Coeur, organe de l'unité
CŒUR PORTE D’ENTRÉE de la GNOSE :
Notre cœur est impur - Le cœur la porte d’entrée de la Gnose dans notre système vital –
« Vous savez certainement que nombreuses sont les activités qui partent du centre de l'âme. Voyez donc celui-ci comme le centre à la fois du sanctuaire de la tête et de celui du cœur Ce centre de l'âme vivifie d'une part la volonté et la pensée, d'autre part les convoitises et les désirs.
Volontés, pensées, convoitises et désirs jouent souvent un rôle destructeur dans notre vie. Quand nous nous rendons compte du chaos de la vie des sentiments en nous, nous savons que notre cœur est impur.
Et puisqu'il est la porte d'entrée de la Gnose dans notre système vital, nous savons aussi que sa purification doit être notre premier effort.
Pent. 1999 n° 2/10
Le cœur est l’organe de l’unité, il en porte la signature dans sa structure :
Tôt ou tard l'âme ressent le champ de vie terrestre comme une geôle. Elle souffre de l'inconstance de la nature dont elle se sent prisonnière et qui l'empêche de s'élever. Nous considérons la nature qui nous environne, et notre corps physique, comme les ennemis de l'âme. Mais c'est une erreur. On peut voir la vie comme une école d'apprentissage, et si nous stagnons, c'est que nous n'avons pas bien appris les leçons.
L a vie n'a d'autre but que de nous indiquer le chemin de la libération. Les lois et les phénomènes ont une double fonction: la perpétuation de la forme et la création des conditions favorables à la réalisation de l'homme nouveau. A cette fin, la nature terrestre et le corps humain constituent d'admirables instruments.
L'âme est effectivement liée au corps et au champ de vie, mais là n'est pas la cause de son emprisonnement. Il provient du fait que nous considérons le corps et le champ de vie comme des buts en eux-mêmes. C'est la focalisation sur ce but qui crée l'adversité. Il importe, donc, de comprendre la structure et la fonction de ces deux éléments.
Tout développement spirituel commence dans le cœur. C'est l'organe de l'unité; il en porte la signature dans sa structure. La constitution cellulaire du myocarde diffère de celle des autres organes. Nous savons que lés cellules résultent de la division à partir de l'ovule. Elles contiennent un principe de division et de séparation; elles ont des formes différentes selon les organes. Innombrables corpuscules baignant dans une substance liquide. Seules les cellules de la peau et des muscles sont en contact les unes avec les autres.
La structure cellulaire du coeur est la seule à présenter une aptitude à la liaison et à l'unité. Les cellules du coeur ne sont pas agglutinées les unes aux autres mais agencées comme des roues d'engrenage, s'emboîtant avec une parfaite cohésion comme les doigts de deux mains entrecroisées. On voit, ici, des éléments séparés reformer une unité, permettant de faire l'analogie avec une prédisposition à la liaison. De la tendance à l'unité proviennent les deux catégories principales de sentiments: la joie et la tristesse. La sensation d'unité procure au coeur joie et bonheur, la sensation de séparation et d'isolement procure tristesse et amertume…
Pent. 2005 n° 3 - 4
Le cœur est l’organe de l’unité, la tête celui de la division – fonction séparatrice du cerveau – fonction unificatrice du cœur :
L'ÉTROITE LIAISON ENTRE LE CŒUR ET LA TETE
…Le cœur est l'organe de l'unité, la tête est celui de la division. Le cerveau est constitué de deux hémisphères fonctionnant de façon opposée et complémentaire. Il est donc polarisé et possède deux centres distincts. D'autres organes sont doubles : les poumons, les reins, l'appareil génital, mais la fonction est unique. Le mental est polarisant, discriminant. Nous ne pouvons saisir une chose par la pensée qu’en l’analysant et en la délimitant. De par notre mental et notre conscience cérébrale nous créons un monde d'oppositions. – 4 - Nous n'y pouvons rien. Chaque jour, nous devons manger du fruit de l 'arbre de la connaissance du bien et du mal. La pensée est analytique, elle sépare. On dit parfois d'une personne douée d'un mental développé qu'elle a une intelligence aiguë. On n'est pas très loin de la pensée critique qui peut avoir un effet blessant.
La pensée, dite holistique, ne peut non plus saisir une totalité; appelée aussi pensée synthétique, elle permet de réunir les éléments d'un tout, mais seulement après que ceux-ci ont été séparés par la pensée analytique. L'unité ainsi obtenue est factice. Mais on peut encore subdiviser la fonction séparatrice du cerveau et la fonction unificatrice du cœur…
Pent. 2005 N° 3 – 4, 5-
Le cœur devient sensible aux impulsions d’un autre champ de vie :
DEUX SORTES D'ASPIRATION À L'UNITÉ, ET DEUX FONCTIONS SÉPARATRICES
….Nous distinguons l'aspiration de l'âme naturelle et celle de l'âme nouvelle. L'homme commence par aspirer à l'unité sur la base de la personnalité. Il cherche la réunion, l'amour, l'unité avec d'autres personnalités, avec des richesses ou avec la nature; recherche qui, tôt ou tard, mène à la solitude, au chagrin et à la souffrance. Au terme d'innombrables et amères expériences, il atteint une limite à partir de laquelle le cœur devient sensible aux impulsions d'un autre champ de vie. Une nouvelle force vitale, provenant d'un plan supérieur, coule dans le sang et monte jusque dans la tête, changeant ainsi certaines fonctions du cerveau…
Pent. 2005 n° 3 – 5 à 7
Lorsque le pouvoir mental de met au service du Principe éternel dans le cœur :
Il s'ensuit un nouveau mode de pensée dont le pouvoir discriminant n'est pas limité au seul domaine moral du bien et du mal: il distingue également le spirituel du naturel. Né de la force de la Rose du coeur, ce pouvoir mental distingue les valeurs impérissables de celles qui ne le sont pas. Lorsqu'il se met au service du Principe éternel dans le cœur, la seconde fonction s'éveille. L'aspiration du coeur à l'unité ne s'oriente plus sur la liaison avec d 'autres personnes mais sur l'unité des âmes, l'unité de groupe…
Pent. 2005 n° 3 – 5 à 7
Les deux fonctions du cœur et de la tête :
En résumé, les deux fonctions du cœur et de la tête sont:
- La séparation entre les opposés qui induit toujours un conflit, et la faculté de discerner l'éternité et le temps.
- L'union sur la base de la personnalité, qui se solde toujours par le déclin et la solitude, et l'union sur la base de l'âme qui procure l'énergie de parcourir le chemin…
Pent. 2005 n° 3 – 5 à 7
Le cœur est l’organe de l’unité tant au plan de l’âme naturelle que de l’âme nouvelle – En général le cœur n’est pas touché par le cancer :
Notons encore que la division cellulaire peut-être saine ou cancéreuse; saine, c'est-à-dire conforme à la loi de l'ensemble de l'unité; cancéreuse, quand il se produit une prolifération de cellules, une division anarchique allant à 1'encontre de l'intégrité de l'organisme. Selon nous, le cœur est l'organe de l'unité tant au plan de l'âme naturelle qu'au plan de l'âme nouvelle. C'est pourquoi, il n'est pas étonnant que le cœur, en général, ne soit pas touché par le cancer…
Pent. 2005 n° 3 – 5 à 7
Le cœur est le sas par lequel l’énergie de l’atome primordial passe dans le sang et le purifie :
UNE ÉNERGIE NOUVELLE SE DÉVERSE DANS LE SANG
…Le coeur se situe entre l'atome primordial et le sang; il est le sas par lequel l'énergie de l'atome primordial passe dans le sang et le purifie car elle est d'un niveau vibratoire plus élevé: le sang impur de l'âme naturelle est épuré dans le cœur par l'énergie christique. C'est pourquoi il est dit: « Le sang de Jésus Christ nous purifie de tous péchés. »
Le sang est essentiellement composé d'eau, de cellules, de corpuscules et de substances dissoutes; s'y trouvent, en outre, de l'information et de l'énergie inconnues dans la nature matérielle. L'eau est l'expression matérielle de 1 'éthérique; elle charrie également de l'information. Comme le sang, elle a la faculté d'assimiler et d'enregistrer l'information et l'énergie émises par certaines radiations et substances. Le sang contient toute l'essence de ce que nous sommes dans ce champ de vie; c'est pourquoi nous associons le sang à l'âme. Cependant, la transmission de l'information et de l'énergie à l'eau est soumise à certaines conditions. C'est dans l'eau en mouvement qu'elle s'opère le mieux. Un courant rectiligne, comme dans les tuyaux et les conduites d'eau, est artificiel et donc inadapté à la vitalisation de l'eau. L'eau adopte naturellement un mouvement ondulatoire ou tourbillonnant. Or, il y a une forme de mouvement très particulière, appelée lemniscate, représentée par un huit horizontal, dessinant deux courants en spirale de sens inverse et qui se croisent. En mathématiques, le lemniscate est le symbole de l'infini, et en philosophie celui de l'éternité. '
Il symbolise aussi pour nous une chose abstraite qui relève d'une autre dimension. Les symboles ne sont pas arbitraires. Celui du lemniscate signifie qu'il est possible de passer dans une autre dimension puisqu'il relie deux mondes.
Pent. 2005 N°3 - 7
L’anatomie du cœur - son fonctionnement :
L'anatomie du coeur et son fonctionnement - les quatre ventricules, l'enchaînement de leurs contractions, la disposition en spirale de la structure musculaire - permettent au sang de circuler suivant un mouvement en lemniscate. –7 …
Pentag. 2005 N°3 – 8
Dans l’embryon, le cœur est en formation le sang traverse le cœur suivant un mouvement en huit :
- Déjà dans l'embryon, alors que le cœur est en formation, on voit le sang affluer en spirale tournant vers la gauche, et en sortir dans un mouvement de spirale tournant vers la droite. Et c'est parce que le sang traverse le cœur suivant un mouvement en huit, qu'une énergie qui n'est pas de ce monde peut y pénétrer. Le sang suit ce circuit pour pouvoir absorber les forces purificatrices de l'atome originel.
Une expérience scientifique a démontré qu'il ne s'agit pas là d'une simple théorie ou spéculation. On a mélangé 50% de liquide pollué à 50% de liquide pur. Après un certain temps, on constate que la pollution est diluée mais non résolue. Ensuite, on a mélangé 0% de liquide pur à 99% de liquide pollué, puis on a imprimé au mélange un mouvement en lemniscate. On a constaté alors la disparition totale de la pollution. Ce résultat atteste du formidable potentiel de purification du mouvement en forme de huit horizontal. On peut en déduire la force inimaginable que l'atome originel déploie dans le sang lorsque nous lui en laissons la possibilité…
Pentag. 2005 N°3 - 8
L’anatomie du cœur : quatre ventricules sont disposés en croix – l’anatomie du cœur offre les conditions organiques entre l’âme naturelle et l’énergie christique ;
L'anatomie du cœur fournit une autre indication dans ce sens: quatre ventricules sont disposés en croix, formant quatre quadrants. La croix est aussi un symbole de la rencontre de deux mondes, de la pénétration de l'ordre supérieur dans ce champ de vie. L'anatomie du cœur offre les conditions organiques de la rencontre entre l'âme naturelle et l'énergie christique…
Pentag. 2005 N°3 - 8
LA CONNEXION ENTRE LE CŒUR ET LES POUMONS
…Le fonctionnement du cœur et des poumons est soumis à un rythme.
Les poumons subordonnés à la conscience ordinaire Le cœur est subordonné à la conscience supérieure :
Les poumons sont davantage subordonnés à la conscience ordinaire, le cœur à la conscience supérieure…
Pent. 2005 N°3 – 8, 9
Le cœur bat quatre fois le temps d’une respiration :
Le rythme pulmonaire est influencé par un niveau de conscience qui n'affecte pas, ou peu, le coeur. Chez les personnes en bonne santé, le rapport périodique entre le cœur et les poumons est de un pour quatre, ce qui veut dire que le coeur bat quatre fois le temps d'une respiration. L'augmentation de la fréquence cardiaque, lors d'un effort physique par exemple, entraîne proportionnellement celle de la respiration. Et quand cette dernière s'accélère, à cause d'une réaction émotionnelle par exemple, la pulsation cardiaque s'y conforme. Les processus rythmiques se déroulent selon un modèle ondulatoire; dans un enchaînement constant des séquences. Cette continuité n'existe pas aux niveaux cardiaques et respiratoires. Un temps d'arrêt s'interpose toujours entre une inspiration et une expiration, et l'inspiration suivante; de même entre la systole et la diastole, et la systole suivante, on note un arrêt de 1/10ème de seconde…
Pent. 2005 N° 3 – 8, 9
Aptitude du cœur à percevoir les énergies véhiculées par le sang :
C'est pendant cette pause que le cœur emmagasine l'énergie nécessaire à la pulsation suivante. Mais sur un plan plus subtil, ces pauses conditionnent l'aptitude du cœur à percevoir les énergies véhiculées par le sang…
Que perçoit le cœur ? Chaque organe transmet au sang l’information de son état :
Que perçoit le coeur? Le sang charrie l'essence de tous les organes, car chacun d'eux transmet au sang l'information de son état.
L'essence de toutes les parties de l'organisme se concentre dans le cœur et manifeste un état d'âme dominant, une humeur. Toute perturbation d'un organe s'enregistre dans le sang.
Pent 2005 N° 3 – 8, 9
Le cœur perçoit l’information et la traduit en un certain état d’âme :
Au passage, le cœur perçoit l'information et la traduit en un certain état d'âme…
Pent. 2005 N°3 – 8,9
Par le cœur nous percevons l’essence de toutes les choses – Dans le cœur apaisé se révèle le savoir intérieur -
LES FACULTÉS DE PERCEPTION DU CŒUR, FONDEMENTS DE L'INTUITION
…Lao Tseu dit: « Au milieu, sont toutes les images ». Par le cœur nous percevons l'essence de toutes les choses...
Pent. 2005 N° 3 – 9,10
La contemplation par un cour purifié et silencieux :
L'acte libérateur suppose une connaissance des choses cachées que ne permet pas la pensée spéculative, mais uniquement l’intuition, qui est la contemplation par un cœur purifié et silencieux…
Pent. 2005 N° 3 – 9,10
Dans le cœur apaisé se révèle le savoir intérieur :
Dans le cœur apaisé se révèle le savoir intérieur, la signification des images, c'est-à-dire les structures spirituelles suivant lesquelles la nature s'est élaborée. Ainsi nous accédons à la compréhension de l'essence profonde des choses, et d'abord des causes de la souffrance…
Pent. 2005 N° 3 – 9,10
Rythme du cœur et ses instants de repos :
Partout on retrouve des rythmes comme celui du cœur avec ses instants de repos. Tous les processus vitaux se déroulent de façon rythmique. – 9 - Déjà quotidiennement, nous connaissons l'alternance d'activité et de repos. Comme pour le cœur, où les moments de pause sont ceux de la perception, notre rythme de vie prend toute son importance quand, entre l'activité et le repos, nous marquons un temps de réflexion et de perception. Avant de nous endormir nous méditons sur les activités de la journée, et le matin nous essayons de comprendre ce que nous avons reçu pendant la nuit. Notre rythme de vie se règle sur une mesure à quatre temps:
1. activité et service, la journée
2. réflexion et perception, le soir
3. repos et réception, la nuit
4. assimilation et préparation, le matin
Ce mode rythmique s'applique aussi à chaque activité de la journée. C'est un modèle fondamental qui, seul, permet l'harmonie dans le changement des activités. A défaut de respecter ce modèle, stress et épuisement s 'ensuivent qui, à la longue, peuvent entraîner des problèmes cardiaques.
Pent. 2005 N° 3 – 9,10
Le silence du cœur, l’unique et essentielle porte est incomparable – Dans le cœur retentit l’unique parole du Commencement :
LE SILENCE DU CŒUR
Le silence du cœur, l'unique et essentielle porte, est incomparable. Voilà le critère: notre propre expérience, menant à la conscience de se trouver à la limite sans plus rien attendre de cette nature. Le critère pour passer du développement culturel au développement gnostique c'est le point zéro, le point qui n'a aucun support dans cette nature. On trouve des analogies entre les signatures des processus matériels et celles des processus spirituels les plus élevés. Mais pour le passage, le silence du cœur, on ne peut trouver d'image.
Pent. 2005 N° 3 – 10
Accepter se retrouver les mains vides, renoncer à faire de nouvelles expériences, entrer dans le silence du cœur
Quiconque s'est fixé un rythme de vie apparié à une purification du sang, atteignant à une certaine unité et à un certain degré d'amour, se trouve, tôt ou tard, devant une limite. Il se retrouve les mains vides. S'il l'accepte et renonce à faire de nouvelles expériences, il entrera dans le silence du cœur. C'est le tournant décisif. Les mêmes structures anatomiques qui assuraient sa marche sur la voie culturelle forment dorénavant la base d'un tout nouveau développement.
L'épuration naturelle du sang permettant le maintien dans ce champ de vie, se change en une purification par la Lumière du Christ. L'aspiration à l'unité avec la nature se transforme en aspiration à l'unité avec l'Esprit divin. De naturelle, l'harmonie du rythme de vie devient divine. Son mouvement et sa vibration s'unissent au souffle de l'Esprit.
Alors, dans le coeur, retentit l'unique Parole du commencement, le Logos qui inaugure la création du nouveau devenir humain.
Pent. 2005 N°3 - 10