Sanctuaire du coeur
Si le sanctuaire du cœur possède une Étincelle d’Esprit vous réagissez à cette Lumière infra-rouge :
La Lumière infra-rouge attirante du Soleil Divin vous touche à un moment donné. Si le sanctuaire de votre cœur est de cette nature spéciale dont notre philosophie fait mention, c'est-à-dire de l'entité possédant une étincelle d'esprit (ce qui veut dire qu'une étincelle d'esprit se trouve dans le ventricule droit de votre cœur), vous allez réagir à cette lumière attirante, disons, même, que vous devez y réagir. Remarquez toutefois, que votre conscience ordinaire n'en sait rien ; le «moi » d'ailleurs s'insurge spontanément et le démontre par des manifestations caricaturales ; mais il est au fond entraîné avec l'être entier, dans un courant de réactions. L'être humain dans son entièreté est engagé dans une série d'expériences, du fait qu'il a été touché par le flot de lumière infra-rouge du Soleil Divin. Des millions d'hommes en ce monde connaissent, pour l'avoir éprouvé, ce trouble intense et les expériences incompréhensibles qui en sont les effets…
H.N.V. 13
Le sanctuaire du cœur est le premier forcé par l’atome-étincelle-d’esprit :
Les hommes dans leur état actuel d’ « êtres naturels », subissent simplement le désespoir d’un monde qui ne va pas comme ils le voudraient; à la manière dont ils subissent le désespoir d'un désastre économique. Et ne vous y trompez pas quand ces hommes, éventuellement pleins de sentimentalité religieuse, exhalent des lamentations en accusant le monde d'être mauvais, ils ne le trouvent mauvais que parce qu'ils n'en obtiennent pas ce qu'ils désirent. Il est donc important de se rendre compte si on est allé ou si l'on va vers l'Ecole Spirituelle parce qu'on est déçu selon la nature ou bien parce qu'on se sent réellement un banni en ce monde et que le désespoir ronge votre âme d'être devenu étranger à Dieu. -.-
Si ce dernier cas était le vôtre, c'est qu'une activité gnostique très spéciale se serait emparée de votre système, car l'inquiétude en question est imputable à l'activité de l'atome-étincelle d'esprit. Quand un homme possède encore cet atome, quand il peut encore être ému et troublé par la Gnose, Ici parole s'accomplit':
«Nous voulons vivre selon ton sage exemple,
Atomes rassemblés, ensemble formant l'ego.
Nous voulons progresser dans la conscience de cet ego,
jusqu'à ce que l'unique atome reconnaisse : « je souffre dans l'ego ».
L'important est donc cette souffrance de l'Atome divin dans l'être naturel terrestre. Seule cette souffrance, seul ce mal libèrent. Celui qui connaît quelque chose de cette souffrance sait que ces coups de fouet lui sont guérison ; car cette souffrance prouve au véritable élève que la Gnose l'a découvert.
Celui qui souffre selon la nature hurle comme la bête dans la forêt; mais celui qui endure la peine de l'emprise spirituelle est rempli de joie, car - 44 - :
«La Grande Lumière est alors allumée par Force Divine,
et l'Atome spirituel se désaltérant à l'éclat de la Lumière du Seigneur, s'élève de l'obscure matière
et quitte sa nuit. »
Celui qui ainsi « souffre dans l'égo », résultat de l'éveil de son Atome divin, entreprend un processus dont nous avons déjà parlé et qui représente, à la lettre et corporellement, le glas des trois égos dialectiques. Car ainsi que nous le savons maintenant, c'est de l'Atome-étincelle d'esprit que naît l'image nette de l'homme immortel et c'est cette conception mentale qui finit par briser la résistance du système foie-rate, attaquant ainsi la position-clé de l'être naturel dialectique.
Le sanctuaire du coeur est le premier forcé par l'Atome divin à de nouvelles activités libératrices, par conséquent, c'est la conscience centrale du coeur qui est, la première, chassée de son état naturel. Une nouvelle activité mentale enchaîne ensuite au courant du renouvellement la conscience centrale de la tête ; l'image de l'homme immortel doit pour finir traverser l'écluse foie-rate, pour attaquer le troisième égo et c'est ainsi que la hache s'abat à la racine de l'existence dialectique. Et quand l'élève est ainsi occupé à cette troisième activité, il se prépare concrètement à se rendre digne de devenir le nouveau type d'homme en gestation, voulant dire par là qu'il est organiquement préparé à rencontrer Christ dans les nuées du ciel. La parole qui dit : « la mort a été engloutie dans la victoire », devient réalité.
H.N.V. 44 à 45
Le sanctuaire du cœur entre en activité :
Pour cette raison, nous disons que le moi-sang qui opère de et par le système foie-rate est ‘l'égo naturel' qui nous dirige, nous domine. Tant que l'homme que nous avons pris pour exemple est encore un enfant, c'est le moi-sang qui joue un rôle dominant. Les deux autres egos naturels ne sont pas encore éveillés. Mais le second ego-naturel s'éveille quelques années plus tard.
Qu'arrive-t-il alors?
Le sanctuaire du coeur entre en activité, la vie affective de l'enfant prend forme. Du point de vue anatomique, cela signifie que le sternum (le rayonnant !) commence à fonctionner. Le sternum est un organe merveilleux relié directement au feu du serpent par douze paires de canaux d'arrivée et de décharge, il possède en outre deux points magnétiques: un organe d'attraction, un organe de rayonnement.
Cet étonnant système joue un rôle important dans l'activité de l'atome du coeur, activité que nous laissons de côté pour le moment.
Quand la vie affective de l'enfant devient un facteur personnel visible, le sternum commence à assimiler nettement les éthers par son organe d'attraction. Désirs, sentiments, affections se faisant valoir, le sternum émet une radiation qui cherche, qui convoite. L'organe attractif capte les forces destinées à satisfaire le désir. Ces forces sont des éthers dont la radiation et la vibration sont plus subtiles que celles des éthers sanguins.
Bien que de vibration plus fine, ces éthers astraux qui collaborent avec le sanctuaire du coeur ne sont pas pour cela d'une classe supérieure à celle des éthers sanguins. - 184 - Ils sont seulement autres à cause d'un groupe nouveau de fonctions qu'il est nécessaire d'éveiller dans l'enfant en croissance. Il faut une réponse à des désirs personnels dirigés sur l'individu. Quand l'être aural émet une impulsion puissamment matérialiste, celle-ci se grave d'abord dans le sang de l'enfant. Et l'on constate que, lorsque l'enfant grandit, que son squelette devient plus vigoureux et que le sanctuaire du coeur se manifeste, la couleur et la nature du désir dominant du cœur portent le signe de la passion possessive. Ainsi se démontre la concordance parfaite entre les éthers sanguins et les éthers astraux.
H.N.V. 183
Le sanctuaire du cœur de l'homme n'a pas d'existence indépendante.
Dans le développement spirituel de l'élève, il n'est pas, comme d'aucuns le supposent, un organisme autonome, agissant et réalisant par lui-même. Le sanctuaire du coeur est entièrement contrôlé par le sanctuaire de la tête, autrement dit : la tête et le coeur sont reliés et forment un système.
La séparation apparente entre le coeur et la tête et les deux développements, le mystique et l'occulte, fondés sur cette notion, sont dialectiques, ce qui veut dire: compris selon cette nature terrestre, temporaire.
L'homme nouveau de l'ère à venir doit apprendre à voir et à établir le travail et le développement de la tête et du cœur comme un tout indivisible. La séparation qui apparaît dans ce monde entre tendances mystiques et tendances intellectuelles repose sur une dégénérescence.
L'unité du cœur et de la tête apparaît parfaite tant au point de vue anatomique structurel. Le cœur est contrôlé par l'hypophyse, le bulbe rachidien, et très directement par les nerfs cervicaux; - 38 -il ne reste essentiellement rien, anatomiquement et structurellement parlant, du soi-disant travail propre du cœur.
Dans le système tête-cœur, il y a chez l'élève une grande part de fonctionnement automatique, mais ce livre veut montrer le chemin pour faire de nouveau du cœur un « muscle volontaire », propriété qu'il possédait jadis et dont parlèrent les anciens, propriété qui sera celle du nouveau type d'homme.
Au sommet du système tête-cœur, se trouve le pouvoir du penser, le principe directeur absolu de la corporéité entière, de l'instrumentarium organique entier. Le foyer principal du pouvoir du penser se situe dans le lobe droit du cerveau. Nous attirons également l'attention de l'étudiant sur le pouvoir de la volonté, dont le foyer principal est fixé dans le lobe gauche du cerveau.
Le cœur est le siège de la vie affective, avec le sternum comme foyer de rayonnement ; le cervelet et l'hypophyse agissent dans ce système comme transformateurs et résistances de toutes les forces et tensions qui se développent dans le système ou qui sont exercées sur lui. L'action bien connue de la moelle allongée dans les expressions de la vie affective humaine illustre suffisamment l'activité de ces derniers organes. Ce système entier est pourvu spirituellement de l'extérieur, par la respiration et cet apport a lieu de deux façons. – 39 - Outre l'oxygène et les gaz nobles nécessaires aux fonctions organiques normales, la respiration fait pénétrer dans le système un grand nombre de vibrations spirituelles et éthériques. Ces vibrations sont en partie mélangées au sang dans les poumons et introduites ainsi dans la circulation; elles pénètrent d'autre part, pendant la respiration, par l'éthmoïde du nez, dais le sanctuaire de la tête et, ainsi, influencent directement les différents centres du cerveau.
D.G.I. 38 à 40
Le sanctuaire cœur est subjugué par les forces psychiques de l’homme inférieur :
Une conscience biologique régit le sanctuaire de la tête; le sanctuaire du coeur est subjugué par les forces psychiques de l'homme inférieur;
les forces éthériques sont, dans le sanctuaire du bassin, en concordance avec l'état des deux autres sanctuaires.
L'homme actuel est appelé à construire un nouveau temple qui doit avoir une certaine ressemblance avec le tabernacle humain originel, mais qui, fondamentalement, est différent.
P.E. 147
Ouvrir le sanctuaire du cœur à la Force du sixième domaine cosmique, force de l’état âme vivante :
Il y a des hommes qui entreprennent cette lutte vitale que nécessite le chemin, avec le moi, le moi voué à la mort. Ils donnent à cette lutte intérieure un caractère personnel. Ils partent de l’idée erronée que tous les maux, misères et peines sont dus au fait qu’ils ont encore un moi ; au fait que d’une manière ou d’une autre leur nature inférieure leur joue de vilains tours, au fait qu’ils sont encore pleins de mal et de péchés. Mais cela n’a rien à voir .
Vous avez ouvert le sanctuaire de votre cœur à une Force nouvelle, la Force du sixième domaine cosmique, la Force de l’état d’âme vivante. Cette Force pénètre en vous, pénètre dans votre sang, dans votre fluide nerveux et s’introduit dans le sanctuaire de votre tête ; elle remplit votre être entier et fait naître votre âme. Mais il y a aussi une autre force. Cette force provient du système vital de base, du feu du serpent, et elle fait en vous son chemin. Ce sont deux forces essentiellement différentes de nature qui allument en vous un feu brûlant. C'est ainsi que votre âme souffre, mais aussi votre moi. Ne croyez pas que la cause en soit à l’âme, ou que la cause en soit au moi. Non, la souffrance provient de ces deux forces essentielles étrangères l’une à l’autre, provient de deux tensions totalement différentes, provient de deux pouvoirs électromagnétiques qui se rencontrent dans votre être.
Que faire alors ? Vivre l’endoura. Ne laissez pas le moi s’immiscer dans le processus... Quand vous sentez et vivez la douleur au plus profond de vous, c’est le moment où la Force-Lumière gnostique s'occupe de vous le plus puissamment de la façon la plus dynamique. Il y a toujours des hommes qui considèrent la lutte vitale qu’impose le chemin comme une lutte au caractère personnel. Le moi ne doit s’occuper de rien, le moi doit devenir silencieux. Laissez la lutte, laissez l’incendie de la purification faire rage.
Pensez aux pratiques courantes de mortifications et de mutilations des monastères de jadis pour lutter contre la chair, alors que la lutte du chemin de croix n’est pas une lutte contre la chair, mais une lutte entre le sixième et le septième domaine cosmique qui se déroule en vous. Il n’est pas de victoire possible si l’on s’engage avec le moi et que l’on essaie de terminer la lutte avec le moi. L’anéantissement du moi de cette façon est toujours un suicide. Personne ne peut y tenir et la mort est au bout. C’est pourquoi nous disons encore une fois avec insistance : ne cherchez pas désespérément à lutter contre vous-même. Ce faisant vous invoquez précisément des forces qui ne demandent qu’à s’occuper de vous. Vous vous mettez ainsi avec votre moi au service de l’un des deux partis. Le résultat est la grande dépense d’énergie jusqu’à ce que mort s’en suive.
G.O.E 2 ch XI 83 à 85
La conscience centrale de l’homme se situe dans le sanctuaire du cœur :
Nous avons précédemment montré en détail que la conscience centrale de l’homme se situe dans le sanctuaire du cœur et qu’elle est continuellement en contact étroit avec le sanctuaire du bassin, autrement dit avec le subconscient et avec la conscience née de la nature, c’est-à-dire la conscience moi dont le siège se trouve dans le sanctuaire de la tête.
Ces trois consciences collaborent en unité, ne sont généralement pas statiques ; au contraire, chez la plupart des hommes, la conscience est sans cesse en émoi, phénomène qui prévaut surtout dans le cœur, siège de la conscience centrale. Nous tous nous connaissons l’agitation du cœur, l’inquiétude et le tiraillement, l’angoisse, le souci et la peur qui apparaissent alors, occupant constamment notre pensée et maintenant de fortes tensions dans notre système nerveux entier.
G.O.E.4/59
Le sanctuaire du cœur s’ouvre au Noûs :
Grâce au silence du cœur, qui cesse toute lutte et entre dans une paix profonde, le sanctuaire du cœur s’ouvre au Noûs, au rayonnement harmonieux du noyau de lumière de la monade ;
Lorsque ce rayonnement nous anime, d’innombrables et merveilleuse conséquences s’ensuivent. Dès que celles-ci se manifestent, l’apprentissage est réel. Il s’établit alors, véritablement et physiquement, une forte liaison entre le Noûs et la personnalité. La base de rétablissement, la base de la transfiguration est alors posée
G.O.E. 4/117
Le sanctuaire du cœur est un organe très curieux – le cœur recèle la possibilité de sauvetage :
Le sanctuaire du cœur est un organe très curieux. Il renferme bien des Mystères permettant à l’homme mûri de libérer le sanctuaire de la tête du joug du subconscient en développant la véritable foi mystique. Non seulement le cœur recèle donc la possibilité de sauvetage, mais il est le véritable instrument. Toutefois que faire si l’hypophyse n’est plus capable de réagir dans le sanctuaire de la tête ?
N’est-ce pas tragique que tant d’homme, par manque d’informations et des pratiques erronées, endommagent leur hypophyse au point de se créer des obstacles sur le chemin de la délivrance ou même de le rendre impossible ?
Pent. Décembrre 1981/4