|
SUPÉRIEUR et INFERIEUR
L’inférieur ne manque pas de devenir égal au supérieur :
L’axiome hermétique renferme donc et offre le grand mystère du salut dans une formule scientifique, une thèse inattaquable ; si vous vous reliez à la force merveilleuse de l’Esprit d’Amour, Poïmandrès, nom qui signifie « pasteur » ou « guide de l’homme », l’inférieur ne peut manquer de redevenir égal au supérieur. …
G.O.E. 1 - 24, 25
Le « Triple Supérieur », l’aspect impérissable :
Il y a, enfoui dans votre microcosme un plan, le plan d’une vraie et parfaite vie humaine-divine. L’Enseignement universel parle, en la matière d’une vie septuple parfaitement concordante avec l’Esprit septuple. Spécifions qu’il s’agit ici du « Triple Supérieur » et du « quadruple inférieur », de l’impérissable et du périssable.
Le « Triple Supérieur » l’aspect impérissable se rapporte à l’Enseignement universel, à l’Esprit (Pymandre), à l’Âme-Esprit, à la Conscience de la Raison pure, élevée au-dessus de la nature. - 28-
Le quadruple inférieur est composé de quatre véhicules que l’Homme supérieur emploie pour s’exprimer et se démontrer. La Langue universelle parle de ce quadruple état véhiculaire, de « périssable » parce que ces véhicules, en transfigurant, se modifient sans cessent, suivant minutieusement les fluctuations de l’Esprit.
Notre vie passagère, c’est-à-dire notre vie dialectique, est périssable, dans le sens d’une mort absolue, d’un anéantissement total après la vie. La vie qui, en nous, n’est que passagère, provient d’un autre prâna-de-vie qui se communique à la semence humaine et explique la gestation et le devenir de la personalité.
Nous essayons, comprenez-le bien, de vous faire voir clairement, que la vie que nous menons, cette vie que nous appelons une vie humaine, n’est rien d’autre au fond, qu’une sorte de réaction en chaîne de notre quadruple état véhiculaire assujetti à la mort. Dans cet état, il n’y a rien et il n’y aura jamais rien du « Triple Supérieur ». C’est la raison pour laquelle Hermès parle de l’humanité manifestée sur terre comme d’un genre animal, ce qui est le cas en effet.
Sc. R. 28 29
Où est alors le Triple Supérieur : Esprit, Âme-Esprit et Conscience de la Raison pure ?
Où sont ces trois éléments de notre microcosme ? Eh bien, dans notre microcosme ils ne sont pas en manifestation, mais seulement en puissance. Ils sont tels des « morts », des « trépassés », et ce n’est que quand ils sont appelés à la vie qu’on peut parler de vie réellement humaine.
C’est pourquoi nous disons que les quatre véhicules, bien que s’imaginant vivre, ne sont qu’une réaction en chaîne effrénée, alors que le « Triple Supérieur » est prisonnier de cette absence de Vie, de cette mort. Or c’est de cette mort qu’il s’agit. C’est cette mort qu’il faut vaincre. C’est cette mort le dernier ennemi, au fond le seul, l’unique ennemi.
Pouvez-vous maintenant vous faire une image du drame qu’est la vie dans la nature de la mort ?
Comprenez-vous que cette réaction en chaîne n’est que la passion de procréation du « quadruple inférieur », passion qui fait qu’un semblant de vie humaine se transforme inévitablement et sans arrêt en une mort absolue. Cette puissance de mort, dans sa démence, d’abaisser à son niveau le « Triple Supérieur » (Esprit, Âme-Esprit, et Conscience supérieure élevée au-dessus de la nature), dans l’espoir de le voir « vivre » et de pourvoir ainsi la dialectique du statut divin. - 30 -
Or qu’exige la Gnose ? Elle exige que le quadruple inférieur se sacrifie par auto-reddition et soumission entière au Triple supérieur. Celui-ci se réveillera, et le quadruple inférieur sera alors soumis à un processus de transmutation, de transfiguration. Les deux s’élèveront simultanément dans l’Homme-vrai et feront, ensemble, revivre l’Homme-Dieu du commencement. C’est là la façon diamétralement opposée à la précédente.
Eh bien, sachez-le, sachez que le Saint-Esprit du Corps Vivant nous permet ce résultat : triompher de la mort la plus fondamentale qui soit, la mort vivante de l’élément supérieur dans le microcosme. Celui qui parvient à triompher de cette mort dit aussi un adieu irrévocable à la mort inférieure de la nature.
Bible : « Quiconque vit et croit en moi ne verra jamais la mort ». - Jean 11, 26, 27 -
« Quiconque mange de ce pain ne meurt pas ». - Jean 6, 50
« Le dernier ennemi qui sera détruit c’est la mort. » - Paul, Corinthiens 1 ch. 15
Sc. R. 30, 31
Date de création : 25/09/2009 • 09:27
Dernière modification : 25/09/2009 • 09:27
Catégorie :
Page lue 2753 fois
Imprimer l'article
|
|