ÉONS - les douze éons du zodiaque
Les douze éons du zodiaque exerce une triple force :
Vous avez constaté d'après nos explications que les douze éons du zodiaque exerçaient une triple force :
premièrement, sur notre planète;
deuxièmement, sur chaque microcosme par le firmament magnétique de l'être aural;
troisièmement, sur les douze points magnétiques du cerveau de la personnalité.
Donc, lorsque le candidat qui suit le chemin s'est arraché à l'emprise des éons, a détrôné le dodécuple dieu du cerveau et ainsi établi dans le sanctuaire de la tête un cercle magnétique dodécuple nouveau, les douze éons y ont concrètement perdu un tiers de leur force. Aucune force de la nature dialectique ne peut plus exercer son pouvoir sur lui. «Etre libéré en Christ», <'être né de Dieu» et autres expressions mystiques semblables rencontrées dans le Nouveau Testament prennent alors un sens exceptionnel très profond.
Celui qui parvient à accomplir cette première phase du chemin, phase du brisement du moi dans la grâce de la rose, et qui brise le système magnétique de la nature ordinaire auquel il était relié, est à l'instant délivré. Quoique étant toujours un être de cette nature en vertu de son existence même, donc encore dans le monde et à l'intérieur du système des douze éons, il ne rencontre plus le moindre obstacle grâce à cette deuxième naissance sidérale. Il est devenu un enfant de Dieu, libérés à jamais de tous liens.
P.S. 286
Elle quitta aussi les douze éons :
Au chapitre 31 de la Pistis Sophia, nous lisons:
Quand elle regarda en bas et aperçut sa force-lumière dans les domaines inférieurs, elle ne savait pas que c'était la force-lumière du triple Authadès. Elle croyait qu 'elle provenait de la lumière qu'elle avait contemplée en Haut au commencement, qu'elle provenait du voile du Trésor de la Lumière. Et elle pensa en elle. même: «Je veux descendre dans ce domaine, sans celui qui m'est relié, et je prendrai cette lumière pour en former un éon de lumière pour moi-même, ainsi je serai en état de me porter vers la Lumière des Lumières qui se trouve dans la plus haute des hauteurs. »
Pendant qu 'elle réfléchissait ainsi, elle sortit de son domaine, le Treizième Eon, et descendit vers le Douzième Eon. Tous les archontes des éons, furieux contre elle, la poursuivirent parce qu'elle caressait l'idée d'une grande gloire.
Cependant elle quitta aussi les douze éons et arriva dans les régions du Chaos et s'approcha de la force-lumière à tête de lion pour l'absorber, mais toutes les émanations matérielles d 'Authadès l'encerclèrent. La grande force-lumière à tête de lion engloutit toute la force-lumière de Sophia, la déposséda de sa lumière, qu'elle dévora. Sa matière fut jetée dans le Chaos. – 371 - Là se trouvait un archonte à tête de lion dont la moitié était de feu et l'autre moitié de ténèbres, à savoir Jaldabaoth, dont je vous ai souvent parlé. Après ce qui s'était passé, Sophia fut très affaiblie, et la force-lumière à tête de lion recommença à la dépouiller de toute sa force-lumière. En même temps, toutes les forces matérielles dAuthadès la cernèrent et la jetèrent dans de grandes difficultés.
P.S. 371, 372
Douze forces appelées douze éons :
La mort est un principe universel du monde de l’espace-temps. Qui entre dans cet univers, entre dans la mort. Dans cet univers il y a des forces que nous appellerons pour commencer les douze éons.
Ces douze forces se manifestent d’abord de façon triple puis de façon quadruple : trois fois quatre et quatre fois trois. Ici on retrouve le principe du nombre sept ; en conséquence on peut dire que les forces qui se manifestent dans l’espace-temps forment une force septuple. La sagesse gnostique nomme Jaldabaoth cette force septuple, le principe directeur de la force astrale inférieure, littéralement le fils des ténèbres, l’enfant du chaos.
P.S. 373
Les douze éons :
Chaque cellule du corps possède le principe de la force stellaire de la nature ordinaire. Cette force stellaire afflue en l’homme sous forme de douze courants. Dans la Pistis Sophia ils sont dénommés les douze éons et comprennent de multiples subdivisions appelées archontes. Ces douze courants pénètrent le sanctuaire de la tête par le système magnétique du cerveau et y sont reçus par sept foyers, le chandelier à sept branches. La force principale du chandelier est Jadalbaoth.
P.S. 377
Les douze éons de la perdition :
L’homme-âme dialectique de cette nature se maintient au moyen de douze forces. Dans notre École il est question de douze forces astrales planétaires, à savoir : huit forces éthériques, deux forces astrales et deux forces spinales.
Ces douze forces planétaires sont les mêmes que celles dont parle la Pistis Sophia, quand elle dit que toutes les âmes naissent des forces des archontes de ces sphères. Les archontes sont les forces de la damnation, comme le dit la Pistis Sophia. - Les noyaux de ces forces sont désignées comme étant les “éons de la perdition”.
Les douze éons de la perdition sont les douze foyers de la lipika, tant cosmique que microcosmique. Comme telles, ces douze forces ne sont jamais libératrices pour l’homme mais sont, sans exception, corruptrices pour l’humanité. C’est pourquoi elles sont désignées comme les douze portes de la perdition.
Gd. R. -75-
Douze forces appelées douze éons :
La mort est un principe universel du monde de l’espace-temps. Qui entre dans cet univers, entre dans la mort.
Dans cet univers il y a des forces que nous appellerons pour commencer les douze éons.
Ces douze forces se manifestent d’abord de façon triple puis de façon quadruple : trois fois quatre et quatre fois trois. Ici on retrouve le principe du nombre sept.
En conséquence on peut dire que les forces qui se manifestent dans l’espace-temps forment une force septuple. La sagesse gnostique nomme Jaldabaoth cette force septuple, le principe directeur de la force astrale inférieure, littéralement le fils des ténèbres, l’enfant du chaos.
P.S. 373
Au cours du voyage de l’âme vers le Père, l’arrivée dans le Douzième Éon apparaît comme la dernière phase de la remontée, et la plus importante.
Pour le comprendre, il faut avoir quelques notions de ce qu’on entend par zodiaque, les douze signes qui gouvernent directement l’univers dialectique. Ces douze forces tiennent enfermé l’univers dialectique entier et le régissent. Ce sont les autorités divines dialectiques supérieures qui déterminent la dodécuple personnalité de l’être humain.
Ils forment:
1. - la conscience dialectique;
2. - l’instinct dialectique de possession;
3. - l’idée dialectique de fraternité;
4. - l’idée dialectique de patrie (concrétisation sur terre du Royaume des cieux);
5. - l’idéal dialectique de force, courage, héroïsme;
6 .- l’idéal dialectique de fécondité;
7. - l’idée dialectique de vie en harmonie;
8. - l’idée dialectique du développement s'exprimant par l'occultisme;
9. - le rêve de la divinisation dialectique;
10. - la première étape de la réalisation de cette divinité illusoire, au sens mental;
11.- la deuxième étape, au sens éthique;
12.- la troisième étape au sens d'une manifestation matérielle ne signifiant rien d'autre qu'une souffrance infinie.
Or cette chaîne dodécuple forme la grande prison de la nature de la mort: douze dieux, dont émanent douze idées, douze illusions, douze tentatives.
Dans la Pistis Sophia cet ensemble est dénommé « le Grand Patriarche», avec ses trois trip les pouvoirs
et ses forces invisibles. Ce système possède une force fondamentale, une force directrice et une force perpétuellement dynamisante: c’est la tri-unité de la nature illusoire. Il est clair que tout candidat qui veut accomplir son voyage de retour doit absolument secouer cette chaîne d’illusions, et se libérer jusqu’à la douzième heure.
Ces douze dieux régissent tout ce qui est et tout ce qui vit à l’intérieur du zodiaque. Ces douze dieux régentent tout ce qui existe et vit sous le zodiaque. Ces douze dieux se projettent dans lipika, donc dans le système magnétique de la personnalité de chaque être humain. Il est logique qu’un élève sur le chemin ne puisse se contenter d’anéantir l’influence de son propre zodiaque sur son être aural. Il doit échapper à la totalité de l’univers de la mort, afin de ne plus être victime du ‘jardin des dieux’. C’est la raison pour laquelle l’École Spirituelle nous place devant un autre Patriarche et ses trois fois puissants pouvoirs. De la Gnose, en effet, émane une Force fondamentale; et celui qui se fonde sur elle se tient comme sur un roc. Il existe aussi une Force gnostique directrice et celui qui la suit en parcourant son chemin ne s’égarera jamais. Il existe aussi une Force directrice dynamisante et celui qui est armé de cette Force, celui qui s’en revêt comme d’un manteau de Lumière possède l’épée de Siegfried et échappe à tous les dangers.
En effet, l’épée de Siegfried rayonne d’une Lumière 8700 myriades de fois plus intense qu’au début de sa quête. Autrement dit elle brise n’importe quelle matière, étant indéfectiblement reliée à l’Univers divin ».
P.S. 276, 277
Les douze éons de la nature :
Comme un zodiaque dodécuple entoure notre cosmos et y est représenté, chaque microcosme comporte également douze aspects. Dans l’homme né de la nature il y a douze états, douze aspects, douze développements organiques. Par rapport à la vie libératrice et au champ de la résurrection, ce sont les douze obstacles, douze résistances psychiques fondamentales. Il est alors compréhensible que l’élève qui désire entrer dans le nouveau champ de vie doive vaincre successivement tous ces obstacles. –
Les douze aspects de l’être dialectique entier forme donc douze forces dont chaque candidat doit tenir compte. Dans la Pistis Sophia ce sont les douze éons, les douze forces de la nature, qui expliquent l’état naturel des hommes et dont ils vivent. Bien entendu ces douze forces forment une véritable muraille, la muraille de la lipika. L’être humain vit donc dans un espace fermé : à l’intérieur des murailles des douze éons.
P.S. 502, 503
Échapper à toutes les influences des éons qui l’emprisonnent :
Hermès dit : « Vois, mon fils, à travers combien d’états véhiculaires il faut s’élever, de foules de démons, de voiles de matière et de courses stellaires il faut passer pour s’élever péniblement jusqu’au seul-et-unique ». Hermès précise par ces quelques paroles le chemin incommensurable qui s’ouvre devant nous lorsque nous sommes retournés définitivement à la Lumière. Selon les pauvres critères humains de l’ordre de l’espace-temps, ce chemin est quasiment infini. Mais dans la Lumière de la Gnose, dans la conscience de l’éternité, il représente une rayonnante ascension dans la réalité de la vie libératrice. Par une transfiguration continue, par une élévation ininterrompue dans la pureté, la Lumière et la Puissance divines, l’Homme-Poïmandrès, s’élève en traversant tous les états de la matière, se manifeste dans un état véhiculaire toujours plus subtil, plus raffiné et, sur le chemin des étoiles, échappe à toutes les influences des éons qui l’emprisonnaient depuis si longtemps.
Long, très long est le chemin de retour vers l’unité qui traverse les sept domaines cosmiques jusque dans la plus haute sphère de chaleur. Mais c’est un chemin qui va de force en force et de magnificence en magnificence, le chemin de la Vie véritable libérée de toute souffrance ; dans la béatitude de l'harmonie parfaite rétablie avec le Père universel; en un dévouement sublime, celui d'un véritable Fils de Dieu, au service absolu, libre et joyeux, de la Volonté du Père, chacun selon sa mission, pour le bien de la création entière et la glorification du nom du Créateur.
Celui qui reconnaît intérieurement l'image du chemin de développement humain voulu par Dieu comme une réalité éveillant à la vie, réalisera dans sa vie, avec grande joie et reconnaissance, la parole libératrice du Christ : celui qui perdra sa vie de péché pour la Gnose, s'élèvera par elle et en elle jusqu'à l'unité de la vie.
G.O.E. 2 - 163, 164