ÉON – treizième
Les mystères de la magie du Treizième Éon :
Et si, sur cette voie de retour à la liberté des mystères transfiguristiques, un pauvre esseulé est arraché à la gigantesque emprise de l'univers de la mort, c'est un vrai miracle! Pour expliquer cet insigne et merveilleux événement, il est écrit aux chapitres 19 et 20 de la Pistis Sophia :
Marie dit : Seigneur, les hommes qui connaissent les mystères de la magie de tous les archontes de tous les éons, et la magie des archontes du destin et de ceux de la sphère, celle que les anges déchus leur ont apprise pour contrecarrer les bonnes actions et qu'ils invoquent dans leur mystère, c 'est-à-dire, leur magie noire, ces hommes les accompliront-ils désormais ou non?»
Jésus fit cette réponse à Marie : «Ils ne l'accompliront pas de la façon dont ils l'ont accomplie depuis le commencement, parce que je leur ai enlevé un tiers de leur force. Mais ils demanderont des forces à ceux qui connaissent les mystères de la magie du Treizième Eon. Et s'ils invoquent les mystères de la magie de ceux qui se trouvent dans le Treizième Eon, ils l'accompliront de façon sûre et certaine, parce que je n'ai retiré aucune force de ce domaine, conformément à l'ordre du Premier Mystère
P.S. 295
La Gnose nous rend la Force magique pour entrer dans le Treizième Eon :
Vous comprenez peut-être maintenant le processus de sanctification, le processus de retour, et la Force qui soutient ce retour. En tant qu'homme ordinaire de cette nature, vous n'avez plus de Force magique à votre libre disposition. Elle vous est enlevée à cause de vos expériences culturelles. Et en réalité il est dit dans le prologue de l'Évangile de Jean: «À tous ceux qui l'ont reçue, elle donne le pouvoir de redevenir enfant de Dieu. »
Celui qui veut suivre le chemin et en prend la résolution définitive, est arraché à l'emprise magnétique que les éons exercent sur son cerveau. C'est ainsi que la Force fut rendue à Samson dans le sanctuaire de son coeur. C'est ainsi que le candidat est sauvé, afin de pouvoir rapidement s'élever, purifié et en possession de toute sa force.
Peut-être vouliez-vous savoir de quelle manière la Gnose vous rend cette Force, après vous avoir libéré de l'emprise des éons? Pour approfondir ce point, nous allons vous expliquer encore une fois la nature du Treizième Éon.
P.S. 325
Celui qui coopère avec le Treizième Eon,
qui, de tout son être, se consacre à la Fraternité du Trésor de la Lumière, avec le désir du salut et en totale reddition de lui-même, a évidemment remis à ce Treizième Éon son potentiel magique, son pouvoir magique.
Cet Éon n'emploie pas cette Force pour transformer le spatio-temporel en quelque chose de durable et d'éternel, mais pour nous attirer dans le nouveau Champ de vie; pour vous élever, avec votre force tout entière et grâce à elle, une fois que vous serez purifié.
Vous possédez une force, un bien inaliénable. Cette force vous met en interaction magique, en relation magique avec les éons de la nature ordinaire; et c'est avec votre force qu'ils vous animent en vue de la mort. Mais si, avec cette même force, vous entrez en liaison avec le Treizième Éon, alors vous êtes animé en vue de la Vie. Cette animation pour la mort dégénère et dénature complètement votre microcosme. Mais l'animation pour la Vie le transfigurera totalement. Tel est le grandiose mystère de la libération.
Il s'agit ici de deux lois magiques; mais sur les deux, une seule peut opérer. Que faites-vous de votre force, vous, en tant que microcosme? Si vous acceptez de livrer votre force à la Gnose, la Loi de la libération devient opérante en ce qui vous concerne. Vous ne dépendez plus de la seule volonté de la Fraternité, mais vous êtes parfaitement en mesure de mener à bien, vous-même, votre propre accomplissement.
P.S. 325, 326
Par la force du rayonnement électromagnétique du soleil, les rayonnements des éons deviennent sensibles et actifs :
Vous avez certainement découvert, ce qu'explique aussi la science, que le soleil et la lune sont de très grands purificateurs et vivificateurs du champ ordinaire de cette nature. Le soleil est le grand principe de vie de notre champ naturel. Et au sens le plus large, il nous serait impossible de vivre et nos microcosmes ne se maintiendraient pas sans la force du soleil.
Vous savez que dans l'École de la Rose-Croix d'Or on parle souvent de rayonnements électromagnétiques. Les rayonnements les plus électriques viennent du soleil, pour soutenir et vivifier les autres rayonnements magnétiques généraux. Par la force du rayonnement électrique du soleil, les rayonnements des éons deviennent sensibles et actifs, et la lune, dans ce processus, joue en quelque sorte le rôle d'instrument de précision.
Le soleil est la force la plus fondamentale et la lune la force régulatrice, la force de manifestation finale. Absolument toutes les influences du zodiaque et du système solaire doivent d'abord être vivifiées par la lune pour agir positivement. Cette double activité vivificatrice et révélatrice du soleil et de la lune explique que l'Antiquité considérait le soleil comme une entité masculine et la lune, une entité féminine, et qu'on parlait du dieu Soleil et de la déesse Lune.
Il en est de même dans le règne de la nature de la mort, et dans la nature de la Vie. Dans la nature de la mort, il y a un soleil et une lune extrêmement actifs concernant tous les processus naturels; de même il y a aussi un soleil et une lune dans la nature de la Vie, constituant comme deux foyers. Combien de fois les mythes, les légendes et les écrits sacrés ne mentionnent-ils pas l'existence d'un soleil derrière le soleil (Vulcain) et d'une lune derrière la lune? Et ils parlent du soleil et de la lune invisibles
P.S. 339
La Pistis Sophia trouvée au-dessous du Treizième Eon :
L'auteur de la Pistis Sophia a prévu cette réflexion car il la fî) exprimer par Marie:
Seigneur, je t'ai entendu dire que la Pistis Sophia elle-même était une des vingt-quatre émanations. Comment se fait-il alors qu'elle ne se trouvait pas dans leur domaine? Car tu as dit que tu l'avais trouvée en dessous du Treizième Eon.
P.S. 354
Être relié et admis au Treizième Eon :
L'École de la Rose-Croix d'Or est l'instrument magnétique,
formé au cours de nombreuses années, qui permet à la force de la Gnose de se manifester de multiples façons. Pensez ici à un transformateur.
1 - L'École de la Rose-Croix d'Or est, premièrement, un Champ de Force, c'est-à-dire qu'une influence de nature gnostique s'y exerce sur l'élève, de l'extérieur.
2 - Deuxièmement, l'objectif est de donner l'enseignement à l'aide de cette Force. Si l'élève ne réagit pas à la Force, alors l'enseignement perd son sens.
3 -Troisièmement, la manifestation du Corps Vivant de 1' École de la Rose-Croix d'Or témoigne de l'apprentissage, si l'élève réagit à cette force de la manière requise. L'École Spirituelle est donc là pour instruire, rayonner la Force-Lumière et la relier magiquement au candidat. Il s'agit d'un processus de franc-maçonnerie, auquel chaque élève peut prendre part de sa propre autorité, à condition de s'en tenir à l'Ordre supérieur de 1' École.
Si le candidat réagit de la juste manière à la Force gnostique, donc préserve ainsi l'Ordre sublime des Mystères, il est admis parmi les frères et soeurs du Treizième Eon. Il est, existentiellement, non seulement relié au Treizième Eon, mais il y est aussi admis.
Lorsque le candidat travaille sur cette triple base de l'École Spirituelle, alors son oeuvre a pour fondement les grâces qui lui sont envoyées. Admis dans un chantier de la franc-maçonnerie, il y accomplit son oeuvre et parcourt son chemin avec une Force qui n'est pas de ce monde. Le chapitre 30 de la Pistis Sophia n'a pas trait à quelqu'un dont le développement serait, de façon incompréhensible, plus avancé que le vôtre. Non, c'est de vous qu'il s'agit!
P.S. 355
La Pistis Sophia renvoyée du Treizième Éon :
Toutefois, qui a été touché par la Lumière et a reconnu la vérité en reste marqué. Il devient un solitaire, un désespéré car il découvre qu'il vit dans un « no man's land ». Il ne se trouve pas chez lui en ce monde, bien que sa propre volonté veuille l'y retenir. Si vous avez vraiment cherché l'École Spirituelle intérieurement, cette recherche n'était-elle pas due à une détresse vitale, au fait que vous ne vous retrouviez plus dans le monde dialectique? Cette situation en soi témoignait déjà que vous étiez en conflit avec le champ de rayonnement magnétique de la nature ordinaire. -
Une toute nouvelle situation apparaît alors: du côté du Champ de Force magnétique de l'École, il y a neutralisation; du côté de la nature, il y a hostilité. Dans ce cas, on ne peut rien faire d'autre que se tourner vers la Lumière, en toute humilité, avec soumission et pleine compréhension; on ne peut faire qu'appeler à l'aide en suppliant, comme la Pistis Sophia, qui se met à chanter ses chants de repentance sous l'empire de son profond désespoir. - Dans la plupart des cas, il n'en est pas ainsi. L'être humain, surtout s'il est doté d'une grande volonté, court à sa perte sous la misérable pression de sa volonté. Votre volonté vous entraîne, autrement dit vous gouverne. Les pulsions de la volonté vous possèdent. La volonté, derrière laquelle hurlent toutes les passions du moi, est aussi très orgueilleuse; et surtout elle est extrêmement magique et créatrice. -
La Pistis Sophia, renvoyée du Treizième Eon, s'est assise, très affligée. Devant elle : la solitude, comme un abîme béant. Derrière elle : l'hostilité. Et maintenant voilà qu'apparaît Authadès, furieux. Il est en colère contre elle parce qu'elle a voulu s'élever au-dessus de lui vers une Lumière supérieure. Alors il crée de lui-même la grande force à tête de lion, autrement dit: la force de l'imitation.
P.S. 366
Pour que la Sophia entre dans le 13ème Éon il faut … :
Ce chapitre reflète entièrement votre vie, ou en partie, donc il vous donne la possibilité de voir plus clairement l'état de votre conscience et de le purifier. Ici la Pistis, la force astrale, et la Sophia, le système intellectuel, appartiennent toujours entièrement au monde dialectique. Pour que la Pistis Sophia entre dans le Treizième Eon il faut que la force stellaire de la Gnose se substitue à la Pistis comme à la Sophia, ce qui équivaudrait à l'apparition une nouvelle Pistis. Après quoi se réveillerait la Sophia, une toute nouvelle intelligence: l'entendement. La Pistis véritable est la force des étoiles, la pure force stellaire divine de l'origine. Il faut faire une nette distinction entre cette force stellaire, cette force astrale, et la force astrale de l'univers dialectique. Le feu astral divin est double: spirituel et matériel. La force astrale de l'univers est chaotique et matérielle. Dans l'univers de la mort, tout est édifié à partir de la matière, tout se manifeste au moyen de la substance primordiale déchaînée de façon chaotique. L'univers matériel est réductible en particules les plus petites imaginables, et nous parlons alors de substance originelle. L'univers est mu par le chaos et comme nous voyons les forces de la substance originelle se mouvoir continuellement, changer perpétuellement, se séparer et se joindre, donc faire naître et disparaître des formes, on peut dire que le chaos est l'origine même de la nature dialectique de la mort. La nature dialectique s'explique par les propriétés de la matière originelle en particulier les deux pôles opposés du bien et du mal, de la lumière et des ténèbres. Ce que cette matière engendre ne peut donc jamais être divin et ne le sera jamais. – 372 –
Tout ce qui en provient est, de plus, toujours limité par l'espace et le temps. L'univers dialectique est donc un univers spatio-temporel, où tout monte et redescend, où tout se change toujours en son contraire.
La mort est un principe universel du monde de l’espace-temps. Qui entre dans cet univers, entre dans la mort. Dans cet univers, il y a des forces que nous appellerons pour commencer les douze éons.
Ces douze forces se manifestent d’abord de façon triple puis de façon quadruple : trois fois quatre et quatre fois trois. Ici on retrouve le principe du nombre sept ; en conséquence on peut dire que les forces qui se manifestent dans l’espace-temps forment une force septuple. La sagesse gnostique nomme Jaldabaoth cette force septuple, le principe directeur de la force astrale inférieure, littéralement le fils des ténèbres, l’enfant du chaos.
P.S. 372, 373
Elle sortit de son domaine le Treizième Éon :
Au chapitre 31 de la Pistis Sophia, nous lisons:
Quand elle regarda en bas et aperçut sa force-lumière dans les domaines inférieurs, elle ne savait pas que c'était la force-lumière du triple Authadès. Elle croyait qu 'elle provenait de la lumière qu'elle avait contemplée en Haut au commencement, qu'elle provenait du voile du Trésor de la Lumière. Et elle pensa en elle. même: «Je veux descendre dans ce domaine, sans celui qui m'est relié, et je prendrai cette lumière pour en former un éon de lumière pour moi-même, ainsi je serai en état de me porter vers la Lumière des Lumières qui se trouve dans la plus haute des hauteurs. »
Pendant qu 'elle réfléchissait ainsi, elle sortit de son domaine, le Treizième Eon, et descendit vers le Douzième Eon. Tous les archontes des éons, furieux contre elle, la poursuivirent parce qu'elle caressait l'idée d'une grande gloire.
Cependant elle quitta aussi les douze éons et arriva dans les régions du Chaos et s'approcha de la force-lumière à tête de lion pour l'absorber, mais toutes les émanations matérielles d 'Authadès l'encerclèrent. La grande force-lumière à tête de lion engloutit toute la force-lumière de Sophia, la déposséda de sa lumière, qu'elle dévora. Sa matière fut jetée dans le Chaos. – 371 - Là se trouvait un archonte à tête de lion dont la moitié était de feu et l'autre moitié de ténèbres, à savoir Jaldabaoth, dont je vous ai souvent parlé. Après ce qui s'était passé, Sophia fut très affaiblie, et la force-lumière à tête de lion recommença à la dépouiller de toute sa force-lumière. En même temps, toutes les forces matérielles dAuthadès la cernèrent et la jetèrent dans de grandes difficultés.
P.S. 371, 372
Mais le treizième Éon les renvoie toujours à leur réalité ténébreuse.
Cette nature ténébreuse comporte deux aspects : bien et mal. Et comme l’homme ne possède encore rien d’autre, il engage tout ce qu’il a potentiellement de « bien », lequel bien est le produit de cette nature ténébreuse. Et, à partir de ce « bien » il fait l’offrande de son temps, de ses capacités et de ce qu’il possède. Une telle offrande donne bien quelque consolation ou joie, mais ne fait pas disparaître la vraie souffrance et ne fait pas approcher pour autant de la vraie délivrance.
Pourquoi? Parce que tout ce qui s'explique par la nature de la mort et en provient retourne, par essence, à la nature de mort. Beaucoup en sont désespérés. Ils pensent et disent: «J'ai donne tout ce que j'avais. Que puis-je encore faire? ». Leur offrande n'a as été acceptée par la Gnose, le ciel est resté de plomb, et ils sont encore et toujours placés devant leur douleur.
N'était-ce donc pas bien d'avoir fait le bien? Si, rien n'était mieux! Mais le Treizième Eon les renvoie toujours à leur réalité ténébreuse. «Si j'ai fait quelque chose de mal, dis-le moi! » s'écrie la Pistis Sophia. Elle ne reçoit aucune réponse.
Elle n'entend que les hurlements sarcastiques des éons de la nature qui se moquent d'elle. Elle a loué et remercié le Seigneur; elle l'a servi jour et nuit; elle lui avoué sa vie, sa santé et ses biens. cependant, aucune de ces offrandes n'a été acceptée. Le ciel est muet.
Repentance sur repentance s'élèvent vers le ciel. Mais à quoi sert de se repentir? La Pistis Sophia n'est pas fautive, bien qu'elle soit prête à se dire coupable. Elle s'est conduite avec une intégrité admirable, selon le potentiel de « bien » qui était le sien ; de par sa nature même, elle ne pouvait être ou faire rien de plus.
Tout ce qu'elle a tenté de supérieur et d'extérieur était illusion revenait à son origine. Et cette origine est dialectique, ténèbres, souffrance.
Cependant, elle parle aussi de sa force-lumière. Mais elle se trompe, car il y a bien une force-lumière, mais elle ne lui appartient pas, elle est seulement mise à sa disposition.
Ainsi y a-t-il une force-lumière auprès de chacun, et chacun doit bien le comprendre. Cette force-lumière est l'atome originel échoué au centre du microcosme, qui correspond au coeur de l’homme et donc agit sur lui.
Par cette induction surgit maintenant l'influence, que nous connaissons bien, de la Lumière gnostique originelle. Cette influence éveille la foi en l'enseignement du salut, et c'est par cette foi, par cette compréhension, que l'homme parle, qu'il oeuvre et fait offrande. Mais cette parole, cette oeuvre et cette offrande ne sont pas la manifestation de la force-lumière. Il n'a encore jamais travaillé avec cette force-lumière, ni encore jamais parcouru le chemin menant à cette possibilité.
Par induction, au mieux, tout son potentiel de « bien » a été activé. C'est déjà une bonne voie d'expérience. Avec cette force-lumière en lui et autour de lui, il a cru, remercié, loué et travaillé comme la Pistis Sophia. Il a bien porté une croix, mais c'était la croix de cette nature, et non encore la croix de la délivrance; et il n'a pas encore accompli le chemin de croix des roses. Et pourtant c'est l'essentiel!
Il y a donc là un secret, le premier mystère initiatique de la Rose-Croix. La formule en est :
« Aurais-tu tout donné et non ta vie, sache-le, tu n'aurais rien donné». Ce n'est pas ce qui est potentiellement «bien » en vous qui vous est demandé, mais votre vie, l'âme de votre ego.
Le non-être doit apparaître grâce au comportement correspondant. Alors Christ naît en vous; et ce n'est pas par induction que la lumière se manifeste; c'est elle qui entre elle-même. C'est donc la naissance de l'âme nouvelle. Et cette âme nouvellement née peut dire pour commencer :
« Délivre mes forces de la puissance des créatures d 'Authadès par qui je suis opprimée ».
Le candidat est passé par la phase de la décision, et il peut commencer un nouveau cycle d'évolution:
échapper aux ténèbres,
anéantir les ténèbres,
renaître dans la lumière,
acquérir la vie éternelle.
Beaucoup approchent la Lumière gnostique avec tout ce qu'ils ont en eux de potentiellement bien, mais, parce que ce « bien » est mêlé et uni au mal, apparaît la situation épuisante où, en voulant faire le bien, on fait le mal.
Dans la vie pratique ordinaire, cette situation ambiguë se présente constamment. Celui qui se rend compte qu'il est inutile de vouloir approcher la Gnose avec son moi et les forces jumelles du bien et du mal qui lui sont associées, celui qui constate que la force-lumière du bien est constamment absorbée par le mal, et comprend que la Lumière gnostique signifie tout à fait autre chose, exprime donc ses repentances du fond de l'abîme où il ne lui reste plus qu'à se rendre à la Gnose.
C'est un comportement conforme à la formule de la Gnose. C'est « être» en tant que «non-être». C'est le comportement du mouvement de retour.
« Qui veut conserver sa vie la perdra. » Mais qui voudra perdre sa vie en s'offrant à la Gnose et à la lumière des trois mystères, celui-là triomphera de toute mort - et vivra. « Celui qui perdra sa vie pour l'amour de moi la conservera. » Celui qui franchit la porte des Mystères gnostiques en tant que non-moi peut être appelé pour la première fois un véritable candidat.
A l'homme appartient la décision.
P.S. 473 à 476
Le Treizième Éon :
En outre la muraille de chaque éon a une cohérence, elle forme un tout. La synthèse de ce tout et le principe selon lequel est construit et fonctionne cette muraille dodécuple constituent le treizième aspect, appelé treizième Éon. Le treizième Éon pourrait-on dire est la clé de tout, la clé du secret de cette muraille. Qui est capable de passer derrière les voiles du Treizième Éon traverse la muraille, échappe à sa propre nature et à son propre champ de vie.
P.S. 503
Corps magnétique désigné comme « treizième Éon » :
C’est ainsi que l’École spirituelle actuelle, notre septuple Fraternité mondiale a, elle aussi, une Loge d’en haut, un tel champ magnétique de libération, où le salut de l’état d’âme embryonnaire du renouvellement est gardé en lieu sûr et à l’intérieur duquel l’œuvre peut s’accomplir. Ceci vous fait comprendre pourquoi le corps magnétique est désigné, dans la Pistis Sophia, par l’expression « treizième Éon», vous fait comprendre également les paroles de première épître de Pierre : « Réjouissez-vous, frères et sœurs, d’une joie ineffable et glorieuse parce que vous atteignez le but final de la foi qui est : le salut de vos âmes.
G.T.P. 106