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SOMMEIL
Le sommeil du corps est la lucidité de l’âme :
«Le sommeil du corps est la lucidité de l'âme, l'occlusion des yeux la contemplation véritable.» Hermès Trismégiste.
En raison des nombreux obstacles qui vous barrent le chemin et afin d'approfondir et d'éclairer la compréhension qui permettra de les surmonter, nous voudrions vous relier à une très ancienne sagesse dont l'origine se perd dans les brumes du passé: la sagesse des Upanishads.
Les Upanishads sont bien antérieures à l'entrée des peuples hindous dans les pays arrosés par l'Indus, et sont intimement liées à la sagesse d'Hermès.
Le mot composé «upanishad» signifie: «dévoilement de la connaissance spirituelle cachée en vue de vaincre l'ignorance.»
Pour lire et comprendre les Upanishads, il faut donc une clef afin de pouvoir découvrir ce qui est caché. Or que pourrait être cette clef sinon l'âme, la possession d'une nouvelle qualité de l'âme? Aussi la sagesse des Upanishads n'est-elle destinée qu'à ceux qui, sur le chemin de la naissance de l'âme, cherchent à renverser les obstacles qui obstruent le passage. Donnons ci-dessous un petit extrait d'une des plus puissantes Upanishads:* - 14 -
«Après s'être complu dans l'état de veille de l'âme et avoir vu le bien et le mal, l'homme revient hâtivement à l'entrée et au commencement, à la vie de rêve.
De même que l'aigle fatigué, après avoir erré dans l'espace, replie ses ailes et rentre dans son aire, l'être de l'âme retourne hâtivement dans cet état où, en sommeil, il ne nourrit plus de désirs et ne voit plus de rêves.
L'homme a des artères qu'on appelle «hitâ», fines comme des cheveux divisés mille fois, remplies de blanc, de bleu, de jaune, de vert et de rouge.
Alors que des hommes semblent le tuer, qu'ils paraissent le terrasser, qu'un éléphant semble le poursuivre, ou qu'il tombe dans un abîme, c'est par ignorance qu'il imagine lui-même ces choses horribles qu'il voit en état de veille. Lorsqu'il imagine être dans l'état divin inviolable, alors seulement il est dans son monde supérieur. Le bien, pas plus que le mal, ne le poursuit, car il échappe à toutes les afflictions du coeur. Là, quand il ne voit pas, il voit vraiment quoiqu'il ne voie pas, car, par l'immortalité, il n'y a pas de fin à la vue du voyant.»…
*«Les citations figurant dans ce livre sont plus des paraphrases que des traductions littérales ».
Transf. 14, 15
Séjour nocturne de l’âme dans le nouveau Champ astral dans la Tête d’Or :
…Lorsque l'élève progresse dans les Mystères gnostiques, renaît dans le nouvel état de l'âme et devient ainsi un être double (d'une part homme-âme, de l'autre encore dans son état naturel) il a le devoir de tirer le meilleur parti de cet état d'être. Car en vertu de l'état de son âme, il est parfaitement à même d'échapper aux dangers des tempêtes de l'éther nerveux. Celui dont l'âme est renée reçoit en effet cette grâce: le sommeil de son corps signifie la lucidité de son âme.
Il est certain que l'homme vivant de l'âme, qui se consacre en reddition totale au Corps Vivant de la Gnose, peut passer une grande partie de la nuit dans le nouveau champ astral de l'Ecole Spirituelle, son monde supérieur. Dans la sérénité de ce champ, son âme acquiert force et connaissance pour aller le chemin et accomplir sa tâche quand, après ces quelques heures, il doit retourner à la vie illusoire de la nature de la mort, revêtu et prisonnier du vêtement de sa naissance dans la nature. Le séjour nocturne de l'âme dans le nouveau champ astral de l'Ecole, dans la Tète d'Or du Corps Vivant, a pour objectif d'apprendre à discerner parfaitement l'illusion et la confusion typiques des heures à passer dans l'état de veille du corps, d'en faire l'étude objective afin de ne plus en être victime.
Pour celui dont l'âme est née, les rapports de la vie sont donc complètement inversés: la lucidité de l'âme, l'éveil de l'âme, est pour lui l'état de veille, tandis que la vie journalière dans le corps est pour lui l'état de rêve. - 16 -
D'où le témoignage des Upanishads: «Après s'être complu dans l'état de veille de l'âme, et avoir vu le bien et le mal, il revient hâtivement à l'entrée et au commencement, vers la vie de rêve>, (c'est-à-dire à la vie journalière dans le corps).»
Et il est clair que, de même que l'aigle désire retourner à son aire, l'âme aspire à retourner au lieu de son véritable repos. Or ce retour à la vraie demeure quotidienne de l'âme dépend du comportement de celle-ci dans le corps illusoire.
De retour dans le corps illusoire, l'âme est immédiatement et intimement confrontée à l'éther nerveux, 1' «archaeus», les courants karmiques du fluide nerveux. L'âme, vous le savez, redescend dans le corps physique par un des nerfs crâniens et, parfaitement éveillée, se tient au centre des sanctuaires de la tête et du coeur. Il est impossible d'imaginer liaison plus étroite que celle qui existe entre l'âme, d'une part, et l'archaeus, d'autre part.
C'est la raison pour laquelle il est dit: «L'homme a des artères qu'on appelle «hitâ», fines comme des cheveux divisés mille fois, remplies de blanc, de bleu, de jaune, de vert et de rouge.»
L'éther nerveux présente, en effet, toutes les couleurs du spectre, en concordance parfaite avec l'état émotionnel, les pensées, les activités de la volonté et du désir. Une couleur domine et prévaut généralement sur les autres, telle la dominante karmique…
Transf. 17
Pendant la nuit séjourner quelques heures avec son âme dans l’aspect supérieur du Corps Vivant
…L'âme, chaque matin, lors du réveil, plonge dans l'océan de l'éther nerveux, dans le bourbier du passé.
Dans ces conditions, est-il si étonnant que les hommes sans âme, ou les hommes à l'âme faible, soient le jouet de l'éther nerveux ? Et n'est-ce pas une grâce pour l'homme à l'âme renée de recevoir chaque jour à nouveau l'occasion d'échapper à tous les dangers?
Expliquons maintenant comment se développe cette possibilité.
Sachez que tout élève à l'âme renée qui se consacre à son apprentissage est en mesure, durant la nuit, de séjourner quelques heures avec son âme, pendant un temps plus ou moins long, dans l'aspect supérieur du Corps Vivant, la Tète d'Or.
Pour comprendre ce qui se passe dans la Tète d'Or, il faut d'abord savoir ce qu'est l'âme à proprement parler.
Nous disons généralement que l'âme est la Rose du cœur éveillée. Or on peut se servir d'une telle expression comme indication, mais non comme explication.
La Rose, ou Atome originel, est, au cœur du microcosme, le principe latent, endormi, de l'homme originel véritable. Il est évident que la Rose doit être septuple; elle doit avoir sept aspects, connaître sept besoins élémentaires, être dans une nécessité septuple. Le Corps Vivant d'une Fraternité gnostique, d'une Ecole des Mystères gnostiques, doit alors absolument répondre aux sept aspects matériels du monde de l'âme. C'est que, si la Rose veut fleurit, elle doit recevoir une septuple nourriture. -18 -
Quand le bouton de Rose, au centre de votre être, ouvre ses pétales au rayonnement caressant des trois énergies de l'idéation provenant du Corps Vivant, il devient indispensable qu'il soit également alimenté par les quatre autres Nourritures, à savoir, par la pure Matière mentale, la pure Substance astrale, les Éthers de l'origine et déjà aussi par l'Aspect matériel universel.
Quand il sera donc possible de sustenter l'âme de façon septuple, la manifestation de son véhicule ne posera plus aucun problème; ce ne sera plus qu'une question de temps, et, comprenez-le bien, une question d'anéantissement, de disparition de la résistance de l'archaeus.
Concevez donc la grâce ineffable de vous trouver dans un tel Corps Vivant, et comprenez aussi pourquoi on vous demande sans cesse de vous consacrer, en un don total de vous-même, à ce Corps Vivant. Un enfant comprendrait pareille exigence!
Ce n'est que lorsque l'harmonie, l'union totale existera entre la Rose de l'âme et le Corps Vivant que la recherche magnétique de l'âme et l'attirance magnétique de la Tête d'Or créeront les conditions indispensables au séjour de l'âme, durant quelques heures par jour, dans le sanctuaire intérieur de l'Ecole Spirituelle.
Les portes de ce sanctuaire sont largement ouvertes à tous. Quiconque répond aux conditions peut y entrer…
Transf. 18, 19
Saisir ce qui se passe pendant le séjour nocturne de l’âme dans la Tête d’Or :
…Il vous est maintenant possible de saisir quelque peu ce qui se passe pendant le séjour nocturne de l'âme dans la Tète d'Or.
Quand l'âme entre dans le sanctuaire intérieur de l'Ecole, elle reste reliée par un lien fluidique au système né de la nature et au microcosme. C'est ainsi que l'âme, respirant dans son monde propre - le monde des âmes reçoit en même temps une vue panoramique de l'état de vie complet de cet homme né de la nature auquel elle est reliée. Elle voit ses problèmes, les diverses situations dans lesquelles il se trouve, la nature de I'archaeus en question, etc.
L'âme a le plus grand intérêt à cette connaissance; elle est fort intéressée par cette compréhension. N'est-ce pas elle en effet qui devra guider et aider, sur le chemin de la transfiguration, la personnalité de la nature (si toutefois cette personnalité lui cède la direction de sa vie) afin que le système entier mène à bonne fin son chemin de croix ?
Voilà pourquoi, faites bien attention, arrive le moment où, pendant la vie diurne de l'homme né de la nature (si du moins il a apaisé son archaeus et qu'il est plongé dans le silence) l'âme, bien que de nouveau immergée dans la chair, peut, avec puissance, prendre la direction et l'initiative dans l'être mortel ordinaire.
Les caractéristiques de la vie mortelle sont : illusion, erreur, irréalité. Par conséquent, l'élève dont l'âme n'est pas encore libre, n'a pas encore été libérée, est continuellement victime de l'illusion, de l'erreur, et de l'irréalité. - 20 -
C'est la raison pour laquelle il est dit dans les Upanishads: «Alors que beaucoup d'hommes veulent le tuer, qu'un éléphant semble le poursuivre ou qu'il tombe dans un précipice.» Il s'imagine faussement subir toutes ces choses horribles parce que l'illusion se présente ainsi à lui dans son prétendu état de veille.
Toutefois quand, entièrement soumis à la direction et aux suggestions de l'âme, l'homme va son chemin du berceau à la tombe en se disant, dans une certitude absolue :
«Rien ne peut arriver sans la volonté de mon Père céleste; je me tiens, selon la parole des Upanishads, dans l'État divin inviolable», il est littéralement, peu importe où et comment, dans le monde de la vie libératrice.
Ni le bien ni le mal ne le poursuivent plus parce qu'il s'est élevé au-dessus de toutes les afflictions du coeur. Il a vaincu la mort car «il n'y a pas de fin à la vue du voyant» par l'immortalité de 1'Ame, l'Ame qui pénètre tout, l'Ame qui rayonne sur tout, I'Ame qui triomphe de tout.
Transf. 20, 21
Hermès :
Le sommeil du corps est la lucidité de l’âme; l’occlusion des yeux, la contemplation véritable, le silence, une gestation du bien et l’énonce de la Parole, l’oeuvre fructueuse du Salut.
G.O.E.1 - XV - 129
Si vous réussissez durant les heures du repos du corps, pendant deux nuits à vous dégager de la sphère astrale dialectique :
Se dégager de la sphère astrale dialectique :
Dans ce but il est nécessaire que le soi-astral-en-vous ne retourne plus durant les heures du repos du corps, durant la nuit, dans la sphère astrale de la nature de la mort. Si vous réussissiez, pendant une ou deux nuits à vous dégager de la sphères astrale dialectique, vous éprouveriez l’immense bénéfice qui en découle.-125- ... quand le désir de vie libérée est très profond alors le soi-astral-en-vous se voue entièrement en auto-reddition à Tao, à la Rose du cœur, à la Gnose. ... Si vous tenez dans ce processus sans aucune contrainte de la volonté, votre soi astral ne peut plus se plaire, ne peut plus vivre, ne peut plus respirer dans la sphère astrale de la nature de la mort. Ce soi astral de la nature ordinaire décline et meurt. La sphère astrale de la nature de la mort ne pouvant plus vous atteindre, doit vous lâcher.Vous êtes en ce qui concerne le soi astral mort selon la nature. ...
Le sommeil habituel, normal dans la vie dialectique ne peut plus se produire :
Quand, selon la nature nous ne pouvons plus entrer dans la sphère astrale de la nature de la mort , aucun division de la personnalité n’est plus possible pour nous. En conséquence le sommeil habituel, normal dans la vie dialectique, ne peut plus se produire.
G.O.E. 1 – XV -127
Pour notre conscience de sommeil il n’y a plus de place dans la nature de la mort :
Quand pour le soi conscient dans la vie nocturne, pour notre conscience de sommeil, il n’y a plus de place dans la nature de la mort où nous puissions reposer la tête, alors cet <Autre> va s’ouvrir pour vous accueillir.
G.O.E – XV - 1 127
Le sommeil du corps devient lucidité de l’âme :
« Le sommeil du corps devient la lucidité de l’âme ». Celui qui s’endort axé sur l’âme, la rend conscience, éveillée. La vibration, l’orientation du soi astral lorsqu’on s’endort, détermine toute la vie nocturne et celle du jour suivant.
Ceux qui, ainsi préparés, entrent dans le nouveau champ astral, éprouvent chaque jour, avec une force et une évidence toujours accrues, que le sommeil du corps signifie l’éveil de l’âme. L’âme éveillée connaît une contemplation véritable, un nouveau développement, couronné par la nouvelle conscience que la Bible appelle la couronne inflétrisable de la magnificence.
G.O.E. 1 – 147, 148
Les périodes de sommeil divisées en trois parties :
Chez l’élève moyen les périodes de sommeil sont divisées en trois parties : Dans la première partie de la nuit, l’élève séjourne dans la sphère astrale de la nature de la mort. La vie diurne est parfois si animée, si pleine d’occupations dirigées sur la ligne horizontale qu’il est très difficile pour l’élève, au début, de se libérer de la sphère astrale dialectique. – Dès que, dans les premières heures de sommeil, le corps s’est un peu reposé, que l’équilibre du système nerveux automatique est plus ou moins rétabli, un contact aura lieu, pendant la seconde partie de la nuit, entre le Champ astral de l’École et l’élève. – À la fin du repos nocturne, dans la troisième partie, l’élève retourne le plus souvent jusqu’à la bordure de la sphère astrale ordinaire. - Alors naît dans le dormeur un mélange d’impressions venant de la sphère astrale de l’École et de celle de la nature. Cela provoque des rêves mi-gnostiques, mi-dialectiques, toutes sortes de représentations et de situations qui, en général, se mélangent jusqu’à devenir une pelote inextricable. Ainsi il y a souvent du vrai dans un rêve, mais encore bien plus du désarroi et de la misère. C’est pourquoi vous devez observer la plus grande prudence en ce qui concerne vos rêves. Nous vous conseillons avec force de n’y attacher aucune valeur, de ne leur accorder aucune attention. Souvenez-vous-en si c’est utile et nécessaire ; et vous pourrez remarquer, plus tard, dans l’expérience, ce qui en résulte. - À mesure que se poursuit le processus de revirement de l’âme la période médiane de l’expérience nocturne s’étend. La période d’unification avec le Champ astral du Corps Vivant croît. Les limites s’écartent jusqu’à ce que le repos du corps représente, à un moment donné, une liaison avec la sphère astrale du Corps Vivant.
G.O.E. 1 –190
Conscience de sommeil :
La meilleure preuve en est que l’homme physique a deux aspects : il possède une conscience de veille et une conscience de sommeil. Dans la conscience de sommeil, le corps éthérique est au repos tandis que le double éthérique et le corps astral, bien que toujours reliés au corps physique s’en écartent et vagabondent dans la sphère réflectrice. Lorsque, dans cet état de sommeil la partie subtile de la personnalité s’éloigne, c’est le plus souvent par le chakra correspondant a peu près à la rate. L’état de sommeil n’est total que quand le double éthérique est réellement expulsé de la rate.
G.O.E. 4 - 75
Sommeil du corps, lucidité de l’âme :
La Neuvième Heure présente une difficulté. Le texte en dit: « Le nombre qui ne doit pas être révélé ». La difficulté réside dans le fait de « révéler ce qui ne doit pas l'être », pour la simple raison que la révélation aurait des conséquences indésirables. Le nombre neuf a toujours été synonyme de mystère; il est relie à la force de l'acte de se taire.
Le nombre neuf et ses forces sont en rapport avec le domaine astral. Dans l'École de la Rose-Croix il est révélé à l'élève de quelle manière il peut se libérer de la sphère astrale de la nature de la mort à laquelle tout son être est relié. En plus, il lui est expliqué comment il peut entrer dans le nouveau champ astral de l'École et s'y relier définitivement. A ce sujet, il doit donc fort bien comprendre l'avertissement de la Neuvième Heure. En général, les forces se rapportant à la Neuvième Heure sont celles de la vie astrale, c'est-à-dire aussi bien les forces du septième domaine cosmique que celles du sixième qui est, lui, le nouveau champ de vie. Ainsi celui qui ne possède pas la faculté de discernement et, par conséquent, est incapable de choisir, sera infailliblement victime s'il déchaîne les énergies de la sphère astrale qui est bien davantage remplie de dangers que celle du domaine de vie matériel. C'est pour cette raison que, dans l'École Spirituelle, tout est mis en œuvre pour que le sommeil du corps soit la lucidité de l’âme, phénomène qui prouve que le processus de transfiguration est commencé, que le candidat est entré dans le nouveau champ astral de vie et que, sur cette base, il peut continuer son chemin libéré des dangers élémentaire
Nyc. A.T. 81
Les voyages de l’âme n’ont rien a voir avec la division de la personnalité pendant le sommeil :
Celui qui est admis dans le Corps Vivant de l’École Spirituelle actuelle, celui dont l’âme est libérée et qui a obtenu le moyen de faire épanouir le principe de l’Âme nouvelle, le bouton de rose, reçoit du Corps Vivant des forces astrales nouvelles, donc des forces éthériques nouvelles. - 187 - Celles-ci lui sont accordées en tant que Nourritures saintes. Grâce à elles, l’Ame se constitue une sorte de corps, le Soma Psychikon, un Vêtement de substance psychique et matérielle, le Manteau d'or des Noces, dont elle va s'envelopper,
Ce Vêtement de l’Âme n’a presque aucun rapport avec l’homme physique, quoique celui-ci collabore sans cesse avec l’Âme autant qu’il est possible. Il met l’Âme en état de se manifester, parfois tout à fait indépendamment du corps physique, d’entreprendre ce que l’on appelle des voyages, donc de faire des expériences, de croître et d’établir les contacts nécessaires.
Soulignons ici que ce phénomène n’a rien à voir avec la division de la personnalité pratiquée dans l’occultisme, ni avec celle qui a lieu normalement dans le sommeil. Le plus souvent, pendant le sommeil de l’élève véritable, la partie subtile de la personnalité reste tout près du corps physique, tandis que l’Âme et son Vêtement, si elle en possède un, suit son propre chemin en toute indépendance de la sphère réflectrice. Cet état d’être très particulier ne peut être atteint que si l’homme physique y collabore par la reddition de soi.
N.A. 2 - 187, 188
L’équilibre pendant les périodes négatives de repos ou de sommeil assuré par le foie :
Il n’est peut-être pas superflu de redire que cette sphère aurale est en même temps le champ de la respiration et attendu que ce champ de la respiration nourrit le sang, le sang est semblable au champ de la respiration – le champ de la respiration semblable à la sphère aurale – la sphère aurale semblable aux activités sentimentales et les activités du sentiment de la volonté et de la pensée, semblables au sang. La chaîne est ainsi fermée. –
Ce cercle dégénératif a, dès le début, occasionné une modification des organes et un changement total de l’être, déclin continu qui se démontre journellement dans le monde comme une rupture toujours plus funeste d’avec le véritable Esprit et qu’une activité-subconsciente du corps maintient en état. – Et ainsi, ce que le Créateur conçut pour être une riche bénédiction se mue en son contraire. Nous pensons ici à l’activité subconsciente du foie. Si les hommes, de seconde en seconde, en pleine conscience, devaient, au moyen de la pensée, de la volonté et du sentiment, contrôler le sanctuaire du cœur et par lui l’être sanguin, ils seraient vite exténués et mourraient d’épuisement. Des périodes de travail conscient doivent par conséquent alterner avec les périodes de repos. Il est cependant nécessaire que les divers processus vitaux se continuent pendant les moments de repos.
Par exemple l’équilibre entre la sphère aurale et l’être sanguin devra, pendant la période de repos, être maintenu tel qu'il était durant les derniers moments de conscience active qui précédaient.
Or, cet équilibre, pendant les périodes négatives de repos ou de sommeil, est assuré par le foie grâce à l’activité de cet organe, l’être sanguin reste maintenu dans l’automatisme de la nature microcosmique, pendant ces moments où la conscience ne prend pas une part active aux processus vitaux. Tout homme qui tient compte des normes de vie spirituelle et morale sait qu’il a à lutter contre
des influences spirituelles inférieures et viles. Cette lutte parfois très pénible et difficile prouve que la sphère aurale est d’une qualité telle, qu’elle est ouverte à ces assauts dangereux et que la sensibilité crée des situations fort scabreuses. L’homme doit souvent combattre énergiquement pour ne pas sombrer plus bas que son niveau normal.
Lors des moments de repos où la conscience est négative par rapport à la stature corporelle, les influences et forces inférieures continuent évidemment à assaillir le système. Elles pénètrent le champ de la respiration et, par les vaisseaux sanguins, se communiquent au sang qu'elles empoisonnent d’heure en heure. DGI. 57
Si ce processus d’empoisonnement devait se poursuivre sans discontinuer, il s’en suivrait immédiatement une effroyable dégradation sur le terrain spirituel et moral. De par l’activité purificatrice du foie et l’alimentation automatique de l’être sanguin par la sphère aurale, ces forces empoisonnées sont éliminées du système grâce au foie et à ses sous-structures, à moins que l’homme autoresponsable et conscient ne les retienne dans le corps et les relie à l’être sanguin par le penser, le vouloir et le sentir.
Par conséquent un comportement fautif, stupide, enraye l’action bienfaisante du fonctionnement du foie et l’énergie dépensée inutilement pour se venger, entre autre par le diabète si redouté. -
Remarquons toutefois que le cercle dégénératif dont il fut question dans le deuxième chapitre est un cercle de craie. Il peut être franchi et brisé, il peut être transmué en cercle régénératif ! Et l’élève peut effectuer cette transmutation par le revirement fondamental. Ladite influence exercée sur la sphère aurale par les activités sentimentales spéculatives et leurs conséquences, n’aura plus lieu et le candidat n’aura à tenir compte que de l’état effectif de la sphère aurale et de l’être sanguin maintenu en équilibre par le travail du foie
D.G.I. 57, 58
Après le sommeil, retour de l’âme dans le corps illusoire :
Après son séjour dans le vacuum de la tête d’or pendant le sommeil du corps, l’âme regagne le corps matériel suivant le trajet des nerfs crâniens. De retour dans ce corps illusoire l’âme est confrontée à l’éther nerveux – l’archaeus - les courants karmiques de l’éther nerveux…. Elle plonge dans l’océan de l’éther nerveux, dans le bourbier du passé.
Transfiguration ??
Date de création : 20/10/2009 • 12:52
Dernière modification : 20/10/2009 • 15:41
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