Cela
Tao est l’Unique, l’Absolu, le divin, il est <Cela>,
Cette définition n’est-elle pas bien vague ? Pas nécessairement. Pour trois raisons. La première est que ces émanations sont la nature de Tao ; La seconde, que Tao se situe « dans le milieu » ; la troisième que Tao porte en soi « toutes les images ». Essayons de vous faire comprendre cela. – Dans la manifestation divine entière, dans l'espace entier de la création, Tao - l'Unique divin - se tient «dans le milieu». Dans cet insondable espace existent des champs de nature astrale, tous très différents les uns des autres. On peut dire de cette diversité comprise dans une unité: «Tao se tient dans le milieu». - Considéré en soi, c'est très important et consolant; mais il est beaucoup plus important de constater que, de cette Force divine, «du milieu», proviennent des émanations, des influx, des rayonnements, des activités. Ces émanations emplissent de leur majesté l'insondable espace tout entier. - Cela devient capital quand on découvre que les myriades de systèmes stellaires qui englobent les systèmes zodiacaux, lesquels englobent les systèmes solaires, lesquels englobent à leur tour les corps planétaires, possèdent tous, en leur milieu, au sens le plus littéral, Tao. - Chaque planète, chaque soleil, chaque système est entouré et pénétré par l'essence de Tao, essence qui forme un foyer au centre de ces corps et systèmes célestes. La planète que nous habitons porte donc Tao en son coeur, au sens le plus absolu.
C'est pourquoi il est dit que l'Esprit christique demeure dans le stratum central de notre planète. Voilà la raison pour laquelle il faut faire une nette distinction entre l'Esprit de la planète et le Logos de la planète. L'Esprit de la planète est l'expression de l'aspect dialectique, le porteur d'image de la nature de la mort à l'échelle planétaire. Connaissant comme étant la Terre la planète que nous habitons, nous pourrions la comparer à la personnalité de l'homme. Le Logos planétaire, quant à lui, est l'existence et la présence de Tao. L'existence de la véritable Terre née de Dieu, que l'on peut comparer au microcosme. C'est le Ciel-Terre évoqué dans l'Apocalypse, une planète tout à fait différente de celle que nous connaissons et qui nous est cependant très proche.
G.C. 212
Tout provient de « Cela » et tout y revient :
Dans l’immense et glorieuse Manifestation universelle le processus de développement de tous les courants de vie s’accomplit. Et tous les mystères de cet espace, sans doute innombrables, seront un jour pénétrés. Ce sont les mystères de la créature et de tout le créé. Il faut cependant comprendre qu’en dehors de la Manifestation universelle se trouve encore autre chose, quelque chose qui ne peut être ni connu, ni défini, ni perçu. Qui n’appartient pas à l’espace n’a pas d’existence, et qu’aucune créature telle qu’elle soit ne peut atteindre. Tout l’espace de la Manifestation universelle avec ses milliards de voies lactées, n’est rien comparé à l’omniprésente et imposante grandeur de cet Autre.* Il y a sept dimensions dans l’espace : mais, cet Autre est au-dessus et en dehors du dimensionnel. Il n’y a pas de mot pour le désigner, c’est pourquoi Lao-Tseu ne parlait que de ‘Cela’. Comprenez que ‘Cela’ est tout en tous. Tout provient de ‘Cela’ et tout y revient. Vous comprenez que nous parlons de l’Esprit de Dieu... C’est pourquoi tout ce qui appartient au créé doit se tourner vers ‘Cela’ qui est le But unique de notre existence. La Manifestation universelle est la plénitude et ‘Cela’ contient, porte et enveloppe l’océan de la plénitude. La racine de toute existence plonge en ‘Cela’. Car le tout qui nous contient, nous enflamme et nous purifie de Sa Force.
G.O.E. 3 ch.XXVI - 194,195
Dans la Manifestaton universelle de « Cela » qui englobe tout :
Essayez de vous représenter l’image du Savoir universel, de la Sagesse universelle, qui nous englobe comme une atmosphère dans laquelle nous devons respirer. Alors nous comprenons que toute Sagesse qui vient de Dieu est non pas matérielle, mais immatérielle. La sagesse habitant un cerveau humain n’est rien à côté de « Cela ». Il est donc ridicule de comparer l’Esprit divin à notre conscience, et de parler d’esprit à ce sujet.
La Sagesse qui habite un cerveau humain a besoin de la parole ou de l’écriture pour se faire connaître. Elle ne saurait jamais être comme universelle et ne pourra jamais l’être
Mais dans la Manifestation universelle de « Cela » qui englobe tout, dans le Principe originel sans forme et sans substance d’où s’est formé l’Univers, la Sagesse, la Connaissance universelle sans forme et sans substance doit être et est omniprésencte. La participation de la créature à cette Réalité sans substance, à cette omniprésence, à cette Source de Sagesse et d’Amour est la plus haute forme de religion.
C’est la Religion d’Hermès, la Religion de la Gnose originelle, la Religion de la Pensée. Elle implique un dévouement total, la consécration totale du coeur et de la tête à “Cela” de sorte que l’Esprit de Sagesse et d’Amour puisse toucher la créature et se manifester à elle.
G.O.E. 3 - ch. XXVI - 195, 196
C’est en « Cela » que l’univers du créé, donc que chaque créature, trouve son destin sublime.
C’est pourquoi obtenir la liaison avec « Cela » représente le But le plus élevé de notre état de créature. Il devient alors possible de transmettrre le But de l’Esprit à la créature. Ainsi Dieu et la créature doivent s’unir afin de réaliser le but supérieur du Logos selon l’Idée de Sa création.
G.O.E. 3 - ch. XXVI - 196
*Autre
- Désignation de l’Homme immortel, de l’Homme véritable vraiment issu de Dieu et créé à la ressemblance parfaite du Père. Le réveil à la vie de ce Fils unique, de l’Être-Christ en nous et le seul but véritable de notre présence dans le champ d’existence dialectique. C’est donc aussi le seul But de toute Rose-Croix gnostique.
Glossaire G.O.E. 3 – 254
Posséder « Cela » :
Dans toute transfiguration la condition sine qua non est que le constructeur, le maçon, avec l’aide de la Lumière pranique originelle et par cette Lumière démolisse et reconstruise. Car cette Lumière est le Pain de Vie et, par la consommation de ce Pain, la vraie Vie est rendue au microcosme. Celui qui peut manger ce Pain a la Vie éternelle. Il possède « Tao » qui est « Cela » Celui qui veut manger ce Pain universel découvre que la Lumière pranique universelle bouillonne comme un Courant de Force pure, comme le Vin de l’Esprit, à travers toutes les articulations du système. C’est le Fleuve universel sur les rives duquel doit être construite la Ville divine : le microcosme régénéré.
G.U. 127