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AVATAR: "Un homme nouveau vient" ?
Introduction
Il est toujours étonnant d’observer dans quel contexte telle ou telle œuvre apparaît pour le public.
Avatar, ce film déjà célèbre avant même d’avoir été réalisé, fut pensé et écrit dans les années 1990 mais les moyens techniques permettant de le faire n’ont été finalisés qu’aujourd’hui, plus de 15 ans après.
Dans les salles de cinéma du monde entier, un public incroyablement nombreux, assiste à ce prodige technique qui se double d’un vaste projet métaphysique : un processus transcendant y est envisagé pour le devenir humain, où partant de l’état de vie dans la matière, une libération par les forces de l’âme permet de s’y relier définitivement et de vivre de ces forces.
Et si cette partie d’AVATAR est moins apparente, elle n’en est pas moins évidente du début à la fin du film, et travaille sur les consciences d’une manière toute nouvelle.
Au delà d'un débat de matérialistes religieux poussiéreux, de mystiques religieux et dogmatiques de la dernière heure, ce film nous plonge littéralement dans une ère nouvelle de transformation qui s'annonce. Rien que le titre "Avatar" déjà contenu dans les Upanishad est un terme sanskrit qui désigne "Descente". Il ne s'agit pas seulement d'un mythe mais d'une manifestation réelle sous une forme personnifiée d'un envoyé (Bouddha, Christ), du principe ultime qui à manifesté le monde et s'y incarne à nouveau. Cette nouvelle ère est manifestement celle du dévoilement de l'origine cachée du monde, au delà du plan de l'atome matériel, il existerait un Eden sur un plan virtuel.
Mais ici, point d'envoyé divin sur terre, point de descente mais une ascension dans un autre monde car les hommes sont littéralement projeté, suite à un long voyage spatial dans un autre système solaire, sur une planète sur laquelle vit un peuple dont la conscience supérieurement spirituelle vit en osmose avec son monde. A travers les yeux de ce peuple, on perçoit la nature sous une forme lumineuse, éthérique, vitale. Un monde sensible, intelligent doté d'un âme (Gaïa) avec lequel ils communiquent en se connectant directement par des filaments nerveux sortant de leur corps, une sorte de réseau neuronal, un internet mental. Les humains, quant à eux sont clairement désigné comme comme une race destructrice, prédatrice, d'un niveau de conscience inférieure. Ils ne perçoivent de ce monde que la partie matérielle. Tout en subtilité, Avatar, nous expose un thème apocalyptique écolo-messianique: "Et je vis une nouvelle terre et un nouveau ciel". Seul notre héros, les scientifiques, et une militaire idéaliste et sensible auront accès à cette révélation, mais sur trois niveaux de conscience différents. La femme soldat sera tuée lors de la défense de ce monde (L'homme Jean, état de conscience de l'homme biologique séparé qui doit mourir à lui-même), la scientifique mourra mais sera sauvé par l'arbre de Vie (l'homme Jésus, état de conscience de l'homme âme renée), seul notre héros sera transféré de son corps de chair au corps de la nouvelle conscience de la race bleu (l'homme Christ,état de conscience de l'homme âme-Esprit.
Certes, un film reste un film et les lois de la production et du marché peuvent justifier des lourdeurs, des artifices inutiles et des démonstrations paramilitaires qu’on peut regretter ; au vu des recherches engagées sur plusieurs années, l’enjeu financier imposait sans doute de rallier un très large public par tous les moyens.
Mais si l’on s’en tient au pari d’une nouvelle technologie cinématographique avec d’extraordinaires images et la transparence d’une profondeur de champ jamais osée auparavant, ainsi qu’à la trame narrative ouvertement initiatique, on peut penser qu’on assiste à un nouveau type… d’enseignement.
Car contrairement au travail des écoles maçonniques ou gnostiques, il s’adresse d’un seul coup à… des millions de gens, mais pour autant (et pourrait-on dire « pour une fois »), il recèle un tableau du chemin libérateur que corroborent en bien des points les enseignements les plus aboutis.
Quelques éléments de réflexion
D’un monde saturé dont les ressources touchent leurs limites, une conjonction entre une équipe scientifique et un pouvoir militarisé, organise une mission sur la planète Pandora.
Le but avoué est d’exploiter les richesses d’un nouveau minerai,
l’ Unobtanium pour permettre aux humains de prolonger leur existence menacée et semble-t-il tenter de régénérer la matière terrestre.
Mais pour le petit noyau de scientifiques éclairés, l’enjeu est bien plus de rencontrer et mieux connaître le peuple Na’vi. Ce peuple, seul capable de vivre à l’état naturel sur Pandora, dispose d’une corporéité supérieure, d’une connaissance ancestrale obéissant à des rites, et entretient un lien fusionnel avec la nature secrète du monde et les valeurs de l’âme.
Hélas le principal gisement du minerai convoité par les terriens est situé à l’aplomb du centre névralgique de leur monde, l’Arbre-Maison !
Le héros Jake Sully (qui a perdu l’usage de ses jambes au cours de guerres terrestres où il fut marine), arrive sur Pandora pour prendre la place de son frère jumeau, accidentellement décédé avant la fin de sa formation pour une telle mission).
On présente donc à Jake son « avatar », le corps physique doté de toutes les qualités d’un Na’vi, qu’il va en quelque sorte piloter mentalement depuis un caisson étanche.
Or ce jeune homme impulsif, ivre de pouvoir enfin « se » déplacer librement via son avatar dans cette réalité pourtant virtuelle, commence par se perdre dans la redoutable jungle de Pandora et plonge immédiatement et sans préparation dans ce nouveau monde aux valeurs si différentes –et plein de dangers.
C’est ce qui va le perdre et le sauver :
une jeune Na’vi l’arrache à une mort certaine au cours d’un combat avec des félins impitoyables et entreprend de le présenter à son clan les «Omaticaya ».
Voilà le contact établi, premier objectif qui lui avait été assigné par ses supérieurs militaires et scientifiques (contre la promesse de retrouver l’usage de
Le voici donc élu privilégié, et seul habilité à parlementer avec ses nouveaux frères et sœurs du Clan.
Les Na’vi, détenteurs de sagesse et de valeurs universelles, sont très méfiants envers tout ce qui vient du monde matérialiste que représente Jake cet aventurier ignorant. Mais bientôt, sa liaison avec la fille du chef du clan les obligent à le considérer comme un des leurs ou presque.
Lors de la grande bataille où sera anéanti le gigantesque Arbre-Maison où les Na’vi vivent et célèbrent leurs rituels, notre héros prend parti pour eux et s’oppose à ceux de son monde d’origine, au prix d’une schizophrénie qui le menace de plus en plus ; nous le voyons faire de brèves apparitions dans le labo scientifique, avant de vite regagner l’autre sphère de vie à laquelle il se sent appartenir de plus en plus…Il se convertit aux valeurs élevées et aux rites sacrés de communication avec la nature qu’on attend de lui.
Le voilà initié également à la conduite d’un dragon volant mythique après une dangereuse épreuve de reconnaissance mutuelle (« -Comment savoir que c’est lui ? –Il va essayer de te tuer… »lui répond-t-on), et traversant les domaines terribles et les ciels.
Le peuple des Na’vi n’a comme seule alternative à la menace venue des militaires, que de se réfugier auprès de l’Arbre des Âmes, centre spirituel de leur monde, un endroit mystérieux et très magique où l’on peut soigner ou régénérer les corps.
Enfin, après un ultime combat avec le chef militaire dont il a trahi la confiance par son nouveau choix de vie, Jake, exsangue, est sauvé par sa compagne Na’vi.
Tous les conquérants terriens vaincus repartent d’où ils sont venus ; et bizarrement, le film n’évoque pas le devenir de la terre que cette défaite semble condamner…
Jake décide lui, de ne pas revenir sur terre, de rester fidèle à ses nouveaux amis, et de quitter son ancien corps et l’ancien monde.
Il scelle cette décision par un message formel d’adieu à l’ancien lui-même, et rejoint définitivement sa nouvelle corporéité.
Thèmatiques
Les ingrédients troublants pour l’esprit chercheur sont donc (entre autres)
- un ancien monde dont les ressources sont épuisés et les peuples corrompus ;
- une fraternité active, détentrice de la sagesse des siècles ;
- la possibilité d’appartenir temporairement à ces deux mondes ;
- la traversée des contrées inhospitalières qui peuvent représenter les peurs, l’obscurité aveugle, l’égocentrisme autodestructeur, mais aussi l’impossibilité pour un corps humain de se libérer sans le choix ultime d’une nouvelle vie ;
- la possibilité après avoir entrepris un processus transformant, de s’engager dans un nouvel espace, pour de nouvelles valeurs, doté d’un nouveau corps ;
- les qualités nécessaires à cette décision : simplicité, humilité, persévérance et courage ;
et enfin (et surtout ?) cette question ultime à laquelle chacun devra répondre : « - Es-tu prêt à tout quitter?»
Il y a encore de nombreuses entrées symboliques que chacun peut ajouter, le sujet méritant sans doute une véritable analyse qui reste à faire.
Mais la réaction du public cinéphile est intéressante. Chacun à sa mesure apprécie plus ou moins les effets spéciaux, plus ou moins un scénario déroutant qui ne laisse pas prise à des réflexes binaires ou manichéens.
Mais ceux qui paraissent les plus réceptifs sont les jeunes de 12 à 15 ans qui eux, ne sont pas dupes des artifices techniques et sont sensibles à cette magie irrationnelle et…prometteuse ?
Autres films
Encore un point : observons les plus grands succès de ces 10 années au cinéma. Ils ont en commun l’utilisation délibérée d’archétypes et de figures mythiques (la Pythie, le Golum, la Fée sacrificielle, la transsubstantiation etc…)
- TITANIC (la fin d’un monde et la descente dans l’abîme)
- LE SEIGNEUR DES ANNEAUX (trilogie mythologique d’une chute et d’une rédemption)
- MATRIX (l’autre espace et la surnature)
- AVATAR, semble alors présenter aujourd’hui une possibilité libératrice et le processus qui la rendrait possible pour tous.
Comme le chuchote Wim Wenders à la fin des Ailes du Désir :« …nous sommes embarqués… »
Analyse symbolique du film
Au delà d'un débat de matérialistes bornés, de mystiques dogmatiques, ce film nous plonge littéralement dans une ère nouvelle de transformation qui s'annonce. Rien que le titre “Avatar” déjà contenu dans les Upanishad est un terme sanskrit qui désigne “Descente”. Il ne s'agit pas seulement d'un mythe mais d'une manifestation réelle sous une forme personnifiée d'un envoyé (Bouddha, Christ), du principe ultime qui à manifesté le monde et s'y incarne à nouveau en une nouvelle réalité. Cette nouvelle ère est manifestement celle du dévoilement de l'origine cachée du monde, au delà du plan de l'atome matériel, il existerait un Eden sur un plan virtuel. Seul notre héros, une scientifique, et une militaire idéaliste et sensible auront accès à cette révélation, mais sur trois niveaux de conscience différents. La femme soldat sera tuée lors de la défense de ce monde nouveau (L'homme Jean, état de conscience de l'homme biologique séparé qui doit mourir à lui-même), la scientifique mourra mais sera sauvé par l'arbre de Vie (l'homme Jésus, état de conscience de l'homme âme renée), seul notre héros sera transféré de son corps de chair au corps de la nouvelle conscience de la race bleu (l'homme Christ, état de conscience de l'homme âme-Esprit).”
Changement d'ère
Les symboles ésotériques christiques n'ont pas forcément un sens pour tout le monde. Les temps changent, et les questionnements/réponses qui autrefois étaient apportées par des envoyés et le biais de la religion passe aujourd'hui par l'art et la science fiction voir même la science. Ces trois personnages découvrent voient ce monde d'un tout autre regard que les autres hommes de la mission qui n'ont qu'un regard matérialiste et productiviste. Ceux la seront renvoyés chez eux, sur leur planète moribonde à bout de souffle. Ce film nous enseigne que nous rentrons dans la conscience d'une ère apocalyptique mondiale.L'inquiétude de l'humanité se cristallise dans certains films (2012) qui rencontrent des succès planétaires. La démographie galopante pose la problématique de la survie en tant qu'espèce et les moyens de communication nous font percevoir notre planète comme un gros village planétaire tellement isolée et fragile isolée dans le froid intergalactique. L'espèce n'aurait alors pas d'autres solutions que de coloniser d'autres planètes. Nous sommes entré dans la conscience galactique ce qui correspond à la 9ème et dernière étape du calendrier maya. Il est couramment interprété que les mayas prévoyait une fin du temps, du monde ce que exprime le film 2012. Mais c'est faux. Le calendrier explique le processus de matérialisation du monde depuis sa création.Nous sommes arrivé à la phase ultime de cette involution dans la matière. En réalité le calendrier s'inverse, il repart dans l'autre sens, c'est a dire que l'univers entier va entrer dans la deuxième période, celle de l'évolution par la dématérialisation. Le film Avatar, à sa manière, nous relate ce qui doit se passer pendant et après la fin du calendrier maya. Les hommes en quête de minerai se retrouvent confrontés à un monde qui vit déjà à un niveau de dématérialisation. Par leurs yeux nous voyons les forces éthériques circuler dans les végétaux. La conscience galactique s'exprime chez eux par une relation vitale, lumineuse, spirituelle.
Démasquage
Les scientifiques ont récemment découvert que le singe descendait de l'homme, ce que disait déjà R.Steiner au début du siècle dernier. La théorie de l'évolution rejoint celle de l'involution et du créationnisme. C'est tout le mythe de la genèse matérialiste qui s'en trouve ébranlée. Nous ne descendons plus du singe, rendez-vous compte. C'est le paradigme de notre anthropogenèse qui s'effondre. Bientôt nous allons découvrir que nous ne sommes pas le fruit du hasard et de la nécessité chers à J.Monod. Et pour finir nous allons découvrir que nous n'avons pas évolué, mais involué. Et cela change tout, car cela nous pose la question de l'origine d'un point de vue totalement différent. Avatar nous montre l'ultime étape de cette involution et de ses conséquences: La fin de notre espèce, la fin d'un monde. Mais ce film est plus subtil que 2012, car il nous montre aussi la fin d'un état de conscience et le chemin de la nouvelle conscience et de la nouvelle espèce: Les hommes bleus. A bien regarder la différence de niveau de conscience de ces deux espèces, gageons que notre espèce n'est pas plus évoluée qu'un singe devenu totalement dépendant de son biotope en dégénérescence pour cause de surexploitation. Et cet homme-singe est voué à la disparition comme tout animal qui disparait inévitablement à la disparition de ses ressources. Rien de plus et rien de moins! C'est la triste réalité de notre situation et prédisons que l'écologie actuelle ne sera pas suffisante pour sauver notre espèce car elle est vouée soit à la mutation soit à l'extinction. (Cette fin est annoncé ( par Néo le nouveau, Noé) dans Matrix par l'acceptation des machines de leur mort, ce qui signifie la fin de la conscience matérialiste binaire, “causalité” comme disent les bouddhiste…. Afficher davantage Sortir de la causalité, c'est sortir de l'entropie du monde, de la déperdition de l'énergie dans le temps depuis le big-bang. Sortir de la loi des causes et des effets c'est entrer dans le Sangha, la Lumière nous dit bouddha. C'est l'extinction du Karma. Mais ce mot à un double sens. En Pali, la langue du Bouddha, le Karma se dit Khama, ce qui signifie aussi Amour Divin. Cette double signification d'un même mot, Jacob Boehme l'exprimait déjà en désignant la Lumière divine soit comme l'expression de l'amour de Dieu ou de la colère de Dieu. Sortir de la causalité serait entrer dans un niveau de conscience ou l'énergie serait éternelle, inépuisable, disponible à foison dans un monde à neuf soleils. Cette énergie proviendrait d'un arbre mythique, d'un serpent de feu d'un lointain paradis perdu nous disent certains mythes. Paradis peuplé d'être merveilleux, purs, originels, divin: le peuple des “Adam- Eve”.
Viol et intrusion
Celles et ceux qui ont vécu l'extase sexuelle ont fait cette expérience singulière de la fusion (tantrique) du masculin et du féminin, la perte de sensation des limites du corps et l'arrêt momentané du temps. Il en va aussi de ceux qui ont vécu une NDE. Nous passons d'un état quantique d'objet, d'un quanta, une quantité de matière à un état vibratoire, ondulatoire, fluide et lumineux. Dans cet état il n'y a plus de différentiation entre le monde et nous. Nous vivons provisoirement dans une sensation d'unité, de complétude, d'harmonie vibrante hors de tout espace-temps. Nos corps sont toujours existant sur son plan de vie, mais notre conscience bascule en apesanteur, échappe à la gravitation flottant dans un nouvel espace. Mais lors de la séparation ou de la réintégration du corps, tel Icar, nous entrons à nouveau dans nos limites et notre état de séparation et bien souvent cela s'apparente à un état de chute, ce qui est juste sur le plan vibratoire. Dans le cas de la NDE, il s'agit d'une séparation accidentelle du corps par la conscience. Dans l'extase sexuelle tantrique, il s'agit d'une propulsion hors du champs gravitationnel de la conscience poussée telle une fusée par ses moteurs, par la force des énergies prâniques de la kundalini sexuelle du bassin (forces de la création) remontant le long de la colonne vertébrale. Cette élévation de la conscience-moi à un tel niveau d'énergie ne peut se maintenir. Car la conscience moi est soumise, comme notre propre corps à la loi entropique, à la déperdition d'énergie et nous retombons inexorablement car nos atomes subissent la loi de cohésion dans leur état de polarité sexuelle en un masculin/féminin séparé. Alors nous nous demandons comment peut-on à nouveau réintégrer cet état d'unité apparente, nous recherchons à renouveler l'expérience pour mieux la comprendre et mieux la maitriser. Mais notre corps, notre personnalité, notre égo est trop lourd et retombe sans cesse sous l'effet de l'attraction gravitationnelle. Cet quête et cet état de béatitude n'a été qu'un intrusion, qu'un viol de l'Autre Réalité. Nous la détruisons en nous à chaque rechute car nous cherchons à nous l'accaparer sans rien donner, ni rien abandonner de nous même. Il semble que nous soyons éternellement condamné à la séparation et à la solitude jusquà l'heure de notre mort par le processus de sédimentation, de cristallisation de notre matière mettant fin ainsi à notre combustible interne par combustion. Alors cela ne peut être qu'un état temporel d'élévation de notre conscience-moi propulsé par les forces de notre désir et de notre volonté. nous ne pouvons qu'entre-apercevoir le nouveau-ciel et la nouvelle terre, ce qu'annonce la fin des neuf cycles du calendrier Maya. L'histoire d'Avatar relate cette tragédie humaine. Ces hommes découvrent cette planète merveilleuse, aux richesses inépuisable. Alors qu'ils ont devant eux une richesse énergétique subtile et éthérique inépuisable, ils ne perçoivent seulement que la richesse minérale de ce monde car soumis qu'ils sont à l'état de conscience-moi duelle énergie/matière, il éprouve la mort de leur corps planétaire par combustion. Ils doivent casser les atomes par fusion ou scission pour en extraire l'énergie. Armés de leurs machine (Aspect masculin), ce sont finalement que des pilleurs, des prédateurs et des exterminateurs de Vie (Aspect féminin) en état de manque. Ils ne sont que des étrangers pour ce monde, des intrus et des violeurs.
Un monde féminin
Pendant que les uns cherchent à exploiter la planète, un petit nombre vont à la rencontre des êtres bleus. Pour ce faire ils ont l'idée de créer un avatar en tout point semblable. L'air de rien cela pose le problème du sens de l'évolution. Cela peut nous renvoyer à des concepts comme le corps bouddhique ou le corps glorieux de certaines religions à la différence que nous avons là une démarche technologique très avancée et expérimentale. Mais la différence de taille, de couleur, de nature, de puissance et de conscience que permet ce nouveau corps-avatar est bien réelle. Il possède des possibilités bien supérieures au corps humain dont celle de se connecter à la nature supérieure, lumineuse de cette étrange planète. Leur longue chevelure leur permet, telles des fibres optiques, de se connecter aux êtres vivants et à l'Arbre sacré dépositaire de la conscience planétaire. Ainsi les individus sont interconnecté par un réseau d'informations. Ils possèdent en même temps une conscience individuelle et une conscience de groupe relier au cœur planétaire, leur Mère sacrée, l'âme vivante de leur cosmos. Nous sommes en présence d'un monde féminin par ces qualités fusionnelles, harmoniques, omniprésente, matricielle et générative. On peut y voir l'expression de la Shakti du monde tantrique, de Marie (Myriam) du monde chrétien, d'Isis du monde égyptien. Ce monde représente l'archétype sacré, originel du Féminin. Le simple contact des avatars avec la nature produit des réactions lumineuses ce qui démontre de leur interrelation amoureuse au monde, une interaction par une sorte de sensualité éthérique, supra-luminique. Par la force que leur donne ce contact, ils ont le pouvoir de dominer les bêtes, non pas en les domptant par la force, mais en ce reliant à eux afin qu'elles reconnaissent puissent soumettre à l'esprit de la mère par l'intermédiaire du corps-avatar. Cela démontre la capacité intérieure spirituelle des ces hommes de pouvoir dominer et vaincre les forces animales en eux. Ainsi, ils chevauchent et volent sur leurs dragons qui leur restera fidèle durant toute sa vie.
Rencontre Masculin/Féminin
La rencontre de l'héroïne et de notre héros humain est l'axe central du film. On sent bien et on espère de tout coeur qu'une histoire d'amour merveilleuse va se nouer entre eux. Cette planète et ses habitants sont comme dans un état virginal, édénique. Ils vivent d'une force prânique neutre, l'état d'Êve. Ils sont dans un Paradis en présence de l'Arbre de Vie. Mais ils sont comme incomplet, dans une attente. Ils ont un mythe qui remonte à la nuit des temps comme les indiens d'Amérique qui attendaient le retour d'un Dieu, blanc et barbu, l'être divin qui chevauchera le serpent, l'oiseau de feu. Ce peuple et cette sont dans un état intermédiaire de l'évolution humaine, la phase de l'homme Jésus, l'homme âme renée. Ils attendent l'homme Christ, l'Esprit. On peut le voir ainsi, le thème n'est pas nouveau mais éternel. Cet homme va apparaitre sous les traits de notre héros handicapé, privé de la motricité de ses jambes. Cela symbolise que sa volonté personnelle a été anéantie. Le siège de son être, une partie du courant provenant du plexus sacré est coupé du cerveau, de la conscience-moi. Il n'en a plus le contrôle. … Afficher davantage Il va ainsi découvrir une nouvelle motricité en transférant sa conscience dans son avatar qu'il va devoir apprendre à maitriser les mouvements. Bien qu'il soit dans un corps d'homme on peut supposer qu'il soit privé de sa virilité démontrant ainsi qu'il soit devenu de type masculin-neutre sur le plan sexuel au niveau de son corps. Bien malgré lui, il va rentrer dans un processus initiatique qui va lui faire découvrir l'âme profonde de ce peuple. Parallèlement il va devoir vivre la contradiction de vivre un état double, humain et avatar. Au fur et à mesure de ses intrusions dans le corps de l'avatar il va se retrouvé impliqué dans deux monde à la fois, devant rendre des comptes aux uns et autres. Il devient un être double, partagé entre sa conscience-moi et sa conscience-âme. Progressivement il va s'intégrer à sa nouvelle communauté qui ne se départi pas de sa méfiance. Il est mis à l'épreuve. Seule notre héroïne avatar (la conscience féminine) croit en lui.Les hommes de la tribu restent méfiants. Mais c'est par la rencontre de l'Avatar Féminin, de l'Amour qu'il va trouver la force de s'impliquer.
Transfert de la conscience et transfiguration
Il est intéressant de noter que la conscience humaine de notre héros se transfère dans le nouveau corps de personnalité, l'avatar, par l'intermédiaire d'un appareillage, un caisson l'isolant du monde développant un champs électro-magnétique. Cela n'est pas sans évoquer la fonction de shambala, sorte de lieu spatio-temporel, un vortex entre notre monde de la matière et le monde Divin par lequel intervient la fraternité des libérés pour sauver les humains de leur habits de chair. On peut noter aussi l'usage qu'il est fait d'un casque trés particulier permettant le transfert. … Afficher davantage On sait que dans la tradition, la Gorgonne est tué par un guerrier muni d'un casque, d'un bouclier et d'une épée. Le casque symbolisant le nouveau Mercure (Le pouvoir du penser), le bouclier, la nouvelle Venus (Corps astral ou du Désir) et l'épée, le nouveau Mars (Force de la nouvelle volonté), le tout réunifié étant symbolisé par le nouveau Jupiter. Ce processus va pouvoir s'accomplir grâce à sa cinquième initiation, celle de la chevaucher et de la maitrise de l'oiseau de Feu mythique de la Tribu, l'Ether Feu. Symbolisant les forces spinales de la colonne vertébrale, reconnu par la tribu, il va prendre la direction de la guerre contre l'humanité, le monde de la matière. Les pôles Masculin de l'Esprit et celui Féminin de l'Ame sont enfin réunis dans le corps collectif de la tribu. La matière est définitivement vaincue. Le corps physique de notre héros est sauvée par notre héroïne, l'amour passionnelle pour la matière qui sauve l'outil de la transfiguration. Notre héros va mourrir à la matière en étant transféré définitivement dans son nouveau corps par l'arbre de Vie dans l'éternité. Les humains sont renvoyés dans leur monde de la matière. Rien n'est dit quant à leur avenir que l'on devine sombre.
Notes
1. UNOBT: Organisation des Nations unies pour un avenir meilleur (UNOBT) est un bras de Département des Nations Unies, réseau sans but lucratif regroupant des organismes, communautés et individus qui travaillent sur les questions de durabilité à travers le monde. UNOBT travaille dans les arènes locales, régionales et mondiales pour que l'utilisation durable développement une réalité. Encourage et soutient la coopération internationale pour parvenir à un développement pour tous, en soutenant les activités dirigées par les citoyens dans le développement, suivi et mise en œuvre des initiatives de développement durable, la promotion de la société civile la participation dans les sorties importantes de politique, et les individus de connexion et organisations.
2. Na'vi: Ce sont des êtres humanoïdes qui mesurent en moyenne 3 mètres,taille due à une gravité moindre que celle de la Terre. Ils ont les os naturellement renforcés de fibre de carbone et leur peau est de couleur bleue. Tout comme les humains, à leur début, ils sont répartis en plusieurs clans. Le clan Omaticaya où se déroule l’histoire habite l’arbre maison. Ce même arbre est planté au-dessus d’un important gisement d’Unobtanium. Leur déesse, appelée Eywa, représente la totalité du monde vivant. Pour les humains, les Na’vis sont considérés comme primitifs, leurs armes sont principalement les arcs. Sur Pandora tous les êtres vivants peuvent se connecter l’un à l'autre, les Na’vis le font grâce à leur tresse (appelée coda1)ce qui leur permet d’être en totale symbiose avec leurs montures. Grâce à ce lien, Tsaheylu, il suffit au cavalier de penser un ordre pour que sa monture l’effectue. Remarques : Malgré leurs oreilles pointues et leur corps svelte et élancée, les Na’vis ne sont pas des elfes tirés du registre de l’heroic fantasy, ils constituent une espèce vivante à part entière. Contrairement aux humains, les Na’vis possèdent 4 doigts à chaque main et des yeux plus grands, ce qui permet de différencier facilement les avatars (génétiquement proche de l’Homme et qui ont donc 5 doigts) des véritables Na’vis.
3. Langue: Afin que le film soit le plus crédible possible, James Cameron a décidé de doter les extra-terrestres de leur propre langage, inventé pour l´occasion. Il a ainsi engagé Paul Frommet, un professeur spécialiste de la linguistique, pour inventer une toute nouvelle langue, dotée d´un large vocabulaire et d´une grammaire propre. Ce dernier est revenu en détails sur son travail pour le La Times : « La contrainte était bien sûr d´inventer un langage qui devait être parlé par des humains. J´aurais pu laisser aller mon imagination et y intégrer toutes sortes de sons étranges, mais j´étais limitée par les capacités des acteurs. » Pourtant, si l´on en croit l´une des actrices principales, Zoe Saldana , la langue créée n´était pas si facile à prononcer : « C´était terriblement dur, et j´étais très inquiète à cette idée. Je ne pensais pas pouvoir y arriver. Je suis nulle en langues vivantes. Mais tous les acteurs se sont serrés les coudes. C´était la seule façon d´y arriver. » Entre le film et le jeu vidéo, Frommer a ainsi créé plus de mille mots en langue Navi´s, ainsi que des règles strictes. D´ailleurs, il continue à l´étoffer, au cas où Avatar se verrait doté d´une ou plusieurs suites. Aujourd’hui donc, c’est plus de 1 000 mots de vocabulaire qui ont été inventés, dont 50 espèces de plantes qui vivent sur Pandora. Cela peut paraître très simple, mais il a tout de même travaillé 4 ans pour réaliser cette tâche ! En effet, la grosse contrainte à laquelle a du faire face Paul Frommet, c’est que les acteurs pendant les prises devaient réellement parler cette langue ! Pour vous entraîner, voilà quelque phrase en langue Na’Vi : C’est un plaisir de pouvoir discuter avec vous en Na’Vi : « Tsun oe ngahu nìNa’vi pivängkxo une fì’u OERU prrte ‘LU » Je m’excuse pour ce crétin : « Fìskxawngìri tsap’alute sengi oe » Ces démons sont interdits ici : « Fayvrrtep fìtsenge LU kxanì » Ton odeur Alien emplit mon nez : « Oeri ta ngeyä fahew akewong ontu teya längu »
4. Paul Frommer: le cinéaste a appelé le linguiste Paul Frommer , un professeur de communication à l'USC afin de créer la langue Na'vi à partir de zéro. Frommer espère que ses efforts intensifs ne seront pas vains, et que sa langue aura une vie au-delà Avatar à l'instar du Klingon. Cette langue à un système sonore, grammatical et orthographique parfaitement cohérent. Les composants de la langue se trouvent quelque part dans d'autres langues. Mais il est très éclectique, il a donc un système grammatical qui se trouve dans certaines langues, et il dispose de certains éléments sonores que l'on trouve dans d'autres langues, mais il ne répond à aucune langue particulière. Nous pouvons parler de divers aspects. En termes de phonologie, vous pouvez parler à propos des sons qu'elle a, et les sons qu'elle n'a pas. Il ya toute une classe de sons qu'elle n'a pas, elle n'a pas ce que nous appelons cesse exprimées. Ainsi, il ne dispose pas d'un b ”,” un “d”, ou dures “g” sonore. Qu'est-ce qu'il ne dispose est des sons qui sont en plus intéressant, auquel j'ai ajouté afin de pouvoir ajouter un peu de piquant à la langue: on les “voiced stops”. Ainsi, il ne dispose pas d'un b ”,” un “d”, ou du “g” sonore. Qu'est-ce qu'il ne dispose est des sons qui sont en plus intéressant, auquel j'ai ajouté afin de pouvoir ajouter un peu de piquant à la langue: on les appelle “ejectives. Qui sont? On dirait, “tx-ooo”, “tx-aaa”.
Date de création : 07/01/2010 • 00:17
Dernière modification : 21/01/2010 • 15:16
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