|
Les Ecoles des Mystères et la permanence de l'appel au retour/ Historique du LR
Dans la jungle des tendances naturelles de l'homme: occultes (travaillant de préférence avec la force mentale de la personnalité-moi), mystico-religieuses (faisant appel à la force de désir de l'homme-moi) ou humanitaristes (qui poussent la volonté-moi à œuvrer pour sauver le monde, alors que cette volonté-là est inopérante ou creuse les inégalités qu'elle cherchait justement à effacer), retentit la voix des Ecoles des Mystères. Là y est proféré le seul message résolument libérateur : " revenez, fils du Feu, enfants de la Lumière ". Et alors, la force indéfectible pour suivre le chemin de l'éveil véritable est distribuée à satiété à celui qui cherche. Historiquement, l'Ecole de Haarlem fondée en 1924 aux Pays-Bas, par W. Z. Leene, Jan Van Rijckenborgh et Catharose de Petri, devenue par la suite Lectorium Rosicrucianum, a hérité du riche passé gnostique et continue de diffuser, en Europe et en Amérique du Sud principalement, le message originel, loin de la surenchère médiatique ou ésotérique. Les Ecoles des mystères gnostiques ont en effet ceci de particulier qu'elles revêtent l'habit du pays et du temps où elles apparaissent, pour toucher les hommes qui cherchent le chemin de retour, mais jamais elles ne visent à se maintenir plus longtemps que la mission - ou la moisson d'âmes - qui lui incombe, ne l'exige.
Quelques extraits de textes sur ce sujet :
Extrait de « la gnose des temps présents » 6ème partie chap. 1 (l’Ecclesia Pistis Sophia)
« Valentin, philosophe gnostique du début de notre ère, auteur de la Pistis Sophia, expliquait à ses élèves ces mondes divins inconnaissables, ces espaces vides, qu’il désignait comme « le Plérôme ». Il démontrait que des émanations du plérôme se produisent dans notre obscurité connaissable pour rendre à même de trouver tous ceux qui cherchent les espaces divins.
L’Ecole Spirituelle gnostique actuelle, le Lectorium Rosicrucianum propage ces mêmes maximes impérissables. Elle les place simplement dans le cadre d’une langue qui nous convient, de phénomènes scientifiques naturels qui s’imposent à nous. Elle explique les émanations du plérôme, du présent vivant des phénomènes électromagnétiques. Mais aussi moderne que tout ceci puisse paraître à notre époque, ce sont toujours les mêmes vérités impérissables qui sont transmises à l’humanité, qu’elles aient résonné au début de notre ère ou dans le présent.
Il y a pourtant toujours, au cours des temps, un nouveau son gnostique car les émanations des forces divines éternelles rencontrent dans le temps des situations toujours différentes. Le temps remue le monde et l’humanité. Tout ici-bas est exposé au changement, car la nature de la mort, avec tout ce qu’elle contient, se consume, se cristallise, se perd, sous des voiles de nuit et de décadence toujours plus épais, dans un changement et une rotation perpétuels. C’est pourquoi les émanations du plérôme, bien qu’elles demeurent les mêmes, trouvent à leur arrivée dans la nuit du présent un monde et une humanité tout autre que dans le passé. Par suite, une méthode de travail toute différente devient nécessaire. Chaque fois l’humanité doit être touchée de façon autre, afin que le chemin éternel du salut puisse s’ouvrir à toute époque et dans chaque situation et qu’un sauvetage pratique puisse se faire dans l’époque actuelle. »
Extrait de « la Parole Vivante » : chap. 27 (de la naissance naturelle à la naissance divine)
Chaque fraternité gnostique doit tenir compte de l’époque où elle se manifeste et assumer la tâche exigée à ce moment-là. La conscience de l’homme doit se retourner complètement et c’est possible quant on se met à voir clairement le but divin.
La jeune fraternité a aussi mis devant elle une tâche très particulière dans la conjoncture actuelle. Elle a la mission, la tâche très classique de faire tout son possible pour libérer dans le cœur des hommes le Christ, la réalisation christique, ainsi que le potentiel magnétique de l’Esprit Septuple Universel. Elle a la tâche d’aider les vrais chercheurs sur le chemin de la Vie qui libère l’âme-Esprit, chemin que l’on ne peut parcourir que dans la force de rayonnement de Jésus le Christ, notre Seigneur et Libérateur. Tout élève ayant connaissance de la Rose-Croix d’Or sait que cette force de rayonnement christique doit s’élever du cœur, car c’est dans le cœur qu’est la racine originelle.
Extrait de « La Grande Révolution » : chap. 8 (Gnostique et Rose-Croix)
« Il existe un autre gnosticisme, et une autre Rose-Croix et une franc-maçonnerie autre que celle qui vous est bien connue. Si vous faites cette découverte, vous ne pourrez plus jamais confondre la Rose-croix actuelle, datant d’août 1924, avec les différents mouvements ésotériques connus, qui sont culturels ou métaphysiques selon la nature. Le gnosticisme, la Rose-croix et la franc-maçonnerie dont nous parlons et que nous essayons d’interpréter sont trois appellations d’un seul et même courant universel qui n’est ni vieux, ni jeune, qui simplement était est et sera de toute éternité.
Ce courant est dit parfois « gnostique », en raison de son caractère philosophique ; parfois « rosicrucien » en raison de son caractère christocentrique ; parfois « maçonnique » en raison de son caractère constructeur et réalisateur. Ce courant, qui émane de la Fraternité Universelle, a pour caractéristique universelle le rejet absolu de tout but physique et métaphysique naturel ; il s’appuie sur : 1 une philosophie de la transfiguration, donc gnostique ; 2 une confession christocentrique ne s’associant en aucune façon à cette nature, donc rosicrucienne ; 3 un développement méthodique scientifiquement appliqué qui brise ce qui est de cette nature et construit ce qui est de nature divine originelle, donc maçonnique.
Cette Fraternité Universelle ne fonde ni groupements ni églises. Elle vivifie de temps à autres des écoles pour aider sur le chemin tous ceux qui sont : 1 uns dans l’idée, donc gnostiques ; 2 uns dans la confession, donc rosicruciens ; 3 uns dans leurs efforts, donc francs-maçons. »
Extrait de « La Parole vivante » chap.41 (la venue du peuple de Dieu sur terre)
« Les serviteurs de Dieu forment ensemble le peuple de Dieu sur terre. Dans tous les écrits sacrés, il est question du peuple de dieu. Laissons de côté la question de savoir si Jésus le Seigneur au sens ordinaire a été un serviteur de la gnose par le sang. L’Ecriture Sainte, cependant, dit de lui qu’il était un grand prêtre de l’Ordre de Melchisédech. C’est là un état d’être qui surpasse de loin le sang, la nationalité, la race. Le peuple de Dieu est donc une communauté de serviteurs qui séjournent dans tous les pays de la terre, et qui appartiennent à toutes les races et à tous les peuples. Cette fraternité servante peut être considérée comme l’avant-garde de la Chaîne universelle de la Fraternité de Christ. Ces serviteurs sont tous occupés à un seul et unique travail. Vous pouvez les reconnaître au fait qu’aucun d’eux ne cherche à établir le Royaume de Dieu dans cette nature. Ils vous renvoient sans exception au point de départ adamique de l’Âme-Esprit vivante ».
Date de création : 08/08/2009 • 18:09
Dernière modification : 08/08/2009 • 18:09
Catégorie :
Page lue 3643 fois
Imprimer l'article
|
|