ESPRIT
L’Esprit se rapporte au noyau spirituel divin :
Si quelqu’un ne renaît d’eau et d’esprit il n’entrera pas dans le Royaume de Dieu’.
« Eau» est prise ici dans le sens de matière cosmique originelle, donc dans le sens employé par la Génèse, ‘L’Esprit de Dieu planait sur les eaux.’
« Esprit » se rapporte au noyau spirituel divin, au noyau de conscience universel qui doit être ‘revivifié d’entre les morts’ C’est de cette manière que la sentence précitée de Christ démontre la nécessité de la résurrection de l’homme originel dès qu’il est question d’un retour dans la Patrie perdue.
P.E. 60
L’Esprit éclaire l’âme :
La lune brille aussi longtemps qu’elle est éclairée par le soleil, mais lorsqu’un jour ou l’autre, l’ombre de la terre se place entre la lune et le soleil, la lune perd son éclat et se trouve obscurcie. De même l’âme resplendit et brille aussi longtemps qu’elle est éclairée par l’Esprit, mais lorsque les activités du devenir et déclin s’interposent entre l’âme et l’Esprit, l’âme perd alors son éclat et se trouve obscurcie. Et la lune ne peut plus échapper à l’obscurcissement, tant que la terre reste à sa place dans l’univers, que l’âme se préserve de l’obscurité et du dommage, tant qu’elle persiste à s’accrocher à la matière de cette nature. Il en ressort que l’âme ne peut parvenir au repos que lorsqu’elle se détache, aussi rapidement que possible, de ce monde.
C.d.l’A. 27, 28
L’Esprit, ce troisième aspect de la Gnose universelle,
ne descend pas à un moment donné sur vous comme un don céleste. Non, Il doit être acquis par l’élève lui-même. L’élève lui-même doit construire son champ de l’Esprit-Saint ; un champ de l’Esprit-Saint ainsi préparé se relie à la Lumière invisible du Logos. Et c’est à partir de cette liaison que la Lumière visible, le Fils de l’Âme se révèle. Une certaine aide est nécessaire à la réalisation d’un tel champ de l’Esprit-Saint, de cette Arche de Noé dans la nature dialectique. L’élève ne peut y réussir par sa propre force. Rien dans le Plan de Dieu pour l’humanité n’arrive une seconde trop tôt ou une seconde trop tard.
24 Déc. 30/80 - 42
S’élever jusqu’au Champ omniprésent de l’Esprit :
Quand cette préparation du coeur sera achevée, nous verrons dans le Noûs, dans le coeur, la belle forme humaine originelle, le type originel de notre être humain, le Principe d'avant «le commencement-sans-fin». –
Il est clair, pourtant, que l'homme a fait de son coeur un antre de convoitise. Le feu de la passion-moi rugit en lui, alors que le coeur, réfléchissez-y, est appelé à s'offrir comme demeure de l'Esprit, du Dieu-en-nous, potentiellement présent dans l'Atome originel. Sentez-vous à quel point nous sommes malades ? jusqu'où nous avons sombré pour que le sanctuaire du coeur, Temple du Dieu-en-nous, soit devenu un tel foyer de corruption?
Celui qui a su vouer à nouveau son coeur au service de Dieu pourra ouvrir ensuite le sanctuaire de la tête, afin d'être à même de remplir sa tâche sacerdotale, en vrai serviteur de l'humanité. Alors, vous aussi, vous saurez réfléchir aux choses essentielles. En effet, du coeur renouvelé naît la conscience mercurienne.
La Gnose nous considère comme des malades, des patients, à cause de la situation psychique de notre sanctuaire du coeur. C'est pourquoi on nous tolère. C'est pourquoi on peut tant supporter de ce qui vient de nous. Le triple pouvoir nouveau: penser, vouloir, agir, c'est-à-dire 1a conscience-Mercure ne peut naître que d’un cœur renouvelé. Lorsque dans et avec ce cœur purifié aux choses essentielles, alors il peut se faire que vous soyez élevés jusqu’au champ omniprésent de l’Esprit.
N’oubliez donc jamais que le développement hermétique et la vie hermétique se basent sur l’unification et la collaboration du cœur purifié et de la tête.
G.O.E.. 1 - 52, 53
L’Esprit est éternel et immuable alors que la matière change :
Au commencement tous les éléments déchus, toutes les manifestations de la nature dialectique devaient être laissés sans raison, simple matière. Car dès qu’une matière, qu’un élément, se lie à l’Esprit, il se crée une situation presque intenable. Dans la matière, dit Poïmandrès, il apparaît alors une activité raisonnable; et la matière qui est soumise à un perpétuel changement, entraîne ses prisonniers dans la nature de la mort. –
Ceci veut dire que lorsque l’étincelle lumineuse, l’Esprit, se relie à la matière de façon fausse, antiscientifique, matière et esprit se confondent. L’Esprit est éternel et immuable alors que la matière change, se transforme continuellement. Quand ces deux se confondent, deviennent UN, la matière entraîne avec elle l’esprit, l’étincelle lumineuse.
Cette liaison contre nature engendre une cristallisation. La matière se révolte et l’esprit tâche de se maintenir. L’effort de l’Esprit pour se conserver engendre une densification, une cristallisation de la matière, car tout se révolte alors contre la transformation. C’est ainsi que ce qui est éternel est enfermé dans une suite de souffrances.
G.O.E..1 – 63
L’Esprit veut vaincre et doit vaincre en se divisant :
Cependant l'Esprit veut vaincre, et doit vaincre en se divisant, par cet événement dramatique, en millions de parcelles à qui est offert le pouvoir de redevenir enfants de Dieu.
«Ce que je vais te dire», dit Poimandrès dans le verset 41, «est le mystère resté caché jusqu'à ce jour. La nature devenue une avec l'Homme, produisit une merveille étonnante». Puis Poimandrès décrit, dans le verset 45, la naissance de ce processus de formation: «La terre était la matrice, l'eau l'élément générateur; le feu porta à maturité le processus de formation; de l'éther la nature reçut le souffle de vie et engendra les corps selon la forme de l'Homme»: la forme apparente.
Lorsque Poimandrès parle de «l'Homme», il envisage l'homme originel, l'homme divin, l'entité-esprit. Pour le reste, il dit seulement: le corps, la forme naturelle. Le corps reçut une image d'apparence humaine. Il indique ensuite comment la forme naturelle fut engendrée par des radiations astrales et éthériques de la nature de la mort. Cette forme naturelle est donc appelée «le corps»; c'est cela que le monde dialectique a l'habitude d'appeler «homme». Quelle erreur! erreur qui s'explique du fait que la forme naturelle possède une vie propre, une conscience à elle, bref, qu'elle est un être vivant.
Il y a en vous deux vies: la vie originelle et la vie de la forme naturelle. Et Poimandrès l'exprime en disant: «l'Homme, issu de la vie et de la lumière, devint âme et esprit». Grâce à la vie divine, l'homme véritable est devenu un être-âme et grâce à la lumière universelle, il devient un Noûs. C'est-à-dire un être d'une nature-âme exceptionnelle qui est reliée à l'Esprit. L'homme véritable possède un coeur pur; il est le coeur. Il habite le coeur de la forme naturelle comme étant un dieu.
G.O.E. 1 -76
L’Esprit est une radiation :
Peut-être une question s’élève-t-elle encore pour finir : qu’advient-il de l’âme qui s’est éveillée par les courants polaires du Champ astral gnostique ? – Elle entre aussitôt, comme en un éclair, en liaison avec l’Esprit, avec son Poïmandrès. L’Esprit lui aussi est une radiation. Dès qu’une âme est éveillée et se dresse dans le nouveau Champ astral, dans la Tête d’Or du Corps Vivant gnostique, l’Esprit, en une fraction de seconde, s’unit et s’identifie à elle. Dès ce moment la personne en question, agissant par elle-même, créant par elle-même, est devenue, au plus haut sens du mot, un franc-maçon, un co-constructeur dans la Demeure des âmes vivantes. - Nous espérons que cette explication contribuera à vous donner une claire vision du salut réservé à tous dans la Gnose. – « Tous ceux qui l’acceptent, il leur donne le pouvoir de redevenir enfants de Dieu ». Comprenez cet appel à la vie. Si vous vous savez héritier du salut, prenez sans tarder possession de votre héritage.
G.O.E. 1 - 194
Qu’est-ce que l’Esprit ?
Cela ne peut s’expliquer. (L’Esprit est à bien distinguer du Saint-Esprit), le Logos universel, Dieu, remplit de sa sainte présence l’espace du Monde-Âme. Aussi, ce Monde-Âme est-il associé au Royaume des Cieux, le Domaine de l’Humanité-Christ. De même que Jésus-Christ dit de lui-même : « Le Père et Moi nous sommes Un », de même l’Homme-Âme ressuscité, rapatrié dans la Tête d’Or, peut le dire lui aussi, car le Champ entier est embrasé et illuminé par la Divinité. Là, Esprit et Âme, Père et Fils, Dieu et le Monde-Âme sont parfaitement un.
G.O.E. 1 – 198
La séparation d’avec l’Esprit
L’expérience nous l’apprend et la Bible nous le confirme, que dans la vie dialectique règne la séparation d’avec l’Esprit. À cause de cela, l’homme passe par l’expérimentation et créé lui-même l’illusion du mal. L’existence dans la nature dialectique suit une voie de peine, de souffrances et de chagrin. Aussi, ne pouvons nous faire, à l’aide d’exemples dialectiques, aucune comparaison avec le Champ d’Esprit de la Tête d’Or.
G.O.E. 1 -199
L’Atome étincelle d’Esprit grand point initial de l’Esprit et de l’âme :
Le cœur de notre personnalité coïncide à peu près avec le centre du microcosme. Dans ce point central nous rencontrons la Rose, l’Atome étincelle d’esprit, le grand point initial de la Gnose avec l’élève, de l’Esprit avec l’âme, de Poïmandrès avec Hermès. - Toutefois dans l’état humain naturel, le cœur est le lieu où s’agitent et bouillonnent les convoitises, les angoisses et les passions divergentes. Dans l’état d’être ordinaire le cœur de l’homme n’est rien moins que silencieux ! – Si vous voulez être un disciple d’Hermès, un homme qui peut s’appeler un Hermès, un Mercure, vous devez devenir silencieux dans le cœur. Le concept « Hermès » ou « Mercure » désigne l’homme qui s’éveille dans la nouvelle conscience, l’homme pour qui s’ouvre la Sagesse divine, et qui, par conséquent, élève le sanctuaire de la tête à sa haute vocation. Mais il est impossible d’accomplir cette vocation si l’élève n’apprend pas d’abord à ouvrir son cœur à l’Esprit dans le silence. Réaliser ce silence du cœur est une tâche confiée à tous ceux qui cherchent véritablement la Gnose, tâche qui vise à rendre le cœur pur, à le rendre parfaitement calme, équilibré et ouvert. –
G.O.E. 1 - 238
Vocation de l’homme : recevoir l’Esprit :
«L’homme surpasse les créatures terrestres par l’intelligence et l’esprit». Vous devez bien retenir ceci, l’homme a reçu l’intelligence et l’esprit. L’intelligence pour qu’il vienne à comprendre son état de chute et pour qu’il apprenne à connaître, par l’action de la Lumière de la Gnose, sa vocation reçue de Dieu, l’Esprit, ou Poïmandrès, afin de s’élever hors de l’état animal jusqu’au véritable devenir humain, à la filiation divine. Arrêtons-nous à ces deux aspects de l’être humain par excellence : « L’homme, dit Hermès, devient un contemplateur des œuvres de Dieu ; il en état ravi et apprenait, par elles, à connaître le Créateur».- 139 - … En réalité tous le hommes ne possèdent pas Poïmandrès ; et ceux qui sont privés de l’esprit s’enlisent toujours plus dans le chaos de l’étonnement. L’étonnement succède à l’étonnement et ainsi persiste la désespérante confusion mentale de la foule. Un homme privé de Poïmandrès que saurait-il faire d’autre que de s’étonner par manque de compréhension ? –
On peut maintenant demander pourquoi la majorité des hommes est privée de l’Esprit, de Poïmandrès. Pourquoi les hommes ne recoivent-ils pas tous l’Esprit ? En réalité aucun humain n’est privé de Poïmandrès ! Ceci est clairement exprimé : « Dieu a voulu que l’union avec l’Esprit, à la portée de toutes les âmes, fût instauré pour le prix de la course». C’est pourquoi existe la légende du Paradis de Dieu. Au centre de la pure création originelle, au cœur du Paradis de Dieu, se dressait, tel un Arbre de vie, la récompense de l’âme : Poïmandrès, l’Esprit-Saint.
G.O.E. 2 – 140,141
Rétablir l’Unité avec l’Esprit :
Croître, évoluer, progresser de force en force et de magnificence en magnificence n’est possible que dans l’unité avec l’Esprit originel. C’est pourquoi vous devez faire une place durable à l’unité en vous. - Vous devez retourner à l’Unité divine. Celui qui n’a pas le pouvoir de retourner vers l’Unité court à sa perte par sa propre faiblesse, reste lié à l’essence de la mort. Celui qui veut vaincre la mort doit retourner à l’Unité divine. Car c’est exclusivement dans l’unité que le devenir de tous les autres processus de développement est possible. Un Chemin de développement grandiose et sublime vous attend, une progression de force en force, si vous voulez faire vôtre cette progression, vous devez commencer par le commencement. Vous devez alors retourner à l’Unité divine.
G.O.E. 2 - 179
Si par l’Esprit vous faites mourir les activités du corps vous vivrez :
À côté de la vie de l’âme il faut prendre la décision très consciente de ne plus vivre selon la chair et d’appliquer scientifiquement cette décision. Voilà l’unique solution pour les jeunes comme pour les vieux. Et plus jeune on commence mieux cela vaut, car lorsque l’énergie fait défaut et que l’on ne peut plus rassembler assez de vitalité dans le corps né de la nautre c’est presque impossible. « Si vous vivez de la chair vous mourrez. » Comprenez bien l’intention de Paul, vous restez prisonnier du champ embryonnaire et disparaissez totalement dans la nuit cosmique. Et tout ce qui s’est édifié de bon sur le karma de l’âme dans le microcosme est alors anéanti. Et le temps venu, après des centaines de milliers d’années vous serez obligés de tout recommencer. « Vous » c’est-à-dire votre microcosme.
« Si vous continuez à vivre selon la chair vous mourrez ; mais, si par l’Esprit vous faites mourir les activités du corps, vous vivrez », en Homme véritable, dans le Monde de Dieu, immense et plein de joie. »
G.O.E. 3 – 90, 91
Qui veut posséder l’Esprit doit se perdre soi-même :
Qui veut posséder l'Esprit doit se perdre soi-même. Aussitôt que le moi entre en scène l'Esprit se retire. C'est la Loi, personne n'y échappe…
G.O.E 3/198 –
... Tout ce qui est lié à l'Esprit ne laisse jamais se perdre l'oeuvre des mains de Dieu.
G.O.E. 3/198, 199
L'Univers est né de l'Esprit.
G.O.E 3 – 198, 199
L’Esprit trouve accès :
Nous ne participons véritablement au Corps Vivant en tant que groupe, nous ne formons véritablement un maillon de la chaîne de la Fraternité Universelle que lorsque l’Esprit peut trouver accès en nous et que nous le servons intérieurement, ici-bas, dans la nature de la mort.
GO.E. 3 - 199
Saluer l’entrée de l’Esprit, réaliser la résurrection :
Il faut revivifier l’âme véritable donnée par Dieu, la Rose, le Noyau du microcosme, il faut attacher la Rose à la croix. Si donc vous êtes devenu un véritable Rose-Croix, vous salurez l’entrée de l’Esprit et réalisez la résurrection, comme nous vous l’avons dit un si grand nomre de fois dans l’École.
G.O.E. 3 – 211, 212
Les radiations de l’Esprit :
L’âme animale, la conscience ordinaire issue de la nature ne vit que jusqu’au moment où la forme se désagrège. L’autre âme, l’âme véritable est animée de façon toute différente. Pour commencer le Noüs se manifeste, c’est-à-dire que la Rose du coeur vivifiée, le noyau du microcosme, se relie aux radiations de l’Esprit. Le Noüs entre en liaison avec la Raison, qui grâce à cela s’emplit d’Esprit; la conscience cérébrale de l’intellect est alors consacrée à sa vraie tâche. La conséquence en est que l’état de vie dialectique entier répond à son vrai but. - Puis apparaît un phénomène étrange. - La Raison emplie de l’Âme-Esprit* entre en liaison avec la conscience ordinaire; ensuite la conscience se relie à l’Âme-Esprit, l’Âme-Esprit à l’Esprit, l’Esprit à la Raison. - Autrement dit : quand l’Âme véritable peut célébrer la rencontre avec l’Esprit, les sept Rayons affluent soudain dans le sanctuaire de la tête. Celui-ci se remplit d’Esprit et les aspects de la conscience intellectuelle s’épanouissent de la juste manière. En même temps l’influence de l’Esprit grandit dans l’être entier. - Ainsi apparaît un mouvement en circuit fermé : un mouvement partant de la Raison, donc partant de la tête et, propagé par le sang à travers le système entier.-; un mouvement qui du coeur du candidat, afflue vers l’Âme-Esprit et de l’Âme-Esprit vers l’Esprit, puis de l’Esprit retourne à la Raison. C’est un mouvement qui revient sur lui-même, un mouvement en circuit fermé soutenant l’autre mouvement en circuit fermé dont nous avons si souvent parlé. De cette manière l’Esprit agit et se fait connaître dans le système tout entier.
G.O.E. 3 - 212,213
Vivre en liaison avec l’Esprit :
Rien de ce qui est créé ne peut être dans le bien, au sens de l’Unique Bien. C’est pourquoi le Monde n’est déjà plus dans le bien parce qu’il est mobile c’est-à-dire qu’il connaît le “monter, briller et redescendre” de la dialectique. En effet tout ce qui se volatilise et se perd en quelque chose d’autre, montre par là qu’il se trouve dans un processus de développement, un processus de manifestation. Car ce que le Monde possède, c’est l’immortalité; il montre par là qu’il n’est pas subordonné au mal. Tel est le Monde, dit Hermès, mobile mais immortel, l’homme cependant est mobile et mortel. - Le Monde est donc supérieur à l’homme. Et l’homme ne domine pas le Monde comme l’âme naturelle en a l’illusion, c’est le Monde qui gouverne l’homme. 211 ... L’homme devient d’abord semblable au Monde Saint. L’homme devient d’abord immortel par la transfiguration. Puis apparaissent un nouveau Ciel et une nouvelle Terre et aussi un Homme nouveau. Hommes nouveaux nous ne pouvons le devenir que si nous vivons en liaison avec l’Esprit.
G.O.E. 3 - 213
Nous ne sommes pas inconnus de l’Esprit :
Hermès :“Le monde est la première créature. Après le Monde, l’homme est le deuxième être vivant, mais le premier parmi les mortels. Il a en commun avec les autres êtres vivants l’élément animateur; non seulement il n’est pas bon, mais il est dans le mal en raison de son état mortel. Le Monde n’est pas bon parce qu’il est mobile, mais il n’est pas dans le mal parce qu’il est immortel. L’homme est donc doublement dans le mal : parce qu’il est mobile et qu’il est mortel.” - 210 - “Tout repose sur un principe,lui-même encore issu du Seul et Unique. Ce Principe est mis en mouvement afin d’être à son tour le moteur de l’Univers. L’unique cependant est immobile et immuable. - Ainsi il y a donc ces trois : Dieu, le Père, le Bien,- le Monde, - et l’homme. Dieu contient le Monde, le Monde contient l’homme. Le Monde est le Fils de Dieu,l’homme est le fils du Monde, le petit-fils de Dieu pourrait-on dire.” - 214 - “Mais, dit Hermès, nous ne sommes pas inconnus de l’Esprit, de Dieu. Au contraire, Dieu connaît parfaitement l’homme et veut être connu de lui.”-
G.O.E. 3 - 214
Le Feu ne signifie pas autre chose que l’Esprit pur et immaculé :
On pourrait multiplier les citations de l’Écriture Sainte faisant allusion au Feu, comme celle où il est question de l’étang de feu.
Mais ce n'est pas nécessaire ; comprenons clairement que le Feu ne signifie pas autre chose que l'Esprit pur et immaculé…
G.O.E. 3 ch XXX 221, 222
Aussitôt que l’Esprit descend une Flamme s’élève, un Feu s’allume :
…La parole suivante en témoigne: «Car le Seigneur votre Dieu est un Feu consumant.» Aussitôt que l'Esprit descend dans un élève et s'interpose dans son existence, une flamme s'élève, un feu s'allume et apparaît un nouveau véhicule, le véhicule de la flamme. Ceux qui possèdent ce véhicule, ceux qui peuvent le supporter ont été de tous temps appelés fils du Feu…
G.O.E. 3 ch XXX 221, 222
Entrer en liaison avec le Feu, le Feu de l’Esprit :
…Il est impossible, dit Hermès, que le corps terrestre porte une aussi grande divinité. Quand, par un comportement approprié, un élève des Mystères gnostiques entre en liaison avec le Feu, le Feu de l'Esprit, en même temps s'élève une flamme puissante, un éclair fulgurant…
G.O.E. 3 ch XXX 221, 222
La liaison de l’Esprit avec la substance astrale de la personnalité provoque un Feu puissant :
…La liaison de l'Esprit avec la substance astrale de la personnalité provoque immédiatement un feu puissant. Et vous comprenez qu'un corps ordinaire, né de la nature, ne peut pas supporter un tel feu.
Il y a un Feu Inconnaissable, d'où émane le Feu Connaissable…
G.O.E. 3 ch XXX 221, 222
Le Feu inconnaissable est l’Esprit virginal – Le Feu connaissable est la liaison avec la substance astrale :
…Le Feu Inconnaissable est l'Esprit virginal: et le Feu Connaissable est l'Esprit qui entre en liaison avec la substance astrale. Chaque élève connaît en théorie le chemin qui conduit à la descente de l'Esprit, le chemin qui permet de transformer le Feu Inconnaissable en Feu Connaissable. Les Rose-Croix classiques appelaient cela l'Art de fabriquer de l'or. A l'origine, ceux qui fabriquaient de l'or étaient les frères et les soeurs qui parcouraient le chemin de l'Esprit, donc qui savaient faire surgir la Flamme d'or, le Feu d’Or.
G.O.E. 3 ch XXX 221, 222
La nature oblige à trahir et à assassiner l’Esprit :
Cependant, attention, la nature oblige à trahir et à assassiner l'Esprit ainsi qu'à persécuter l'Homme-Esprit partout sur la terre. L'église des éons ne possède pas de Doctrine Universelle; si elle révélait et propageait l'unique Vérité qui est à la base de son existence, elle aurait à reconnaître qu'il y au-dessus d'elle l'Esprit et l'Homme-Esprit…
G.O.E. 3 XXXIII – 242 à 244
Nouvelles conditions asptrales vivifiées par l’Église de l’Esprit
…Il lui faudrait alors tout simplement subordonner son enseignement à l'Enseignement de l'Esprit, ce qui signifierait son déclin, sa mort et sa désagrégation. De par son essence même elle ne peut accepter la mort spontanée d'Abel, c'est-à-dire une mort provoquée par la création de nouvelles conditions astrales vivifiées par l'Eglise de l'Esprit…
G.O.E. 3 XXXIII – 242 à 244
C’est par cette volonté d’exister que l’Esprit est trahi :
…C'est par cette volonté d'exister que l'Esprit est trahi et l'Eglise de l'Esprit détruite partout où elle apparaît; que l'Homme-Esprit de l'Origine est persécuté et assassiné sur toute la terre.
Comment trahit-on l'Esprit? En mutilant, par exemple, l'Enseignement de l'Esprit par l'intermédiaire des vassaux de la théologie; en présentant l'Ordre de Dieu comme ayant un but et une nécessité purement naturels. Bref en poursuivant des desseins purement terrestres sous couvert d'un enseignement spirituel volé et mutilé…
G.O.E. 3 XXXIII – 242 à 244
Une fois que l’Esprit est trahi et caricaturé il devient facile de passer à la persécution de l’Église de l’Esprit et de l’Homme-Esprit :
…Car une fois l'Esprit trahi et caricaturé, il devient facile de passer à la persécution de l'Eglise de l'Esprit et de l'Homme-Esprit. –242 – …
G.O.E. 3 XXXIII – 242 à 244
Trahison des Cathares, persécution de laRose-Croix en vue de protéger l’Esprit et la gloire de Dieu :
…Songez à la fameuse trahison à l'égard de l'Eglise des Cathares, ainsi qu'à la persécution des Rose-Croix à travers les siècles, sous prétexte d'une intervention en vue de protéger l'Esprit et la gloire de Dieu.
Si les forces dictatoriales de droite ou de gauche reprenaient les choses en main en Europe occidentale, immédiatement l'Eglise de la Gnose, l'Eglise de l'Esprit serait encore une fois persécutée…
G.O.E. 3 XXXIII – 242 à 244
Concile de Constantinople : l’eglise rejeta officiellement l’Esprit – Règlement de l’Enseignement de l’Esprit Saint :
…C'est à cette lumière qu'il faut considérer le trop fameux Concile. de Constantinople. Lors de cette assemblée, 1'Eglise rejeta officiellement l'Esprit sous prétexte d'être déjà en possession de l'Esprit. Ce concile eut lieu en l'an 381. Si vous voulez l'étudier vous trouverez la documentation nécessaire dans les bibliothèques.
Le sujet des discussions fut la réglementation de l'Enseignement de l'Esprit Saint. Imaginez-vous cela! «Nous réglementons l'Enseignement de l'Esprit Saint! Nous croyons à ceci mais pas à cela! Nous acceptons ceci, mais non cela! Nous faisons ceci mais pas cela!»
Or c'est ainsi que l'on procéda dans cette assemblée de l'église, au concile de Constantinople de 381.
Il faut ajouter que l'Eglise orthodoxe grecque ne l'a jamais reconnu. Que tout fut fait par l'Eglise catholique romaine. Mais les décisions prises n'étaient manifestement pas encore suffisantes puisque, soixante-dix ans plus tard, en 451 cette Eglise réunit de nouveau un concile connu sous le nom de Concile de Chalcédoine. C'est là que fut décidée officiellement l'unité de la nature divine et de la nature humaine. «Nous, entités reliées aux éons, sommes en liaison avec le Christ»,tel fut le principe posé. La plus grande trahison de tous les temps, la trahison à l'égard de Christ, dont le saint nom servit d'étiquette à toutes sortes d'enseignements, commença ses ravages en 451. On fit de Marie et de Christ les chevaux de parade de l'Eglise, d'authentiques dieux des éons de la nature.
On le comprend à merveille dans l'évangile gnostique de la Pistis Sophia les éons reconnaissent même le Christ! Ce nom est collé partout comme étiquette et répandu partout. Dans cet évangile est esquissé alors le chemin de retour, chemin qui part d'ici-bas et s'élève jusqu'à la Vie libératrice, ainsi que la façon dont Christ, Jésus le Seigneur, traverse toutes les sphères des éons et des archontes, et leur grand trouble et désarroi parce que le Seigneur de toute vie est passé au milieu d'eux sans qu'ils le remarquent.
En d'autres termes, la trahison, la trahison classique de l'Origine, est neutralisée par tous ceux qui suivent le chemin de l'Esprit.
G.O.E. 3 XXXIII – 242 à 244
Quand il a effusion de l’Esprit, il y a naissance de la nouvelle conscience. C’est un état impossible à décrire et dont on ne peut parler.
N’importe quel état soi-disant de conscience propre à la nature de la mort perd tout son éclat devant lui, comme la lueur d’une chandelle dans la puissante lumière du soleil. –
L’Esprit est entré dans le Corps Vivant de l’École :
…L’Esprit est entré dans le Corps Vivant de l’École. Le Corps Vivant l’antique Barque céleste fait partie de la Chaine gnostique universelle, et tout ce qui représente la Chaîne universelle, tout ce qu’Elle possède, est mis à la disposition de la Jeune Gnose.
G.O.E. 4 ch V – 57
Nous devons nous unir à l’Esprit - l’Unité naît de l’Esprit - :
Redisons-le: la naissance qui nous donne l'existence, la forme naturelle dans laquelle nous entrons en contact mutuel, n'est pas parfaite, n'est pas encore achevée. Une seconde naissance doit avoir lieu. La nécessité absolue de cette renaissance, de cette seconde naissance, apparaît désormais clairement. Si nous demeurons dans l'état de la première naissance, nous sommes et restons imparfaits. - 190 - Nés âmes, nous devons nous unir à l'Esprit. L'âme demeurant dans le corps de l'Ame doit purifier la personnalité des douze vices et lorsque ceux-ci ont été chassés, cette personnalité forme le véritable instrument terrestre au service de la Gnose; il est clair que la personnalité qui se met à vivre ainsi sous l'influence exclusive de ces dix Forces va, rapidement changer, transfigurer.
C'est alors seulement que la nature s'épanouit. Dans le vaste Univers divin, rien d'imparfait ne peut exister. La méchanceté ne se manifeste pas seulement autour de vous; elle est suscitée par celui qui est dans un état d'imperfection. Mais l'Univers divin obéit à un Plan. Et rendons-nous compte que, dans notre forme actuelle, nous sommes encore dans la première naissance, qu'il nous est possible à l'aide des dix forces d'expulser toutes nos imperfections. Ces dix Forces, la Décade, engendrent l'âme, dit Hermès. Vie et Lumière y sont unies. Ainsi l'Unité naît de l'Esprit. Donc, si nous comprenons bien, l'Unité contient la Décade et la Décade, l'Unité. L'avons-nous effectivement bien compris? La Décade hermétique n'est rien d'autre que l'Esprit de Vie originel, qui vivifie, qui anime, quand on s'ouvre à Lui dans l'état de la première naissance.
Le nombre Un est le symbole universel de l'Esprit; le zéro ou - cercle, celui de l'âme, de la pure substance originelle, la matière de la Sophia, le cercle de notre Tapis. Le dix peut donc être l'Habit d'or des Noces qui nous enveloppe, le corps de l'Ame qui nous entoure, uni à l'Esprit : la Décade. Et l'état d'être, le courant de force qui en procède, expulse les vices fondamentaux. Ayant appris tout cela, Tat jubile : «Père, je vois, dans l'Ame-Esprit, l'Univers entier et moi-même!»
Dans cet état d'être, la forme naturelle n'est pas rejetée comme quelque chose d'indigne, mais devient un véritable instrument au service de Dieu, au service de l’humanité. Le corps de la nature, en harmonie avec le corps de l’âme, devient alors le Fils du Père, l’enfant de Dieu.
C’est cela la renaissance. Si vous le comprenez, vous ne pouvez plus désormais vous en faire une représentation tridimensionnelle.
G.O.E. 4 XXII - 191
La résurrection de la Parole célèbre en vous l’entrée de l’Esprit :
L’homme qui prouve qu’il est devenu un vrai Rose-Croix est entré dans la Fraternité de la Rose Croix-rouge.
Celui dont le cœur est ainsi devenu silencieux ne peut être que Rose-Croix. C’est pourquoi il faut d’abord que votre cœur devienne silencieux et se tourne vers sa vraie vocation. : Recevoir et assimiler le noyau du microcosme. Quand le cœur est devenu silencieux et pur, la Rose s’ouvre à la Gnose universelle et la Parole devient vivante en vous. Une grande joie qui ne disparaîtra jamais plus vous envahit. Un immense et merveilleux bonheur remplit le cœur entier et l’on se sent intensément lié à tout et à tous. Ainsi entrez-vous en possession du premier grand pouvoir d’immortalité, qui est un pouvoir libérateur. Le Noûs, qui est Dieu, vous anime et ne rencontre plus aucune résistance dans le cœur, le lieu de l’animation. Il lui est alors possible de purifier celui-ci totalement. Il s’adapte à la personnalité dans une grande harmonie, vibre à travers tout le système, donne la santé et repousse la maladie… Tel est le secret permettant à un corps faible de poursuivre le travail de manière durable jusqu’à un âge avancé.
Quand vous entrez ainsi dans la Roseraie, vous vivez le premier jour de la semaine : le premier jour dans le Jardin de Joseph d’Arimathie.
Ce jardin est situé sur une Montagne. Le mot Arimathie signifie dans ce cas « lieu élevé ». C’est sur ce « lieu élevé », sur cette Montagne que le deuxième pouvoir d’immortalité de l’Homme nouveau naît en vous : la Parole vivante. La Parole vivante et la Voix s’unissent pour devenir une vivante et vibrante réalité. Vous célébrez intérieurement la grande fête de la Résurrection. Dans le silence du cœur rené, le haut lieu, qui était au commencement, est de nouveau consacré à la vie. Le puissant pouvoir du Saint Graal, la Magie gnostique, opère désormais. La Voix, mue par la Parole retentit – et cela est – elle ordonne et celle est. Car la naissance, la résurrection de la Parole célèbre en vous l’entrée de l’Esprit. À ce moment, l’Esprit se relie à l’Âme et les Noces chimiques, les Noces alchimiques de C.R.C., c’est-à-dire la transfiguration commence. Alors, vous le savez, vous franchissez la Porte d’Or. Des songes merveilleux vous parlent du Signe intérieur.
Et Hermès ajoute :
« L’âme est dans le corps ; le Noûs, l’Esprit, est dans l’âme ; la Parole est dans le Noûs, et le Noûs est en Dieu.
La Parole est donc l’image et le Noûs de Dieu ; le corps est l’image de l’Idée, et l’Idée est l’image de l’âme. »
G.O.E. 4 XII – 110 à 112
Se relier à l’Esprit, devenir Pymandre :
Si vous vous engagez sur cette voie avec toutes ses conséquences, vous suivez le chemin des véritables Initiés de Dieu. Vous libérez la vraie nature de votre microcosme. L’Atome originel s’épanouit en une Rose merveilleuse. Vous entrez dans le Jardin des Roses et célébrez les Noces alchimiques de C.R.C. En conséquence se développe un puissant feu astral et se manifeste un Corps de feu. Et c’est par ce Corps, le Soma Psychikon que vous entrez en liaison avec l’Esprit.
L’âme qui vit ainsi devient un « Noûs », c’est-à-dire Âme-Esprit en perfection. Cela veut dire que la nouvelle âme purifiée se relie à l’Esprit et devient Pymandre. Vous avez alors percé, par vous-même le Mystère du Feu. Vous êtes alors devenu un Fils du Feu.
G.O.E. 4 – 251, 252
C’est l’Esprit qui doit rendre la créature vivante :
Représentez-vous de nouveau le Cratère sacré tel qu'il est décrit au chapitre précédent, le Vase sacré de l'offrande, le deux en un: la terre terrestre et le ciel-terre. Dans le Cratère sacré se rencontrent: premièrement, la puissante Force du Figuier toujours vivant qui s'offre et, deuxièmement, le sextuple système humain en manifestation, d'où doit ressusciter un jour l'homme véritable. On pourrait également appeler «Chaîne universelle», la Force qui s'offre ainsi, avec sa lignée ininterrompue de messagers et de porteurs du salut comme Lao Tseu, Hermès Trismégiste, le Bouddha et Jésus-Christ. On peut aussi parler simplement de Dieu.
Il est évident que, dès le commencement du développement de la monade chaque entité a été en contact vivant avec ce grand Courant qui s'offre dans le Vase sacré.
«Monade» signifie Étincelle divine. La Nature divine se transmet à la Monade. Et si nous parlons à la fois de Monade et de microcosme, il faut comprendre que le rayonnement de l'Étincelle divine forme un système, un microcosme autour de la Monade. Dès le commencement donc, l'Étincelle divine a été en liaison avec la splendeur incommensurable de la Force divine du Vase sacré.
Depuis le début et maintenant encore, chaque entité éprouve cette liaison comme une loi naturelle, comme l'influx normal, omniprésent, que reçoit toute créature saisie dans le processus de devenir. Il est clair que le plan, l'idée qui est à la base de tout ce devenir, parvient à la créature grâce à cet influx. C'est l'Esprit qui doit rendre la créature vivante. Cet Esprit est éternel et immuable.
G.C. 359
Le But de Dieu repose en tout c’est-à-dire en l’Esprit :
Le But de Dieu repose en tout, c'est-à-dire en l'Esprit, en un domaine situé au-dessus et en dehors du domaine pranique. Aussitôt que la conscience présente dans le microcosme, est en accord avec le but, dès qu'elle va à la main de Dieu, une substance pranique absolument pure, répondant entièrement au but est rayonnée dans le système. Alors le système tout entier devient champ de rayonnement d'une grande magnificence, et par transmutation une substance pranique est restituée au domaine cosmique. Cette substance confère au domaine pranique des possibilités plus grandes; en conséquence l'évolution peut s'accomplir d'une façon meilleure plus rapide et plus grandiose. C'est un axiome divin qui veut que la Substance divine puisse être rendue plus divine, plus splendide et plus puissante par les Fils de Dieu.
G.U. 110
En dehors de la substance primordiale - la Matrice - il y a l’Esprit
qui est et qui guide. Grâce à son Omniprésence, à son Pouvoir de pénétration, l’Esprit nous est fort proche. Oui, plus proche que les pieds et les mains. Mais pourtant, retenez-le, Il reste, par rapport à nous, transcendant.
M.V.M. 67
L’homme qui va ce chemin conquiert l’Âme et donc l’Esprit.
S’il s’ouvre quelque peu à l’Âme il est tenu de recevoir aussi l’Esprit. Il subit l’épreuve des sept poids. Les sept poids sont remis à leur place. Dans sa tête, l’Eau Vive inonde les sept sources de la conscience et il ne peut faire autrement que de boire cette Eau, donc de vivre par Elle et d’agir par Elle. Aussitôt le processus de la transfiguration commence, c’est le début de la phase mercurienne, phase comportant trois aspects l’Esprit, l’Âme et le corps. – Il vaudrait mieux dire : l’Âme, l’Esprit et le corps. Car, dans ce processus c’est l’âme qui vient en premier. C’est l’Épouse qui attend l’Époux. Et, quand l’Âme, l’Esprit et le corps sont portés les uns vers les autres et que le candidat devient le vivant symbole de Mercure, l’escalier en spirale s’ouvre, le passage royal unique et direct entre la tête et le cœur, dont à un moment donné le chakra du cœur est la porte ouverte – 138 -… Au commencement du quatrième jour apparaît un état absolument différent. Auparavant il n’était pas question d’une véritable manifestation de Mercure. C’est que, chez l’homme né de la nature, le sanctuaire de la tête est un temple que le cœur, c’est-à-dire les instincts naturels, profane entièrement. Quant à son intelligence, elle est uniquement occupée à résoudre les problèmes de la conservation de soi et de la lutte pour l’existence. Lorsque la philosophie hermétique qualifie l’homme né de la nature d’homme animal, donc d’être animé sans plus, elle a totalement raison. – Mais, dans l’état d’être que décrit le passage analysé ici, le cœur a racheté sa faute capitale envers la tête par l’abandon total de tout désir instinctif. – Le cœur s’est ouvert sous l’effet des sept rayons du cœur central du microcosme. L’âme s’est renouvelée, une nouvelle nuée astrale se déploie dans le champ de la respiration et l’Esprit peut toucher le chandelier à sept branches du sanctuaire de la tête. Le sacrifice du sang a frayé de force le chemin vers le haut. – Et voici qu’une nouvelle porte s’ouvre. Un équilibre s’instaure entre la tête et le cœur, entre l’Âme et l’Esprit. Ce qui se trouve dans le cœur est aussi dans la tête, le sanctuaire supérieur. La toison d’or en fait foi.
N.A. 2 - ch 8 - 138 à 139
L’âme et l’Esprit assurent le contrôle de l’existence entière et la division qui causait tant de douleur disparaît :
Vous avez certainement lu ou entendu dire que la pinéale, la plus haute branche du chandelier, était comparée à une rose ou un lotus à soixante pétales. Vous comprenez donc ce que ce passage veut vous montrer. C’est la description de la première rencontre du candidat avec le Roi et la Reine et sa mise en présence de tous les aspects et de toutes les forces de la conscience. – L’âme siège à l’endroit qui lui est assigné par ordonnance divine, c’est-à-dire dans le sanctuaire supérieur, près du roi, près de l’Esprit. Cette grande victoire de l’âme est d’une importance sans mesure pour le candidat. L’âme est soustraite au cœur, afin que les radiations de l’Esprit septuple accèdent aux sept cavités cérébrales. Alors l’âme et l’Esprit assurent le contrôle de l’existence entière et la division qui causait tant de douleur disparaît…
…Encore un mot sur l’escalier en spirale menant à la salle des Noces royales. C’est le symbole de la liaison entre le chakra du cœur et le chakra supérieur de la pinéale. Quand l’âme est renée et que les sept branches du chandelier brûlent dans la sérénité et l’unité, se développe littéralement dans le corps, entre la tête et le cœur, une liaison de lumière éthérique ne comportant aucun aspect anatomique. Cette liaison est constituée d’éther réflecteur et d’éther lumière, éthers mentaux et sensoriels visiblement animés d’un mouvement en spirale. C’est ce qui symbolise l’escalier en spirale.
N.A. 2 ch 8 - 140 –
La couleur symbolique de l’Esprit est l’Or.
C’est la couleur aurale de l’Esprit quand Il pénètre le corps astral. La région de la pinéale qui renferme les nouvelles forces et nouvelles possibilités ne peut donc avoir d’autre couleur que celle de l’or et d’autre forme que celle d’un globe. Lorsque ce globe est ouvert et que l’œuf apparaît, éclatant d’or et de blancheur, la nouvelle naissance, la résurrection, est devenu un fait accompli.
N.A.2 - ch 30 - 310
Union de l’âme et de l’Esprit :
En fait il y a, dans le mystère de l'<homme», deux vies, dont l'une procède de l'autre. L'homme-âme-esprit est un homme qui a échappé à la matière. L'homme-âme est une entité éthérique. L'homme matériel est une entité prisonnière de la matière, à moins qu'il ne transfigure. L'homme-âme est une «croix de lumière» inviolable. L'homme matériel est une entité isolée, qui vit et existe par elle-même. L'homme-âme quant à lui ne connaît nulle séparation: car il est dans l'unité absolue.
Que signifie dans ce sens 1'unité absolue»? On pourrait l'imaginer ainsi : un groupe d'entités vivant consciemment dans la nouvelle nature de l'âme, ayant uni l'âme à l'Esprit. Car là où l'âme impérissable est présente, l'Esprit est aussi présent. Lorsque l'Esprit et l'âme sont ainsi unis en tant que participants au groupe, et que le groupe pense, vit et travaille selon les sept rayons, il se développe évidemment une puissante concentration astrale, une concentration astrale qui prend forme et ampleur. Une telle concentration exprime entièrement ce qu'est Dieu, ce que Dieu veut et fait, à un degré de sublimité correspondant aux qualités du groupe.
Il n'est pas simple pour un homme né de la matière de vivre dans cette vérité universelle unique, dans cette unique lumière. Car dans la nature inférieure ou matérielle, la Vérité unique crée une sorte d'ombre. Autrement dit : le raisonnement intellectuel ordinaire de ceux qui vivent toujours de la matière et en elle est quasiment en opposition constante et presque sans cesse en conflit avec l'unique vérité de l'âme-esprit ... –
P.V. 58
L’Esprit descend en l’homme par le Souffle sacré :
À la Pentecôte nos pensées se tournent vers le Feu du Saint-Esprit. Comment ce Feu œuvre-t-il ? En premier lieu l’Esprit descend en l’homme par le Souffle sacré. Les Forces de l’Esprit-Saint pénètrent dans le Champ de la respiration par le Feu de la Grâce. Ces Forces remplissent les cavités du système pulmonaire. Elles atteignent ensuite le sang et lorsque le sang a acquis suffisamment de conscience, il suscite ainsi charge un nouveau savoir dans le sanctuaire de la tête, une nouvelle et sextuple perception sensorielle qui, telle des flammes, telle des langues de Feu jaillit de l’homme…
P.V. 234
Au-dessus de l’âme se trouve l’Esprit :
Nous poursuivons le texte d'Hermès Trismégiste:
«Des éléments cosmiques, ô âme, la terre est le plus lourd, car elle s'est fixée plus bas que toutes les autres choses et son degré de condensation est le plus grand. Cet élément est grossier, épais, inflexible, dépourvu de vie et de lumière. Après vient l'élément eau, plus subtil et plus pur que la terre, plus proche de la vie. Puis vient l'élément air, plus subtil que l'eau et possédant en soi plus de vie et de lumière. Après l'air, vient l'élément feu qui est le plus subtil des quatre éléments cités, plus haut que les trois autres et le plus riche en lumière.
Après le feu, vient l'élément constitutif du corps céleste qui contient en lui la forme pure des quatre éléments inférieurs et qui comparativement à ces quatre éléments, se caractérise par une excellence particulière.
Premièrement, parce que cet élément est très subtil et léger, et possède la lumière à profusion. Il est ordonné et agencé dans une grande beauté, il est proche de la vie, très proche de ce qui, parfait, participe à l'Esprit.
Deuxièmement parce qu'il possède la forme qui entre toutes est la plus belle, la plus symétrique et la plus parfaite, à savoir: la forme d'un corps céleste ou sphère.
Troisièmement, parce que tout ce qu'il contient possède la même forme, en sphères concentriques décroissantes vers le centre, la terre y compris.- 12 -
Après et au-delà de l'élément constitutif de la sphère céleste, qui est le plus haut des cinq éléments, suit directement la substance de l'âme, pure, resplendissante de lumière, donnant aux corps célestes un mouvement régulier. L'âme est plus subtile que ce qu'elle porte en elle, car elle contient corps et éléments. L'âme en vérité est immatérielle! Tout ce qui se trouve en dessous de l'âme, ne peut avoir part à la vie que par l'intermédiaire de l'âme. L'âme possède en soi les pouvoirs de pensée, de volonté et de discernement qu'elle étend à tout et dispense à tous ceux qui lui sont reliés pour autant qu'ils soient en état de les recevoir et par là, de parvenir à la vie.
Tout ce qui en vérité n'est pas relié à l'âme est totalement dépourvu de pensée, de volonté, de jugement et de mouvement. Lorsqu'une chose ne possède pas, un tant soit peu, de ces qualités, elle est appelée «inanimée».
Au-dessus de l'âme, se trouve l'Esprit. L'Esprit est le plus subtil de tout ce qui peut être perçu. Il s'élève au-dessus de tous les autres corps, éléments ou substances, et occupe la place la plus haute…
R.V. 12, 13
L’esprit n’est assujetti qu’à la plus haute divinité qui est éternelle, très sainte, sublime :
…L'Esprit n'est assujetti qu'à la plus haute Divinité qui est éternelle, très sainte et sublime. De la plus haute Divinité, et sans intermédiaire, Il reçoit et donne à tous et à toutes choses, beauté, lumière et vie…
Rv. 12, 13
L’esprit est l’intermédiaire le plus haut entre Dieu et le cosmos :
…L'Esprit est l'intermédiaire le plus haut entre et le Dieu cosmos. Médite patiemment cette composition ô âme. Convaincs-toi de sa justesse, sois-en absolument sûre. Car ainsi est composée, ordonnée et réglée la création».
Rv. 12,13
Suprême essai de faire pénétrer l’Esprit répandu sur toute chair :
Il convient de voir l’intervention de l’École spirituelle et son intense activité pendant la période humaine que nous traversons, comme un suprême essai de faire pénétrer l’Esprit répandu sur toute chair, de faire en sorte qu’un changement fondamental réel ait prise sur l’homme : faire répondre à leur vocation l’œil et l’oreille droits.
P.E.V. ch. VIII - 63
Grâce aux propriétés merveilleuses de l’Esprit, il vous sera donné de goûter, de reconnaître chaque parole comme la Vérité :
Les hommes dans leur état actuel d’ « êtres naturels », subissent simplement le désespoir d’un monde qui ne va pas comme ils le voudraient; à la manière dont ils subissent le désespoir d'un désastre économique. Et ne vous y trompez pas quand ces hommes, éventuellement pleins de sentimentalité religieuse, exhalent des lamentations en accusant le monde d'être mauvais, ils ne le trouvent mauvais que parce qu'ils n'en obtiennent pas ce qu'ils désirent. Il est donc important de se rendre compte si on est allé ou si l'on va vers l'Ecole Spirituelle parce qu'on est déçu selon la nature ou bien parce qu'on se sent réellement un banni en ce monde et que le désespoir ronge votre âme d'être devenu étranger à Dieu. -.-
Si ce dernier cas était le vôtre, c'est qu'une activité gnostique très spéciale se serait emparée de votre système, car l'inquiétude en question est imputable à l'activité de l'Atome-étincelle d'esprit. Quand un homme possède encore cet atome, quand il peut encore être ému et troublé par la Gnose, Ia parole s'accomplit:
«Nous voulons vivre selon ton sage exemple,
Atomes rassemblés, ensemble formant l'ego.
Nous voulons progresser dans la conscience de cet ego,
Jusqu'à ce que l'unique Atome reconnaisse : « je souffre dans l'ego ».
L'important est donc cette souffrance de l'Atome divin dans l'être naturel terrestre. Seule cette souffrance, seul ce mal libèrent. Celui qui connaît quelque chose de cette souffrance sait que ces coups de fouet lui sont guérison ; car cette souffrance prouve au véritable élève que la Gnose l'a découvert.
Celui qui souffre selon la nature hurle comme la bête dans la forêt; mais celui qui endure la peine de l'emprise spirituelle est rempli de joie, car - 44 - :
«La Grande Lumière est alors allumée par Force Divine,
et l'Atome spirituel se désaltérant à l'éclat de la Lumière du Seigneur, s'élève de l'obscure matière
et quitte sa nuit. »
Celui qui ainsi « souffre dans l'ego », résultat de l'éveil de son Atome divin, entreprend un processus dont nous avons déjà parlé et qui représente, à la lettre et corporellement, le glas des trois égos dialectiques. Car ainsi que nous le savons maintenant, c'est de l'Atome-étincelle d'esprit que naît l'image nette de l'homme immortel et c'est cette conception mentale qui finit par briser la résistance du système foie-rate, attaquant ainsi la position-clé de l'être naturel dialectique.
Le sanctuaire du cœur est le premier forcé par l'Atome divin à de nouvelles activités libératrices, par conséquent, c'est la conscience centrale du coeur qui est, la première, chassée de son état naturel. Une nouvelle activité mentale enchaîne ensuite au courant du renouvellement la conscience centrale de la tête ; l'image de l'homme immortel doit pour finir traverser l'écluse foie-rate, pour attaquer le troisième ego et c'est ainsi que la hache s'abat à la racine de l'existence dialectique. Et quand l'élève est ainsi occupé à cette troisième activité, il se prépare concrètement à se rendre digne de devenir le nouveau type d'homme en gestation, voulant dire par là qu'il est organiquement préparé à rencontrer Christ dans les nuées du ciel. La parole qui dit : « la mort a été engloutie dans la victoire », devient réalité.
Nous allons maintenant étudier ensemble comment ce développement peut s'opérer. Nous devons, ensemble, pas à pas, explorer le chemin du renouvellement.
Si vous ne possédez pas un Atome-étincelle d'esprit, ou bien s'il n'est pas encore, par la Gnose, devenu un feu, vous ne nous suivrez et ne prendrez connaissance de nos arguments et de nos réflexions qu'intellectuellement ou mystiquement – 45 - selon les tendances de votre premier ou de votre deuxième ego; mais, au fond, cela ne vous dira ou ne vous fera rien: cela ne vous mettra pas en mouvement. Toutefois, si avec nous, selon l'Atome-étincelle d'esprit, vous souffrez dans l'ego et si la Lumière de la Gnose est ainsi devenue une lampe à vos pieds, chaque dissertation, chaque conférence de l'Ecole Spirituelle fera en vous des miracles. Chaque mot parlera directement à votre Atome spirituel qui gît enfoui dans le sang de votre coeur. Et, grâce aux propriétés merveilleuses de l'Esprit, il vous sera donné de goûter chaque parole, de la reconnaître directement comme la vérité et cette parole-de-vérité fera circuler dans votre sang une force, une force inconnue. Ainsi, méthodiquement, le travail du Seigneur, le travail de la Fraternité Universelle de Christ s'édifiera en vous.
C'est sous ce jour que vous devez également comprendre les paroles de Paul:
«Ainsi, mes frères bien-aimés, soyez fermes, inébranlables, travaillant de mieux en mieux à l'œuvre du Seigneur, sachant que votre travail ne sera pas vain dans le Seigneur. »
Le travail du Seigneur, pris dans ce sens, n'est pas l'un ou l'autre travail pastoral que l'Ecole de la Rose-Croix ferait à votre égard, mais le travail méthodique que la Gnose élabore en vous et pour vous. Vous ne restez donc pas dans l'ignorance de cette activité entreprise en vous et pour vous par la Fraternité ; votre libération n'est pas automatique, non, l'Atome divin qui souffre dans l'ego doit concourir intelligemment à ce travail. C'est pourquoi, vous, élèves sur le Chemin, soyez fermes et inébranlables!
H.N.V. 1è p. VI 44 à 46
L’Esprit de la planète immanent – Trois rayons émanent de l’Esprit planétaire ;
Il est question depuis le début de nos temps planétaires d’un Esprit de la Planète immanent, rayon du Logos transcendant qui porte et propulse l’univers. Cet Esprit de la Planète a trois aspects et peut se manifester de trois manières aisni que l’homme qui, au témoignage de la Langue sacrée « est créé à l’image de Dieu et à Sa ressemblance »
Nous pouvons désigner les trois rayons qui émanent de l’Être Unique comme la Volonté, la Sagesse et l’Activité, ou comme l’Idée, l’Interprétation de l’Idée et la Réalisation de l’Idée ou encore, selon la terminologie chrétienne, comme le Père, le Fils et le Saint-Esprit.
Les trois Rayons qui émanent de l’Esprit Planétaire peuvent se manifester et se manifesteront toujours de deux manières, à savoir au moyen de deux hiérarchies ou groupes d’Êtres illuminés et Libérés et leurs envoyés…
D.G. I. 127, 128
Le Consolateur, l’Esprit-Saint vient manifester la Volonté du Père ;
…Par sa Sagesse la Volonté divine nous est révélée et il peut être passé à l’Activité. Il est logique d’appeler CHRIST le Médiateur, car, ne nous explique-t-il pas le Père ? et il est logique aussi qu’après Lui vienne le Consolateur, l’Esprit-Saint afin de manifester la Volonté du Père qui peut être connue par la Sagesse de Christ…
D.G.I. 127, 128
Un Esprit imminent a manifesté la Volonté du Logos planétaire – Il est l’Esprit divin :
À l’aide de cette simple et sobre indication, l’élève peut tirer des conclusions qui peuvent lui être fort nécessaires et il comprend que dès l‘aurore de l’existence humaine un Esprit imminent a manifesté la volonté du Logos Planétaire et a poussé l’humanité à réaliser la Volonté de Dieu, après que cette Volonté de Dieu eût été préalablement expliquée par un ou plusieurs Envoyés.
Cet Esprit est connu sous une multitude de noms et il a influencé l’humanité d’innombrables manières. Il est le véritable fondateur et destructeur de toutes les religions. Il est l’Esprit divin activant perpétuellement, s’efforçant toujours de faire répondre au grand But divin la substance primordiale planétaire concédée à l’Humanité.
D.G.I. 127, 128
L’Esprit et son champ de rayonnement embrasse tout – Libérer l’Esprit en soi-même :
Les mantrams sont des formules magiques qui délient de grandes forces. A l'aide de ces formules, ceux qui sont capables de les comprendre peuvent lire un état cosmique entier.
Lorsqu'un mantram est exprimé, donc transformé en une certaine vibration sonore, le sceau en est, pour ainsi dire brisé. Le serviteur de la Parole se relie à un Rayon déterminé de la Vérité. L'effet de ce Rayon peut être transmis à ceux qui - ou à quoi - il est destiné.
Le but du mantram est donc d'établir une liaison avec les Forces du Royaume immuable. Lorsque les scellés d'un mantram sont rompus sur une base d'excitation mystique, donc sans connaissance des effets, l'acte de bénédiction se change en son contraire, les forces évoquées deviennent alors un feu dévorant, un jugement.
Une invocation telle que « Au nom du Père, du Fils et de l'Esprit Saint » fait naître une vibration du type supersonique, à travers laquelle les trois Mystères peuvent et doivent devenir actifs.
Cette vibration, dont le son n'est pas perçu par l'ouïe, est porteuse d'ondes permettant la formation, la pénétration d'oscillations électro-magnétiques. Tout autour de l'insondable champ de création où sont répandues toutes les sottises et tous les mensonges de façon scientifiquement occulte, il y a le Royaume de l'Esprit, le Royaume de Dieu, qui est Dieu lui-même. De ce Royaume affluent des courants, des rayonnements qui interpénètrent le champ atmosphérique terrestre, émeuvent l'Univers, car n'étant pas de même nature.
L'Esprit et son champ de rayonnement embrasse tout, contient tout : l’Amour, la Sagesse, la Vérité, la Justice, la Force et le Pouvoir de l'accomplissement, l'Aide nécessaire pour transmuer les enfants des hommes en Enfants de Dieu.
Lorsque vous vivez afin de libérer l'Esprit en vous-mêmes, vous permettez à ce Principe divin d'œuvrer en vous. Après une longue et intense période de purification, vous devenez autonome, vous entrez en liaison avec ceux qui, sans répit, travaillent à la libération de l'humanité.
La Vérité ne se laisse pas emprisonner dans une forme ou un dogme établi. Elle doit toujours rester libre au profit d'une Vérité plus profonde.
L'enseignement des mantrams est entièrement mêlé à notre vie quotidienne. Certains sons, certains mots, nous touchent et provoquent des résultats lorsqu'ils nous parviennent dans des circonstances particulières. C'est sur cette base que repose l'enseignement des mantrams, et, quand on a découvert la clef vibratoire, la polarité d'un être humain, il est possible d'édifier autour de lui tout un système de mantrams. La magie en a toujours fait usage.