ABANDON
Embarquer en abandon total de vous-même à bord de la Barque céleste :
Lorsque vous êtes prêt à cet acte, le Saint-Esprit septuple du Corps Vivant vous approche, vous emplit et vous mène jusqu'au but. C'est pourquoi, pour avancer vraiment dans votre vie, pour arriver à de véritables résultats concrets dans le présent, il faut vous embarquer sans réserve, en abandon total de vous-même, à bord de la Barque céleste, maintenant qu'à nouveau la marée monte et que les forces de la dialectique affluent pour mener à sa perte toute la création. Il n'y a là rien de fanatique ou d'insensé
Les Fraternités gnostiques sont toujours venues et viendront toujours au cours des siècles dans les moments critiques. Elles appellent et rassemblent ceux qui veulent les écouter et leur disent: «Le temps est venu. Si. vous êtes prêts à en accepter les conséquences, le salut a été préparé pour vous. Ralliez-vous salut et marchez avec nous vers la vie libératrice.»
G.O.E. 2/ 184
ABANDONNER :
« Éternel, ta bonté dure toujours, n’abandonne pas l’œuvre de tes mains ! » -
Psaume 138/8 -
«Car l’Éternel ne délaisse pas son peuple, il n’abandonne pas son héritage ».
- Psaume 94/14 -
« C’est vers toi, Éternel, que se tournent mes yeux, c’est auprès de toi que je cherche refuge ; n’abandonne pas mon âme ».
- Psaume 141/8 -
L’Éternel connaît les jours des hommes intègres et leur héritage dure à jamais.
Psaume 37/18 -
Le sentiment cruel d’être abandonné de Dieu :
Cet état d'esprit ne vous arrache pas des cris d'allégresse, mais le sentiment cruel d'être abandonné de Dieu. Cet état est de l'angoisse. Connaissez-vous la magie de l'angoisse? Nous, nous la connaissons et nous prions Dieu pour que vous puissiez aussi la connaître. C'est l'état que nous avons essayé de vous décrire, l'état du non-savoir et du non-posséder. - 285 - Est-ce l'angoisse des détresses et des tensions à venir? Non! Cette magie de l'angoisse est la crainte, l'angoisse torturante de l'homme-Jésus qui, dans la solitude du Jardin de Gethsémani, trouve ses disciples endormis comme des bêtes fatiguées. C'est l'état de l'âme vivante qui, debout sur le Patmos de son isolement et dans la plus profonde détresse, dans un soupir qui déchire les cieux, invoque son Dieu, l'esprit qu'elle attend. C'est le feu de la régénération, c'est la vallée des ombres de la mort, où il vous faut plonger entièrement seul pendant que vos meilleurs amis sont à côté de vous en train de dormir; où vos paroles sont déchirées comme des loques décousues, et où l'abandon de Dieu vous saisit et où le ciel est de cuivre. Cette magie de la peur, que vous devrez connaître un jour, c'est la folie de la croix.
Et lorsque vous aurez éprouvé cette folie, lorsque vous aurez ainsi rampé dans le Jardin, absolument conscient, après une mûre décision, alors seulement vous pourrez parler de Christianisme; alors seulement vous comprendrez quelque chose au Christianisme de la Rose-Croix d'Or…
A.F. 286
Le candidat décidé à abandonné le moi dialectique et la vie dialectique
Le candidat décidé a abandonner le moi dialectique et la vie dialectique doit monter trois marches, passer par trois naissances : celle de Jean, celle de Jésus, et celle de Christ.
C’est l’action des quatre rayons de lumière, de quatre radiations de force émanant du champ electromagnétique du renouvellement qui permettent ces naissances. Nous avons expliqué le développement de ces rayons et leur action au cours de la naissance de Jean, et avons que, dans la Pistis Sophia, le premier rayon de la naissance de Jean est dénommé le petit Iao. C’est la réponse divine à la détresse de l’âme du débutant qui lui permet soudain de saisir, de comprendre, d’envisager les perspectives du chemin libérateur. Le chercheur voit le chemin devant lui.
P.S. 199
Je dois m’abandonner moi-même – Le moi doit anéantir le moi :
« Je porte en moi un monde trois fois divin ; je porte en moi la Maison du Père, où il y a de nombreuses Demeures. Mais personne ne peut appartenir à deux mondes en même temps, car ce que l'occultiste considère comme le fait de prendre part à deux mondes n'est rien d'autre que participer aux deux sphères d'un seul et même monde. - 214 - Si je veux avoir part à ce Royaume encore endormi et figé en moi, à ce Royaume qui n'est pas de ce monde bien que je le porte en moi d'après la parole: "Le Royaume de Dieu est au-dedans de vous", je dois quitter mon propre monde.
«Qu'est-ce que ce monde qui est le mien? Ce monde vit ou tombe en fonction de la vie qui l'anime. Or je suis celui qui l'anime. Je dois m'abandonner moi-même. Le moi doit anéantir le moi. Et à l'instant même un autre moi se retrouve dans une autre vie, une vie animée différemment, un autre Ordre universel. Rien de moi n'entre dans cet autre Royaume, car il n'a nul besoin de moi. Mon moi n'est pas un moi déchu, il est parfaitement à l'aise dans le monde où il existe. Je ne suis pas un homme tombé comme la religion nous le fait croire, c'est une illusion qu'entretient la religion. Je suis né de la nature de la mort. La mort est ma signature, ma vie. Rien que mon existence répand autour de moi mort et perdition. je vis de la mort.
« En vérité le moi qui a chuté, le moi qui est tombé se trouve dans le bouton de rose, où je ne suis pas, auquel je ne participe pas mais dont je ne suis que porteur. Et ce moi déchu peut se libérer et vivre uniquement si je ne suis plus.
« O puissante sottise de l'ignorance, qui voudrait me faire entrer dans le Royaume de Dieu, alors que ce nouveau Royaume est pour l'Autre en moi, celui qui séjourne endormi dans le bouton de rose! Vais-je l'aimer au point de me sacrifier pour lui?
P.S. 214, 215
Notre espoir et notre prière est qu’un tel abandon ne soit pas délibéré de votre part :
Lorsque celui qui a bu à la coupe du Graal, comme la Pistis Sophia, suit le chemin ici esquissé, il quitte très consciemment son compagnon. Notre espoir et notre prière est qu'un tel abandon ne soit pas délibéré de votre part.
P.S. 369
L’atome luciférien a abandonné toute obéissance à l’Atome-Christ :
La conscience dialectique a elle aussi un foyer atomique que l’on trouve dans le sanctuaire de la tête. De même que le feu luciférien était originellement dans le champ de la substance primordiale, créatrice, la projection du Feu christique, de même l’Atome en question dans le sanctuaire de la tête était à l’origine le reflet de l’atome étincelle d’esprit du coeur. L’atome de la tête brûlait dans la Lumière de l’Atome du cœur.
L’atome luciférien du sanctuaire de la tête a, depuis des éons, abandonné toute obéissance à l’Atome-Christ- (libération étincelle d’Esprit) - a pris en main la direction du système entier, l’a, à tous points de vue structurellement désorganisé et s’est soumis à des milliers et des milliers d’années de culture...
L’Atome-Christ opère, en vertu de son être en troublant la conscience et lui enlève sa certitude, mais du fait que le système est irrémédiablement mutilé, tant selon l’âme que selon sa structure, l’atome luciférien a perdu son pouvoir d’activité de la Lumière spirituelle, ce pouvoir grâce auquel l’âme, le moi, pouvait vivre des Œuvres de Dieu. Voilà pourquoi une nouvelle âme est nécessaire, un nouveau principe luciférien, un nouveau facteur de réverbération, et le microcosme entier ne peut être transfiguré conformément à son être originel que lorsque ceci est acquis.
H.N.V. 108
Jésus a montré à l’homme les conditions de vie à remplir pour vivre et ce qu’il fallait abandonner :
Un homme qui a quelque culture intérieure tendra l’oreille en entendant le nom de Jésus. Il pensera : « Ce personnage a quelque chose à me dire. » Ce nom évoque une vie d’homme digne de ce nom. Jésus a montré à l’homme comment vivre, en vivant. Il a montré quelles étaient les conditions à remplir pour vivre et ce qu’il faut abandonner.
Pent. Mars 86 p. 22
Abandon total de tout désir instinctif :
L’homme qui va ce chemin conquiert l’Âme et donc l’Esprit. S’il s’ouvre quelque peu à l’Âme il est tenu de recevoir aussi l’Esprit. Il subit l’épreuve des sept poids. Les sept poids sont remis à leur place. Dans sa tête, l’Eau Vive inonde les sept sources de la conscience et il ne peut faire autrement que de boire cette Eau, donc de vivre par Elle et d’agir par Elle. Aussitôt le processus de la transfiguration commence, c’est le début de la phase mercurienne, phase comportant trois aspects l’Esprit, l’Âme et le corps. – Il vaudrait mieux dire : l’Âme, l’Esprit et le corps. Car, dans ce processus c’est l’âme qui vient en premier. C’est l’Épouse qui attend l’Époux. Et, quand l’Âme, l’Esprit et le corps sont portés les uns vers les autres et que le candidat devient le vivant symbole de Mercure, l’escalier en spirale s’ouvre, le passage royal unique et direct entre la tête et le cœur, dont à un moment donné le chakra du cœur est la porte ouverte – 138 -… Au commencement du quatrième jour apparaît un état absolument différent. Auparavant il n’était pas question d’une véritable manifestation de Mercure. C’est que, chez l’homme né de la nature, le sanctuaire de la tête est un temple que le cœur, c’est-à-dire les instincts naturels, profane entièrement. Quant à son intelligence, elle est uniquement occupée à résoudre les problèmes de la conservation de soi et de la lutte pour l’existence. Lorsque la philosophie hermétique qualifie l’homme né de la nature d’homme animal, donc d’être animé sans plus, elle a totalement raison. – Mais, dans l’état d’être que décrit le passage analysé ici, le cœur a racheté sa faute capitale envers la tête par l’abandon total de tout désir instinctif. – Le cœur s’est ouvert sous l’effet des sept rayons du cœur central du microcosme. L’âme s’est renouvelée, une nouvelle nuée astrale se déploie dans le champ de la respiration et l’Esprit peut toucher le chandelier à sept branches du sanctuaire de la tête. Le sacrifice du sang a frayé de force le chemin vers le haut. – Et voici qu’une nouvelle porte s’ouvre. Un équilibre s’instaure entre la tête et le cœur, entre l’Âme et l’Esprit. Ce qui se trouve dans le cœur est aussi dans la tête, le sanctuaire supérieur. La toison d’or en fait foi.
N.A. 2 – 138 à 139
La conscience de la nature ordinaire doit s’abandonner à Dieu :
Si vous prenez un autre chemin, le chemin opposé, vous suivez la voie de l’occultisme,donc vous vous riverez à la roue de la naissance et de la mort. C'est pour cela que la conscience de la nature ordinaire doit s'abandonner au Dieu manifesté en nous, la Mère mystique.
Jésus dit: «Je suis la porte et je frappe.» Or on ne trouve cette porte que dans la vallée de la vie, le sanctuaire du coeur. Celui qui ne veut pas ouvrir cette porte s'enchaîne à la nature et Dieu ne peut lui parler dans la vallée.
L'élève qui entre par cette porte unique, la porte de la Mère mystique, découvre non seulement que la source de la réalité se trouve derrière cette porte, mais encore que la manifestation qui commence ici durera éternellement. Il en tire donc évidemment des conclusions irréfutables.
Certaines personnes donnent au concept d' «éternité» la signification de durée sans fin; ce serait donc un état du temps. Mais celui qui franchit la porte de la Mère mystique est libéré de l'espace-temps, donc il entre dans un champ de rayonnements électromagnétiques complètement différent, dans un champ de vie totalement autre. Il faut que vous compreniez que vous avez en vous l'immortel esprit de la vallée, qui ne vous quittera pas tant que vous errerez dans l'espace-temps. C'est Dieu captif, Prométhée enchaîné. Dieu en vous veut devenir la Mère mystique. Et vous le savez maintenant, la porte qui mène à elle est la source de toute réalité et la libération éternelle de l'espace-temps.
L'esprit de la vallée vous parle; il contient en lui le pouvoir mental, la vie, l'énergie et la volonté. Son ordonnance est parfaite et il vous parle du fond de sa prison, comme le Sphynx au jeune prince Thoutmès: «Regarde-moi, mon fils, et vois mes chaînes » Il éveille en vous l'angoisse de la faute, l'angoisse de la misère de votre existence.
La voix de la conscience émane du coeur; c'est la voix de l'esprit de la vallée. - 65 - Et maintenant il n'y a qu'une seule incitation, une seule possibilité qui soit ici à sa place - et elle vous est transmise par le Tao Te King : Suivez ce fleuve de vie et vous n'aurez nul besoin de vous agiter.
Comprenez-vous cette parole, libératrice par excellence? Si vous voulez la comprendre, suivez avec nous l'itinéraire qui mène au fond du cœur, «le maître du corps», et que votre moi biologique, votre moi animal se rende à la vie qui siège dans la vallée. Il en coule un fleuve de vie, un courant de feu irisé présentant toutes les couleurs, mais d'un net éclat bleu-or. Jetez-vous dans ce courant en une totale reddition de vous-même. Que l'être divin, et non le moi animal, parle en vous et gouverne le microcosme. Vous n'aurez alors nul besoin de vous agiter.
Considérez que, dans votre personnalité, existent deux organes de conscience directeurs: un organe que vous connaissez, qui vous fait dire «moi» et un organe beaucoup plus puissant que vous ne connaissez pas. C'est à ce deuxième moi, l'âme, l'alter-ego, que vous devez maintenant transmettre la direction. Vous le pouvez. Et si vous le faites, vous n'aurez plus besoin de vous agiter. Toutes ces tensions épuisantes, ce torrent de souffrances et de misères glisse sur vous; vos problèmes se résolvent d'une tout autre manière. Vous, le moi né de la nature, vous n'avez plus besoin de vous agiter car l'Autre s'active en vous.
Ne voyez pas là une incitation à la paresse ou au laisser-aller, ne prenez pas cela au sens négatif mais à celui de la parole du Sermon sur la Montagne: «Cherchez d'abord le Royaume de Dieu» - qui est en vous - «et toutes choses vous seront données par surcroît.» Vous vivrez et éprouverez la vie d'une façon nouvelle; vous serez dans le monde mais plus de ce monde.
Par la porte de la Mère mystique vous rencontrerez une nouvelle réalité, vous y pénétrerez et vous appartiendrez à la nouvelle race: la race du peuple de Dieu.
G.C. ch 6 - 64 à 66
Pour suivre le vrai Soleil de l’Esprit nous devons abandonner quelque chose :
Quand le vrai Soleil de l'Esprit nous appelle et que nous suivons cet appel nous devons, en même temps, abandonner quelque chose, l'infra-rouge étant toujours accompagné de l'ultra-violet. Ceci est le sens de la parole: « Va, vends tout ce que tu possèdes, et suis-Moi . » Ceci est le sens de la franc-maçonnerie de la Pierre Angulaire. Celui qui veut construire sur la Pierre d'Angle, sur la Lumière du Soleil Divin, a le devoir de tenir compte des deux activités de cette Lumière: démolir et construire, perdre et gagner!
Cette double activité de la Lumière Divine est d'une signification incroyable dans votre vie. Elle est d'une signification telle que vous pouvez expliquer par elle toutes vos expériences. Chaque page du livre de votre vie est écrite par ces influences. Votre situation particulière, en tant qu'élève, travailleur, homme, femme, vos rapports avec autrui et avec la société, s'expliquent par cela. Il est évident qu'en tant qu'élève de l'Ecole Spirituelle vous vous exposez à l'activité vigoureuse de la double Lumière Divine. De même qu'un miroir concave peut réfléchir la lumière du soleil terrestre et former un foyer, notre Ecole elle aussi forme un foyer pour la Lumière Divine,..
H.N.V. ch II – 1ère p. 14
Agitation, culpabilité, aspiration, abattement et espoir alternent continuellement :
La conscience est l'accusatrice, et le conflit, le bourreau. Combien de fois en avons-nous tous subi presque quotidiennement les effets, et ne les subissons-nous pas encore chaque jour! Nous sommes sans cesse agités, sans cesse troublés. Pourquoi? Parce que l'âme est absolument différente de l'homme physique. Les deux se combattent mutuellement. Agitation, culpabilité, aspiration, abattement et espoir alternent continuellement. Et ces tensions successives provoquent à leur tour toutes sortes de difficultés physiques. La véritable joie, le véritable accomplissement de la vie, et le repos intérieur qui en résultent sont encore loin.
L'homme-âme ne saurait trouver l'équilibre. Cela est exclu parce que sa liaison avec l'homme physique entraîne des contradictions trop fortes. C'est pourquoi des systèmes mystiques, de nature scientifique occulte, furent fondés au cours des siècles afin d'égarer l'homme-âme dans toutes sortes de méditations, pénitences et ascèses forcées du corps physique.
Comme petits cadeaux, on offre à l'âme de gros livres de prières: prières le matin, à midi, le soir; le soir, à midi, le matin; lire, lire et encore lire des prières; se sublimer en méditations, l'homme physique jeté dans un coin comme un vieux chiffon, tourmenté, torturé par toutes sortes de pénitences, le corps maté de force.
Bien que pareille tentative se comprenne, c'est pourtant une erreur totale. Si l'homme physique est effectivement un gros obstacle pour l'âme en raison de la dégénérescence de la nature de la mort, il est néanmoins appelé à une tâche transcendante: échapper à la chute par la transfiguration et devenir l'instrument, le sublime serviteur de l'Ame-Esprit.
Dans le treizième livre, verset 10 à 15 inclus, Hermès et Tat s'entretiennent du destin et de la fatalité. Cette partie de l'ouvrage est remarquable car elle jette une très vive lumière sur l'essentiel de la philosophie gnostique.
Nous savons que la Manifestation universelle s'accomplit grâce aux lois naturelles qui règlent la marche et la rotation des systèmes stellaires, des soleils et des planètes, et qui concernent donc pleinement notre planète Terre et les courants de vie qui s'y développent.
G.O.E. 4/ ch VIII - 81
Abandonner les idées démocratiques de la petite liberté personnelle :
La liberté c’est l’harmonie avec l’être profond qui peut, sans entraves, épanouir l’être ancien.
Qui peut vivre selon la loi la plus intérieure de son être est libre! L’École spirituelle expose donc l’ensemble des lois dont elle vit elle-même et éveille ces lois dans les élèves. « Accomplissez ces lois et vous serez libres, leur dit-elle, car ce sont les lois vitales de l’homme véritable, en l’élève, la nouvelle âme, entend des descriptions et exhortations, elle se réjouit parce qu’elle se sent comprise, elle les reconnaît comme des descriptions d’elle-même et de ses actes ; elle les ressent comme un renforcement de sa propre essence, comme la possibilité de développer sa liberté…… La progression de l’École et de ses élèves s’accomplirait sans frottement si les lois originelles étaient seules à agir sur ses élèves et sur les travailleurs. Le Champ de Force s’intensifierait alors, sans trouble ni interruption, l’être véritable des élèves et des travailleurs se manifesterait toujours plus puissamment et les ferait entrer dans la liberté…. Il s’agit enfin de délaisser et d’abandonner les idées démocratiques de la petite liberté personnelle. -
Pent. 9 ann. n° 3 p.31
Il abandonnera son agression et se ratatinera ou s’enfuira :
Le travailleur sera invariablement vainqueur qui restera en toute circonstance et sans cesse vigilant, sachant que l’attaque peut venir de chaque côté et en général de l’endroit d’où on s’y attendra le moins.
Outre la vigilance il est nécessaire de posséder un état mental que la Langue sacrée décrit comme « autoritaire »…
Cet état autoritaire concerne la possession de radiation de l’esprit, et donc la liaison de première main avec la Fraternité universelle.
Être simplement vigilant suffira dans la majorité des cas. Le travailleur n’aura qu’à tourner son attention vers l’agresseur. Et dans cette rencontre l’agresseur sera ; il va de soi, aussitôt frappé par la force de rayonnement de l’élément autoritaire, il abandonnera son agression et se ratatinera ou s’enfuira, non sans avoir provoqué une violente douleur dans le système de l’agresseur. (C. de Pétri)
Pent. 1980 n° 11 - 6
L’élève n’abandonne pas ses semblables à leur amer et cruel destin :
L'élève de la Rose-Croix sait qu'il ne parcourt pas le chemin de la renaissance spirituelle, le chemin de la transfiguration, pour parvenir au repos et à la béatitude, en abandonnant ses semblables à leur amer et cruel destin. Nous prenons ce chemin, non sur la foi d'une autorité extérieure quelconque, mais parce que nous ne pouvons plus rien faire d'autre. Nous apprenons beaucoup de choses sur « la sphère réflectrice », le « brisement du moi », l'égo, la conscience cérébrale et le « tout Autre ». La sphère réflectrice, par exemple, n'a pas toujours été ce qu'elle est actuellement, c'est-à-dire hantée de forces obscures et remplie d'âmes qui se cramponnent au monde dialectique.
Pent. Décembre 1983/17