Texte à méditer :"Nous ne devrions pas croire à une chose uniquement parce qu'elle a été dite, ni croire aux traditions parce qu'elles ont été transmises depuis l'antiquité, ni aux "on dit" en tant que tels...Lire la suite
Ce que nous éprouvons comme un espace vide n'est pas du tout vide d'après la science de nos jours. Ce que nous considérons comme l'espace universel ne serait qu'une image fantaisiste sans aucune réalité.
S'EXERCER A PENSER AUTREMENT
La science moderne établit que, dans un espace vide, des particules apparaissent et disparaissent sans cesse. Mais comment ? Les particules existent sous forme de couple : particules et antiparticules. Ainsi y a-t-il des élec¬trons et des antiélectrons ou positrons. Matière et antimatière naissent à l'existence en même temps qu'elles se séparent : particules jumelles, lors¬qu'elles s'unissent à nouveau, elles s'anéantissent. A nos yeux, elles ne sont alors plus rien. Il est à remarquer (c'est un phénomène particulier) que dans notre univers les antiparticules sont gran¬dement en minorité. Heureusement, car alors la création ne nous serait pas visible.
L'ÉNERGIE AU POINT ZÉROCela nous amène au point zéro de l'énergie dans l'univers. Selon la théorie de la relativité, l'univers est rempli d'énergie. Celle-ci n'est rien que mouvement.
Nous éprouvons le mouvement de la micro-ma¬tière sous forme de température. La température est au zéro absolu quand il n'y a aucun mou¬vement. C'est le calme total. Mais le point zéro est présent. Cette énergie à la température du zéro absolu se nomme énergie au point zéro ou champ au point zéro. D'autres expressions exis¬tent comme « énergie du vide », ce qui veut dire que cet « espace vide » n'est justement pas vide. Cette énergie au point zéro, qui nous environne.
Dans l'Espace « vide » apparaissent en série des particules et antiparticules, comme si la création continuait à se dérouler. Particules et antiparticu¬les s'unissent en peu de temps et disparaissent to¬talement. C'est ce que nous expérimentons sous forme de vide. Nous devons en conclure que le prétendu espace vide d'où proviennent sans cesse des particules n'est pas vraiment vide mais empli d'une substance imperceptible, pourtant divisible« que l'on peut concevoir comme l'existence et l'anti-existence de quelque chose.
et est présente en nous, a une intensité énorme. Etant donné que la masse et l'énergie sont équivalentes, ce qu'Einstein montre en théorie par l'équation E= mc2, si vous prenez 1 cm3 de vide et que vous calculiez sa masse avec cette formule en considérant l'énergie au point zéro, alors il apparaît que cette masse est plus grande que la masse de tout l'univers. Les énergies de¬vant lesquelles se trouve l'homme dans l'univers apparaissent comme de minuscules rides de cette énergie au point zéro. Nous devons donc voir notre univers comme une minuscule vague, un frisson de l'eau à peine visible sur un immense océan.
Si nous nous arrêtons là, nous envisageons notre monde de façon tout autre ; et si notre conscience en est pénétrée, il se peut que nous nous ouvrions à l'idée d'un changement possible. Ces nouvelles conceptions révèlent que espace et matière ne sont pas deux aspects distincts de l'existence mais qu'ici l'espace correspond exactement à l'énergie au point zéro.
Il est donc impossible de faire la distinction entre espace et énergie au point zéro. Espace et énergie sont indissociables. Ainsi la science moderne soutient-elle cet adage de la Rose-Croix : « il n'y a pas d'espace vide ».
NOUVEAUX POINTS DE VUE Là où notre matière n'est qu'un minuscule frisson de l'océan du vide, on pourrait penser que cet océan en montre d'autres. Pourquoi notre univers serait-il le seul ?
Si nous faisons marcher notre imagination, on comprend que d'autres formes d'univers, de vie, pourraient bien exister sur ce même océan. Et ne serait-il pas possible que ces frissons de l'océan du vide soient juste déterminés par des pensées, sentiments et agissements collectifs ? Ouvrons-nous à de telles possibilités, même si elles semblent tout à fait incertaines.
L'ÉTAPE EN DIRECTION DE LA CONSCIENCE Analogie entre la mécanique quantique et le modèle ésotérique. D'après les recherches archéologiques et anthropologiques, il s'avère que l'humanité du passé avait la connaissance d'une image précise d'un monde non sensoriel. Il est certain que, dans le passé où l'on ne disposait d'aucunes explications matérielles de la réalité que
l'on expérimentait, des modèles existaient sur le monde sensoriel, modèles hautement développés mentalement.
De nos jours aussi l'on rencontre des civilisations où existent des liens très forts avec l'ancienne sagesse et qui ont sauvegardé de tels modèles mentaux. Traditionnellement ces connaissances, en général conservées par des personnes marginales, sont qualifiées d'ésotériques. Donc il existe une analogie entre la connaissance cachée de ce que l'on appelle « la matière subtile » et les niveaux d'énergie de la
mécanique quantique. Traditionnellement, on distingue quatre niveaux de densité de la matière :
• La matière grossière. C'est la forme visible et tangible pour l'homme ordinaire.
• La matière éthérique. Le champ énergétique d'où la matière grossière reçoit sa structure.
• La matière astrale ou matière du désir, matière plus subtile que la précédente qui détermine sa qualité.
• la matière mentale, une forme encore plus subtile.
Toutes ces formes sont perceptibles par des personnes dotées de pouvoirs de perception adéquats. Ces formes subtiles apparaissent à des niveaux de fréquences différents. Autrement dit, plus subtil est la matière, plus élevée en est le niveau vibratoire.
Si nous envisageons ces images traditionnelles de la matière supra-sensorielle par rapport à la théorie de la mécanique quantique, nous voyons qu'un parallèle est possible entre les deux. Ce n'est qu'une simple analogie, mais on peut aussi décrire la même réalité de deux manières différentes.
Dans chaque cas on s'imagine que le modèle ésotérique de compréhension des phénomènes de la vie quotidienne est plus pratique que les niveaux d'énergie de la mécanique quantique.
Néanmoins, il y a bien un parallèle à faire. Dans la pensée universelle on part de l'idée que la matière subtile dirige toute matière moins subtile. La matière mentale pénètre la matière astrale et détermine la conduite.
La matière astrale à son tour pénètre et déter¬mine la matière éthérique, tandis que la ma¬tière éthérique pénètre la matière grossière et la détermine. Les formes caractéristiques de la matière subtile se transforment donc en celles de la matière grossière. En mécanique quantique, on observe les particules matérielles se heurter les unes contre les autres, ce qui fait que l'éner¬gie et la direction donnée par les particules qui se heurtent font apparaître une structure subtile sous jacente. On interprète ces faits par la struc¬turation de la matière grossière. Il est question ici aussi d'un processus de condensation : la matière subtile se condense en matière grossière par des processus énergétiques.
En réfléchissant à tout cela, nous comprenons aussi que ce n'est pas seulement la forme de la matière grossière qui est ainsi déterminée par les vibrations supérieures de la matière subtile mais aussi ses caractéristiques. Et nous retrouvons là ce qui fait l'essence même de l'enseignement universel avec la formule : « Ce qui est en bas est comme ce qui est en haut ».
Les caractéristiques de la matière grossière sont déterminées par la matière subtile. Appliquons cela à notre corps dont on peut dire que chaque organe n'a pas seulement une action sur la matière du corps mais aussi sur sa matière subtile, les troubles psychosomatiques en sont les conséquences.
LA CONSCIENCE, INSTRUMENT VITAL Certains considèrent la conscience comme un simple produit de l'activité cérébrale. Mais si l'on part des états vibratoires supérieurs et de la matière subtile qui agit sur la matière grossière nous voyons qu'il n'y a pas activité cérébrale ou activité subtile mais activité subtile et activité cérébrale. Le cerveau fait fonction d'interface : de plan de transformation où la réalité subtile se change, pour notre usage, en réalité matérielle grossière. La réalité subtile est rendue ainsi active dans notre corps, la réalité subtile s'y manifeste et la confrontation a lieu avec d'autres réalités. Conséquences? Expériences et croissance de la conscience ! Cette vue est soutenue par les récentes études sur les expériences de « mort imminente ». La conscience paraît se conserver à la suite d'une suspension de l'activité cérébrale. Même la mémoire semble demeurer. En effet beaucoup de gens ayant eu un arrêt cardiaque (et comme les mesures de la CEE l'indiquent, il n'y a plus alors d'activité cérébrale) sont encore conscients d'événements qu'ils ont remarqués pendant cet arrêt.
Tout cela se rapporte à l'existence d'une large échelle de possibilités pour élargir notre com-préhension du but de la vie.
Les Editions du Septénaire cherchent à rendre accessibles au public les ouvrages relevant du courant gnostique, mettant en lumière cette Sagesse mystérieuse présente de tout temps, de manière sous-jacente au monde. On le dit gnostique, car il véhicule une connaissance concernant l’homme et son possible retour vers une patrie divine. Ce savoir, enfoui au cœur du monde et au cœur de l’homme a nourri bon nombre de Sages, donné naissance à des Ecoles des Mystères et influencé à des degrés divers des philosophes, des scientifiques, des romanciers, des écrivains