Abram
Essayons de mieux comprendre l’histoire d’Abram :
Mais essayons de mieux comprendre l'histoire d'Abram. 54 - Qui était-il? Il est appelé un Hébreu, un fils d'Héber. Dans la langue de la transfiguration, cela veut dire qu'il est un élève de l'école transfiguristique, l'école de la revivification…
F. de S.54, 55
Abram, l’Hébreu, homme qui s’est frayé un chemin d’une vie à l’autre :
…Abram, l'Hébreu, est l'hommequi s'est frayé un chemin d'une vie dans l'autre. Il a déjà fait un important parcours sur ce chemin, car autour de lui s'étend le manteau de la vie nouvelle. Ce manteau, ce voile de la Lumière universelle, est représenté sous la figure de «son frère Lot».
Le manteau de la vie nouvelle n'est pas, au début, pour l'élève sur le chemin, une possession inaliénable. Il en est de cela comme de la montée et de la descente d'un fanal lumineux flottant sur les eaux, ou comme du faisceau d'un phare tournant qui balaie le pays de sa lumière pendant un instant, pour le laisser, l'instant d'après, dans l'obscurité.
Dans cette phase, l'élève traverse de grandes difficultés. Dans la lutte pour la délivrance, le manteau de la lumière universelle fait souvent place à la sombre illusion de la nature dialectique. L'élève doit alors, avec un courage de lion, engager une lutte intérieure pour conserver ce qu'il a déjà acquis…
F. de S. ch VI - 55
Le frère d’Abam est emmené en captivité par Kédorlaomer :
C'est ce que la Bible nous explique en nous racontant comment le frère d'Abram est emmené en captivité par Kédorlaomer. Kédorlaomer est celui qui répand «la sombre illusion.» Dès que l'élève réalise que cette « sombre illusion » veut noyer la nouvelle possession qu'il a dû lui-même conquérir, il appelle à lui ses héros combatifs…`
F. de S. ch VI - 55
Abram amène avec lui sur le champ de bataille 318 hommes :
…Abram amène avec lui, sur le champ de bataille, ses 318 hommes, pour lutter contre Kédorlaomer.
Nous voyons dans ce nombre une formule. Celle-ci représente les douze forces divines qui doivent conduire à une re-création. L’élève sur le chemin vit des douze nouvelles Nourritures et dès qu’il les assimile consciemment le manteau de la Vie nouvelle ne s’éloigne plus de lui.
F. de S. ch VI -, 56