Acceptation
Accepter la libération comme étant indivisible de la sienne propre :
Humilité-Soumission. Humilité: ici, l’état de conscience dans lequel l’élève, en connaissance croissante de lui-même, prend conscience et éprouve : à quel point il est déchu; qu’il n’est essentiellement rien aux yeux de Dieu; qu’il ne sait rien, ne peut rien, ne possède rien à présent qui ait quelque valeur pour Dieu; et ainsi va, fermement décidé, le Chemin du dépérissement-du-moi, en tant que seule voie possible de réconciliation.
Soumission (ici) : de cet état-de-conscience et de cette décision résulte une disposition intérieure envers les semblables, dont on comprend et reconnaît comme sien l’état d’affliction et d’obscurité; envers lesquels on se sait coupable dans une mesure effrayante et dont on voit et accepte la libération comme étant indivisible de la sienne propre. (87)
Glossaire H.N.V. 337
Acceptation de la croix :
L’unique voie de la libération c’est l’acceptation de la croix, le fait d’être dans ce monde en vue d’un sacrifice, démontrant ainsi un pur amour des hommes, rayonnant et splendide, duquel tout l’égoïsme chrétien est expulsé. Ce n’est nullement un jeu de cache-cache avec l’Amour du Christ. C’est l’accepter tel qu’Il veut être accepté : Le suivre jusqu’au Golgotha. Seule une descente dans la vie réelle, une plongée dans la réalité infernale de l’ordre de secours inférieur peut sauver et le monde et nous-mêmes.
A.F. ch XII - 132
Accepter, ici-bas, la lutte avec toute ses conséquences :
Si, en tant que groupe, nous sommes, en cœur et en raison, enflammés par la Gnose, et que se développent, en chacun de nous et dans l’École, donc dans notre champ magnétique, les pérégrinations de Jésus, il s’établit, à un moment donné, entre le pôle nord et notre champ magnétique, une différence de vibration telle que le chandelier à sept branches, où brûleront les sept Feux de Shamballa, est devenu inattaquable. Cette partie du champ magnétique de l’École spirituelle ne peut plus, dès lors, être atteinte par les radiations dialectiques. – Si nous accomplissons notre tâche avec toute la force qui est en nous ; si nous sommes en premier lieu attentifs à tout ce qui nous concerne nous-mêmes et si, en dévouement constant, impersonnel, en nous encourageant et en nous protégeant mutuellement, il se développe quelque chose de remarquable : le pôle nord de notre champ magnétique devient libre de la nature de la mort. Cette partie du champ de l’École spirituelle est devenue pure Lumière, sans nulle tache sombre. Donc, en acceptant ici-bas la lutte avec toutes ses conséquences, là-haut tout est devenu lumineux, non terrestre. La victoire commence à se dessiner : l’une des partie du Corps magnétique est libérée.
G.T.P. ch 1 – 3ème p. 117, 118
Acceptez que le fléau que vous subissez vient de l’intérieur de vous-même et non d’une personne extérieure :
Hermès vous supplie : voyez nettement les pièges que le fléau de l’ignorance vous dresse :
« Tel est le funeste vêtement dont vous êtes couverts, ce vêtement qui vous empêche de respirer, vous abaisse et vous identifie à lui pour que vous ne puissiez jamais plus voir, et qu’au spectacle de la beauté, de la vérité et du bien qu’elle recèle, vous ne puissiez plus haïr ce fléau et découvrir les pièges et embûches qu’il vous dresse. Car il rend vos sens insensibles, vous enferme dans un amas de matière et vous emplit de délices impies, afin que vous n’entendiez pas ce qu’il faut entendre et que vous ne voyez pas ce qu’il faut que vous voyez. »
Ce langage est clair. C’est pourquoi pas de mal entendu ! De même qu’il est question d’un <Dieu-en-vous> de même il est question du « Mal-en-vous ». Et par ce mal qui vit en vous vous reniez le Dieu en vous prisonnier du microcosme. Acceptez le, bien qu’il ne soit pas agréable d’y penser. Acceptez que le fléau que vous subissez vient de l’intérieur de vous-même et non d’une personne extérieure. Comprenez que sans votre coopération personne ne peut vous faire de mal. Le mal qui se manifeste en vous et le mal qu’un autre vous fait sont parfaitement conformes aux forces du mal qui est en vous.
Le fléau est en tous, c’est le propre de la personnalité. Il vous gouverne, il vous gouvernera, et vous en tirez, hélas, de la satisfaction tant que vous agissez de par votre culture sanguine.
Si vous ne vous ressaisissez pas vous-même, complètement, radicalement, vous restez en suspens dans la même situation, situation qui vous rabaisse et vous maintient très bas. Il faut que le fleuve de vie coule à travers la ville de jade, à travers le sanctuaire de la tête. Alors le pouvoir des sens est rendu réceptif à la Lumière, la matière se dissipe et les délices impies disparaissent.
Hermès n’a pas en vue, ici, la licence ou la corruption sexuelle. Il n’en est pas question dans ce discours si profondément sérieux. - 37 -
Le mot « délices » a deux significations comme dans le Psaume 36 : « Ils s’abreuvent au torrent de tes délices » et ailleurs : « Dieu a fait en nous ses délices ».
Les délices impies indiquent ici, en particulier, le plaisir, la satisfaction que l’on retire de ses propres actions et pensées en tant que témoignages de sa propre culture sanguine ; les actions et pensées qui résultent du type sanguin et le maintien joyeux de cette vie. Qui se livre à son type et sa culture sanguine est sensoriellement, complètement prisonnier, fait le mal en croyant faire le bien et en est satisfait. Telle est l’ivresse fatale des délices impies. Vous ne pouvez pas reprocher à Hermès Trismégiste de parler obscurément.
Si vous comprenez profondément combien le fléau de l’ignorance est inhérent à l’état d’être né de la nature et entraîne l’obscurcissement de la conscience caractérisant la vie dialectique, vous vous demandez comment échapper à cet état ?
G.O.E. 2 – ch IV - 36 à 38
Vous devez accepter le processus volontairement et joyeusement :
Il y a des hommes qui entreprennent cette lutte vitale que nécessite le chemin, avec le moi, le moi voué à la mort. Ils donnent à cette lutte intérieure un caractère personnel. Ils partent de l’idée erronée que tous les maux, misères et peines sont dus au fait qu’ils ont encore un moi ; au fait que d’une manière ou d’une autre leur nature inférieure leur joue de vilains tours, au fait qu’ils sont encore pleins de mal et de péchés. Mais cela n’a rien à voir .
Vous avez ouvert le sanctuaire de votre cœur à une Force nouvelle, la Force du sixième domaine cosmique, la Force de l’état d’âme vivante. Cette Force pénètre en vous, pénètre dans votre sang, dans votre fluide nerveux et s’introduit dans le sanctuaire de votre tête ; elle remplit votre être entier et fait naître votre âme. Mais il y a aussi une autre force. Cette force provient du système vital de base, du feu du serpent, et elle fait en vous son chemin. Ce sont deux forces essentiellement différentes de nature qui allument en vous un feu brûlant. C'est ainsi que votre âme souffre, mais aussi votre moi. Ne croyez pas que la cause en soit à l’âme, ou que la cause en soit au moi. Non, la souffrance provient de ces deux forces essentielles étrangères l’une à l’autre, provient de deux tensions totalement différentes, provient de deux pouvoirs électromagnétiques qui se rencontrent dans votre être.
Que faire alors ? Vivre l’endoura. Ne laissez pas le moi s’immiscer dans le processus... Quand vous sentez et vivez la douleur au plus profond de vous, c’est le moment où la Force-Lumière gnostique s'occupe de vous le plus puissamment de la façon la plus dynamique. Il y a toujours des hommes qui considèrent la lutte vitale qu’impose le chemin comme une lutte au caractère personnel. Le moi ne doit s’occuper de rien, le moi doit devenir silencieux ...
Pensez aux pratiques courantes de mortifications et de mutilations des monastères de jadis pour lutter contre la chair, alors que la lutte du chemin de croix n’est pas une lutte contre la chair, mais une lutte entre le sixième et le septième domaine cosmique qui se déroule en vous. Il n’est pas de victoire possible si l’on s’engage avec le moi ...
Alors que devez-vous faire ? Pratiquer la piété ! Que ce soit le point important de votre vie. Et pour le moi né de la nature, c’est cela l’endoura. Retirez-vous du combat des deux natures, ne prenez part ni pour l’un ni pour l’autre : Laissez l’âme nouvelle accomplir sa tâche volontaire, son offrande en vous. C'est cela qu’envisageaient les mystiques initiés quand ils disaient : ‘Laissez Jésus-Christ accomplir en vous son travail’.
Ne vous retirez pas non plus dans un coin de votre être pour observer, avec votre moi, comment les choses vont se passer. Non, vous devez, dès le début, désirer l’endoura de tout votre cœur , dans l’oubli de vous-même et dans l’amour servant ...
L’âme ne cherche pas la lutte, puisqu’elle est tout amour : le moi ne doit pas lutter puisqu’il veut seulement l’endoura On ne peut forcer le processus. Vous devez l’accepter volontairement et joyeusement. Ce processus dure et brûle conformément à la nature de votre microcosme, de votre être, de votre karma et des radiations de grâce qui y agissent. Mais à un moment donné, alors que vous ne vous y attendait pas, peut être au beau milieu des tourments brûlants, il apparaîtra soudain que le mortel est vaincu et qu’il est possible de prononcer le ‘Consummatum est’.
G.O.E 2 ch XI - 83 à 85
Celui qui accepte ce feu et sait en mettre les effets à profit rencontre, après l’Esprit sanctifiant, le Consolateur, l’attouchement de l’Esprit dans son aspect supérieur :
Nous avons déjà montré que c'est le fluide nerveux, ce que l'on appelle l'éther nerveux, et les autres fluides de l'âme correspondants qui enflamment l'état émotionnel, suscitant les actes qui en découlent.
L'éther nerveux n'est rien d'autre que la radiation du feu astral qui rayonne dans le corps physique, radiation reçue et inhalée par le puissant organe de la pinéale. A travers cet organe - et suivant sa qualité - le feu inhalé est rayonné dans la personnalité entière. La glande pinéale, et ce qui en dépend, est l'élément le plus important de tout l'organisme humain. A la naissance, elle est déjà dans l'état correspondant à la race, à la race, à la famille et au passé microcosmique.
La pinéale a aussi un champ de rayonnement que nous appelons l'aura de la pinéale. Cette aura a environ cinquante centimètres de diamètre. Ce champ de rayonnement, suivant sa qualité (déterminée par le foyer de l'aura), porte notre éther nerveux dans un certain état.
Ce qui n'est pas en harmonie avec la nature et la qualité de l'aura de la pinéale n'entre tout simplement pas dans le système et ne peut être assimilé par cette glande. La qualité de 1’éther nerveux du moment, appelé archeüs par Paracelse, détermine, en particulier, votre état de santé, votre force ou faiblesse éventuelles, vos états ou tendances morbides, ainsi que la nature et la qualité de votre émotivité et de toutes ses agitations.
En ce qui concerne la libération de l'homme, n'est-il pas heureux et pleinement bénéfique - et c'est pourquoi Hermès dit que le Noûs est le bienfaiteur de l'âme - que tant que la qualité de votre archeüs demeure au-dessous d'une certaine norme, toutes vos difficultés, de quelque nature qu'elles soient, subsistent? Tant que vous n'avez pas résolu la grande énigme de votre vie, vos difficultés persistent et votre état émotionnel est donc perturbé jusqu'à ce que vous compreniez les causes de vos souffrances et les attaquiez a la racine - 61 -
Le centre de la pinéale et c'est à cette fin qu'il est conçu doit être le point d'attouchement de l'Esprit, l'endroit où l'Esprit descend, où l'Esprit demeure. Telle est l'apogée des Noces alchimiques de Christian Rose-Croix. Et maintenant, harcelé par vos émotions et mis ainsi en condition, vous devez faire l'offrande totale de votre être, dans une reddition absolue et inconditionnelle. Ceci fera naître un nouvel état émotionnel, en conséquence de quoi, l'Esprit de Dieu Lui-même vous touchera et s'épanchera dans l'archeüs.
Lorsque cet Esprit rencontre votre être dans un premier attouchement, Il est alors l'Esprit Saint: l'Esprit guérisseur, le Médecin divin Lui-même. En effet, au cri de l'âme nouvelle, l'Esprit nous touche et trouve la pinéale, l'aura de la pinéale ainsi que l'archeüs, dans un état déterminé. Cela provoque aussitôt une violente douleur, une grande souffrance, une tension extrême. Tel un feu consumant, l'Esprit sanctifiant embrase nos membres de ses flammes purificatrices. Celui qui accepte ce feu et sait en mettre les effets à profit rencontre, après l'Esprit sanctifiant, le Consolateur, l'attouchement de l'Esprit dans son aspect supérieur. Mais avant que le Consolateur puisse pénétrer en vous, votre système doit être purifié. C'est pourquoi l'Esprit sanctifiant précède la grande grâce du Consolateur.
Nous comprenons maintenant que ce ne sont ni les neuroleptiques, ni les diverses psychothérapies qui résoudront nos problèmes physiques; le croire serait une sottise pour l'élève gnostique. Il est en effet possible à l'aide de tranquillisants d'apaiser le système nerveux, donc d'alléger la nature de l’archeüs. Mais, ce faisant, vous déplacez vos difficultés, vous déplacez la nature de vos tensions vers une autre partie de votre vêtement de lumière comme par exemple le sang, ou les sécrétions internes ou le feu du serpent; ou bien, ce qui est plus grave, vers les sept miroirs du sanctuaire de la tête, vers les sept : poids, dans la région des sept cavités cérébrales, ou dans l’intérieur. - 62 - Lorsque le système nerveux est ainsi apaisé, alors il se peut que le cœur aussi soit calme.
Et vous reprenez haleine!
Or qui vous reprocherait de reprendre votre souffle? Cependant, mes amis, c'est là un faux repos, une paix trompeuse, qui signifie parfois que les sept miroirs, les sept chandeliers, sont pour un moment «ôtés de leur place», selon l'expression de l'Apocalypse. Car toutes les forces qui entrent dans la pinéale sont projetées dans votre système par les sept miroirs, par les sept cavités cérébrales. S'il arrive que ceux-ci cessent de fonctionner pendant un court laps de temps, ils s'embuent et ne réfléchissent plus rien. Dans ces moments-là, c'est possible, vous éprouvez un faux repos: les chandeliers sont momentanément «ôtés de leur place».
Admettons maintenant que tel ne soit pas le cas. Que l'Esprit sanctifiant demeure dans votre système et continue d'y opérer. Alors cet Esprit sanctifiant et guérisseur poursuit son oeuvre purificatrice. Vos difficultés persistent ou, ce qui est souvent le cas, empirent. Mais celui qui, sur la base du nouvel état de l'âme, dans la joie et en pleine compréhension, accepte le feu purificateur et sa propre souffrance si nécessaire, les dépassera dans les plus brefs délais et de la façon la plus positive.
Un médecin passant lui-même par ce processus pourra donner de très bons conseils concernant, par exemple, la nourriture ou d'autres habitudes corporelles, et nous nous réjouissons qu'il y ait des médecins capables de soutenir les organes déficients, ce qui présente un grand intérêt. C'est pourquoi, cela va sans dire, nous sommes reconnaissants de ce que des médecins se tournent vers l'Ecole dans divers pays, parce que le processus vécu dans 1'Ecole les attire eux aussi. – 63 -
Mais nous avons maintenant le devoir de vous indiquer le chemin à suivre pour susciter l'aide de l'Esprit Saint en tant qu'élèves. De pareille aide, tous les hommes ont besoin; sans cette aide nous ne sommes rien, nous ne pouvons rien et la souffrance subsiste. Ne serait-il pas vraiment regrettable que, lorsque l'Esprit sanctifiant oeuvre en vous, que l'épée de l'Esprit est plantée en vous ostensiblement (ce qui, Dieu merci, est le cas pour beaucoup ou le deviendra bientôt), vous résistiez à ce processus par l'angoisse, le souci et la peur?
Lorsque l'Esprit-Saint vous a sanctifié, ou est en train d'accomplir cette œuvre bénie, la paix s'instaure dans l'archeüs, donc l'état émotionnel trouve son équilibre. C'est pourquoi,, aussi difficile que cela soit, comprenez que votre état émotionnel est le grand bienfaiteur de l'âme humaine. Car le Bon Démon, c'est-à-dire la nature créatrice originelle entière telle qu'elle se manifeste dans l'âme humaine véritable, a pour dessein de faire de tous les hommes des transfigurés, des immortels, des hommes-dieux.
G.O.E. 4 ch VI – 61 à 64-
Accepter en cœur et raison -
« Toutes les choses ayant rapport au chemin et à la vie nouvelle, que nous acceptons en coeur et en raison, doivent prendre corps dans notre être en tant qu'état de conscience, en tant que force magnétique. Alors seulement nous pouvons en vivre et en témoigner par notre vie. Devenir conscient c'est respirer magnétiquement. Lorsque vous entrez ainsi dans un nouveau stade magnétique, il en résulte immanquablement un nouveau stade de vie. L'état de conscience est toujours l'état de vie ! Les conséquences qui doivent se manifester prennent forme dans les sources magnétiques du sanctuaire de la tête.
Toutefois, nous nous trouvons devant un problème lorsque vous dites: « Accepter en coeur et en raison, je le fais. Je comprends, je sens de quoi il s'agit. Je sais que ce qui est dit de la réalisation d'un nouveau comportement est juste. Mais vous déclarez que la conscience, au sens de l'Ecole Spirituelle, signifie : respirer magnétiquement, de façon nouvelle, à l'aide du système cérébral, les forces et les possibilités nouvelles. Ce point-là, je ne l'ai pas encore atteint » . Ou bien, vous nous demandez, par exemple: « Ai-je atteint ce point? Expliquez-moi cela » . D'où il ressort que vous n'êtes pas encore rassuré sur ce point. Ou bien vous dites : « En ce qui concerne ce nouveau champ magnétique, mon cerveau est encore entièrement fermé, alors que j'aspire cependant, que j'attends, espère et crois »
Supposons qu'il en soit avec vous ainsi : que vous ne connaissiez pas encore la nouvelle respiration magnétique, que vous ne l'éprouviez pas, mais que l'acceptation ordinaire, en coeur et en raison, des chemins que la Gnose veut aller avec vous soit pleinement présente en vous ; que vous ayez en coeur et en raison la notion de l'irrésistibilité et de la vérité de la Gnose. Dès lors vous pouvez demander : « Ma notion en coeur et en raison et le fait de reconnaître que la Gnose est juste, que la marche que l'Ecole suit avec l'élève est juste peuvent-ils être acceptes par l'Ecole comme base de travail, même si, pratiquement, je suis encore en dehors ? Puis-je, sur la base de ce qui est en moi, participer cependant au salut de la nouvelle Fraternité se manifestant, ou bien suis-je arrivé trop tard ? Peut-être fais-je partie des retardataires ? La situation nouvelle, libératrice est-elle seulement quelque chose dont on parle, mais qui ne peut plus avoir aucun effet en moi? »
Il y en a beaucoup, sans doute, qui s'interrogent ainsi de temps en temps. Nous pouvons vous dire que ladite notion selon coeur et raison peut en effet être acceptée comme base de travail, à condition que vous reconnaissiez que cette base est totalement incapable de transformer vraiment, dans le nouveau sens, l'état de conscience en état de vie. -Car de quoi s'agit-il ? Que les nouvelles forces électromagnétiques entrent dans les sept sources du sanctuaire de la tête, via le système magnétique cérébral, de sorte que ce septuple chandelier brûle avec ses sept flammes dans la nouvelle substance électromagnétique. A cette condition, l'Ecole Spirituelle peut vous accepter comme participant au stade initial de la nouvelle période. Voilà une parole qui vous rend courage et espoir.
Sur ce fondement, vous êtes maintenant invité à entreprendre, avec force et à bref délai, deux tâches
I - un comportement de foi entièrement en accord avec la nouvelle situation,
2 - un comportement de vie entièrement en accord avec la nouvelle situation.
Examinez bien ce triple rapport : vous désirez une nouvelle respiration magnétique mais votre système cérébral reste encore fermé, ce qui fait que votre état de vie ne concorde pas encore avec cette nouvelle possibilité – 44 - Aussi allez-vous pratiquer une ouverture par la foi et par la vie, c'est-à-dire par une vie magique directe, positive. Vous n'êtes pas suffisamment magique dans la pratique de votre vie. Vous pouvez intervenir beaucoup plus magiquement dans votre propre vie. Si vous avez foi dans le but de l'Ecole Spirituelle, agissez intelligemment, directement et en fonction de cet état de foi. Pratiquez ainsi la quatrième Gnose, la Gnose du nouveau comportement. Si vous le faites, vous réussirez, vous marcherez jusqu'à la victoire. C'est la clef pour prendre part à la nouvelle période.
G.T.P. 43 à 45
L’initiation et l’acceptation, participation par la Hiérarchie :
Cette liaison entre Dieu et l'homme, entre la Lumière et l'homme, est à la base de l’Écriture Sainte et tout ce que nous vous avons dit jusqu'à présent de l'initiation, de l'acceptation par la Hiérarchie ainsi que de la participation active à la Hiérarchie, n'est donc pas un principe exclusif de la philosophie rosicrucienne, mais c'est la philosophie universelle que nous vous transmettons. Toutes ces données de la Langue Sacrée ne sont pas de vieilles histoires du passé, mais des valeurs éternellement actuelles.
L'homme dodécuple porte en lui le tabernacle ou temple.
P.E. 145
Être admis sur la base de votre profession de foi et de votre acceptation totale :
La jeune Fraternité gnostique a reçu la bénédiction de la Chaîne de la Fraternité universelle ; il est devenu indispensable, au stade de développement du saint Travail, que vous soyez tous admis dans la construction magique de l’École spirituelle et en éprouviez consciemment la bénédiction ; vous êtes déjà admis sur la base de votre profession de foi et de votre acceptation totale. …
24 Déc. 30/80 - 41
Votre acceptation totale implique que soit d’abord tissé l’habit de renouvellement :
…L’École spirituelle est ainsi assurée de ce qui est déjà réalisé et du fait que le Feu allumé continuera de brûler. Votre témoignage, votre acceptation totale implique toutefois que soit d’abord tissé l’habit de renouvellement, et qu’ensuite soit façonné l’habit de l’Âme. Une si grandiose orientation, l’enjeu de toute une vie, ne peut se développer que dans et par l’Esprit-Saint. (Voir E - Esprit 3° aspect de la Gnose)
24 Déc. 30/80 - 41
Refus ou acceptation du chemin de la Délivrance :
Le troisième Chemin, la vraie Voie royale, le Chemin de la Magie gnostique, le Chemin où le bouton de rose s’éveille de son sommeil de mort, le Chemin qui nous est présenté à tous, le Chemin des vraies Joies royales. Toutefois, jusqu’à nos jours, à peine quelques uns sont parvenus à le suivre jusqu’à la libération finale ; cela parce que le moi joue continuellement de mauvais tous à l’homme qui préfère l’illusion temporaire au Salut éternel.
On veut bien s’astreindre à gravir l’échelle sociale pour atteindre une position dans la société. On s’impose à cette fin de grands sacrifices. On prend volontiers de grands risques. Cela va ainsi quelques années jusqu’au jour où une crise cardiaque ou un autre mal nous rattrape, car les maux courent plus vite que nous!
Le refus ou l'acceptation du Chemin de la délivrance n'est pas une question de foi ou de manque de foi, comme on l'a prétendu un jour. Ne vous bercez pas d'illusions!
Ce qui est nécessaire, c'est l'aspiration profonde à devenir un homme véritable; sinon on ne veut pas sortir de l'état animal ordinaire. Ce n'est pas pour rien qu'il est dit, dans le Sermon sur la Montagne: 'Là où est ton trésor, là aussi sera ton cœur'.
N.A.1/134, 135
Tous ceux qui l’acceptent cet Amour donne la Force de redevenir enfant de Dieu :
L’homme qui parcourt le chemin de C.R.C. libère en lui trois nouvelles Forces pures et positives, ce sont, à la lettre, les fruits de l’Amour divin, les fruits de l’homme né de la nature qui s’est donné à cet Amour. En vérité, à tous ceux qui l’acceptent cet Amour donne la force de redevenir enfant de Dieu.
N.A.2 ch 20/ 232
Accepter le combat pour échapper au magnétisme terrestre :
Si vous choisissez cette dernière voie (chemin de la transfiguration) vous devez accepter le combat pour échapper au magnétisme terrestre. Ce combat implique que l’élève doit triompher scientifiquement des dangereuses résistances que les anciens représentaient, pour les identifier facilement, par telle ou telle figure symbolique. Disons que depuis l’origine, l’Enseignement universel connaît non seulement les problèmes de magnétique terrestre et de gravitation sous tous leurs aspects, mais également leur solution. (massacre innocents – fuite en Egypte)
C.U. éd 1996 ch XII 95, 96
En 1930 elle accepta la tâche de guide spirituel… :
Dès son plus jeune âge Catharose de Pétri fut consciente de sa mission. En 1930 elle accepta la tâche de guide spirituel de l'Ecole Spirituelle de la Rose-Croix d'Or avec ZW Leene et Jan van Rijckenborgh.
Elle se consacra entièrement à l’œuvre spirituelle de la Fraternité universelle de Christ au service du monde et de l'humanité. Elle transmit son message à tous ceux qui voulurent bien l'entendre et leur montra le but de la vie: la libération de l'âme immortelle menant à la transfiguration. Sa devise était celle des Rose-Croix: «Servir les autres en oubli de soi est le chemin le plus sûr et le plus joyeux qui mène à Dieu »
Pent. 1999 n°2/11