Capharnaüm
L’événement se déroule à Capharnaüm :
Un lépreux vint vers lui ; et se jetant à genoux, il lui dit d'un ton suppliant : < SI TU VEUX, TU PEUX
ME RENDRE PUR>, Jésus, ému de compassion, étendit la main, le toucha et dit: <JE LE VEUX - SOIS PUR>. Aussitôt la lèpre le quitta et il fut purifié - 1/40 à 42 – Jésus le renvoya sur le champ avec de sévères recommandations et lui dit : Garde-toi de ne rien dire à personne, mais va te montrer au sacrificateur, et offre pour ta purification ce que Moïse à prescrit, afin que cela te serve de témoignage. -168 - Mais cet homme s’en étant allé, se mit à publier hautement la chose et à la divulguer, de sorte que Jésus ne pouvait plus entrer publiquement dans une ville. Il se tenait dehors dans les lieux déserts et l’on venait à lui de toutes parts.
Il n’est pas possible, ici, s’expliquer ce passage important de la Bible. Par l’analyse, il vous apparaîtra évident que le travail du Verseau tout entier est mis en lumière dans ce passage de la Bible, et qu’il y trouve un fondement.
L'événement se déroule à Capharnaüm ou près de là, c'est-à-dire dans le 'village des consolations'. Si l'effroyable société lépreuse dans laquelle nous vivons s'identifiait consciemment avec les lois élémentaires de la vie, ainsi qu'elles prennent forme dans le Christianisme, la purification définitive, la guérison, serait absolue et parfaite. Voilà la consolation absolue que nous offre le Christianisme. Grâce à ses valeurs, nous pouvons guérir très vite et directement de ces blessures.
Au moyen de la sainte méthode, l'humanité pourrait rapidement être sauvée.
Le Christianisme consciemment et positivement appliqué, constitue un danger mortel pour les forces démoniaques, ainsi que vous le savez peut-être ou tout au moins pouvez le pressentir…
A.F. ch 16 -169
L’événement se déroule à Capharnaüm :
La chance s'offre à tous les hommes de réaliser l'âme nouvelle. Telle est la fin dernière de toute existence en ces temps qui s'annoncent. Dans toutes les religions, les cinq propriétés de l'âme sont présentées. Le Bouddha lui-même l’a enseigné:
la première de ces qualités est le calme, état de neutralité et d'harmonie avec la nature divine, sans agressivité ni convoitises, sans mensonge ni vindicte, sans peur et sans critique;
la seconde est la bienveillance qui fait régner l'harmonie avec les lois de la Nature divine, et permet à chaque homme d'avoir sa part de respect et de compréhension;
la troisième est l’amour : de l'âme nouvelle émane un courant d'amour qui n'exclut rien ni personne et donne sans compter;
la quatrième est la connaissance du bien et du mal, la faculté de discerner une doctrine juste d 'une fausse, la vérité du mensonge;
la cinquième est la joie. Par l'Esprit, l'homme nouveau connaît la suprême créativité.
Les cinq qualités énumérées forment le pentacle qui, depuis les temps les plus reculés, est le symbole de l'âme nouvelle. Il correspond aux cinq fluides de l'âme dont précisément parle l'Ecole Spirituelle de la Rose-Croix d'Or:
• le calme correspond au sang renouvelé et synthonisé aux vibrations du monde divin (nouvel éther chimique);
• la bienveillance correspond au nouveau fluide hormonal (nouvel éther vital);
• l'amour correspond au nouveau fluide nerveux (nouvel éther-lumière);
• le discernement du bien et du mal correspond au nouveau feu du serpent (nouvel éther mental);
• la joie correspond au rayonnement de la conscience mercurienne (éther-feu). Aussitôt la lèpre le quitta et il fut purifié.
L’événement se déroule à Capharnaüm ou près de là, c’est-à-dire dans le ‘village des consolations’. Si l’effroyable société lépreuse dans laquelle nous vivons s’identifiait consciemment avec les lois élémentaires de la vie, ainsi qu’elles prennent forme dans le Christianisme, la purification définitive, la guérison serait absolue, parfaite. Voilà la consolation absolue que nous offre le Christianisme. Grâce à ses valeurs, nous pouvons guérir très vite et directement de ces blessures. L’humanité pourrait très vite être sauvée.
Le Christianisme est une culture intérieure, une réforme intérieure, un revirement intérieur, il apporte la possession d’une lumière intérieure. C’est pourquoi le Christianisme ne peut être morcelé. Le Christ ne vous a pas été envoyé pour atteindre un but particulier, dans un essai humanitariste ou autre, pour améliorer quelques commodités dans le monde où nous vivons : le Christ nous a été envoyé pour annoncer l’Évangile, pour que sa croix ne soit pas rendue vaine et ne soit pas dépouillée de sa force.
Cette croix est l’intégralité du sacrifice véritable, l’élimination de soi et l’abnégation absolue, le non-savoir et le non-vouloir, c’est la solitude du Jardin de Gethsémani - c’est la folie de la croix.
<La somme de tout savoir est que nous ne savons rien.>
Aussi longtemps que nous n‘avons pas été saisis par cette folie notre Christianisme n’est qu’un jeu, un fignolage humanitariste, un paganisme chrétien. Pour ceux qui vont le ‘chemin’ sans comprendre, cette parole est pure folie, mais pour ceux qui savent, cette parole est une force, un mantram.
Pentag. n° 4 – année 2003 page 26