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Nostalgie de l'origine
La nostalgie de l'origine n'est pas un don qui nous touche à l'improviste : au contraire, elle ne frappe jamais à notre porte quand on l'attend, ni quand on ne l'attend plus. Par définition, l'appel de l'étincelle divine en nos cœurs, la voix de la monade, prend à contre-pied les aspirations du moi, qui toujours cherche à se maintenir - n'oublions pas que c'était effectivement sa seule raison d'être aussitôt après la chute : faire en sorte que se maintienne le microcosme, malgré la densification presque fatale de ses corps. Et même si le moi sait déguiser sa soif d'imposture derrière l'apparence de la dévotion religieuse, de l'humanitarisme et du service au prochain, la petite voix en lui n'est pas dupe et perce à jour le moindre de ses stratagèmes, pourtant astucieux. Et sans cesse, elle appelle. Et un jour, l'homme-moi ne se fuit plus et tend l'oreille. Il rencontre alors une école des mystères.
Quelques extraits de textes sur ce sujet :
Extrait de « La gnose des temps présents » : 4ème partie chap. 7 (le mystère de la progression)
« Il émane une radiation gnostique générale, fondamentale, vers toute l’humanité. Cette radiation ne peut faire autrement que d’appeler et d’éveiller, sans s’immiscer dans le destin dialectique des choses, ni dans le destin dialectique des hommes. Cet appel ne touche pas votre état dialectique. Il résonne pour quiconque se trouve dans la détresse intérieure, cherche la délivrance, et dont la conscience lance un cri d’alarme. La rose du cœur saisit au vol ce cri de la conscience et fait jaillir la résonance par le sternum et reçoit la réponse de la Gnose, réponse qui pénètre jusqu’au quatrième chandelier du sanctuaire de la tête, au moyen de la Rose, du sang et du fluide nerveux. Ceci à condition que la sang le permette quelque peu. Car si le sang est trop épais, trop animal, il sera impossible d’émouvoir le quatrième chandelier. En chaque porteur du bouton de rose dans le monde, si dégénéré soit-il, il existe un soupçon, un savoir intuitif concernant une issue libératrice. »
Extrait de « La gnose des temps présents » : 4ème partie chap. 6 (la purification du cœur)
« le cœur est pour la gnose, la porte d’accès vers le système vital, vous devez, en tout premier lieu, tendre à la pureté du cœur. Plus votre cœur est pur et sans souillure, plus la voix d’appel de la Gnose résonne clairement en vous. La pureté du cœur est une condition absolue de votre état d’élève. La pureté du cœur, de vos mobiles, de votre foi, de votre espoir et de votre amour est pour vous la suprême exigence. Chacun, même s’il a à peine posé les premiers pas hésitants sur le chemin, peut débuter par là. C’est la Rose du cœur, le second atome-âme de notre microcosme, qui nous le rend possible. La rose est non seulement sensible aux impulsions gnostiques venant du dehors, mais aussi aux cris de détresse du noyau de notre âme qui brûle dans le quatrième chandelier. Quand la conscience ressent sa détresse, soupire après la délivrance et fait vibrer son cri dans le vague, la rose reçoit un choc magnétique à la suite duquel elle émet, par le sternum, comme par réflexe, un écho au cri de détresse de l’âme, invoque la réponse de la Gnose et lui ouvre accès. Ainsi la force de la Rose se fraie-t-elle une percée dans l’impur sanctuaire du cœur. Ainsi la première réponse de la Gnose a-t-elle lieu. »
Extrait de « la Gnose originelle égyptienne t.2» chap. 38 (la renaissance par l’âme)
« Connaissez-vous cela, avez-vous éprouvé cette accusation de la conscience et du cœur ? Cette peine profonde qu’on n’oublie qu’un petit instant pendant le sommeil ? Avez-vous fait de ces expériences qui vous poursuivent de la jeunesse à la vieillesse ? Si vous connaissez cela, soyez indiciblement reconnaissant. Remerciez Dieu de cette grâce. Réjouissez-vous infiniment, car c’est la preuve que votre cœur n’est pas encre endurci, n’est pas encore pétrifié. Soyez très reconnaissant si vous éprouvez cela, si vous l’éprouvez encore. Car la voix de l’âme vous parle encore. On pourrait dire que l’âme, le noyau du microcosme soupire, crie chaque jour à l’aide, au secours, délivrez-moi ! Et le rayonnement de l’Esprit septuple se fraie un chemin par le sternum jusque dans le cœur ; et par le cœur, tous les autres organes de la conscience sont touchés. Ainsi s’adresse à vous la voix de la conscience, la plainte du cœur, la voix de l’âme. »
Date de création : 08/08/2009 • 17:59
Dernière modification : 08/08/2009 • 17:59
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