Accusation
Christ accusé d’être le serviteur du diable :
L'enfer ne subsiste que parla négation de la vie véritable. Ainsi que le fait comprendre la vraie Lumière, toute une série de phénomènes horribles et anormaux n'est que la conséquence de votre rejet de l'unique nécessaire et c'est pourquoi nous frappons de nouveau à la porte de votre coeur et de votre conscience. Avec une régularité monotone, nous continuerons à frapper.
Certes, cette porte de votre être s'ouvrira, indubitablement. Et lorsque ces portes s'ouvriront, de nombreux assaillants, de formes diverses, se précipiteront sur nous: nous serons frappés par la haine, par la jalousie, par la mauvaise compréhension et par la malédiction. Nous serons frappés par la pire chose qui puisse atteindre un chrétien, et que l'on fit endurer au Christ: l'accusation d'être un serviteur du diable et un transfuge du bon, du beau et du vrai.
Néanmoins nous-mêmes, et tous ceux qui luttent avec nous, continuerons à porter la croix du Christ, la croix de l'âme du monde. Nous continuerons à descendre dans l'égout et à plonger nos bras dans la boue de notre société. Sans trêve nous continuerons à frapper, à frapper toujours avec le marteau de l'action, jusqu'à ce que rayonne vers nous l'amour compréhensif et compatissant des coeurs. Et, tels qu’une phalange de pionniers, nous traverserons ensemble le fleuve de la mort, afin que toute négativité et toute fausseté perçoivent le pas de ces puissantes cohortes, en traversant le Sinus Arabicus.
A.F. 50,51
Ne considérez pas votre conscience-moi en vous accusant et vous humiliant vous n’avez rien d’autre à votre disposition :
Il y a donc, dès l’origine, une liaison naturelle du microcosme tombé, avec le Logos. Grâce à elle le microcosme tombé demeure un enfant de Dieu, et l'adage mystique selon lequel Dieu connaît ses enfants par leur nom, retrouve ici sa profonde signification scientifique. Il faut prendre le mot « connaître » dans le sens d' « influer dans une communion constante » donc de «reconnaître ».
L'entité-étincelle d'esprit éprouve cette liaison, au début, à la suite d'expériences inexprimables, mystérieuses et douloureuses, vécues dans cette vallée de larmes; expériences de nature corporelle, morale ou matérielle. Elle est continuellement troublée, incapable, de par sa double nature, de trouver le repos, et toujours occupée à chercher, détecter, expérimenter. C'est un état qui peut durer de nombreuses incarnations, et le fait que nous errons ici-bas dans le champ de vie dialectique, et dans l'état où nous sommes, prouve que nous avons tous derrière nous, temporellement parlant, une période de millions d'années peut-être.
La difficulté devant laquelle se trouve l'entité atome-étincelle d'esprit durant cette période incommensurable, réside dans le mystère de ses deux natures, les complications qui en découlent, le désarroi infini qui s'empare d'elle.
Quand nous parlons ensemble, travaillons ensemble, quand nous pensons, voulons, sentons et agissons, nous accomplissons ces fonctions au moyen de la conscience ordinaire du moi. Cette conscience-moi ou conscience dialectique n'a absolument rien à voir avec l'Atome spirituel. Cependant, ne considérez pas cette conscience-moi avec mépris, en vous accusant et vous humiliant, car, pour le moment, vous n'avez rien d'autre à votre disposition. C'est un foyer vital dont votre microcosme actuel a un besoin urgent pour pouvoir exister. Si vous deviez à ce moment anéantir cette conscience, la nouvelle nature en vous ne serait pas en état de prendre la direction de votre existence microcosmique.
H.N.V. 106 à 108