Corps mental
Voir aussi véhicule mental :
La naissance du corps mental – ch. 23 P.V. 140 à 146
Cette impulsion spirituelle peut parler principalement au corps mental :
Le message contenu dans ces pages est destiné à l’ésotériste au sens le plus large, c’est-à-dire au chercheur de Lumière, prédestiné par un trouble intérieur. Celui-ci peut se reconnaître comme tel s’il se sent mû par <l’impulsion spirituelle de la ressouvenance>, qui est, elle, une liaison initiale subconsciente avec un Pays de Lumière perdu, la ressouvenance d’une filiation rompue. Cet état occasionne une intérêt incoercible au monde de l’occulte et éveille la recherche passionnée d’un état originel perdu dans la nuit des temps. - Cette tendance laboure l’être et agite le sang de l’élève; elle doit s’expliquer par son passé; à ceci peuvent s’ajouter les liens du sang avec les ancêtres qui jouent également un rôle très important, ainsi qu’en témoigne la littérature ésotérique mondiale. - L’impulsion de la ressouvenance imprègne les véhicules de la personnalité d’un certain état d’être magique naturel. Le propre passé du candidat et des ancêtres parlant par la voix du sang, apposent sur lui un cachet indélébile. - Cette impulsion spirituelle peut parler principalement au corps mental et y détermine alors un attrait irrésistible pour les recherches ésotérico-scientifiques; elle peut aussi s’exprimer tout d’abord par le corps astral et y engendre alors le désir intense d’une compréhension pratique de la magie; elle peut aussi se faire spécialement sentir dans le corps éthérique provoquant alors la clairvoyance, la clairaudience, une pénétrante intuition, etc. – …
D.G.I. ch1/V- 21, 22
On ne peut dire que l’homme né de la nature possède un corps mental :
Ces équipées intellectuelles si connues, et souvent si parfaitement stériles et trompeuses, n’ont rien à voir avec ce qu’entend Hermès, lorsqu’il parle de la matrice de la Sophia. Il envisage ici la sphère d’activité des quatre corps, des quatre aspects de notre personnalité qui ont pour nom : le corps matériel, le corps éthérique, le corps astral et le pouvoir mental. Nous savons que ce sont les quatre éthers du corps éthérique qui conservent en état le corps physique. Si ces éthers n’y circulent que faiblement ou lentement, cela provoque toujours une pertubation ou un affaiblissement du corps physique.
Ce sont les éthers qui garantissent donc l’intégrité du corps physique.
Le corps éthérique est mû par les radiations astrales du corps astral. Le corps astral devrait, en effet, vivre totalement du véritable penser du pouvoir mental.
Et le pouvoir mental devrait entièrement respirer dans la Sophia.
C’est une matière encore plus noble et plus subtile que le pouvoir mental.
Mais à aucun point de vue le pouvoir du penser de l’homme physique n’a encore atteint la maturité.
On ne peut même pas dire que l’homme né de la nature possède un corps mental. Celui-ci n’est encore que rudimentaire. Dans l’état actuel de l’homme physique, le corps mental ne peut trouver d’impulsion pour son développement et le pouvoir du penser de l’homme d’aujourd’hui est dans l’impossibilité d’atteindre la maturité.
Les organes de l’intellect et leurs fonctions ne constituent que la base du corps mental réel, noble et véritable. Dans notre état actuel le penser inférieur est entièrement mû par les trois véhicules inférieurs de notre personnalité…
G.O.E. 4 – Ch. XIX –166
Le corps mental atteint sa pleine croissance par l’âme et par l’Esprit
Ce sont la volonté, les sentiments, les pensées et le comportement qui l’ont formée. Cette conscience de l’âme est mortelle.
Ce n’est pas le soi supérieur qu’on envisage ici mais la nouvelle lipika de l’être aural enflammée dans la Lumière de Dieu.
Quand le manteau de Lumière du nouvel état d’âme de l’âme se déploie autour de la personnalité deux nouveaux développements s’en suivent :
En premier lieu l’Esprit et sa septuple plénitude de rayonnement se relie à l’Âme.
En second lieu, comme le corps mental atteint sa pleine croissance par l’âme et par l’Esprit, la personnalité change et transfigure totalement. De la sorte l’homme triple ressuscite dans le véritable Champ de Vie de l’homme-âme, la Terre promise des enfants de Dieu.
On peut aussi se référer au livre un homme nouveau vient de J.V.R., premi ère partie, chapitre V « Nul pont ne relie l’homme naturel à l’homme spirituel » où l’on parle de la triple conscience ou du triple moi de l’homme.
Le premier ego qui siège dans le sanctuaire de la tête est doté d’un pouvoir intellectuel de volonté. Le deuxième ego qui siège dans le sanctuaire du cœur esr également doté d’un pouvoir de volonté. qu’on peut appeler affectivité, émotivité ou sentimentalité, il n’a absolument rien à voir avec l’Atome réflecteur situé dans le ventricule droit du cœur.
Le troisième ego qui siège dans le sanctuaire du bassin est relié organiquement au système foie-plexus solaire-rate ; cette conscience centrale du bassin est la plus importante des trois egos de la nature.
Enfin dans le dernier chapitrre Un homme nouveau vient « Le pouvoir d’interprétation des langues », le soi supérieur est aussi décrit comme l’être aural, celui qui s’oppose à la pénétration, en nous, des Forces magnétiques nouvelles.
Lt 49, 50
Véhicule de la pensée, le véhicule du corps mental – La naissance du corps mental
Qui ne commence pas à changer son comportement en se fondant sur l'âme éveillée, qui ne le met pas en pratique ni ne persévère n'atteindra pas le but gnostique. Toute magie se pratique au moyen du souffle. Celui qui est incapable de se préserver des influences astrales nocives en devient totalement victime. A mesure que la forme de la personnalité dépérit par une vie nouvelle positive, donc qu'elle change et qu'elle est régie par l'âme, l'Esprit Septuple commence sa tâche. Une Lumière nouvelle merveilleuse touche l'élève et l'emplit: L'activité de cette Lumière est purement mentale. Pour la première fois de sa vie, il peut réellement avoir des pensées pures car les organes mentaux en sont alors capables. En totale harmonie avec les sept rayons de l'Esprit Septuple, s'accomplit un renouvellement sensoriel, tout au moins si le candidat aux Mystères gnostiques réalise ce qu'exige de lui le processus. Celui-ci est soutenu par l'Enseignement libérateur universel. Pour plus de précision: l'intelligence correspond au cinquième rayon de l'Esprit Septuple. Introduit dans la sphère d'activité du cinquième sens, vous découvrez directement que l'intelligence est beaucoup plus qu'un sens. C'est le véhicule de la pensée, le véhicule du corps mental. Quand l'intelligence raisonnable s'éveille, cela signifie la naissance du corps mental, lequel fait encore défaut à tous les hommes dans la nature de la mort. Dans l'antiquité, l'enseignement donnait à l'homme nom d'Adamas, dont la racine est le mot Man ou Manas qui signifie: penseur. Pour le candidat aux Mystères gnostiques qui observe le nouveau comportement, la collaboration avec l'Esprit Saint, en particulier avec le cinquième rayon de celui-ci, entraînera bel et bien la naissance du véritable pouvoir mental conçu par Dieu, la manifestation du vrai corps mental, donc celle de l'intelligence douée de raison.
Concluons par cette prière intérieure du coeur: puisse le sanctuaire de votre tête posséder assez de force d'âme active pour comprendre et saisir entièrement ces paroles!
G.C. 145, 146
Le corps de la nature, en harmonie avec le Corps de l’âme devient alors le Fils du Père, l’enfant de Dieu :
Redisons-le: la naissance qui nous donne l'existence, la forme naturelle dans laquelle nous entrons en contact mutuel, n'est pas parfaite, n'est pas encore achevée. Une seconde naissance doit avoir lieu. La nécessité absolue de cette renaissance, de cette seconde naissance, apparaît désormais clairement. Si nous demeurons dans l'état de la première naissance, nous sommes et restons imparfaits. - 190 - Nés âmes, nous devons nous unir à l'Esprit. L'âme demeurant dans le corps de l'Ame doit purifier la personnalité des douze vices et lorsque ceux-ci ont été chassés, cette personnalité forme le véritable instrument terrestre au service de la Gnose; il est clair que la personnalité qui se met à vivre ainsi sous l'influence exclusive de ces dix Forces va, rapidement changer, transfigurer.
C'est alors seulement que la nature s'épanouit. Dans le vaste Univers divin, rien d'imparfait ne peut exister. La méchanceté ne se manifeste pas seulement autour de vous; elle est suscitée par celui qui est dans un état d'imperfection. Mais l'Univers divin obéit à un Plan. Et rendons-nous compte que, dans notre forme actuelle, nous sommes encore dans la première naissance, qu'il nous est possible à l'aide des dix forces d'expulser toutes nos imperfections. Ces dix Forces, la Décade, engendrent l'âme, dit Hermès. Vie et Lumière y sont unies. Ainsi l'Unité naît de l'Esprit. Donc, si nous comprenons bien, l'Unité contient la Décade et la Décade, l'Unité. L'avons-nous effectivement bien compris? La Décade hermétique n'est rien d'autre que l'Esprit de Vie originel, qui vivifie, qui anime, quand on s'ouvre à Lui dans l'état de la première naissance.
Le nombre Un est le symbole universel de l'Esprit; le zéro ou - cercle, celui de l'âme, de la pure substance originelle, la matière de la Sophia, le cercle de notre Tapis. Le dix peut donc être l'Habit d'or des Noces qui nous enveloppe, le corps de l'Ame qui nous entoure, uni à l'Esprit : la Décade. Et l'état d'être, le courant de force qui en procède, expulse les vices fondamentaux. Ayant appris tout cela, Tat jubile : «Père, je vois, dans l'Ame-Esprit, l'Univers entier et moi-même!»
Dans cet état d'être, la forme naturelle n'est pas rejetée comme quelque chose d'indigne, mais devient un véritable instrument au service de Dieu, au service de l’humanité. Le corps de la nature, en harmonie avec le corps de l’âme, devient alors le Fils du Père, l’enfant de Dieu.
C’est cela la renaissance. Si vous le comprenez, vous ne pouvez plus désormais vous en faire une représentation tridimensionnelle.
G.O.E. 4 – 191, 192
La sensibilité du corps mental apparaît le plus souvent chez l’homme :
Le message contenu dans ces pages est destiné à l’ésotériste au sens le plus large, c’est-à-dire au chercheur de Lumière, prédestiné par un trouble intérieur. Celui-ci peut se reconnaître comme tel s’il se sent mû par <l’impulsion spirituelle de la ressouvenance>, qui est, elle, une liaison initiale subconsciente avec un Pays de Lumière perdu, la ressouvenance d’une filiation rompue. Cet état occasionne un intérêt incoercible au monde de l’occulte et éveille la recherche passionnée d’un état originel perdu dans la nuit des temps. - Cette tendance laboure l’être et agite le sang de l’élève; elle doit s’expliquer par son passé; à ceci peuvent s’ajouter les liens du sang avec les ancêtres qui jouent également un rôle très important, ainsi qu’en témoigne la littérature ésotérique mondiale. - L’impulsion de la ressouvenance imprègne les véhicules de la personnalité d’un certain état d’être magique naturel. Le propre passé du candidat et des ancêtres parlant par la voix du sang, apposent sur lui un cachet indélébile.
Cette impulsion spirituelle peut parler principalement au corps mental et y détermine alors un attrait irrésistible pour les recherches ésotérico-scientifiques; elle peut aussi s’exprimer tout d’abord par le corps astral et y engendre alors le désir intense d’une compréhension pratique de la magie; elle peut aussi se faire spécialement sentir dans le corps éthérique provoquant alors la clairvoyance, la clairaudience, une pénétrante intuition, etc. - La sensibilité magique naturelle du corps mental apparaît le plus souvent chez l’homme, celle du corps éthérique chez la femme et les deux sexes se rencontrent dans la sensibilité du corps astral chez les diverses associations qui tentent des essais de réalisation.
Soulignons que cette sensibilité magique naturelle est une réaction compréhensible de la personnalité à l’impulsion spirituelle de la ressouvenance, et remarquons encore une fois que cette sensibilité naturelle magique présente à la naissance, ou éveillée par des exercices, n’est, en aucun cas, la preuve d’un avancement quelconque sur le Chemin de la perfection spirituelle. Au contraire la sensibilité naturelle magique innée ou acquise, peut être un frein puissant à un développement spirituel; elle peut renforcer l’illusion du moi et constituer un grand danger pour l’élève.
Le monde est saturé de spéculations ésotériques accompagnées de nombreux courants négatifs de l'au-delà et il existe des hordes d'esprits-liés-à-la-terre qui, consciemment, ou en vertu de leur nature, tentent d'exploiter l'homme aux tendances naturelles magiques et d'en faire leur victime. L'élève se laisse-t-il prendre à ces faux attraits qui lui font enregistrer d'apparents succès, la conscience de son moi peut être influencée jusqu'à la démence et sa personnalité scandaleusement exploitée, sans que pour cela, il progresse d'un millimètre sur le Chemin de la Vie 22
Que nul ne se laisse donc tenter par le romantisme et les spéculations relatives à une sensibilité naturelle magique en la présentant capable d’octroyer à celui qui la possède un haut degré d’avancement. Rien n’est moins vrai.
La clairvoyance ou la possession de l'une ou l'autre bosse magique-naturelle, n'est pas une preuve d'avancement. Tous les peuples primitifs possèdent plus ou moins cette aptitude comme un vestige rudimentaire du passé.
Ceux qui, de façon aussi peu agréable, sont tourmentés, entraînés ou exploités par leur ressouvenance sont pareils à ces jeunes gens dont on dit: « trop grands pour une serviette, trop petits pour une nappe. » ils ne peuvent plus vivre entièrement dans le camp de la nature terrestre grossière parce que l'impulsion spirituelle de la ressouvenance les poursuit sans trêve et ils ne peuvent non plus pénétrer dans la vie nouvelle parce que les conditions fondamentales requises leur font défaut. Leur état est foncièrement instable, position dangereuse qui peut les conduire, s'ils continuent à réagir négativement à leurs instincts naturels magiques, à des aberrations et des anomalies.
Le côté éventuellement libérateur de la <poussée spirituelle de la ressouvenance> tient au fait que l’homme qui la possède peut, sur cette base, atteindre à la vraie Magie, à l’Art royal et sacerdotal qui mentionnent toute les religions, une impulsion vers la Lumière; mais une fois parvenus à la Lumière nous découvrons qu’Elle ne peut absolument pas nous accepter sur la base de notre sensibilité magique naturelle. Entre l’homme ésotérique selon la nature et l’Accessible il a un abîme large et profond, car : <la chair et le sang ne peuvent hériter le Nouveau Royaume>. C’est pourquoi celui qui cherche Dieu reconnaît la nécessité du revirement fondamental précité, car il lui sera un pont vers la Vie nouvelle. Dès qu’il a franchi ce pont l’essence de la véritable Magie se manifeste au pèlerin et les moyens d’exercer l’Art royal et sacerdotal lui sont transmis. Car cet Art divin se rapporte à la reconstitution du pouvoir primordial, que l’homme posséda un jour dans son corps céleste. – Et redisons encore une fois pour toutes : <Cet Art royal et sacerdotal ne peut jamais être la résultante directe de la sensibilité magique naturelle humaine>. - La Magie vraie n’exploite jamais la sensibilité naturelle car celle-ci n’est qu’un pauvre et caricatural reflet de la ressouvenance du prae-passé de l’humanité. Cette sensibilité est nécessaire pour secouer l’homme de sa torpeur, l’en déshabituer, en faire un étranger sur terre. Mais si elle veut être libératrice, elle doit le conduire jusqu’à cette région limite de la matière, où seule la main tendue de l’École spirituelle peut le délivrer.
D.G.I. ch 1- parag. VI/ 21 à 24
CORPS du PENSER :
La Sophia, unie au corps du penser, réalise la renaissance :
Selon ce qui précède il est maintenant clair, nous l’espérons que c’est la Sophia qui, unie au corps du penser réalise la renaissance.
L’homme physique de la nature ordinaire existe et vit de la substance astrale de la nature de la mort. Il ne peut s’en libérer car son véhicule supérieur n’a pas accès à la Sophia du Silence. C’est pourquoi la voie du salut, le chemin libérateur, ne se trouve que dans une préparation de bas en haut, une préparation qui doit commencer par le rejet de l’ordre trompeur de la nature dialectique et par la purification du cœur septuple de tous les désirs terrestres. Le rayonnement du noyau de la Monade touche et anime l’homme qui s’engage sur cette voie. –
Or, c’est cette activité qui doit préparer le pouvoir du penser à la descente de l’Esprit, à la descente de la Sophia, à l’essence du Silence, à l’Esprit sanctifiant. Mais qui sème dans le candidat la semence du Silence, pourrait-on demander ? -
Ne croyez pas qu’un soi-disant maître, adepte ou initié puisse jamais vous l’offrir. En fait c’est vous-même qui la semez grâce à votre préparation, à votre disposition, à votre reddition de vous-même. Vous ouvrez ainsi votre penser, encore si primaire, à la Sagesse divine, à la descente de l’Esprit. Et aussitôt s’accomplit la Loi divine correspondante. La Sagesse divine descend en tous ceux qui s’y ouvrent.
G.O.E. 4 Ch XX 168