LES TROIS CORPS DE L’ ENSEIGNEMENT
Ou les trois Corps universels -
Le Corps de l’Enseignement, le Corps du Père qui pénètre tout. Le candidat à la libération est ensuite conduit dans :
le Corps de la Joie, celui du Fils qui manifeste la Lumière, apporte la Connaissance et la purification. Après bien des transmutations, ce pèlerin parvient enfin au :
Corps de la transfiguration, Corps dans lequel l’Esprit-Saint, guérit, réengendre, sanctifie.
Les Portes de ces différents Champs de vie, ou « Cieux », - qui n’ont rien en commun avec la sphère réflectrice - s’ouvrent devant tous ceux qui font l’Alliance avec la Lumière ».
7.V.P. 67 à 72
Corps sans tête – Corps tête vagabonde :
Un corps sans tête est mort, une âme ne peut y habiter.
Un corps dans la tête duquel vagabondent les chimères du passé ou de l’être-moi du présent est une stature crevassée.
R.C.O. 12
Tous les corps qui existent forment donc ensemble un corps unique: l'univers.
À l'intérieur de l'univers chaque corps possède un espace qui l'entoure, de même qu'une force lui permettant de se mouvoir. La nature de l'espace et de la force d'une part, et celle du corps d'autre part, sont à l'inverse l'une de l'autre. On peut en conclure que tous les corps qui forment véritablement un seul grand corps, un système, doivent posséder ces deux natures inverses. Et puisque tous les corps, bien que formant en fait un seul grand corps, diffèrent les uns des autres, nous pouvons conclure qu'il existe une diversité infinie de natures et qu'une série innombrables de natures inverses meut le tout. On peut appeler manifestation universelle le corps à l'intérieur duquel se manifestent ces innombrables natures…
G.O.E.1 - 105
…Nous avons tous un corps et nous nous mouvons dans un espace - Nous appartenons au seul et même corps planétaire :
notre champ de vie individuel, qui est donc la force qui nous met en mouvement. Bien que nous formions en tant qu'êtres humains un seul système de vie, bien que nous appartenions au seul et même corps planétaire, on peut difficilement soutenir que nous nous manifestons à partir d'une même nature. Non! Nos natures sont très différentes. Une série interminable d'opposés met en mouvement l'univers entier.
G.O.E. 1 - 105
On peut donc appeler l'entière manifestation universelle, le corps à l'intérieur duquel se révèlent les innombrables natures humaines.
Mais ce corps immense de la manifestation universelle, tout cet ensemble de domaines cosmiques, est également mû dans quelque chose et par quelque chose. – 105 - Suivant la même méthode de pensée on doit inévitablement tirer cette conclusion. Et nous pouvons nous faire quelque représentation de cet immense espace à l'intérieur duquel et par lequel la manifestation universelle se meut, un espace qui nécessairement doit être de nature inverse.
G.O.E. 2 – 105, 106
Tous les corps communiquent par un langage :
Tout microcosme étant semblable à un soleil, on peut dire qu’il interprète, traduit un rayonnement, qu’il parle un langage. Nous n’envisageons ici les sons articulés par le larynx qui peuvent être en contradiction flagrante avec le langage des radiations., Tous les êtres, toute la vie manifestée, tous les corps communiquent par un langage, celui des rayonnements incontestables. C’est ainsi qu’existe, insoupçonnée de l’homme, une <vérité Manifestée> qu’il extériorise malgré lui, qu’il ne peut nier. Par les rayonnements qu’il répand, il porte en lui la vérité.
Nyc. A.T. 76
Formation des nouveaux noyaux des différents corps :
Pendant la période dite saturnienne, le noyau du nouveau corps physique fut établi ;
Pendant la période solaire, le noyau d’un nouveau corps éthérique ;
Pendant la période lunaire, le noyau du nouveau corps du désir ;
Pendant la période terrestre le noyau du nouveau corps du penser.
P.E. 63
Liaison avec les différents corps établie durant des milliers d’années, avec des milliers et milliers d’Aides :
Des liaisons de nature éminemment abstraite furent établies entre trois impulsions successives, avec les trois aspects que l’on appelle l’ego humain et qui représente trois foyers* de l’esprit central dans la personnalité anti-divine de l’homme. – Grâce à ces trois liaisons de Dieu avec l’égo, l’homme ayant touché l’extrême fond de la détresse, était mis dans la possibilité de saisir l’échelle et de remonter. Une multitude d’aides et des milliers d’années furent nécessaires pour former ces trois échelons supérieurs de l’Échelle céleste. La liaison suivante, l’échelon suivant de cette Échelle de Dieu, permit d’influencer le jeune pouvoir du penser de l’homme afin que cette partie de la personnalité humaine ne constituât pas, elle non plus, un obstacle absolu à la délivrance finale. – Le cinquième échelon fut posé par la liaison de la Lumière avec le corps du désir, ou corps astral, et le sixième pas concernait l’emprise sur le corps éthérique de l’homme. Lorsque ce travail préparatoire du Salut sextuple et formidable fut accompli par six impulsions divines nettement distinctes (travail auquel collaborèrent des milliers et des milliers d’Aides, attendu que Dieu se manifeste toujours par Sa création et Sa créature), alors le grand Œuvre divin du Salut fut accompli et couronné par la construction du septième échelon de l’Échelle divine. La liaison avec le corps physique terrestre, avec cette caricature de l’homme primordial, s’effectua dans la septième religion mondiale par l’intermédiaire de Jésus le Seigneur. – C’est cela le Salut divin qui nous rejoint dans l’abîme de notre existence : la croix de l’Unité descendue dans notre dépérissement, par charité infinie pour le monde et l’humanité, liant son sang au nôtre. L’homme veut-il répondre à l’appel de la Lumière, veut-il gravir l’Échelle de Dieu, il devra le faire par l’échelon du bas, par conséquent de bas en haut, en faisant la liaison avec le sang de Christ dans le champ de vie matériel. Réfléchissez ici très profondément à la Parole de Christ : « Sans Moi, vous ne pouvez rien faire. Nul n’arrive au Père que par Moi ».
D.G.I. 28,29
Diminution des corps éthérique et physique :
Il est hors de question que les quatre nourritures saintes puissent descendre dans un corps de structure ordinaire. Cette assimilation entraîne un processus de démolition de l’ancien corps éthérique ainsi que de l’ancien corps physique….
Nous existons personnellement dans un corps qui doit disparaître. Nos deux véhicules ordinaires, matériel et éthérique, doivent de toutes façons, se perdre par la maladie ou autre cas de dépérissement ; il s’agit simplement dans le processus décrit d’une autre cause de mort, d’une mort qui mène à la vie. Si nous nous trouvons dans la naissance de la nouvelle âme, le corps matériel et son double éthérique deviennent lentement subtils. Notre robustesse diminue, ce qui ne signifie pas qu’elle doive démontrer des carences organiques ou des maladies, mais l’état tout entier devient plus pur, plus serein. Nous devenons désormais d’une constitution plus subtile, plus faible donc dans une certaine mesure, mais qui peut être maintenue jusqu’à la fin en pleine harmonie. Il ne s’agit donc pas dans ce processus d’un état maladif, épuisant et douloureux.
G.T.P 251, 252
Corps plus subtils, maintenus en pleine harmonie :
L’âme nouvelle, née non de la volonté de l’homme, mais de Dieu est de nature bisexuelle ; Elle est autocréatrice…
Vous savez que dès que peut être assimilé le rayonnement fondamental de la Gnose, une division en sept aspects s’y développe : l’Esprit septuple se manifeste dans notre âme. Autrement dit la nouvelle âme est née, elle possède sept aspects, elle se manifeste en sept rayons. Une lumière très puissante émane d’elle, un feu rayonnant que vous pourriez comparer à la queue d’une comète. Dans ce rayon de feu vous pouvez clairement déterminer les sept aspects, les septs nouveaux chakras du nouveau corps vital. L’âme nouvelle est donc parfaitement nantie en vue d’une existence autocréatrice ; et elle développe par elle-même une structure de lignes de force dont l’aspect central est la colonne de feu aux sept aspects. C’est ainsi que s’élève de la nouvelle âme un nouveau corps éthérique, ce qui entraîne la manifestation d’un nouveau véhicule matériel qui n’est pas né de la nature, véhicule de construction subtile, noble de forme.
G.T.P. 251 à 253