La mort n’est rien d’autre que la stimulation du métabolisme de la vie :
Comme nous le savons, l'évolution de l'humanité se poursuit au cours de milliards et de milliards d'années à travers sept périodes. Des auteurs comme Madame Blavatsky, Rudolf Steiner, Max Heindel et autres en ont parlé dans leurs ouvrages. Max Heindel, par exemple, parle de sept rondes sur sept sphères, au cours de sept ères. Sept fois sept cycles astronomiques. Par là nous voulons simplement vous faire comprendre que l'Univers, cet incommensurable océan d'atomes, forme lui-même un grand système où, progressivement et selon des lois naturelles, ont lieu divers développements.
L'Univers n'est donc pas statique. Des changements s'y produisent sans cesse.
Sans approfondir davantage ce sujet, nous voulons seulement dire que la loi de cohésion dont nous venons de parler se manifeste toujours de façon différente au cours de ces divers cycles astronomiques. Cela signifie qu'au cours de certaines périodes macrocosmiques, elle permet une combinaison plus vaste d'atomes, donc une cristallisation plus importante que dans les périodes précédentes ou suivantes. - 121 - Notre humanité se trouve actuellement dans une période, qui touche à sa fin, de densification maximum des corps. Dans une époque semblable, la loi de dissolution entre naturellement en jeu avec une force extraordinaire. Dans la mesure où la loi de cohésion agit activement, la loi de dissolution des atomes, donc de dissolution des corps, œuvre en conséquence.
Nous avons l'habitude de donner le nom de mort à ce processus de dissolution. Mais, attention, en réalité cette mort n'est rien d'autre que la stimulation du métabolisme de la vie.
G.O.E 4/ 121, 122
Deuxième Livre : Poïmandrès à Hermès :
Quant à la mort, elle n’est pas la destruction des éléments rassemblés, mais la rupture de l’union.
Verset 58
Ainsi l’Éternité est l’Image de Dieu ; le monde l’image de l’Éternité ; le soleil l’image du monde et l’homme l’image du Soleil.
Verset 59
Le changement, l’homme ordinaire l’appelle mort, parce que le corps se dissout et que la vie se retire dans l’invisible.
Verset 60
Je te déclare, mon bien-aimé Hermès, que les êtres qui disparaissent de cette manièrre, sont simplement transformés : chaque jour une partie du monde passe dans l’indisible mais nullement pour être dissoute.
Verset 61
C’est en ceci que gît la souffrance du monde : les rotations et les disparitions dans ce quel’on nomme : la mort. Car une rotation est une révolution et la disparition un renouvellement.
Verset 62 - G.O.E. 1 - 211
Treizième Livre : Hermès à Tat :
Tat : Père, les être vivants qui sont en Lui et une partie de Lui, ne meurent-ils pourtant pas ?
Verset 34
Cette dissociation n’est pas la mort mais la fin d’une cohésion :
Hermès : Ne t’exprime pas ainsi mon fils, car ce serait te méprendre sur les faits. Les êtres vivants ne meurent pas, mais leurs corps qui sont composés, se dissocient. Cette dissociation n’est pas la mort, mais la fin d’une cohésion. En réalité, cette décomposition ne signifie pas destruction, mais possibilité d’un devenir nouveau, d’un renouvellement. – Car, quelle est la force active de la vie ? N’est-ce pas le mouvement ? Et qui a-t-il qui soit sans mouvement sur terre ? Rien mon fils !
Verset 35 - G.O.E 4 - 22
La légende selon laquelle l’homme doit comparaître après sa mort devant le tribunal de Dieu :
Primitivement, l'adoration du feu était l'adoration de l'Esprit. Le culte du Soleil est un culte spirituel. On ne peut cependant pas s'en tenir au culte de l'Esprit, à l'adoration de l'Esprit comme les religions naturelles, dans un sens négatif. Il s'agit ici de la fabrication même de l'or, de la réalisation du Feu.
Il existe, nous le savons, un autre feu, l'un des éléments connus. – 222 - C'est le phénomène qui naît du développement simultané de la lumière et de la chaleur. Lorsque la chaleur augmente en présence d'une quantité suffisante d'oxygène, une flamme s'élève, la flamme dans toute la gamme de ses intensités. La flamme du feu est donc le magnifique symbole de l'Esprit, bien qu'elle ne soit pas l'Esprit.
Il faut cependant associer le feu terrestre au Feu spirituel. En effet, le Champ de l'Esprit qui nous environne et les sept rayons qui en émanent font apparaître dans le champ de création que contient l'Esprit, divers rapports élémentaires, diverses tensions qui éveillent une force de feu omniprésente dans le champ de création. Dans notre système solaire, il y a d'énormes sources de forces électromagnétiques. Pensez au soleil. Si ces forces n'étaient pas libérées de la juste manière, notre système solaire et notre planète seraient très certainement consumés en une fraction de seconde. Pensons à ce qu'on appelle le magnétisme animal; nous savons qu'en chaque créature se produisent de nombreux phénomènes et activités électriques. Ils ne dépassent cependant pas les normes de notre champ de Création.
Toute magie est également fondée sur les rayonnements électromagnétiques.
Vous comprendrez ainsi que si un homme transgresse et force les lois de la nature, il se produit toujours des perturbations dans les rapports électromagnétiques de son propre système vital.
La maladie n'est rien d'autre qu'une perturbation du système électromagnétique de l'intéressé. L'homme déchaîne souvent sur lui-même un feu perturbant, un feu consumant. C'est ce qui explique le soi-disant «feu infernal». Dieu ne jette aucun homme dans le feu; mais l'homme qui transgresse les lois vitales élémentaires de son champ de création allume lui-même le feu.
La légende d'après laquelle l'homme doit comparaître après sa mort devant le tribunal de Dieu et être éventuellement jeté dans le feu infernal devient maintenant très claire. La personnalité de l'homme naturel, au coeur endurci, dont le comportement va à l'encontre de toutes les lois élémentaires de la nature, éveille de ce fait dans son propre système d’indicibles tensions et subira une intense consomption après que la mort aura séparé son corps matériel du reste de la personnalité. – 223 – Une flamme jaillit dans le microcosme. Une intense lumière, un feu flamboyant. De cette façon, l’homme exécute promptement son propre jugement. La conscience qui s’éteint éprouve en même temps une cuisante douleur.
P.S. 223, 224
Après la mort la flamme de la vie s’éteint :
Vous ne vivez qu'une fois - Après la mort la flamme de votre vie s'éteint progressivement après un temps plus ou moins long. On n'en retrouve plus rien - Vous êtes actuellement une âme vivante non au sens éternel, toutefois, mais seulement dans le sens espace-temps. La personnalité que l'âme emploie s'explique de cet état d'âme. - Votre personnalité meurt, votre âme également. - Ni la Langue sacrée, ni la Doctrine universelle, ni les faits ne laissent de doute à ce sujet. - Conclusion : vous avez en cette vie à décider ou de la mort ou de la vie. - Si vous ne le faites pas en cette vie une autre "manifestation âme" apparemment d'ici quelques milliers d'années, le fera dans votre microcosme, mais cet autre ne sera certainement pas vous. - (voir A : Naissance de l'âme terrestre. - R : Réincarnation)
M.V.M - 9,10
L’activité séparée de deux énergies renferme en elle le brisement et la mort :
Nous voyons également apparaître, dans notre nature dialectique, les deux activités séparées dans le phénomène de la nuit et le jour qui cache dans son sein l’aurore et celui du jour, qui fait se lever et monter le soleil de la vie. – Notre domaine de vie doit donc être dialectique, ce qui veut dire instable, mais suivant une certaine loi rythmique. Ce qui fait que la marche de la nature entière est marquée du sceau d’une perpétuelle montée et descente, car aucune de ces énergies n’est par elle-même statique. Ce qui fait que le « Monter, briller, s’abîmer » extériorise à nos yeux la rupture de l’équilibre ; c’est ce qui nous fait comprendre que l’activité séparée des deux énergies renferme en elle le brisement et la mort.
P.E. 115
Tâche de l’élève, la mort en Jésus le Seigneur :
Nous élèves de la Rose-Croix avons une quintuple tâche d’ine importance exceptionnelle :
La première est l'auto-réalisation, l'auto-libération par l'endura et la construction de l'Ame; la mort en Jésus le Seigneur, et le renouvellement (renaissance, revivification, résurrection) par l'Esprit Saint. Sans cette révolution intérieure nous ne pouvons rien faire dans le monde, pour le monde. Mais si un groupe consciemment orienté y parvient, alors les conséquences seront incalculables. (Voir Tâche) -
O.S.H. 76
L’École spirituelle est active derrière les voiles de la mort, nantie des dons de miséricorde :
Tout processus comportement naturellement un début. Quand vous serez arrivé à voir jusqu’à quel point le processus de sanctification que nous envisageons et fait sentir son emprise à l'entièreté du microcosme de l'homme ; combien ce processus est, biologiquement et structurellement, ancré jusque dans les fibres les plus infimes de l'être, vous comprendrez clairement que le seul début du processus doit déjà représenter la liberté. Il est normal, dans la nature ordinaire, d'admettre - et d'avoir - la notion d'être un individu en soi, séparé, d'éprouver qu'on est détaché de l'entourage, tandis que, dans la Lumière du renouvellement, cette sensation est nettement anormale. Celui qui le sait comprend en même temps qu'il importe peu de quel côté du voile de la mort vit l'homme, quand il a acquis la liaison d'une liberté absolue. Celui qui quitte la sphère de la matière sans cette liaison devra retourner en incarnation, mais celui qui la possède n'a plus rien à craindre. La roue de la dialectique ne pourra plus le faire revenir ni aucune influence de la sphère réflectrice l'illusionner.
Quoique, jusqu'ici, nous n'en ayons pas beaucoup parlé, il est indispensable que vous sachiez que l'Ecole Spirituelle est également active derrière les voiles de la mort et que, largement nantie de dons de miséricorde, elle peut, là aussi, aider ses élèves. Vu la différence de situations et de rapports, dans lesquels l'Ecole œuvre dans l'au-delà, bien des difficultés que nous connaissons ici-bas, ne s'y rencontrent plus, et cela permet aux élèves d'y continuer, dans un calme parfait et sans être dérangés, le processus commencé dans la sphère matérielle. Par conséquent, soyez certains que lorsque nous nous quitterons ici-bas, nous nous retrouverons…
H.N.V. Ch. 1/8
Les élèves sérieux passant le seuil de la mort sont appelés endormis selon la nature :
Il est indispensable que vous ne restiez pas dans l'ignorance de ces choses afin que vous ne soyez pas affligés devant le décès d'un ami ou d'une amie, comme c'est le cas des autres hommes qui ne connaissent ni ne comprennent ces choses. Au contraire, il doit y avoir parmi nous une grande joie quand nous voyons des élèves sérieux, nous précédant, passer le seuil de la mort. – 8 -On les appelle « des endormis selon la nature ».
Or, un « endormi selon la nature » n'est pas celui qui a simplement déposé son corps matériel mais celui qui est déjà élevé au-dessus de toutes les emprises ou influences naturelles dialectiques. Une telle personne, après avoir quitté la sphère de la matière, est conduite dans un domaine qui, par la nature et la vibration qui y règnent, est en dehors de la sphère réflectrice. C'est le sens qu'il faut donner à l'expression « endormi en Jésus ». Remarquez cependant qu'un endormi n'est pas encore un ressuscité ! La résurrection ne peut avoir lieu qu'à la fin du processus dans lequel se trouve l'endormi…
H.N.V. Ch. 1/9
Ce peuple n’a plus à craindre la mort… la mort lui est un gain :
Sachez aussi que cet état d' « endormi selon la nature » peut être atteint alors qu'on vit encore dans la sphère matérielle. C'est l'état du brisement total du moi, dont nous avons si souvent parlé.
L'avantage de « l'état d'endormi » sur celui du brisement du moi dans la sphère de la matière vous sera clair. En effet, l'homme endormi en Jésus ayant déjà perdu à jamais son corps physique et son double éthérique, peut continuer tranquillement à édifier sur les principes de renouvellement déjà acquis, alors que l'homme dont le moi est brisé mais qui continue à vivre dans la sphère de la matière, doit à chaque minute tenir compte encore de la présence - donc des exigences - d'un organisme matériel appartenant à la nature de la mort. Voilà pourquoi il est clair que les « endormis » devanceront les élèves de la sphère de la matière dans le processus du renouvellement - ainsi que l'explique Paul car ils pourront l'accomplir à une allure plus vive.
Ce qui précède avait pour but de vous rendre conscient du fait que, au milieu de l'humanité ordinaire, de tous les pays et les peuples de la terre, un peuple nouveau est occupé à se
libérer, un peuple de Dieu, une multitude que nul ne peut compter. – 9 - Ce peuple qui se manifeste dans la sphère de la matière et qui en provient, n'a plus à craindre la mort. Au contraire, la mort lui est gain. Ce peuple est préparé à un voyage très particulier que Paul définit ainsi : « aller à la rencontre du Seigneur dans les airs
H.N.V. Ch. 1/9, 10
La mort brise l’armure de la maîtrise de soi :
En bousculant nos dispositions naturelles, nos passions, notre base d’existence fondamentale par une culture contraire quelconque, nous créons autour de nous et sous nos pieds, un champ de tension, un volcan. Or, ce champ ayant des limites, on pourra constater qu’une explosion se produira dès qu’il y aura rupture d’équilibre entre la tension et les soupape de sûreté. – Ce champ de tension et ces explosions ne sont pas seulement individuels, mais toutes les passions individuelles que - 176 - nous bousculons par notre culture, notre illusion, notre vie de mensonges, créent un champ de tension collectif qui enserre le monde entier, nous emprisonne de toutes parts, qui nous menace de plus en plus et doit irrévocablement se décharger de temps à autre. Ainsi, par son illusion et la peur pour son existence, l’humanité a créé les couches inférieures de la sphère réflectrice. Ce sont les domaines de la limite, les domaines des passions naturelles refoulées. Au commencement d’un jour de manifestation, ces domaines sont toujours absolument vides de forces humaines refoulées ; ils sont simplement un champ de tension pour les éthers naturels. Mais dès que l’homme commence à vivre hors de sa réalité, il refoule en lui les forces qui s’accumulent dans les domaines de la limite précités et les peuple de fantômes et de démons. Ceux-ci étant une création de l’homme, se déclarent à lui et sont sa progéniture.
Quand la mort brise l’armure de la maîtrise de soi, le décédé devient la proie des démons, vit au milieu d’eux avec les restes de sa personnalité et devient ce qu’on appelle un esprit-lié-à-la-terre.
H.N.V. 176, 177
La mort est un principe universel du monde de l’espace temps :
Ce chapitre reflète entièrement votre vie, ou en partie, donc il vous donne la possibilité de voir plus clairement l'état de votre conscience et de le purifier. Ici la Pistis, la force astrale, et la Sophia, le système intellectuel, appartiennent toujours entièrement au monde dialectique. Pour que la Pistis Sophia entre dans le Treizième Eon il faut que la force stellaire de la Gnose se substitue à la Pistis comme à la Sophia, ce qui équivaudrait à l'apparition une nouvelle Pistis. Après quoi se réveillerait la Sophia, une toute nouvelle intelligence: l'entendement. La Pistis véritable est la force des étoiles, la pure force stellaire divine de l'origine. Il faut faire une nette distinction entre cette force stellaire, cette force astrale, et la force astrale de l'univers dialectique. Le feu astral divin est double: spirituel et matériel. La force astrale de l'univers est chaotique et matérielle. Dans l'univers de la mort, tout est édifié à partir de la matière, tout se manifeste au moyen de la substance primordiale déchaînée de façon chaotique. L'univers matériel est réductible en particules les plus petites imaginables, et nous parlons alors de substance originelle. L'univers est mu par le chaos et comme nous voyons les forces de la substance originelle se mouvoir continuellement, changer perpétuellement, se séparer et se joindre, donc faire naître et disparaître des formes, on peut dire que le chaos est l'origine même de la nature dialectique de la mort. La nature dialectique s'explique par les propriétés de la matière originelle en particulier les deux pôles opposés du bien et du mal, de la lumière et des ténèbres. Ce que cette matière engendre ne peut donc jamais être divin et ne le sera jamais. – 372 –
Tout ce qui en provient est, de plus, toujours limité par l'espace et le temps. L'univers dialectique est donc un univers spatio-temporel, où tout monte et redescend, où tout se change toujours en son contraire.
La mort est un principe universel du monde de l’espace-temps. Qui entre dans cet univers, entre dans la mort. Dans cet univers, il y a des forces que nous appellerons pour commencer les douze éons.
..Ces douze forces se manifestent d’abord de façon triple puis de façon quadruple : trois fois quatre et quatre fois trois. Ici on retrouve le principe du nombre sept ; en conséquence on peut dire que les forces qui se manifestent dans l’espace-temps forment une force septuple. La sagesse gnostique nomme Jaldabaoth cette force septuple, le principe directeur de la force astrale inférieure, littéralement le fils des ténèbres, l’enfant du chaos.
P.S. 372, 373
Cause de la maladie et de la mort :
Quand un élève de l’École spirituelle vient régulièrement dans un foyer de la Fraternité, par besoin personnel, non seulement sa personnalité mais la muraille des éons qui l’entoure sont chargées de Force-Lumière gnostique. Un tel élève se trouve donc en possession de Force-Lumière, tandis que son être aural est en possession de la force à tête de lion. Cette force-lumière demeure en lui parqu’il s’en charge constamment, qu’il en vit, qu’il en témoigne, qu’il œuvre en elle. – Mais ce n’est pas une solution, car de même que la pierre chauffée reste toujours la même pierre, cet homme demeure un homme né de cette nature, vivant dans et par la nature de la mort bien qu’il s’expose souvent à la Force-Lumière gnostique. En lui rien n’est encore changé. Son expérience n’est pas la conséquence de son pouvoir d’absorption naturel, activé par ses sentiments d’insatisfaction. –
En raison de la loi de dégradation de l’énergie, il doit sans cesse se recharger. Le fait que la Force-Lumière gnostique pénètre et œuvre régulièrement en lui prouve de manière scientifique qu’elle l’appelle continuellement. Le fait qu’il se refroidit chaque fois à nouveau, comme la pierre et doit donc être chaque fois réchauffé, prouve en vérité qu’il exploite la Gnose quotidiennement, qu’il la crucifie quotidiennement et qu’elle s’offre quotidiennement à lui en sacrifice.
Il y a encore un autre aspect qu’il faut bien voir. Le pouvoir d’absoption naturel, en effet, finit par se dégrader. Si une pierre est chauffée chaque jour puis refroidie, elle perd de sa masse et finit par s’effriter. Les constantes différences de tensions provoquent cassures et fêlures, puis la lèpre des pierres fait le reste. Enfin elle est condamnée, meurt et disparaît.- Telle est la cause fondamentale de la maladie et de la mort.
P.S. 507
Les pionniers traverseront, ensemble, le fleuve de la mort :
Il est d’une extrême importance de pouvoir percevoir objectivement les mondes invisibles. La terre sur laquelle nous vivons, la planète sur laquelle nous nous exprimons est, de son point central jusqu'au monde de l’Esprit divin un seul complexe de champs de développements, pour un nombre quasi incalculable de hiérarchies d’êtres, qui coopèrent partiellement à
notre développement ou sont dépendantes de nous. 49. - C'est pourquoi il nous est nécessaire de prendre connaissance, de manière objective, de cette grande diversité de forces et d'entités, afin de pouvoir collaborer de la juste façon au Plan de Dieu.
L'homme, dans son ignorance, a appris à considérer les sphères inférieures du monde astral et la sphère éthérique du monde matériel comme des gouffres infernaux. Elles présentent effectivement de telles propriétés; uniquement toutefois en tant que miroir des actions fautives dans le monde matériel. Si, grâce à notre pacifisme ésotérique, nous arrivions à pacifier la société humaine - ce qui est du reste la seule façon possible d'y arriver - ces sphères de vie deviendraient ce à quoi elles sont destinées, à savoir des champs de développement harmonieux, d'une vie extrêmement intéressante et puissante.
L'enfer ne subsiste que parla négation de la vie véritable. Ainsi que le fait comprendre la vraie Lumière, toute une série de phénomènes horribles et anormaux n'est que la conséquence de votre rejet de l'unique nécessaire et c'est pourquoi nous frappons de nouveau à la porte de votre coeur et de votre conscience. Avec une régularité monotone, nous continuerons à frapper.
Certes, cette porte de votre être s'ouvrira, indubitablement. Et lorsque ces portes s'ouvriront, de nombreux assaillants, de formes diverses, se précipiteront sur nous: nous serons frappés par la haine, par la jalousie, par la mauvaise compréhension et par la malédiction. Nous serons frappés par la pire chose qui puisse atteindre un chrétien, et que l'on fit endurer au Christ: l'accusation d'être un serviteur du diable et un transfuge du bon, du beau et du vrai.
Néanmoins nous-mêmes, et tous ceux qui luttent avec nous, continuerons à porter la croix du Christ, la croix de l'âme du monde. Nous continuerons à descendre dans l'égout et à plonger nos bras dans la boue de notre société. Sans trêve nous continuerons à frapper, à frapper toujours avec le marteau de l'action, jusqu'à ce que rayonne vers nous l'amour compréhensif et compatissant des coeurs. Et, tels qu’une phalange de pionniers, nous traverserons ensemble le fleuve de la mort, afin que toute négativité et toute fausseté perçoivent le pas de ces puissantes cohortes, en traversant le Sinus Arabicus.
A.F. 49 à 51
Mort où est ton aiguillon ?
Vous n'êtes pas livré à l'incertitude, car voici que rayonne devant vous la liberté de l'évangile. Voici devant vous le Livre des Livres, en tant que troisième figure sur la plaque de laiton de la réalisation de la vie. Dans l'évangile, comme une consolation provenant d'un monde supérieur, resplendit devant vous l'accomplissement, c'est-à-dire l'immortalité qui embrase de ses flammes tous les domaines de la matière et de l'esprit, et qui vibre pour vous, dans le chant: «Mort, où est ton aiguillon? Enfer, où est ta victoire ?»
Dans le sépulcre de Christian Rose-Croix, dans votre moi le plus profond, vous dépouillez l'évangile de l'accoutrement carnavalesque dans lequel on l'a enveloppé, et vous acceptez cette puissante dispensation divine selon votre savoir ésotérique. Au premier abord, cet évangile est pour vous comme un fardeau de plomb, comme la pression d'un poids séculaire, car il vous brise à cause de son exigence totale; il pourfend votre nature inférieure telle une épée; il commence une lutte, il vous brûle de son feu d'amour jusqu'à ce que vous ne puissiez plus offrir de résistance, jusqu'à ce que vous périssiez dans le pays des épreuves inférieures.
A. F. 215
Quand la mort du corps rattrape ce processus :
Mystiquement parlant cet état peut être désigné comme « être endormi en Jésus le Seigneur ». Si vous vous trouvez, tout au moins, dans ce processus, le nouveau Principe-âme immortel croît en vous et vous avez, en principe, vaincu la mort. Quand la mort du corps rattrape ce processus, votre microcosme, par polarisation magnétique propre, est transporté dans ce que nous appelons le Vacuum de Shamballa, qui est le pendant de l'École Spirituelle sur terre, dans un domaine de vie plus subtil. Dans ce domaine de vie vous pourrez poursuivre le travail commencé ici, dans la sphère matérielle. Il s'y poursuit jusqu'à ce que l'Âme immortelle endormie ou l'âme à état de conscience de rêve, acquière une nouvelle conscience éveillée. Sur la base du système de lignes de force magnétiques de l'état d'âme renée, se développe ensuite une corporéité glorieuse jusqu'à la transfiguration finale parfaite. En rapport avec tout ce qui précède, nous avons constaté qu'il y avait trois sortes d'états de conscience, à savoir:
- celui de l'homme né de la nature, l'état de conscience de l'homme dialectique ordinaire,
- celui de l'homme à la conscience en coeur et en raison, désigné comme le né-Jésus,
-enfin,
- l'état de conscience éveillé du nouveau champ de vie, celui du véritable Homme nouveau, du né-Christ.
G.T.P. 112
Une course est engagée contre la mort :
Une course est engagée contre la mort. Il s’agit d’une lutte gigantesque qui revêt des formes sans cesse plus puissantes, d’une lutte dont l’issue se devine très facilement. Le potentiel d’intelligence humaine a une limite, et la réserve de possibilités s'épuise; le pouvoir d'assimilation de l’homme ne peut dépasser un certain plafond, et le rêve de tous les temps : un homme sain, inattaquable par la nature de mort, reste un rêve. La crise qui sévit à notre époque est le signe dramatique que l’heure de sa fin est proche. Dans le monde dialectique la lutte pour l’existence ne présente, au cours de longues périodes, aucune phase décisive; c'est une succession de hauts et de bas. Cependant, après de telles périodes, l’adversaire de l’humanité prend très nettement le dessus, et l’humanité entre dans la crise d’une révolte cosmique. L’état maladif croissant de l’humanité, impossible à endiguer, provient de ce que le monde et l’humanité sont saisis par une telle révolte cosmique. Pour les causes dont nous avons parlé dans les chapitres précédents, des forces qui ne proviennent pas de notre nature sont momentanément actives dans notre atmosphère; elles ne peuvent, pour cette raison, se lier à cette nature, ni apporter des propriétés nouvelles à ce qui est de cette nature-ci. Par conséquent ces forces cosmiques sont brisantes et destructrices. La force atmosphérique dont nous parlons est présente en toutes choses. Elle a un pouvoir parfait de pénétration et vient à nous, non seulement d’en haut, mais aussi de bas en haut. Le souffle cosmique dont il est question passe à travers tout. Et des maladies telles que le cancer sont étroitement en rapport avec cela.
Le mot « cancer » attire notre attention sur une force de la lipika, ou être aural, qui exerce son emprise sur les bases de notre existence dialectique. La maladie du cancer attaque fondamentalement ces bases. Par suite de l’augmentation de l’activité des douze forces cosmiques, qui surpassent ainsi l’activité des douze forces planétaires, l'état sanguin est modifié ce qui donne lieu à l’élaboration de globules sanguins différents et, par là, à l’édification de structures cellulaires différentes de la structure ordinaire.
Gde R. 121
La Fraternité des libérés prend soin de l’âme ne pouvant agir consciemment par elle-même :
Tout élève sérieux qui se sait touché par l'intermédiaire du sternum et de la Rose du coeur et qui y réagit, est un né-Jésus. Nous pouvons l'appeler avec raison un « Rose-Croix » , lui en qui la Rose est épanouie. Ainsi la Rose en lui est attachée à la croix et se développe le chemin de l'anéantissement en Jésus le Seigneur. Et en s'endormant en Jésus, il sera en peu de temps libéré de la roue de la naissance et de la mort.
Lorsqu'il arrive à demi conscient dans le Vacuum de Shamballa, il va de soi que, à ce stade, il est une âme très dépendante, ne pouvant agir consciemment par elle-même. La Fraternité des libérés doit encore prendre entièrement soin d’elle.
G.T.P. 112
Alors a lieu la mort par abolition :
La substance sidérale ou astrale a une échelle vibratoire qui, dans le septième domaine cosmique varie de 450 quintillons de vibrations environ à 700 quintillons environ par seconde. Ce sont quelques uns des chiffres donnés par l’Enseignement universel. Entre les limites de cette échelle vibratoire se manifestent les phénomènes astraux, formes et activités astrales du septième domaine cosmique. L’échelle vibratoire se manifeste aussi par des couleurs. La vibration la plus basse correspond au rouge fulminant; la vibration la plus haute qui soit possible dans le champ de vie dialectique correspond au bleu violet. Les rayonnements qui y sont reliés ont, d’après l’Enseignement universel, des longueurs d’onde de 6,5cm à 4,5 cm environ, les vibrations les plus rapides ayant en effet de plus courtes longueurs d’onde. – Dès que ces limites de vibration et de longueur d’onde sont dépassées dans le sens négatif, donc quand survient un phénomène de ralentissement ou d’affaiblissement qui se poursuit en dessous de ces dites limites du septième domaine cosmique, alors la suite est toujours dissolution, brisement, explosion, mort. Alors a lieu la mort par abolition.
G.O.E.1 – 150
Des hommes entreprennent la lutte vitale avec le moi voué à la mort :
Il y a des hommes qui entreprennent cette lutte vitale que nécessite le chemin, avec le moi, le moi voué à la mort. Ils donnent à cette lutte intérieure un caractère personnel. Ils partent de l’idée erronée que tous les maux, misères et peines sont dus au fait qu’ils ont encore un moi ; au fait que d’une manière ou d’une autre leur nature inférieure leur joue de vilains tours, au fait qu’ils sont encore pleins de mal et de péchés. Mais cela n’a rien à voir .
Vous avez ouvert le sanctuaire de votre cœur à une Force nouvelle, la Force du sixième domaine cosmique, la Force de l’état d’âme vivante. Cette Force pénètre en vous, pénètre dans votre sang, dans votre fluide nerveux et s’introduit dans le sanctuaire de votre tête ; elle remplit votre être entier et fait naître votre âme. Mais il y a aussi une autre force. Cette force provient du système vital de base, du feu du serpent, et elle fait en vous son chemin. Ce sont deux forces essentiellement différentes de nature qui allument en vous un feu brûlant. C'est ainsi que votre âme souffre, mais aussi votre moi. Ne croyez pas que la cause en soit à l’âme, ou que la cause en soit au moi. Non, la souffrance provient de ces deux forces essentielles étrangères l’une à l’autre, provient de deux tensions totalement différentes, provient de deux pouvoirs électromagnétiques qui se rencontrent dans votre être.
Que faire alors ? Vivre l’endoura. Ne laissez pas le moi s’immiscer dans le processus... Quand vous sentez et vivez la douleur au plus profond de vous, c’est le moment où la Force-Lumière gnostique s'occupe de vous le plus puissamment de la façon la plus dynamique. Il y a toujours des hommes qui considèrent la lutte vitale qu’impose le chemin comme une lutte au caractère personnel. Le moi ne doit s’occuper de rien, le moi doit devenir silencieux. Laissez la lutte, laissez l’incendie de la purification faire rage…
G.O.E. 2 ch XI 83 à 85
Personne ne peut y tenir et la mort est au bout :
…Pensez aux pratiques courantes de mortifications et de mutilations des monastères de jadis pour lutter contre la chair, alors que la lutte du chemin de croix n’est pas une lutte contre la chair, mais une lutte entre le sixième et le septième domaine cosmique qui se déroule en vous. Il n’est pas de victoire possible si l’on s’engage avec le moi et que l’on essaie de terminer la lutte avec le moi. L’anéantissement du moi de cette façon est toujours un suicide. Personne ne peut y tenir et la mort est au bout. C’est pourquoi nous disons encore une fois avec insistance : ne cherchez pas désespérément à lutter contre vous-même…
G.O.E. 2 ch XI 83 à 85
Grande dépense d’énergie jusqu’à ce que mort s’ensuive :
…Ce faisant vous invoquez précisément des forces qui ne demandent qu’à s’occuper de vous. Vous vous mettez ainsi avec votre moi au service de l’un des deux partis. Le résultat est la grande dépense d’énergie jusqu’à ce que mort s’ensuive.
Alors que devez-vous faire ? Pratiquer la piété ! Que ce soit le point important de votre vie. Et pour le moi né de la nature, c’est cela l’endoura. Retirez-vous du combat des deux natures, ne prenez part ni pour l’un ni pour l’autre : Laissez l’âme nouvelle accomplir sa tâche volontaire, son offrande en vous. C'est cela qu’envisageaient les mystiques initiés quand ils disaient : ‘Laissez Jésus-Christ accomplir en vous son travail’.
Ne vous retirez pas non plus dans un coin de votre être pour observer, avec votre moi, comment les choses vont se passer. Non, vous devez, dès le début, désirer l’endoura de tout votre cœur , dans l’oubli de vous-même et dans l’amour servant ...
Quand vous le faites, le second élément de l’âme né en vous, commence en vous son chemin de croix, le chemin de croix des roses : la rencontre entre les deux irréconciliables…
G.O.E. 2 ch XI 83 à 85
Le mortel est vaincu il est possible de prononcer le ‘Consolamentum est’
…L’âme ne cherche pas la lutte, puisqu’elle est tout amour : le moi ne doit pas lutter puisqu’il veut seulement l’endoura On ne peut forcer le processus. Vous devez l’accepter volontairement et joyeusement. Ce processus dure et brûle conformément à la nature de votre microcosme, de votre être, de votre karma et des radiations de grâce qui y agissent. Mais à un moment donné, alors que vous ne vous y attendait pas, peut être au beau milieu des tourments brûlants, il apparaîtra soudain que le mortel est vaincu et qu’il est possible de prononcer le ‘Consummatum est’.
Accepter votre chemin des roses en parfaite objectivité et que votre moi ne s’en même pas. L’heure de la délivrance viendra certainement. Votre âme s’élèvera et célèbrera son matin de la résurrection. Ce sera le premier jour nouveau, l’éveil dans la Tête d’Or, l’aurore du nouveau matin de l’éternité.
G.O.E. 2 ch XI 83, 85
Que doit faire une créature soumise à la nature, donc à la mort?
C'est l'évidence : réveiller, rendre active l'âme-esprit latente, l'âme raisonnable. Cette âme n'a pas pu mourir puisqu'elle est immortelle; mais elle a été réduite à une totale impuissance du fait que le moi corporel n'a voulu suivre que l'âme naturelle grossière, dégénérant ainsi existentiellement et se condamnant à des souffrances incommensurables. Mais à chaque malheur correspond un bonheur. Tout ce qui souffre acquiert de l'expérience. L'expérience est le fruit de la souffrance et souvent d'une douleur intolérable. Cette douleur et cette souffrance - que vous connaissez d'expérience - sont les signes irréfutables de l'immortalité originelle fondamentale. Car une créature purement animale, bestiale, est bien sensible à la douleur mais ne connaît pas la vraie souffrance. La sensation de douleur est toujours une expérience physique. Elle n'influe que temporairement sur l'état intérieur.
G.O.E. 2 - 90
La mort sera la conséquence de votre mauvais choix :
Sentez-vous que pareil commencement est absolument nouveau, à distinguer de tous les autres commencements? Et c'est pour pouvoir entreprendre cet unique et puissant commencement, qui est éternité, que vous êtes né, que vous avez reçu un corps appartenant à l'ordre de secours. Votre naissance naturelle, votre forme de l'ordre de secours, s'explique elle aussi par l'Esprit septuple. Quand cette forme naît, quand cette personnalité devient adulte et mûrit selon les objectifs du plan, alors, à un moment donné, ce qui vit dans cette forme de l'ordre de secours doit commencer à retourner vers l'Unité divine originelle.
Telle est la base de votre vie entière! C'est pour cela que vous êtes sur terre: pour prendre, le moment venu, l'initiative de votre retour à l'origine. Si vous ne revenez pas à l'origine, vous ne pourrez pas faire place en vous à l'unité et vous irez à votre perte par votre propre faiblesse. La mort sera la conséquence de votre mauvais choix.
L'Unité de Dieu est le commencement de tout et de tous. 166
Dès que vous êtes assez mûri, grandi par la grâce de l'Unité divine, vous retournez consciemment vers le commencement et ce commencement n'a plus de fin pour vous. Et ce commencement sans fin, ce début du «fil d'Ariane» que vous pouvez saisir est le point de départ de l'alchimie classique des Rose-Croix. Il se poursuit par une transfiguration qui va de magnificence en magnificence puisque, imparfait, vous entrez dans la perfection de l'Être absolu, de l'Unité absolue. Celui qui, pauvre en esprit, s'immerge dans l'Unité de l'Esprit septuple sera sauvé. Le chemin qui y conduit est l'amour et l'offrande totale.
Celui qui, par ces deux principes et tout ce qu'ils impliquent, retourne vers l'Unité divine, entre dans l'éternité et a vaincu la mort. Que celui qui peut comprendre, comprenne.
G.O.E. 2 Ch XXIV – 166, 167
La mort n’y apporte aucun changement :
Comme êtres nés de la nature, nous sommes tous nés d’elle, sur elle et en elle. Cette planète est, e
n particulier, un champ magnétique. Ce champ possède sept forces, sept rayons qui déterminent notre état d’être, le dominent, le dirigent et nous en retiennent ainsi prisonniers. Ces sept rayons terrestres guident, dirigent et déterminent totalement notre vie d’êtres nés de la nature. En effet, tout notre être s’explique par eux. Notre égocentrisme et tout ce qu’il comporte est dû au fait que le spectre de ces sept rayons est sans cesse changeant. Tout développement de nature religieuse, occulte, humanitaire, n’est rien et ne peut être rien d’autre qu’une modification apportée dans la combinaison de ces sept rayons terrestres, une variation sur le thème inchangé, une nuance d’une seule et même chose. Et la mort n’y apporte, elle non plus, aucun changement. Car ne subsistent dans le microcosme de l’être né de la nature, après la mort, que les restes d’une vie terrestre naturelle, soumise aux sept rayons terrestres tant qu’ils survivent dans la sphère réfléctrice. C’est ce que signifie la fin du 24e verset de notre texte et le verset 25 : « Le bien n’a ni figure ni forme. Il est immuablement semblable à lui-même, donc différent de tout le reste; c’est pourquoi, incorporel, il est invisible pour l’homme corporel. Comme tout ce qui reste semblable à soi-même l’immuable est bien supérieur au changeant ; et le changeant, misérable en comparaison de l’immuable ». Les sept rayons terrestres sont totalement en accord avec les sept régents, les sept cosmocrates du septième domaine cosmique, donc avec la nature dialectique, avec l’imperfection. – Rien n’est sans origine, l’Origine, point de départ de tout, prend donc sa source uniquement en elle-même ». – C’est pourquoi si votre origine est dans la nature dialectique, dans l’imperfection – et c’est le cas pour tout ce qui existe sur cette planète – tout ce qui est venu à la vie dans cette imperfection est divisible, c’est-à-dire peut être engendré, se multiplier et décroître, peut donc être soumis à une certaine culture, mais la courbe de développement retombe irrévocablement après une ascension éventuelle, car ce qui est engendré doit mourir. Il n’est pas question d’une véritable croissance, d’une évolution absolue dans la nature de la mort.
G.O.E. 2 – 176,177
Vaincre la mort par l’Unité :
Croître, évoluer, progresser de force en force et de magnificence en magnificence n’est possible que dans l’unité avec l’Esprit originel. C’est pourquoi vous devez faire une place durable à l’unité en vous. - Vous devez retourner à l’Unité divine. Celui qui n’a pas le pouvoir de retourner vers l’Unité court à sa perte par sa propre faiblesse, reste lié à l’essence de la mort. Celui qui veut vaincre la mort doit retourner à l’Unité divine. Car c’est exclusivement dans l’unité que le devenir de tous les autres processus de développement est possible. Un Chemin de développement grandiose et sublime vous attend, une progression de force en force, si vous voulez faire vôtre cette progression, vous devez commencer par le commencement. Vous devez alors retourner à l’Unité divine.
G.O.E. 2 – 179
Consomption après la mort :
La maladie n’est rien d’autre qu’une perturbation du système électromagnétique de l’intéressé. L’homme déchaîne souvent lui-même un feu perturbant, un feu consumant.. C’est ce qui explique le soi-disant “feu infernal”. Dieu ne jette aucun homme dans le feu; mais l’homme qui transgresse les lois vitales élémentaires de son champ de création allume lui-même le feu.- La légende d’après laquelle l’homme doit comparaître après sa mort devant le tribunal de Dieu et être éventuellement jeté dans le feu infernal devient maintenant plus claire. La personnalité de l’homme naturel, au coeur endurci, dont le comportement va à l’encontre de toutes les lois élémentaires de la nature, éveille de ce fait dans son propre système des tensions et subira une intense consomption après que la mort aura épuisé son corps matériel du reste de la personnalité. Une flamme jaillit dans le microcosme. Une intense lumière, un feu flamboyant. De cette façon l’homme exécute promptement son propre jugement. La conscience qui s’éteint éprouve en même temps une cuisante douleur.
G.O.E 3 - 223,224
Il n’y a pas de mort :
Il n'y a pas de mort. Pensez de nouveau à la monade. La monade est-elle autre chose qu'un ensemble d'atomes vivants ordonnés par l'Esprit, par Dieu même. L'atome est vie; la monade, une concentration de vie enflammée par l'Esprit de Dieu.
G.O.E. 4/120
Nous donnons le nom de mort à ce processus de dissolution, cette mort n’est rien d’autre que la stimulation du métabolisme de la vie :
Notre humanité se trouve actuellement dans une période, qui touche à sa fin, de densification maximum des corps. Dans une époque semblable, la loi de dissolution entre naturellement en jeu avec une force extraordinaire. Dans la mesure où la loi de cohésion agit activement, la loi de dissolution des atomes, donc de dissolution des corps, œuvre en conséquence.
Nous avons l'habitude de donner le nom de mort à ce processus de dissolution. Mais, attention, en réalité cette mort n'est rien d'autre que la stimulation du métabolisme de la vie…
G.O.E 4/ 121, 122
La mort est une chimère :
…Un corps se désagrège. En quoi? En atomes vivants. L'atome lui-même, l'unité de l'univers, ne se perd jamais: des atomes s'assemblent pour former un corps puis se séparent. La vie demeure inviolable. La mort est une chimère.
G.O.E.4/122
Nous pensions que la mort, selon Paul était le salaire du péché :
Peut-être ferez-vous là remarque suivante, surtout si vous avez reçu une éducation religieuse: «Nous pensions que la mort, selon Paul, était le salaire du péché.» Dans cette optique, comment comprendre l'essence même du bien et du mal?
G.O.E. 4/122
Saturne, l’hiérophante de la mort, l’homme à la faux :
Saturne démontre tout ce que nous avons créé, il révèle. Or il est représenté par l’homme à la faux, l’hiérophante de la mort, parce que toutes les valeurs de l’homme dialectique et satanique, les résultats des convoitises du moi, les emportements passionnés de la vie inférieure, sont, à un moment psychologique dévoilés au grand jour. Saturne est le Père-Temps (Chronos) qui commande: «Jusqu’ici et pas plus loin. » -116 -
Lors donc que l’homme, après le revirement fondamental et la manifestation de son être divin, vit et travaille en conformité totale avec la loi divine originelle et que, de ce fait l’être entier peut répondre à d’autres valeurs, forces et résultats ancrés dans l’âme, purifiés et mis à l’épreuve par le travail de Jupiter, la somme de tout ceci doit être manifestée par Saturne.
Car c’est cela le nouveau Saturne, né de la manifestation de l’homme céleste.
D.G.I. 116
C’est cette mort qu’il faut vaincre
Où est alors le Triple Supérieur : Esprit, Âme-Esprit et Conscience de la Raison pure ?
Où sont ces trois éléments de notre microcosme ? Eh bien, dans notre microcosme ils ne sont pas en manifestation, mais seulement en puissance. Ils sont tels des « morts », des « trépassés », et ce n’est que quand ils sont appelés à la vie qu’on peut parler de vie réellement humaine.
C’est pourquoi nous disons que les quatre véhicules, bien que s’imaginant vivre, ne sont qu’une réaction en chaîne effrénée, alors que le « Triple Supérieur » est prisonnier de cette absence de Vie, de cette mort. Or c’est de cette mort qu’il s’agit. C’est cette mort qu’il faut vaincre. C’est cette mort le dernier ennemi, au fond le seul, l’unique ennemi.
Pouvez-vous maintenant vous faire une image du drame qu’est la vie dans la nature de la mort ?
Comprenez-vous que cette réaction en chaîne n’est que la passion de procréation du « quadruple inférieur », passion qui fait qu’un semblant de vie humaine se transforme inévitablement et sans arrêt en une mort absolue. Cette puissance de mort, dans sa démence, d’abaisser à son niveau le « Triple Supérieur » (Esprit, Âme-Esprit, et Conscience supérieure élevée au-dessus de la nature), dans l’espoir de le voir « vivre » et de pourvoir ainsi la dialectique du statut divin. - 30 -
Or qu’exige la Gnose ? Elle exige que le quadruple inférieur se sacrifie par auto-reddition et soumission entière au Triple supérieur. Celui-ci se réveillera, et le quadruple inférieur sera alors soumis à un processus de transmutation, de transfiguration. Les deux s’élèveront simultanément dans l’Homme-vrai et feront, ensemble, revivre l’Homme-Dieu du commencement. C’est là la façon diamétralement opposée à la précédente.
Eh bien, sachez-le, sachez que le Saint-Esprit du Corps Vivant nous permet ce résultat : triompher de la mort la plus fondamentale qui soit, la mort vivante de l’élément supérieur dans le microcosme. Celui qui parvient à triompher de cette mort dit aussi un adieu irrévocable à la mort inférieure de la nature.
Bible : « Quiconque vit et croit en moi ne verra jamais la mort ». - Jean 11, 26, 27 -
« Quiconque mange de ce pain ne meurt pas ». - Jean 6, 50
« Le dernier ennemi qui sera détruit c’est la mort. » - Paul, Corinthiens 1 ch. 15
Sc. R. 30, 31
Entités montrant après leur mort des qualités propres à l’âme nouvelle :
Le quatrième chemin est exclu pour nous. Il ne peut être suivi que par des entités montrant, après leur mort, tant de qualités propres à l’âme nouvelle , et une telle orientation intérieure qu’elles peuvent se maintenir dans le microcosme avec une partie de leur personnalité et se risquer à confier leur corps astral au feu astral nouveau.
N.A.1/134
Faisons une analogie avec la mort des êtres humains :
En premier lieu c'est le corps physique qui meurt. Le coeur cesse de battre. La conscience quitte le corps matériel. Cependant le corps éthérique vit encore quelques jours, pendant lesquels il est encore plus ou moins lié au corps matériel. La seconde phase de la mort a lieu quand la conscience, le moi, quitte également le corps éthérique. La troisième phase se rapporte au départ du corps astral. La quatrième phase au départ du corps mental.
Dans les cinquième, sixième et septième phases, nous voyons l'anéantissement de la conscience elle-même. L'Ecriture Sainte désigne ce qui se passe de la deuxième à la septième phase comme «la deuxième mort».
Pour la plupart des hommes les trois dernières phases sont purement théoriques, parce que la conscience n'est pas assez forte pour se maintenir si longtemps. Dans cette dernière phase nous voyons donc se produire rapidement, en général, une totale volatilisation des restes de la conscience.
N.A. 2 - 284
Sa mort représente alors une résurrection dans le Royaume des Cieux :
« Voilà pourquoi, négligeant tous les autres motifs, nous devons déjà, si nous sommes persuadés de l’existence d’un Dieu d’Amour, de perfection et de justice, être convaincus d’une existence précédente, dans laquelle se trouvent les causes de notre situation actuelle et, en outre, qu’une existence nouvelle doit suivre celle-ci. Cette foi raisonnable nous permet seule de ne faire aucune violence à notre sentiment du religieux. Toute autre foi est cruelle, inintelligente et un danger pour l’humanité...
« ...La réincarnation est une loi provisoire, une conséquence de notre Chute. C’est une loi dure, mais cependant clémente du fait qu’elle tient l’homme en état de manifestation et le place devant une tâche qui n’est pas trop dure...
« ...Le processus de régénération doit commencer là où la dégradation fut perpétrée…
« Ce n’est que lorsque l’homme a appris à construire son corps céleste et qu’il progresse dans cette construction, qu’arrive le moment où il est libéré de la roue. Sa mort représente alors une résurrection dans le Royaume des Cieux, l’Ordre de Dieu et non pas l’entrée dans une autre sphère du stratum dialectique. L’au-delà est pour lui tout au plus un passage, avant son entrée dans la véritable liberté de l’Ordre de Dieu. »