ÉONS
Un éon est une création d’ordre cosmique étonnante, appelée à la vie par des âmes mortelles.
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Étroite liaison avec les éons de la nature :
À ce propos remarquons que dans le monde dialectique, la répétition fréquente des prières par exemple, telle que la pratiquent les prêtres de l’humanité née de la nature, fait s’accomplir beaucoup plus sûrement les lois de la nature de la mort, par suite de l’étroite liaison qui s’établit avec les éons de la nature…
G.O.E. 2 - 212
L’église des éons - Les dieux des éons de la nature - Les sphères des éons et des archontes : -
Cependant, attention, la nature oblige à trahir et à assassiner l'Esprit ainsi qu'à persécuter l'Homme-Esprit partout sur la terre. L'église des éons ne possède pas de Doctrine Universelle; si elle révélait et propageait l'unique Vérité qui est à la base de son existence, elle aurait à reconnaître qu'il y au-dessus d'elle l'Esprit et l'Homme-Esprit. Il lui faudrait alors tout simplement subordonner son enseignement à l'Enseignement de l'Esprit, ce qui signifierait son déclin, sa mort et sa désagrégation. De par son essence même elle ne peut accepter la mort spontanée d'Abel, c'est-à-dire une mort provoquée par la création de nouvelles conditions astrales vivifiées par l'Eglise de l'Esprit.
C'est par cette volonté d'exister que l'Esprit est trahi et l'Eglise de l'Esprit détruite partout où elle apparaît; que l'Homme-Esprit de l'Origine est persécuté et assassiné sur toute la terre.
Comment trahit-on l'Esprit? En mutilant, par exemple, l'Enseignement de l'Esprit par l'intermédiaire des vassaux de la théologie; en présentant l'Ordre de Dieu comme ayant un but et une nécessité purement naturels. Bref en poursuivant des desseins purement terrestres sous couvert d'un enseignement spirituel volé et mutilé. Car une fois l'Esprit trahi et caricaturé, il devient facile de passer à la persécution de l'Eglise de l'Esprit et de l'Homme-Esprit. –242 - Songez à la fameuse trahison à l'égard de l'Eglise des Cathares, ainsi qu'à la persécution des Rose-Croix à travers les siècles, sous prétexte d'une intervention en vue de protéger l'Esprit et la gloire de Dieu.
Si les forces dictatoriales de droite ou de gauche reprenaient les choses en main en Europe occidentale, immédiatement l'Eglise de la Gnose, l'Eglise de l'Esprit serait encore une fois persécutée. C'est à cette lumière qu'il faut considérer le trop fameux Concile. de Constantinople. Lors de cette assemblée, 1'Eglise rejeta officiellement l'Esprit sous prétexte d'être déjà en possession de l'Esprit. Ce concile eut lieu en l'an 381. Si vous voulez l'étudier vous trouverez la documentation nécessaire dans les bibliothèques.
Le sujet des discussions fut la réglementation de l'Enseignement de l'Esprit Saint. Imaginez-vous cela! «Nous réglementons l'Enseignement de l'Esprit Saint! Nous croyons à ceci mais pas à cela! Nous acceptons ceci, mais non cela! Nous faisons ceci mais pas cela!»
Or c'est ainsi que l'on procéda dans cette assemblée de l'église, au concile de Constantinople de 381.
Il faut ajouter que l'Eglise orthodoxe grecque ne l'a jamais reconnu. Que tout fut fait par l'Eglise catholique romaine. Mais les décisions prises n'étaient manifestement pas encore suffisantes puisque, soixante-dix ans plus tard, en 451 cette Eglise réunit de nouveau un concile connu sous le nom de Concile de Chalcédoine. C'est là que fut décidée officiellement l'unité de la nature divine et de la nature humaine. «Nous, entités reliées aux éons, sommes en liaison avec le Christ»,tel fut le principe posé. La plus grande trahison de tous les temps, la trahison à l'égard de Christ, dont le saint nom servit d'étiquette à toutes sortes d'enseignements, commença ses ravages en 451. On fit de Marie et de Christ les chevaux de parade de l'Eglise, d'authentiques dieux des éons de la nature.
On le comprend à merveille dans l'évangile gnostique de la Pistis Sophia: les éons reconnaissent même le Christ ! Ce nom est collé partout comme étiquette et répandu partout. Dans cet évangile est esquissé alors le chemin de retour, chemin qui part d'ici-bas et s'élève jusqu'à la Vie libératrice, ainsi que la façon dont Christ, Jésus le Seigneur, traverse toutes les sphères des éons et des archontes, et leur grand trouble et désarroi parce que le Seigneur de toute vie est passé au milieu d'eux sans qu'ils le remarquent.
En d'autres termes, la trahison, la trahison classique de l'Origine, est neutralisée par tous ceux qui suivent le chemin de l'Esprit.
G.O.E. 3 - 244
La race juive fut une organisation des archontes et des éons :
Disons cependant que la race juive, dès que commença sa marche et son développement, fut à l'évidence une organisation des archontes des éons, comme tous les autres groupes raciaux d'ailleurs. Le dieu qui les conduisait n'était certainement pas l'«Absolu», mais un des innombrables archontes auxquels incombait la direction de notre planète pour un temps plus ou moins long. Vous en trouverez la preuve dans le Deutéronome, chapitre 32, chapitre connu sous le nom de Cantique de Moïse. Aux versets 8 et il est dit:
Quand le Très-Haut donna un héritage aux nations,
quand il sépara les enfants des hommes,
il fixa les limites des peuples
d'après le nombre des enfants d'Israël;
car la portion de I 'Eternel,
c'est son peuple, Jacob est la part de son héritage.
Ce seigneur n'est donc pas l'«Absolu », mais le dieu de l'alliance avec Israël: Jéhovah. Et il est clair que tous ces sémites, sous une direction surnaturelle de cette sorte, témoignaient sans cesse leur reconnaissance:
Je (Moïse) proclamerai le nom de l'Eternel. Rendez gloire à notre Dieu! (Deut. 32, 3).
L'Eternel seul a conduit son peuple. Et il n'y avait avec lui aucun dieu étranger (Deut. 32,12)...
P.S. 182, 183
Les tyrans des éons rejetés dans les éons inférieurs :
Adamas, le grand tyran, et tous les tyrans des éons commencèrent à se porter contre la Lumière. Ils ne savaient pas contre qui ils luttaient ne pouvant rien voir d’autre que la Lumière envahissante. Dès qu’ils se portèrent contre la Lumière leur force rassemblée s’anéantit, ils furent rejetés dans les éons inférieurs et devinrent comme les habitants de la terre qui sont morts et n’ont plus aucun souffle de vie.
P.S. 269
Tous les archontes des éons… - … Elle quitta aussi les douze éons :
Au chapitre 31 de la Pistis Sophia, nous lisons:
Quand elle regarda en bas et aperçut sa force-lumière dans les domaines inférieurs, elle ne savait pas que c'était la force-lumière du triple Authadès. Elle croyait qu 'elle provenait de la lumière qu'elle avait contemplée en Haut au commencement, qu'elle provenait du voile du Trésor de la Lumière. Et elle pensa en elle. même: «Je veux descendre dans ce domaine, sans celui qui m'est relié, et je prendrai cette lumière pour en former un éon de lumière pour moi-même, ainsi je serai en état de me porter vers la Lumière des Lumières qui se trouve dans la plus haute des hauteurs. »
Pendant qu 'elle réfléchissait ainsi, elle sortit de son domaine, le Treizième Eon, et descendit vers le Douzième Eon. Tous les archontes des éons, furieux contre elle, la poursuivirent parce qu'elle caressait l'idée d'une grande gloire.
Cependant elle quitta aussi les douze éons et arriva dans les régions du Chaos et s'approcha de la force-lumière à tête de lion pour l'absorber, mais toutes les émanations matérielles d 'Authadès l'encerclèrent. La grande force-lumière à tête de lion engloutit toute la force-lumière de Sophia, la déposséda de sa lumière, qu'elle dévora. Sa matière fut jetée dans le Chaos. – 371 - Là se trouvait un archonte à tête de lion dont la moitié était de feu et l'autre moitié de ténèbres, à savoir Jaldabaoth, dont je vous ai souvent parlé. Après ce qui s'était passé, Sophia fut très affaiblie, et la force-lumière à tête de lion recommença à la dépouiller de toute sa force-lumière. En même temps, toutes les forces matérielles dAuthadès la cernèrent et la jetèrent dans de grandes difficultés.
P.S. 371, 372
Les douze Éons de la nature parlent en lui :
L'homme en croissance n'est pourtant pas encore complet, un facteur manque. Les conditions vitales sont créées, le désir de vie agit, mais toutes les activités du sanctuaire de la tête sont encore à naître.
C'est la troisième phase de la croissance. L'homme dispose alors d'un pouvoir qui lui permet, autant que possible sans l'influence de tiers, d'utiliser intelligemment ses forces vitales pour atteindre ses buts. Pensée, volonté, mémoire, imagination et autres facultés du sanctuaire de la tête se manifestent, et ceci, grâce à la troisième catégorie de quatre éthers, les éthers mentaux. Ce sont également des éthers naturels, mais de nouveau, d'une vibration différente.
L'homme a atteint le terme de sa croissance et peut, au sens complet du mot, se nourrir des douze pains. Les douze Eons de la Nature parlent en lui et par lui. L'être aural le guide de façon absolue par le truchement de ces douze apôtres. C'est ainsi que l'homme de cette nature est gouverné par ce Dieu naturel.
H.N.V. 185