Upanishad
[ Les Upanishads (Devanagari: उपनिषद्, du sanskrit upa, déplacement physique, ni, mouvement vers le bas et shad, s'asseoir, soit littéralement « venir s'asseoir respectueusement au pied du maître pour écouter son enseignement ») sont une partie des textes liés à la shruti et consistent en des récits philosophiques qui éclairent le texte auquel elles se réfèrent, chacune se réclamant d'une partie du Veda. Par exemple, la Kausitaki fait partie du cycle du Rig-Veda.
La Muktika dénombre 108 Upanishads dont dix Upanishad majeures (Mukhya Upanishads) associées au Veda comme la Kena, la Katha, la Chandogya, la Mundaka, l'Isha, la Prashna, la Kaussitaki, la Svetasvatara, la Taittiriya et l'Aitreya Upanishad[2]. Ces Upanishads constituent la conclusion des Vedas et représentent le coeur du Vedanta dans la tradition hindoue. Sources]
Le mot composé «upanishad» signifie: «dévoilement de la connaissance spirituelle cachée en vue de vaincre l'ignorance.»
«Le sommeil du corps est la lucidité de l'âme, l'occlusion des yeux la contemplation véritable.» Hermès Trismégiste.
En raison des nombreux obstacles qui vous barrent le chemin et afin d'approfondir et d'éclairer la compréhension qui permettra de les surmonter, nous voudrions vous relier à une très ancienne sagesse dont l'origine se perd dans les brumes du passé: la sagesse des Upanishads.
Les Upanishads sont bien antérieures à l'entrée des peuples hindous dans les pays arrosés par l'Indus, et sont intimement liées à la sagesse d'Hermès.
Le mot composé «upanishad» signifie: «dévoilement de la connaissance spirituelle cachée en vue de vaincre l'ignorance.»
Pour lire et comprendre les Upanishads, il faut donc une clef afin de pouvoir découvrir ce qui est caché. Or que pourrait être cette clef sinon l'âme, la possession d'une nouvelle qualité de l'âme? Aussi la sagesse des Upanishads n'est-elle destinée qu'à ceux qui, sur le chemin de la naissance de l'âme, cherchent à renverser les obstacles qui obstruent le passage. Donnons ci-dessous un petit extrait d'une des plus puissantes Upanishads:* - 14 -
«Après s'être complu dans l'état de veille de l'âme et avoir vu le bien et le mal, l'homme revient hâtivement à l'entrée et au commencement, à la vie de rêve.
De même que l'aigle fatigué, après avoir erré dans l'espace, replie ses ailes et rentre dans son aire, l'être de l'âme retourne hâtivement dans cet état où, en sommeil, il ne nourrit plus de désirs et ne voit plus de rêves.
L'homme a des artères qu'on appelle «hitâ», fines comme des cheveux divisés mille fois, remplies de blanc, de bleu, de jaune, de vert et de rouge.
Alors que des hommes semblent le tuer, qu'ils paraissent le terrasser, qu'un éléphant semble le poursuivre, ou qu'il tombe dans un abîme, c'est par ignorance qu'il imagine lui-même ces choses horribles qu'il voit en état de veille. Lorsqu'il imagine être dans l'état divin inviolable, alors seulement il est dans son monde supérieur. Le bien, pas plus que le mal, ne le poursuit, car il échappe à toutes les afflictions du coeur. Là, quand il ne voit pas, il voit vraiment quoiqu'il ne voie pas, car, par l'immortalité, il n'y a pas de fin à la vue du voyant.»…
*«Les citations figurant dans ce livre sont plus des paraphrases que des traductions littérales ».
Transf. 14, 15