|
YEUX - REGARDS
Lever les yeux vers la Montagne d’où viendra le secours :
Aussi doit-il reconnaître la vérité de la parole biblique « La chair et le sang ne peuvent hériter du Royaume de Dieu »… Ne pas en rester là. « Lever les yeux vers la montagne d’où viendra le secours ». Vous n’avez pas à aller chercher ce secours, car le moi n’est pas en état de le faire. L’âme doit, en ceci ne rien vouloir, ne rien inventer, ne rien faire, ne rien convoiter qui vienne du moi, sachant d’avance que ces efforts seront vains. L’âme doit lever les yeux vers la montagne du salut… Dans la notion qu’a le moi de son impuissance en face du salut « Je ne peux rien puisque la chair et le sang ne peuvent hériter le Royaume de Dieu », état où toute l’activité du moi et tout effort de la volonté s’apaisent, l’âme arrive à un équilibre, un calme parfait, grâce auxquels les deux lobes de la pituitaire s’équilibrent aussi, s’accordent totalement l’un à l’autre. C’est ainsi que se réalise l’unification des sanctuaires du cœur et de la tête ».
G.T.P. 233
Lever les yeux vers la Montagne d’où la Force doit venir :
Quand vous êtes conscients d’être un vrai « serviteur » un serviteur selon la Loi de la véritable abnégation de soi 1’ « Aide » est présente dans n'importe quelle circonstance. Cette Aide, provenant du Seigneur, est désignée dans la Doctrine Universelle par « le Gardien ». Vous pouvez à tout instant invoquer cette Aide, en « levant les yeux vers les Montagnes d’où Elle doit venir » . Cette expression n’est pas une formule mystique, mais une profonde, une extrême et supérieure vérité. La Montagne a toujours été, pour l’antique Sagesse, le symbole de la Force, de la Majesté et de l’Amour de Dieu partout présents . C’est du Mont Sinaï que nous vient la Lumière du Seigneur. Vos sens, vous le savez, sont des magiciens…
Let. de Rozenhof Mai 1969
Contempler avec les yeux du cœur :
C’est pourquoi il est bon, si vous êtes véritablement un Tat, de vous absorber entièrement avec attention dans tout ceci et de persévérer dans cette contemplation avec les yeux du cœur. Car c'est dans le cœur que le Grand Œuvre doit commencer. C'est là que l'amour du chemin doit s'éveiller, c'est là que le bouton de rose doit déployer ses pétales. Qui commence ainsi et persévère, sera sans aucun doute conduit sur le chemin du ciel. Si vous vous mettez à vivre véritablement à partir de ce principe unique, vous vous élevez aussitôt jusque dans l'unité, qui est Dieu. C'est un mystère qu'Hermès veut vous faire comprendre: avoir part à l'unité de Dieu.
Laissez pénétrer en vous le sens du vingt-sixième verset:
L'unité, l'un-et-indivisible, l'origine et la racine de toute chose est, comme tel, présent en toute chose. L'unité de Dieu est l'existence divine, la manifestation divine dans son Esprit septuple. Cette unité est omniprésente. Il n'est pas de lieu dans l'espace entier où elle ne soit présente. C'est pourquoi celui qui court pour obtenir la récompense des âmes parfaites accède sans aucun doute à cette unité, y prend part. Cette unification avec le Logos est alors, pour le candidat, le commencement qui n'a pas de fin.
G.O.E. ch XXIV 2 – 165, 166
Les besoins les plus secrets de votre corps rayonnent de vos yeux
Les désirs les plus profonds de votre âme, les supplications ferventes de votre Esprit, les besoins les plus secrets de votre corps rayonnent de vos yeux et attirent dans votre champ de la respiration les forces atmosphériques qui y correspondent. Donc, lorsque vous portez vos yeux vers les Montagnes du Salut et que votre état intérieur correspond avec votre regard, les forces guérisseuses divines se répandent largement dans votre champ de la respiration; Elles vous revêtent d’une armure invincible qui, dans n’importe quelle circonstance, empêche votre pied de chanceler. La multiplicité de Forces divines, invoquées par l’état-d'âme intérieur, et répandues dans le champ respiratoire humain est appelée le « Gardien » ou « l’ombre notre main droite ». Les courants de Force introduits de cette façon dans notre rayon d’action démontrent un certain mouvement, ils tournoient autour de nous de gauche à droite et nous y répondons dans un mouvement de droit gauche. Quand, le saint jour de la Pentecôte, le Saint-Esprit descend sur les Disciples, un vent de tempête remplit la maison « où ils sont »; et lorsque, de votre état-d’âme intérieur, vous appelez l’Aide du Seigneur, un tourbillon de forces se développe dans votre champ de la respiration (parfois aussi un tourbillon de Forces psychiques). Vous sentez ces Forces à votre côté droit; elles deviennent parfois visibles et sont alors «notre ombre à notre côté droit ». Ce puissant Gardien qui ne sommeille ni ne dort nous garde de tout mal; Il soutien, il étaye les biens, les trésors de notre Âme; Il garde notre départ et notre arrivée c.à.d. « les entrées de l’Esprit, de l’Âme et du corps » - dès maintenant et jamais…
Ami, Amie,quand vous vivez de CES Forces et de Cette Sanctification vous êtes un solide Roc ... et Inviolables vous irez VOTRE CHEMIN ! AMEN - Bien à vous van Rijckenborgh.
Ami, Amie, lisez cette lettre qui fait partie de l'héritage de Monsieur van Rijckenborgh avec tout votre cœur toute votre âme et toute votre raison, afin que cette trinité d’Amour exprime un jour la « perfection de conscience » grâce à laquelle vous pourrez et saurez rencontrer votre « Gardien ».
Let. De Rozenhof Mai1969
Lever les yeux vers les Montagnes… n’a rien d’une prière populaire :
« Il porte par conséquent « ses yeux vers le haut », « vers les montagnes », selon la parole du psaume 12I : « Je lève les yeux vers les montagnes d'où me viendra le secours. »
Lever les yeux vers les montagnes n'a rien d'une prière populaire car cette activité exige une spéculation sentimentale. Or ce langage des Mystères veut dire que le candidat, sans attente déterminée, sans aucune condition, sans aucune spéculation, élève son penser dans l'abstrait. Dans le vacuum d'une sainte solitude, demeurant dans l'île de Patmos, isolé du monde de la nature terrestre, parvenu à cet endroit après avoir traversé la mer académique si houleuse de la vie, l'élève attend la révélation, car ce n’est que de la révélation que peut naître la connaissance nouvelle, mais la révélation qui dépasse toute raison dialectique. (Voir Von Eckartshausen; La nuée sur le Sanctuaire.)
Et la révélation vient ! L'élève se trouve au moment psychologique à « son jour du Seigneur », quand son temps est accompli, devant la vision mentale de sa stature céleste, qu'il a éveillée et invoquée sans forcer, progressivement. Cette stature céleste, semblable au Fils de l'Homme, va maintenant prendre pouvoir sur lui et se relier à lui. Il ne pourra ni se tromper, ni retomber dans de nouvelles spéculations pas plus qu'on ne pourra abuser de lui au profit d'un obombrement spirituel négatif, si « dans la tribulation et la royauté et l’attente de Jésus, - 64 - il est participant parfait et frère de ceux qui aspirent à Christ et s'il s'est porté vers son Patmos par le revirement fondamental, « par suite de la Parole de Dieu et du témoignage de Jésus-Christ »
Cela veut dire que l'élève a été porté vers le Mystère initiatique chrétien de la sainte Rose-Croix, poussé par la misère et la souffrance de la nature, poussé par l'affreux destin de l'homme-masse, plongé dans ces contrées de ténèbres et attendant le salut, la bonté, la vérité et l'équité d'une ère nouvelle qui, détachée de l'histoire et de toute autorité, est cherchée de souffle en souffle. -
Ceci est l'image d'un élève qui attend un Christ vivant comme le porteur de clé du secret de la vie, de la mort et de l'enfer, sur la base d'un témoignage non emprunté à un texte ou un écrit mystique,
mais né du revirement fondamental.
D.G.I. 64, 65
Connaître par les yeux de l’Âme-Esprit la Manifestation divine :
La partie la plus subtile de la manifestation de la matière est l’atmosphère, l’air. L’atmosphère, dans sa subtilité la moins palpable, c’est la substance astrale pure. C’est de cette substance qu’est constituée l’Âme : l’Âme immortelle que nous révérons. La sphère de l’âme comprend elle-même de nombreux degrés de subtilité. Au sommet, ses vibrations passent à celles de l’Esprit septuple, et c’est la naissance de Poïmandrès, qui dans sa fusion avec l’Âme, engendre le Noûs, l’Âme-Esprit. Et l’Esprit septuple ne s’exprime-t-Il pas dans l’éternelle et inconnaissable Bonté ? C’est pourquoi bien que nous parlions d’un chant de louange d’Hermès, en fait ce n’en est pas un. C’est simplement l’expression d’une perplexité profonde, l’immersion dans l’océan de la manifestation de Dieu. Que, remplis d’un muet respect et d’une joie profonde, nous puissions connaître par les yeux de l’Âme-Esprit, la Manifestation divine, comme Dieu se connaît Lui-même.
G.O.E. 2 – 217, 218
Posséder les yeux du Noûs, pouvoir révéler le non-révélé :
Nous comprenons le huitième verset selon lequel seule l’intelligence libérée, seule la conscience de l’âme peut contempler le non-manifesté. Aussitôt que vous possédez les yeux du Noûs, vous pouvez révéler le non-révélé. Dès que la pensée est libérée, vous êtes reliée par la pensée au vaste Univers de Dieu, vous pouvez y contempler toutes les choses vers lesquelles se tourne votre attention. Votre intelligence peut contempler le non-manifesté dès que Poïmandrès est né, donc que s’est entièrement accompli le développement précédent : la naissance de l’âme. Alors la Fleur d’Or merveilleuse, l’œil de l’Âme s’épanouit dans le sanctuaire de la tête et l’homme dont l’âme est née voit dans l’espace de l’univers. Le candidat entre en liaison avec le nouveau champ astral d’où provient l’éther mental. Vous comprenez maintenant que nous essayons toujours d’attirer votre attention sur le Corps vivant. Car nouvelle Force astrale y est concentrée ; car la nouvelle Sphère astrale pure se manifeste au moyen du Corps vivant de l’École spirituelle actuelle.C’est pourquoi nous aimerions tant que vous vous rendiez au Corps Vivant en totale offrannde. Non pas pour nos, mais pour vous…
G.O.E. 2 - 222
Tu ne saurais le comprendre en me regardant et voyant avec les yeux du corps :
Voilà pourquoi je ne me soucie plus maintenant de la forme composée qui fut un jour la mienne. Je n'ai plus ni couleur, ni sens, ni mesure, tout ceci m'est étranger. Tu me vois maintenant avec tes yeux, mon fils; mais ce que je suis, tu ne saurais le comprendre en me regardant et voyant avec les yeux du corps. En fait, avec ces yeux-là, tu ne me vois pas, mon fils!»
G.O.E. 4/169, 170
Date de création : 25/09/2009 • 10:56
Dernière modification : 25/09/2009 • 10:56
Catégorie :
Page lue 2625 fois
Imprimer l'article
|
|