Le symbole, langage universel
« La Vérité n’est pas apparue au monde nue mais en symboles et en images, sinon le monde ne pourrait pas la recevoir »
(l’Evangile de Philippe, Nag Hammadi)
A l’origine, le symbole est un signe hermétique marquant le rapport entre « haut » et « bas ». C’est la rencontre entre deux mondes : le supérieur et l’inférieur, le plan extérieur et l’arrière-plan, le conscient et l’inconscient, l’idée et l’apparence. Les anciens symboles religieux se rapportaient à la Vérité et à la voie qui y mène.
Le mot « symbole » vient du verbe grec « symballein » qui veut dire « rapprocher » ; un symbole est donc la représentation d’un concept ou d’un processus auquel la structure du symbole ressemble, pourrait-on dire. La notion de symbole était utilisée, entre autres, pour indiquer que deux moitiés d’un anneau ou d’une tablette délibérément cassés étaient de nouveau réunies. Ainsi l’union de deux éléments séparés et pourtant apparentés indique donc bien le rapprochement de deux choses sur un même plan. De là vient son sens actuel : indiquer qu’une chose inférieure peut exprimer une chose supérieure. Il s’ensuit que le symbole franchit une frontière qu’il est ainsi possible de reconnaître consciemment.
Il existe un langage universel qui s’exprime au moyen de la musique, des symboles et des images. Il ne s’adresse pas à l’intellect mais à l’âme qui s’éveille. Une onde porteuse confère au monde la beauté, et une force incite à créer de façon à toucher autrui. C’est dans cette langue que la Lumière se révèle dans la matière.
Un symbole universel est une porte entre le temps et l’éternité, un message spirituel relié à la vie divine, une force qui descend du champ de vie originel. Ainsi l’humanité reçoit-elle de l’aide pour découvrir la vérité manifestée, la comprendre et se transformer elle-même en une vivante réalité pour accomplir sa véritable destinée : retourner à Dieu.
On parle symboliquement de l’Étoile de Bethléem :
Quand, dans les Evangiles, on parle symboliquement de 1'Etoile de Bethléem qui brille au-dessus de la grotte de la naissance », on sait qu'il s'agit d'un tel serviteur de l'humanité, d'un tel « Fils de l'Homme ». Cet homme-là porte la signature de la Cinquième Heure du Nycthéméron. Il est un homme-âme vivant dans la forme d'un corps johannique descendu dans la nature de la mort pour y accomplir sa tâche. Il se tient dans les courants de la vie universelle; il assimile les grandes forces vitales qui soutiennent et propulsent l'état d'homme-Dieu. Or, ces courants de vie n'ont qu'une seule voix, celle du Plan divin de la manifestation universelle. L'homme-âme écoute ici « la voix des grandes eaux. » C'est pourquoi celui qui pénètre dans la Cinquième Heure de la victoire entend la musique céleste de la vie universelle, le son primordial de l'univers, que la fraternité des Cathares exprimait dans ses chants par les cinq voyelles: a, e, i, o, u. Ces cinq voyelles de la Cinquième Heure qui, comme la voix des grandes eaux, chantent les louanges du Dieu, des sphères célestes, ouvrent les frontières de la Tête d'Or, obligeant les éphésiens à entrer.
Dans cette heure de la victoire, dans cette heure de la naissance, le candidat doit avant tout se rendre compte de tout ce qu'il laisse derrière lui et de tout ce qu'il voit devant lui. Une telle réflexion est indispensable parce que le microcosme conservera toujours une certaine empreinte de son passé. Effacer le passé, anéantir karma ne veut pas dire le perdre totalement, mais signifie l'expier, le surmonter. - 50 - Dans un certain sens, la mémoire de ce passé demeure dans le microcosme, et il est toujours possible de se le remémorer pendant que nous vivons. Ce souvenir peut se manifester comme une tendance ou une influence, quand il s'agit des prédécesseurs dans le microcosme.
Nyc. A.T. 50
Quelques paroles du frère Z.W. Leene :
La Croix est le symbole d’un acte exécuté par Christ
Si nous voulons pénétrer jusqu’à la valeur cachée d’un symbole, nous devons ne pas oublier que ce symbole peut avoir plusieurs significations.
Chaque point de vue révèle une nouvelle phase, et tous les points de vue sont dignes de réflexions.
La croix est le symbole d’un acte exécuté par Christ, et encore continuellement accompli par Christ, à savoir, le sauvetage de l’humanité.
Donc la croix n’est pas uniquement un signe considéré par les chrétiens appartenant ou non à l’église, en mémoire de la crucifixion subie par le Christ.
Il est important qu’en tant qu’élèves nous nous souvenions constamment que le sacrifice sur le Calvaire n’était que le début du sacrifice quotidien du Christ
C’est pourquoi la croix a une très grande signification.
Celui qui contemple la croix est, consciemment ou inconsciemment – cela dépend de son développement spirituel – rappelé au grand Plan.
Ces impressions demeurent fortes toute votre vie, que vous y soyez attentif ou non.
La croix est un signe des Mystères, symbole d’une École des Mystères.
Il suffit que nous regardions ce signe pour qu’il exerce déjà une influence sur nous.
Et combien plus lorsque nous faisons cela consciemment en tant qu’élèves de l’École de la Rose-Croix.
Là où la croix est présente ou utilisée par quelqu’un de conscient, qui sait quelle Force possède la croix, toute autre influence cède.
Christ est une personnification du Principe de Sagesse, et dans la mesure où Christ est formé en nous, nous accédons à la véritable santé.
Maladie et mort sont la conséquence de l’ignorance actuelle de l’humanité ; la vraie guérison est une manifestation de la Connaissance appliquée et le seul Salut.
Il n’y a dans le monde qu’une seule idée où tout penser trouve son terme, où toute philosophie prend fin.
Cette idée ne s’enseigne pas ; on ne peut que la vivre.
Cette idée unique peut être appelée par des noms multiples.
Nous pouvons l’appeler sacrifice.
Nous pouvons l’appeler l’ultime méditation.
Nous pouvons l’appeler Jésus-Christ.
Lt. de Rozenhof Août 2004
Grands symboles : Agneau, Poissons, Verseau :
À la fin de l’ère du Bélier ce message fut apporté à l’humanité qui devenait lentement adulte. Il fut présenté et appliqué pendant l’ère des Poissons par divers grands précurseurs et messagers. À l’ère du Verseau qui s’avance, cette orientation doit être prise concrètement par l’humanité entière. Les grands symboles de cette triple période sont successivement : l’Agneau, Les Poissons et le Verseau qui vide sa cruche d’Eau vive sur l’humanité entière.
G.C.451
Nous avons là devant les yeux l’un des anciens symboles des Rose-Croix du XIIème siècle.
Un vieillard, un sage à cheveux blancs, est assis dans la chambre d’une tour. Trois marches y conduisent, <Les marches de la sagesse>. Si nous montons ces trois marches et entrons dans la chambre de la tour, nous voyons que de chaque côté de l’entrée se trouve une colonne. Notre attention est attirée par une sentence gravée sur la colonne de droite : “Tiens-toi près du vase pour témoigner de ses couleurs.”
G.C. 87,88
Diversité des symboles Rosicruciens :
Vous aurez remarqué dans la littérature de la Rose-Croix moderne, ou dans l’un de ses Temples, l’image d’une rose stylisée. Cette rose est formée de sept cercles se coupant symétriquement autour d’un cœur Terre divine commun. Elle est en effet le symbole du Septénaire Cosmique, de la véritable planète, et quand nous voyons cette rose septuple reliée à la croix, nous comprenons certainement le sens de cette association. – Le transfiguriste est l’homme qui prend cette Rose-Croix pour but. C’est celui qui brise, par son calvaire, la prison électromagnétique de la nature dialectique rendant possible une réintégration dans la Patrie perdue, le Royaume immuable. Il y a les symboles rosicruciens mystiques, occultes, religieux et translinguistiques Cette diversité présente pour le chercheur un grand danger, le drapeau ne couvrant pas toujours la bonne cargaison. Aussi la plus grande prudence en symbolique est requise pour qui doit encore trouver son chemin.
H.N.V. 89
C.R.C. symbole de l’Homme-Âme-Esprit :
L’œuvre magistrale que représente l’interprétation des ‘Manifestes des Rose-Croix’ dont l’apothéose est l’explication du septuple Chemin des ‘Noces Alchimiques de C.R.C., sans compter celle de beaucoup d’autres extraits de la littérature mondiale, évoquant tant soit peu le Chemin de la transfiguration.
Mais nous terminerons cette énumération avec C.R.C, le prototype de l’Homme nouveau, qui brille devant les yeux de notre esprit et vers qui nous tendons dans tous nos efforts. Ce qui commença avec Hermès Trismégiste le Trois Fois Grand il y quelques siècles, tout ce qui fut transmis au cours des siècles par la Gnose chrétienne s’est accompli en C.R.C. et réapparaît comme une réalité actuelle.
-À l’aurore de l’ère du Verseau, brille C.R.C., symbole et réalité de l’Homme-Âme-Esprit vivant.
O.S.H. 54
Le symbole du Temple de Harlem
traduit un tel processus. Au cours de la consécration de ce Temple, le 20 Décembre I957, Jan Van Rijckenborgh en a dit ce qui suit : Ce signe symbolise les sept fois sept rayons de l’Esprit-Saint septuple qui œuvre à travers tous les temps dans toutes les sphères de notre cosmos. La Force de l’Enseignement universel, qui confère au Lectorium Rosicrucianum son autorité et ses pouvoirs, active ce Champ de rayonnement septuple dans ses Temples, ce qui signifie que les sept Rayons du Champ de rayonnement de l’Amour divin se manifestent et qu’ils agissent dans l’âme de tous ceux qui s’ouvrent. L’Étoile à cinq branches qui se trouve au milieu de l’emblème, peut être considérée comme étant l’Étoile de Bethléem, symbole sacré de la naissance de Jésus dans le chercheur qui, touché par le principe de la renaissance, s’apprête à parcourir l’étroit Chemin de la régénération. C’est sur ce chemin qu’il apprend à approfondir le Mystère que Jésus-Christ présente en cette ère à tous ceux qui sont sensibles et prêts à parcourir effectivement la voie de retour à la Maison du Père, avec toutes les conséquences qui s’y rattachent. C’est pourquoi la Sagesse et sa manifestation par des actes concrets sont les caractéristiques du Lectorium Rosicrucianum.
Pent. 6 An. 1996 – 5,6
Les cinq qualités de l’âme forment le pentacle, symbole de l’âme nouvelle :
« La chance s'offre à tous les hommes de réaliser l'âme nouvelle. Telle est la fin dernière de toute existence en ces temps qui s'annoncent. Dans toutes les religions, les cinq propriétés de l'âme sont présentées. Le Bouddha lui-même l’a enseigné:
• la première de ces qualités est le calme, état de neutralité et d'harmonie avec la nature divine, sans agressivité ni convoitises, sans mensonge ni vindicte, sans peur et sans critique;
• la seconde est la bienveillance qui fait régner l'harmonie avec les lois de la Nature divine, et permet à chaque homme d'avoir sa part de respect et de compréhension;
• la troisième est l’amour : de l'âme nouvelle émane un courant d'amour qui n'exclut rien ni personne et donne sans compter;
• la quatrième est la connaissance du bien et du mal, la faculté de discerner une doctrine juste d 'une fausse, la vérité du mensonge;
la cinquième est la joie. Par l'Esprit, l'homme nouveau connaît la suprême créativité.
Les cinq qualités énumérées forment le pentacle qui, depuis les temps les plus reculés, est le symbole de l'âme nouvelle. Il correspond aux cinq fluides de l'âme dont précisément parle l'Ecole Spirituelle de la Rose-Croix d'Or:
• le calme correspond au sang renouvelé et synthonisé aux vibrations du monde divin (nouvel éther chimique);
• la bienveillance correspond au nouveau fluide hormonal (nouvel éther vital);
• l'amour correspond au nouveau fluide nerveux (nouvel éther-lumière);
• le discernement du bien et du mal correspond au nouveau feu du serpent (nouvel éther mental);
• la joie correspond au rayonnement de la conscience mercurienne (éther-feu). Aussitôt la lèpre le quitta et il fut purifié.”
Pent. 2003 n° 4 - 26
Arche symbolisée par la Chambre du Roi :
L’arche et l’encensoir ont leur place dans le sanctuaire du cœur. L’encensoir c’est le sternum qui signifie rayonneur. L’odeur agréable rayonne par le sternum extérieurement et intérieurement et monte par la colonne vertébrale. Derrière le sternum, dans le sanctuaire du cœur se trouve le thymus qui est l’Arche d’Alliance intérieure. Cette Arche est symbolisée dans la pyramide de Giseh par la tombe ouverte dans le chambre du Roi. Cette tombe reste ouverte jusqu’à ce que Dieu Lui-même la ferme et la scelle. Qu’on pense aussi à l’Arche de Noé qui fut, elle aussi, fermée par Dieu, afin de permettrre à Noé de voguer sur la mer de la vie sans être troublé.
P.E. 146
Que symbolisent ces trois cèdres :
C.R.C. se met en route avec un grand enthousiasme, une grande joie et marche en chantant.
Il traverse d’abord une grande forêt, puis arrive dans une belle prairie verdoyante, où se dressent trois cèdres magnifiques. Sur l’un deux, il découvre un panneau donnant des indications sur les quatre chemins qui mènent à la Salle des Noces…
Que symbolisent ces trois cèdres ? Nous savons que le Temple de Salomon était fait en bois de cèdre. Le bois de cèdre joue un grand rôle dans l’Écriture sainte. C’est l’expression qui désigne le matériau le plus beau, le plus noble et le plus solide que l’on puisse employer pour une construction. Les trois cèdres sur la verte prairie de l’espérance, forment un sanctuaire, un sanctuaire intérieur. On peut les comparer au Triangle du Tapis magique de l’accomplissement universel; ils représentent les trois premiers aspects de la Gnose, qui se manifeste:
1 - dans le sang,
2 - dans la Lumière qui nous touche,
3. dans la compréhension intérieure libératrice.
N.A. 1 – 125, 126
Symbole d’un cheminement parfait :
Les quatre roses du carré de construction ne sont plus sur le chapeau, comme symbole d’une cheminement parfaitement orienté sur le But, mais C.R.C. les tient à la main : il est donc prêt à agir !
Vient alors l’Esprit, en la personne d’une page et d’une jeune Fille, pour recevoir de lui les roses merveilleuses de l’acte. Un candidat capable est entré dans la salle des Noces et y est cordialement accueilli. Le processus alchimique qui mène à la Royauté de l’Esprit peut maintenant commencer.
N.A. 1 - 237
Ce sont les symboles du caveau royal :
Nous avons parlé longuement de ce que nous avons appelé les animaux des Mystères, que Christian Rose-Croix découvre dans le Temple funéraire: le Phénix, l'Aigle, le Griffon et le Faucon. Ils illustrent puissamment un état de vie absolument nouveau, celui qui se révèle à C.R.C. au cours du Troisième Jour des Noces Alchimiques.
Ce sont les symboles du caveau royal, caveau que l'on ne doit pas imaginer comme une tombe dans un cimetière, ainsi que le soulignent nos commentaires. Expliquons maintenant ce qu'il faut penser de tout cela.
Nous lisons qu'en réalité, il est interdit d'entrer dans le Temple funéraire et d'y contempler ce qui s'y trouve. Cela signifie que tout ce qu'a vu C.R.C. appartenait à la connaissance secrète et voilée de la Fraternité universelle. Cette connaissance n'est conférée qu'à ceux qui en sont dignes, qu'à ceux qui, vu leur état d'être, peuvent véritablement entrer dans le caveau funéraire, pour s'y orienter philosophiquement sur les événements à venir. C'est pourquoi l'auteur des Noces Alchimiques, bien que ce soit interdit, donne quelques indications très voilées sur le contenu de la chambre funéraire.
Il le fait, en premier lieu, pour servir ceux qui ont déjà franchi la limite; en second lieu, parce que l'auteur sait qu'à bref délai sera publié le catalogue de la bibliothèque qui se trouve dans le caveau. – 309 -Ce qui signifie qu'il sait que le temps viendra où quelque connaissance du sujet sera rendue publique, afin d'aider les chercheurs qui, butant contre une réalité fatale et inacceptable, veulent sauter par dessus l'abîme jusque dans la vie libératrice. Nous croyons donc avoir le droit de soulever un peu le voile épais qui recouvre toutes ces données. A l'heure actuelle, nous assistons à la chute générale de l'humanité. Or, dans les périodes de ce genre, la Fraternité universelle entreprend un grand travail pour tenter de sauver, dans un effort suprême, le plus possible d'entités.
N.A.1/309, 310
Le candidat devient le vivant symbole de Mercure :
L’homme qui va ce chemin conquiert l’Âme et donc l’Esprit. S’il s’ouvre quelque peu à l’Âme il est tenu de recevoir aussi l’Esprit. Il subit l’épreuve des sept poids. Les sept poids sont remis à leur place. Dans sa tête, l’Eau Vive inonde les sept sources de la conscience et il ne peut faire autrement que de boire cette Eau, donc de vivre par Elle et d’agir par Elle. Aussitôt le processus de la transfiguration commence, c’est le début de la phase mercurienne, phase comportant trois aspects l’Esprit, l’Âme et le corps. – Il vaudrait mieux dire : l’Âme, l’Esprit et le corps. Car, dans ce processus c’est l’âme qui vient en premier. C’est l’Épouse qui attend l’Époux. Et, quand l’Âme, l’Esprit et le corps sont portés les uns vers les autres et que le candidat devient le vivant symbole de Mercure, l’escalier en spirale s’ouvre, le passage royal unique et direct entre la tête et le cœur, dont à un moment donné le chakra du cœur est la porte ouverte – 138 -… Au commencement du quatrième jour apparaît un état absolument différent. Auparavant il n’était pas question d’une véritable manifestation de Mercure. C’est que, chez l’homme né de la nature, le sanctuaire de la tête est un temple que le cœur, c’est-à-dire les instincts naturels, profane entièrement. Quant à son intelligence, elle est uniquement occupée à résoudre les problèmes de la conservation de soi et de la lutte pour l’existence. Lorsque la philosophie hermétique qualifie l’homme né de la nature d’homme animal, donc d’être animé sans plus, elle a totalement raison. – Mais, dans l’état d’être que décrit le passage analysé ici, le cœur a racheté sa faute capitale envers la tête par l’abandon total de tout désir instinctif. – Le cœur s’est ouvert sous l’effet des sept rayons du cœur central du microcosme. L’âme s’est renouvelée, une nouvelle nuée astrale se déploie dans le champ de la respiration et l’Esprit peut toucher le chandelier à sept branches du sanctuaire de la tête. Le sacrifice du sang a frayé de force le chemin vers le haut. – Et voici qu’une nouvelle porte s’ouvre. Un équilibre s’instaure entre la tête et le cœur, entre l’Âme et l’Esprit. Ce qui se trouve dans le cœur est aussi dans la tête, le sanctuaire supérieur. La toison d’or en fait foi.
N.A. 2 – 138 à 140
Le Lion symbolise la Force d’Amour divin :
Nous assistons au combat du Lion et le Griffon combat plein d’espoir en vérité, car le Griffon est ici le classique Dragon ailé, le feu de serpent non encore purifié qui menace continuellement l’âme. Le Lion symbolise la force de l’Amour divin, lequel sort toujours vainqueur de la bataille. –
NA. 2 184
Symbole de l’Harmonie absolue – Symbole de tri-unité :
Nous les voyons déjà dans l’étude des triangles géométriques. Nous pouvons considérer le triangle comme une surface plane comprise entre trois lignes concourants deux à deux, mais il peut aussi se présenter comme un triangle rectangle, obtusangle ou acutangle et il existe également des triangles sphériques.
Dans la franc-maçonnerie mystique, le triangle est le fondement et la fin ultime de toute construction. Dans le Christianisme ésotérique, gnostique, le triangle est représenté par trois croix sur la colline de Golgotha. Dans la philosophie de la Rose-Croix, le triangle symbolise les trois aspect de l’ego, à savoir l’esprit divin, l’esprit vital et l’esprit humain. Dans l’astrosophie magique nous trouvons le triangle de feu dessiné par le Bélier, le Lion et le Sagittaire. Dans le planétarium gnostique nous voyons le triangle rayonner comme Uranus, Neptune et Pluton les trois puissants signes dans le serpentaire et le Cygne. 76,77…
Nous connaissons le Triangle cosmique sous les aspects du Père, du Fils et du Saint-Esprit et le triangle supracosmique comme les trois aspects du Logos. Et dans le Travail de la Rose-Croix qui jadis était la continuatrice directe de la franc-maçonnerie mystique, nous voyons apparaître le même triangle dans l’exigence du Verseau : Bonté, Vérité et Justice... Le triangle est le symbole de l’harmonie absolue, un symbole de tri-unité; trois est le produit de l’unité absolue, le nombre de la perfection. Cette idée absolue, de construction intégrale, descend en partant de l’aspect le plus élevé du Logos, à travers tous les domaines cosmiques, pareille à une flamme incandescente.
A.F. 76, 77
Symbole magique du nombre six :
Les deux triangles s’interpénètrent et c’est ainsi que naît l’image des deux triangles entrelacés, l’étoile à six branches, l’hexalpha. Ce symbole magique du nombre six était considéré par les anciens cabalistes comme le symbole de la perfection. Tous ceux qui étudient les Noces Alchimiques de C.R.C. comprennent maintenant pourquoi C.R.C. sort du sombre puits grâce à la sixième corde.
A.F. ch. 7 78
La lèpre est un symbole sacré en ésotérisme :
Votre salut et celui de vos semblables est plus proche que les pieds et les mains. La lumière rayonne et brille depuis toujours dans l’obscurité de ce monde/
Un témoignage plus frappant, une preuve plus évidente de la vérité exposé dans Marc est difficilement pensable. Le Christianisme appliqué est capable de guérir la lèpre…
La Rose-Croix lutte dans une position difficile, accablée par le fardeau des insinuations. Il n’est pas encore possible d’offrir la coupe de consolation à une humanité éprouvée. C’est pas à pas qu’il nous faut conquérir notre position. Ainsi que nous l’avons dit et montré par ce passage de la Bible,
la lèpre est un symbole concret en ésotérisme.
A.F. ch.16 - 170
Prochaine naissance à ‘Marie’ symbolise le revirement intérieur :
Nous vous plaçons devant la voûte ou ciel , macrocosmiquement vu comme les domaines supérieurs, comme le triple Logos solaire : Père, Fils et Esprit; et microcosmiquement comme le triple ego : l’esprit humain, l’esprit vital et l’esprit divin dans leurs relations avec le corps matériel. - Nous vous plaçons devant la muraille ou côtés, c’est-à-dire devant la structure cosmique du plan de développement à l’intérieur duquel s’accomplit votre évolution et devant la nature de votre personnalité considérée dans son aspect individuel : le modus operandi de votre ego dans la réalisation universelle. Nous vous plaçons devant le sol ou dallage qui est la vie positive dans sa limitation matérielle grossière, en tant qu’homme et en tant qu’humanité. - 220 - ..... L’élève apprend à saisir le miracle de sa triple lumière spirituelle, enflammé par la Lumière de Dieu. Ici le <Sésame ouvre-toi> doit être prononcé par l’esprit humain qui, dans la chambre royale entoure l’atome-germe du pouvoir du penser.. cet esprit humain est la robe blanche, la figure de Jean, précurseur du Christ, en nous. Lorsque le miroir du penser l’atome-germe; s’éclaire lentement dans le désert de cette vie ici-bas grâce à l’acte juste, l’esprit humain à l’instant psychologique, trouve accès dans le monde de la pensée abstraite. C’est là que le Plan de Dieu rayonne comme un triangle lumineux qui se manifeste de façon septuple. Il en résulte une relation consciente avec l’ego du monde de la pensée abstraite; l’enfant Jean pourra bientôt naître, Et “Elisabeth” c’est-à-dire la certitude en nous que Dieu le Père a prêté le serment qu’Il n’abandonnerait pas l’oeuvre de Ses mains, annonce à un âge avancé (car le combat a été long et difficile) cette prochaine naissance à “Marie”, qui symbolise le revirement intérieur, cette véritable révolution résultant de l’attouchement christique. - Nous lisons que Marie, entendant ces mots est emplie d’allégresse et que le petit enfant dans son sein tressailli de joie. C’est la libération de l’esprit vivant qui s’approche, lequel, né du Père, de l’esprit divin, interviendra, dominant dans la personnalité.. Ces choses sont difficiles à comprendre. C’est le langage de la partie supérieure de la voûte, c’est la philosophie de la Rose-Croix…Il s’agit ici de l’oeuvre de la construction de Dieu dans le monde. et si vous voulez collaborer à cette construction il faudra vous efforcer de saisir cette parole de Dieu, c’est-à-dire le langage de cette partie supérieure du sépulcre. La tâche que doit accomplir l’esprit humain dans le grand processus afin de comprendre ce langage, est essentielle à tout progrès dans l’École des Mystères de la Rose-Croix; C’est pourquoi toutes les forces noires font sans cesse tous les efforts pour isoler, pour voiler ce centre de notre intelligence et l’enchaîner à la nature des convoitises. De même que dans l’Atlantide les forces noires isolèrent autrefois le corps matériel et le corps vital, de même essaient-elles aujourd’hui d’isoler la personnalité entière et avec elle le chaînon du pouvoir du penser, de l’ego, de l’esprit triple.
A.F. 222, 223
Les deux symboles du serpent :
Dans la doctrine transfiguristique le serpent est l’objet représentatif de deux grands symboles. Il est premièrement le symbole du Très-Saint ; du divin au sens le plus absolu du mot ; en second lieu il symbolise ce qui est le plus méprisable, le plus impie. Nous voyons d’un côté le serpent comme le reptile sifflant crachant et bavant son venin, et nous le voyons de l’autre côté comme le symbole de l’Esprit-Saint. – Nous découvrons que le serpent est désigné comme le diable et nous remarquons que le serpent d’or est porté comme diadème par des prêtres, en signe d’élévation spirituelle.
G.U. 48
Le caducée symbole de l’arbre de vie avec ses deux aspects :
Le caducée avec ces deux serpents, l’un blanc, l’autre noir est le symbole d’un état biologique dialectique général, à savoir : l’arbre de vie avec ses deux aspects psychiques. Lorsque nous voyons des reproductions de prêtres Égyptiens portant le diadème, cette double parure de serpents est alors l’expression extérieure de l’état intérieur de leur âme et de l’âme de tous leurs semblables. – Ces deux principes psychiques, en nous, que vous pouvez aussi appeler Adam et Ève ( Adam le serpent igné et Ève le serpent d’airain, sont en lutte perpétuelle. Ces deux principes, en nous, sont continuellement en train de délibérer et de prendre des décisions. Vous possédez tous cette faculté de délibération intérieure : les deux serpents s’entrelacent autour de l’arbre de vie. Tantôt c’est le principe masculin qui parle au principe féminin, tantôt les rôles sont renversés. (Voir Serpents)
G.U. 50
Psaume 121.
Je lève mes yeux vers les Montagnes d'où me viendra le secours. Le secours me vient du Seigneur Qui a fait les cieux et la terre. Il ne permettra point que ton pied chancelle. Celui qui te garde ne sommeille ni ne dort. Voici, Il ne sommeille ni ne dort Celui qui garde Israël. Le Seigneur est Celui Qui te garde, le Seigneur est une ‘ombre à ta main droite’. Pendant le jour le soleil ne te frappera point, ni la lune pendant la nuit. Le Seigneur te gardera de tout mal. Il gardera ton âme; le Seigneur gardera ton départ et ton arrivée, dès maintenant et à jamais." AMEN.
Introduction à la lettre ci-dessous :
Montagne, symbole de la Force, de la Majesté et de l’Amour divin :
Quand vous êtes conscients d’être un vrai « serviteur » un serviteur selon la Loi de la véritable abnégation de soi 1’ « Aide » est présente dans n'importe quelle circonstance. Cette Aide, provenant du Seigneur, est désignée dans la Doctrine Universelle par « le Gardien ». Vous pouvez à tout instant invoquer cette Aide, en « levant les yeux vers les Montagnes d’où Elle doit venir » . Cette expression n’est pas une formule mystique, mais une profonde, une extrême et supérieure vérité. La Montagne a toujours été, pour l’antique Sagesse, le symbole de la Force, de la Majesté et de l’Amour de Dieu partout présents . C’est du Mont Sinaï que nous vient la Lumière du Seigneur. Vos sens, vous le savez, sont des magiciens. Les désirs les plus profonds de votre âme, les supplications ferventes de votre Esprit, les besoins les plus secrets de votre corps rayonnent de vos yeux et attirent dans votre champ de la respiration les forces atmosphériques qui y correspondent. Donc, lorsque vous portez vos yeux vers les Montagnes du Salut et que votre état intérieur correspond avec votre regard, les forces guérisseuses divines se répandent largement dans votre champ de la respiration; Elles vous revêtent d’une armure invincible qui, dans n’importe quelle circonstance, empêche votre pied de chanceler. La multiplicité de Forces divines, invoquées par l’état-d'âme intérieur, et répandues dans le champ respiratoire humain est appelée le « Gardien » ou « l’ombre notre main droite ». Les courants de Force introduits de cette façon dans notre rayon d’action démontrent un certain mouvement, ils tournoient autour de nous de gauche à droite et nous y répondons dans un mouvement de droit gauche. Quand, le saint jour de la Pentecôte, le Saint-Esprit descend sur les Disciples, un vent de tempête remplit la maison « où ils sont »; et lorsque, de votre état-d’âme intérieur, vous appelez l’Aide du Seigneur, un tourbillon de forces se développe dans votre champ de la respiration (parfois aussi un tourbillon de Forces psychiques). Vous sentez ces Forces à votre côté droit; elles deviennent parfois visibles et sont alors «notre ombre à notre côté droit ». Ce puissant Gardien qui ne sommeille ni ne dort nous garde de tout mal; Il soutien, il étaye les biens, les trésors de notre Âme; Il garde notre départ et notre arrivée c.à.d. « les entrées de l’Esprit, de l’Âme et du corps » - dès maintenant et jamais…
Ami, Amie,quand vous vivez de CES Forces et de Cette Sanctification vous êtes un solide Roc ... et Inviolables vous irez VOTRE CHEMIN ! AMEN - Bien à vous van Rijckenborgh.
Ami, Amie, lisez cette lettre qui fait partie de l'héritage de Monsieur van Rijckenborgh avec tout votre coeur toute votre âme et toute votre raison, afin que cette trinité d »Amour exprime un jour la « perfection de conscience » grâce à laquelle vous pourrez et saurez rencontrer votre « Gardien ».
Let.De Rozenhof Mai 1969
La colombe est le symbole du Saint-Esprit :
Il est dit de l’initié gnostique qu’il possède la force des colombes. Or la colombe étant le symbole du Saint-Esprit, on peut dire de l’initié gnostique qu’il est capable d’éprouver si une âme, en vertu de son rayonnemant est vraiment de Dieu. Car il a le pouvoir de descendre jusqu’à l’être intérieur de l’homme. Il peut donner à ceux qui en sont dignes ses trésors de Lumière gnostique, - s’en abstenant envers d’autres - : Ne jetez pas de perles aux pourceaux ni de rose aux ânes.
Nyc. A.T. 78
Le cygne est le symbole bien connu du Saint Esprit :
En science occulte Jupiter est appelé le Dieu du feu, le maître des quatre éléments il est ainsi représenté par un cygne qui s'envole, ou nage devant une multitude. Le cygne est un symbole bien connu du Saint-Esprit.
D.G.I. 108
La perle est le symbole du Soi :
La perle, dans les textes gnostiques est le symbole du Soi, de notre être incréé. (Cf. Évangile selon Philippe). Le terme iranien <qohr > signifie d’ailleurs « perle » aussi bien qu’ « essence ».
Év. Thomas logion 76
Symbole le plus important : le Mystère du Feu :
C’est que tout doit commencer et croître par le Feu du renouvellement. C’est le Feu fondamental qui enflamme le cœur. - Le Feu brûle et consume, vous le savez. Lorsque le Feu fondamental, le Feu du Père, est allumé dans un être humain et que celui-ci pose les pieds sur le chemin libérateur de l’âme, alors commence le processus de consomption. Le Mystère du Feu est le symbole le plus important et le plus sublime de la Gnose, de l’Esprit, du cercle d’éternité, de Dieu. En nous la Rose est le dieu potentiel. Dès que ce Feu sacré commence à brûler, naît le processus du Feu. Dieu lui-même pénètre alors en vous. Dieu lui-même élève Sa voix. - En raison de sa naissance dans la nature, l’homme possède de nombreux éléments ténébreux. Ceux-ci sont mêlés à des éléments de Lumière. Néanmoins, s’il suit le chemin libérateur, le Feu saisit en lui ce qui est ténèbres et il doit veiller essentiellement à ne pas s’endommager lui-même.
Lt 71
Vous savez que le Feu des Mystères est le symbole principal et sublime de Dieu, de l’Esprit, de la Gnose, du Cercle d’éternité.
La Rose en vous est Dieu en puissance. Dès que le Feu sacré commence à flamber, se déclenche un processus igné. Dieu Lui-même pénètre en vous ; Dieu Lui-même élève Sa Voix.
P.V. 76
Symbole de l’état d’être du candidat :
« Que veux-tu entendre? Que désires-tu apprendre et connaître dans ton coeur?»
Que voudriez-vous apprendre, savoir et connaître d'autre que les choses essentielles? En tout premier lieu, quel est le plus essentiel à connaître sinon la vérité, la réalité vous concernant vous-même? Car si vous ne vous connaissez pas vous-même, comment pourriez-vous sonder l'Autre? -
Dans ce premier coup de sonde, le disciple d'Hermès peut voir une Lumière puissante, sereine, qui réjouit le coeur. Mais peu après, dans une partie de cette Lumière, il voit descendre et tournoyer, comme en un abîme, des ténèbres effrayantes et lugubres, sans cesse en mouvement, dans une confusion indescriptible. Des flammes d'un rouge sombre fusent de toutes parts.
Or, de cet antre de confusion, de ce noir abîme de ténèbres sort une voix, un cri inarticulé, s'accordant à la Lumière répandue tout autour. De cette Lumière se répand une Parole sainte, et ce qui, dans ces ténèbres, est véritable et pur s'élève de cette nature obscure, de cette sombre caverne, et commence à former une atmosphère. Ainsi nous voyons monter tout d'abord, de la nature déchue, la Lumière, puis l'atmosphère s'accordant sur la Lumière originelle. Au-dessous demeurent les ténèbres humides formées de terre et d'eau, symbole de l'état d'être dialectique du candidat, mais d'un candidat qui a purifié le sanctuaire du coeur ou a tout au moins commencé cette purification. Ces ténèbres humides de terre et d'eau ont été mues par la voix de la Parole qui provient de la Lumière et existe par elle, la Parole qui est tournée vers la Lumière.
G.O.E. 1 - 55
Projection forte et libératrice des symboles dans le corps astral des âmes endormies :
Nous attirons votre attention sur les âmes endormies qui ont déjà perdu, par la mort, le corps physique. Celles-ci sont progressivement admises dans le bain de Lumière du champ astral gnostique, ce qui contribuera à les éveiller et les préservera d’une immersion renouvelée dans la matière. Toutefois, pour que ce Travail réussisse, l’École doit disposer d’un groupe de travailleurs toujours capables d’agir dans la Tête d’Or. L’Enseignement universel tel qu’il est gravé en caractères symboliques dans la substance astrale de la Tête d’Or, ne peut agir de façon libératrice que lorsque des travailleurs exercés peuvent se charger d’une projection assez forte et libératrice des symboles dans le corps astral des âmes encore endormies afin de les éveiller. Tout le nécessaire est fait pour vous faciliter l’accès dans la sphère astrale gnostique. Tout l ‘aspect extérieur du Corps Vivant de l’École est un reflet fidèle de tout ce qui se manifeste dans la sphère astrale du nouveau champ de vie, dans la sphère astrale du Corps Vivant, comme ce fut toujours le cas en chaque Fraternité gnostique. Pensez par exemple à la Montagne sacrée d’Ussat. Tout cet immense système de grottes avec leurs significations diverses, est une copie fidèle des différents caractères symbolique qui se manifestent dans la sphère astrale du Corps Vivant.
G.O.E. 1 C. XXI –177, 178
Symbole des Forces éthériques saintes et Forces astrales sacrées :
Dans l’antiquité, un cratère était un grand vase en forme de coupe qui servait au mélange de l’eau et du vin. Quand dans l’Écriture sainte il est question du mélange de l’eau et du vin, ou de l’eau et du sang, de tels récits ont presque toujours trait à l'offrande totale de ceux qui oeuvrent au service du grand travail de libération; l'eau ou le pain est alors le symbole des forces éthériques saintes, et le vin ou le sang le symbole des forces astrales sacrées qui sont libérées par l'offrande au service de la libération de l'humanité. Pensez par exemple au récit des noces de Cana. Ou à l'épisode de la mort sur la croix au cours duquel un soldat perce de sa lance le flanc de Jésus d'où s'écoulent le sang et l'eau.
Quand la Gnose hermétique rappelle que Dieu a voulu que l'union avec l'esprit fût à la portée de toutes les âmes pour prix de la course et lorsqu'elle parle du grand cratère, du vase sacré destiné à l'eau et au vin, que Dieu fit descendre empli des forces de l'esprit afin que ceux qui s'y immergent soient purifiés et retournent à la gloire de l'origine, c'est le travail de la Fraternité du Saint Graal qui est ainsi décrit dans toute sa splendeur.
Le prix de la course, la récompense des âmes, est l'immersion, la purification, le baptême dans le vase d'eau, de vin et d'esprit :Saint Graal. C'est un pouvoir accessible à chacun, nul n'en est privé.
G.O.E. 2 - 144
La Flamme du feu est donc le magnifique symbole de l’Esprit, bien qu’elle ne soit pas l’Esprit :
Primitivement, l'adoration du feu était l'adoration de l'Esprit. Le culte du Soleil est un culte spirituel. On ne peut cependant pas s'en tenir au culte de l'Esprit, à l'adoration de l'Esprit comme les religions naturelles, dans un sens négatif. Il s'agit ici de la fabrication même de l'or, de la réalisation du Feu.
Il existe, nous le savons, un autre feu, l'un des éléments connus. – 222 - C'est le phénomène qui naît du développement simultané de la lumière et de la chaleur. Lorsque la chaleur augmente en présence d'une quantité suffisante d'oxygène, une flamme s'élève, la flamme dans toute la gamme de ses intensités. La flamme du feu est donc le magnifique symbole de l'Esprit, bien qu'elle ne soit pas l'Esprit.
Il faut cependant associer le feu terrestre au Feu spirituel. En effet, le Champ de l'Esprit qui nous environne et les sept rayons qui en émanent font apparaître dans le champ de création que contient l'Esprit, divers rapports élémentaires, diverses tensions qui éveillent une force de feu omniprésente dans le champ de création. Dans notre système solaire, il y a d'énormes sources de forces électromagnétiques. Pensez au soleil. Si ces forces n'étaient pas libérées de la juste manière, notre système solaire et notre planète seraient très certainement consumés en une fraction de seconde. Pensons à ce qu'on appelle le magnétisme animal; nous savons qu'en chaque créature se produisent de nombreux phénomènes et activités électriques. Ils ne dépassent cependant pas les normes de notre champ de Création.
Toute magie est également fondée sur les rayonnements électromagnétiques.
Vous comprendrez ainsi que si un homme transgresse et force les lois de la nature, il se produit toujours des perturbations dans les rapports électromagnétiques de son propre système vital.
La maladie n'est rien d'autre qu'une perturbation du système électromagnétique de l'intéressé. L'homme déchaîne souvent sur lui-même un feu perturbant, un feu consumant. C'est ce qui explique le soi-disant «feu infernal». Dieu ne jette aucun homme dans le feu; mais l'homme qui transgresse les lois vitales élémentaires de son champ de création allume lui-même le feu.
La légende d'après laquelle l'homme doit comparaître après sa mort devant le tribunal de Dieu et être éventuellement jeté dans le feu infernal devient maintenant très claire. La personnalité de l'homme naturel, au cœur endurci, dont le comportement va à l'encontre de toutes les lois élémentaires de la nature, éveille de ce fait dans son propre système d’indicibles tensions et subira une intense consomption après que la mort aura séparé son corps matériel du reste de la personnalité. – 223 – Une flamme jaillit dans le microcosme. Une intense lumière, un feu flamboyant. De cette façon, l’homme exécute promptement son propre jugement. La conscience qui s’éteint éprouve en même temps une cuisante douleur.
P.S. 223, 224
Symbole de l’Égypte :
Pensez ici à l’image qu’évoquent les concepts de vice et d’imperfection. Il s'agit de quelque chose d'inachevé, qui n'est pas encore devenu vertu, devenu perfection. Il s'agit donc d'une activité plus ou moins chaotique. En d'autres termes, notre nature est une nature en devenir, est un aspect de ce qui doit venir. C'est pourquoi on parle aussi de naissance naturelle, de naissance de l'âme et de naissance de l'Esprit, ainsi que d'une seconde naissance.
Les douze vices sont présents en nous, sous leur aspect positif et négatif, sous l'aspect du bien et du mal; ils peuvent constituer un si lourd karma qu'on plie sous le fardeau des fautes de sa propre nature. L'imparfait recèle donc ce qui peut devenir parfait.
De tous temps l'humanité a connu ces activités et leurs résultats. Aussi loin que vous reculiez dans l'histoire du monde, on a toujours connu les effets et la nature du zodiaque. Pensez au puissant symbole de l'Egypte, à la Grande Pyramide, entièrement édifiée selon les données du système zodiacal et du système solaire. Les activités du système zodiacal ont toujours mis ceux qui cherchent Dieu dans la plus grande perplexité, jusqu'au moment où ils découvrent sur le chemin que les dix Forces, seules susceptibles de résoudre le problème, ont la possibilité d'attaquer cette unité indissoluble des douze; autrement dit qu'à l'apparition des dix, les douze se retirent automatiquement.
G.O.E. 4 - 190
Le caducée le merveilleux symbole de Mercure
Le quinzième Livre est une lettre d’Hermès à Asclépios à propos de Tat…
…Ce Tat est accompagné d’Asclépios. Vous reconnaissez ce mot, il signifie esculape, c’est-à-dire celui qui aide, celui qui guérit, représenté par le caducée, le puissant et merveilleux symbole de Mercure.
Cet élève sérieux qui persévère dans le nouveau comportement et n'abandonne pas le chemin, est en liaison toujours plus étroite, évidente, positive et durable avec 1'Ame vivante qui l'accompagne et manifeste sa puissante influence dans la colonne du feu du serpent.
Nous savons que l'Ame vivante, c'est-à-dire l'Ame unie à l'Esprit, est la seule aide véritable, le seul vrai médecin, la grande libératrice se manifestant intégralement dans l'homme tout entier. Donc, celui qui possède le caducée de Mercure est un fort, un victorieux; et celui qui ne le possède pas encore, un faible, un mortel trébuchant à chaque pas et errant dans les ténèbres.
Le premier verset du quinzième livre commence par ces paroles:
«Comme mon fils Tat, durant ton absence, désira recevoir des éclaircissements sur la nature de l'Univers, et ne voulut pas me permettre de différer son instruction (en effet, c'est mon fils et un jeune élève récemment parvenu à la connaissance des choses), j'ai été contraint de m'y attarder avec force détails afin de lui rendre l'Enseignement plus accessible.»
C'est l'élève dont l'Ame vivante n'est pas encore manifeste qui est présenté ici, semblable à la Pistis Sophia, par exemple, qui, bien qu'ayant répété ses repentances, ne reçoit encore aucune réponse de son libérateur. Pourtant, dans cette prétendue solitude, l'élève véritable n'est jamais abandonné car Hermès le Trois-fois-grand veille sur lui.
Hermès, vous le savez, est le prototype, le sublime représentant des hommes totalement libérés vivant dans l'Autre Règne. Il est un avec la Gnose, il est la Gnose, absolument un avec Dieu. Dans le quinzième livre, Hermès essaie de nous dire que, lorsque l'âme ne peut encore parler, ou n'est pas encore suffisamment éveillée, l'élève réellement sérieux et persévérant est toujours aidé par la Gnose universelle, aussi bien sur le plan de la personnalité que sur celui de l’Âme, donc Tat comme Asclépios
G.O.E. 4 – 201, 202
Le Feu septuple brûlant pour l’humanité n’est plus qu’un symbole :
De la création originelle divine il ne reste qu'un homme biologique machinal dans une forme matérielle fortement cristallisée.
Il n'est plus question d'une liaison avec le Logos, avec Dieu: l'homme est une réalité brisée! Le feu septuple brûlant pour l'humanité n'est plus qu'un symbole; les pains de proposition, le chandelier, l'offrande des parfums, l'arche, etc. sont devenus simplement des ornements d'églises!
L'ancien temple, le tabernacle, représentait l'homme dodécuple idéal muni des attributs et des forces spirituels dont il avait besoin; cet ancien temple exprimait également et expressément que l'homme avait été éconduit de ce temple et qu'il ne pouvait plus l'employer.
P.E 148
Le symbole de l’Homme originel, l’Étoile à cinq branches :
Ne trouvez-vous pas extraordinaire que dans nombre de saints récits soit si souvent mentionnée une étoile à cinq branches? L’Étoile à cinq branches est le symbole de l’Homme originel. Et les cinq pointes de ce pentagone correspondent à la tête, aux deux mains, et aux deux pieds, donc aux cinq marques de l’apprentissage parfait; et elles forment une étoile à cinq branches si on les relie par des lignes droites. Ce sont les cinq marques du Fils de l’homme. C’est l’étoile qui s'arrêta au-dessus de l’étable. Voyez, dans ces cinq marques, les cinq Assistants dont parle la Pistis Sophia.
Cette unité formée de cinq éléments est un mystère en elle-même. Pensez ici aux atomes-germes. Ce sont des principes atomiques qui demeurent après la mort et sont incorporés dans le corps lors d’une nouvelle incarnation. Il y a sept atomes-germes, et, dans le monde dialectique, ce sont là les sept chaînes qui rivent le microcosme à la roue de la naissance et de la mort. Ces atomes-germes sont répandus dans la personnalité, comme le savent tous ceux qui ont étudié la littérature ésotérique.
P.S. 208
La Montagne, l’Olympe, le Mérou, ont toujours symbolisé la préparation :
La mission fondamentale du Christianisme est de nous délivrer de l’ordre de nature dans lequel nous vivons, selon la conscience, l’âme et le corps et de nous régénérer selon ces mêmes principes en vue de cet ordre de nature originel, ce qui est au fond la.transfiguration complète.
Celle-ci doit naître de bas en haut et c’est la raison pour laquelle Jésus-Christ vint parmi nous afin d’amorcer la liaison, poser l’échelle, les Mercuriales, le long desquelles l’élève peut remonter dans le lointain Royaume.
La faillite absolue des soi-disant communautés chrétiennes en ce monde est imputable à la fausse interprétation de ce qu’est réellement la liaison de Christ avec notre monde et son humanité déchue et au fait qu’on essaie sans cesse de réaliser un royaume terrestre. – 25 - C’est la raison pour laquelle ceux qui peuvent encore voir et entendre passent à l’érection d’une nouvelle construction gnostique. Ils essaient d’accomplir en eux la mission de Christ, gravissent avec Lui la Montagne, afin d’entendre Son enseignement direct et comprendre Son programme d’auto-activité.
Depuis la genèse de notre ordre de nature, gravir la Montagne - la Montagne des Dieux – l’Olympe, le Mérou a toujours symbolisé la préparation, l’aptitude à recevoir un certain enseignement ou des suggestions divines. Les montagnes ont toujours été des lieux d’initiations. Tout peuple eut ses Montagnes sacrées et il y a encore et toujours de Saintes Montagnes où les Grands en Esprit séjournent. L’antiquité déjà, connaissait des légendes sur les sept Montagnes habitées par les sept Esprits (allusion à la Septuple Force Cosmique qui s’occupe des Hommes). Ces Énergies Cosmiques œuvrent à travers les prophètes et les instructeurs et atteignent la plénitude de leur rayonnement en Jésus Christ ; elles embrassent l’étendue de la multitude qui approche, cherchant le véritable esprit, et qui, arrivée à la Montagne Sainte attend. Elles l’instruisent disant :
« Bienheureux sont les pauvres en esprit, car le Royaume des Cieux est à eux. »
M.B. 24 à, 27
Le chien est le symbole de la volonté terrestre de l’homme :
NE DONNEZ PAS LES CHOSES SAINTES AUX CHIENS
Cet avertissement est de la plus haute importance pour les travailleurs au service de la Lumière. Tous ceux qui désirent participer au Grand Oeuvre du Christ pour le salut du monde et de l'humanité, doivent considérer que cette parole leur est adressée. Elle fut dite à des élèves devenus dignes d'entendre le Sermon prononcé sur la Montagne sacrée. Tout naturellement, nos pensées se tournent vers les mots inscrits en exergue des Noces Alchimiques de Christian Rose-Croix: «Ne jetez pas de perles aux pourceaux ni de roses aux ânes», paroles empruntées à la même idée, et conseil qui doit être porté à la connaissance des élèves de la Rose-Croix, de façon toute particulière et avec insistance.
Qui sont ces chiens, pourceaux et ânes? De quel côté guette ici le danger? Comment travailler et agir pour échapper à ce danger? Autant de questions auxquelles il faut s'efforcer de trouver une réponse.
Le chien est, dans toutes les mythologies, dans tous les mystères, le symbole de la volonté terrestre de l'homme dialectique, volonté chaotique, spéculative et expérimentale. Le symbole du chien représente aussi les efforts totalement infructueux pour sanctifier cette volonté et la faire répondre à la volonté divine…
LM.58
Symbole du chien – symbole du pourceau :
…Pensez par exemple au rite du «boundahis». Nous y voyons un mouton sacrifé être donné à manger à un chien. Dans le monde de la pensée indienne, le chien est relié, pour la même raison, à Shiva, la volonté divine qui rayonne dans le monde humain inférieur.
Ce symbole devient plus clair et nous est plus proche si nous pensons à Cerbère, le gardien à trois têtes de l'Hadès. Selon certains récits, Cerbère possède même cinquante têtes, la queue d'un dragon, une crinière faite de cent serpents, une haleine et une bave empoisonnées…image brillante et extrêmement claire de la volonté humaine, qui enrage, tue et brûle. L'enfer tremble à ses aboiements, et lorsqu'il a brisé ses chaînes, les furies elles-mêmes ne peuvent plus le dominer. Il empêche les esprits de quitter leur demeure infernale, et ceux qui cherchent à le tromper et à le calmer quelque peu doivent l'endormir avec une nourriture composée de miel et de pavot. On ne peut l'emprisonner définitivement qu'au moyen du caducée, c'est-à-dire par le chemin de l'initiation. Mais ici, également, la plus grande prudence est absolument nécessaire. Ne nous raconte-t-on pas qu'Hercule, ce noble fils des dieux, ce travailleur plein d'amour pour l'humanité, emprisonna en lui Cerbère, et fût à tel point mordu et infecté par sa bave vénéneuse qu'il en resta fou quelques temps?
Si nous comprenons le monde d'idées centré sur le symbole du chien, il devient compréhensible que le symbole du pourceau doit être en rapport avec les désirs inférieurs de l'homme, avec la nature émotionnelle de l'homme orienté vers la terre et le terrestre, qui rapporte tout aux valeurs terrestres , qui avilie tout ce qui est sacré et n’est pas de ce monde, et l’emprisonne dans la nature dialectique.
L.M. 59
Âne symbole de la nature obstinée :
Enfin, portons notre attention sur l'âne, symbole de la nature obstinée, qui se révolte sans cesse, mais qui peut être, cependant, dirigée, dominée, par la force spirituelle supérieure. C'est pourquoi nous voyons Jésus entrer dans la Jérusalem de la nature terrestre, monté sur un âne, pendant que la foule s'exclame: «Hosanna, béni soit celui qui vient au nom du Seigneur!»
Ce n'est pas une victoire, c'est le prélude du sacrifice de sa chair et de son sang, car ceux-là même qui crient «Hosanna», qui s'abandonnent à l'ivresse mystique, ces mêmes combattants fanatiques de la Lumière, crieront le jour suivant: «Crucifie-le! » La nature inférieure qui est brimée, liée, entraînée, se révolte contre son Seigneur et Roi, jusqu'à ce que son principe même périsse. Et quand ces cris de mort déchirent l'éther du monde, voilà le Crucifié qui, en un amour incommensurable, relia jadis son être et son sang au monde qui se mourait, afin de pouvoir l'aider et le sauver dans sa détresse. Ainsi, l'âne est vaincu par la malédiction de la croix.
Ne donnez pas les choses saintes aux chiens, ne jetez pas les perles aux pourceaux, de peur qu'ils ne les foulent aux pieds, ne se retournent et ne vous déchirent.
Par ces paroles, on donne aux élèves le conseil de tenir compte, au long de leur travail, de la volonté satanique, du désir diabolique et de la conscience déséquilibrée de l'homme en action. - 61 –
Bref, le travailleur dans le vignoble doit sérieusement prendre en compte le délabrement du triple temple humain: le sanctuaire de la tête, le sanctuaire du coeur et le sanctuaire du bassin. La tête en tant que foyer de la volonté humaine, le coeur en tant que foyer du désir, le bassin en tant que foyer des forces d'action.
«Ne donnez pas les choses saintes aux chiens» est le conseil donné en ce qui concerne les activités du sanctuaire de la tête.
«Ne jetez pas vos perles aux pourceaux» attire l'attention sur les activités du sanctuaire du coeur.
«Ni les roses aux ânes» concerne le sanctuaire d'action du bassin.
L.M. 61, 62
L’anneau sacré est le symbole de l’initiation :
Ne donnez pas les choses saintes aux chiens.
Dans le texte original il est écrit: «Ne donnez pas l'anneau aux chiens». L'anneau sacré, ou la couronne autour de la tête de l'élève, est le symbole de l'initiation, de la liaison avec l'Ordre divin. Dès qu'un élève est en possession de cet anneau, qu'il a réalisé quelque chose de l'originel divin en lui-même, qu'il est devenu participant de la Hiérarchie du Christ, une partie vivante de l'Etre christique, il possède le pouvoir de transmettre à d'autres, selon son état d'être, cet anneau, cette couronne sacrée. Lui-même initié, il peut, lui-même initier autrui. Cette Grâce divine, ce Don divin peut-être partagé à l'infini; et ce n'est pas une invention de la Rose-Croix d'aujourd'hui, cette possibilité, purement évangélique, a toujours été connue. Pensez, par exemple, à la parole de Marc, à propos des libérés dans le Christ: «En mon nom, ils chasseront les démons; ils parleront de nouvelles langues; - 62 - ils saisiront des serpents; s'ils boivent quelque breuvage mortel, il ne leur fera point de mal; ils imposeront les mains aux malades, et les malades seront guéris».
Pensez aussi au Diplôme de Backstrom, où il apparaît que chaque membre de la Fraternité sacrée, chaque membre de l'Église invisible, a le droit et également le devoir de transmettre l'anneau de la véritable Alliance divine à ceux qui en sont devenus dignes. Une responsabilité énorme repose ainsi entre les mains des membres de l'Église invisible. Rien ne peut être plus démocratique et universel. Quand vous possédez quelque chose de la Lumière véritable, vous avez le droit, le devoir et la possibilité de la transmettre à des tiers. Aussitôt que l'anneau sacré, la couronne d'épines, repose sur la tête de l'élève, il devient un puissant cohéritier de la Grâce christique. Il l'a reçue gratuitement; il la donne gratuitement.
Et dès qu'il l'a donnée, son élève ne lui est pas inférieur mais égal et devient un frère parmi les autres. C'est pourquoi le Christ dit: «Je ne vous appelle plus serviteurs, mais amis». Il s'adresse alors aux élèves qui ont reçu l'anneau sacré. Vous voyez comme il doit être dangereux de donner aux chiens ce qui est sacré, de le donner à ceux en qui vit encore l'ancienne volonté?
Aspirez-vous à la possession de cette couronne de Vie? Sachez alors qu'il existe une foule sublime qui se hâtera de poser sur vos tempes cet uraeus, ce naja d'or. Il y en a un pour chaque homme; la Grâce de la Lumière se divise à l'infini et éternellement, mais vous devrez d'abord bannir la volonté impie et effrénée du sanctuaire de la tête, car ce qui est saint ne doit pas être donné aux chiens.
L.M. 62 à 64
La Pierre blanche est le symbole simple, clair, intemporel et pur du Chemin de la Transfiguration.
La couleur blanche est le son pur, éternel, la Voix du Silence, la disparition et la mort totale de la vieille nature égocentrique d’où peut ressusciter l’Homme originel. L’homme est né pour exalter les œuvres de Dieu et en témoigner. … Le Chemin de la transfiguration vivifié par C.R.C place le chercheur dans l’Âme éternelle, impérissable et la croissance, en lui, de l’Homme-Âme-Esprit vivant et éternel. – Celui qui veut accomplir ce Chemin se transforme et reçoit la Pierre de Touche blanche ; il devient un homme exceptionnel, purifié par l’Amour divin. La Pierre de Touche blanche doit refléter l’Amour divin qui se manifeste en lui et former ainsi la Pierre Angulaire sur laquelle l’Homme-Âme-Esprit a la possibilité de s’élever dans l’Éternité.
Pentag. 12 – 18° A – 4
Le triangle est le symbole de l’harmonie absolue – il symbolise les trois aspects de l’ego :
Nous les voyons déjà dans l’étude des triangles géométriques. Nous pouvons considérer le triangle comme une surface plane comprise entre trois lignes concourants deux à deux, mais il peut aussi se présenter comme un triangle rectangle, obtusangle ou acutangle et il existe également des triangles sphériques.
Dans la franc-maçonnerie mystique, le triangle est le fondement et la fin ultime de toute construction. Dans le Christianisme ésotérique, gnostique, le triangle est représenté par trois croix sur la colline de Golgotha. Dans la philosophie de la Rose-Croix, le triangle symbolise les trois aspects de l’ego, à savoir l’esprit divin, l’esprit vital et l’esprit humain. Dans l’astrosophie magique nous trouvons le triangle de feu dessiné par le Bélier, le Lion et le Sagittaire. Dans le planétarium gnostique nous voyons le triangle rayonner comme Uranus, Neptune et Pluton les trois puissants signes dans le serpentaire et le Cygne. 76,77…
Nous connaissons le Triangle cosmique sous les aspects du Père, du Fils et du Saint-Esprit et le triangle supracosmique comme les trois aspects du Logos. Et dans le Travail de la Rose-Croix qui jadis était la continuatrice directe de la franc-maçonnerie mystique, nous voyons apparaître le même triangle dans l’exigence du Verseau : Bonté, Vérité et Justice... Le triangle est le symbole de l’harmonie absolue, un symbole de tri-unité; trois est le produit de l’unité absolue, le nombre de la perfection. Cette idée absolue, de construction intégrale, descend en partant de l’aspect le plus élevé du Logos, à travers tous les domaines cosmiques, pareille à une flamme incandescente.
A.F. 77
Le lemniscate est le symbole de l’infini – les symboles ne sont pas arbitraires
UNE ÉNERGIE NOUVELLE SE DÉVERSE DANS LE SANG
…Le cœur se situe entre l'atome primordial et le sang; il est le sas par lequel l'énergie de l'atome primordial passe dans le sang et le purifie car elle est d'un niveau vibratoire plus élevé: le sang impur de l'âme naturelle est épuré dans le cœur par l'énergie christique. C'est pourquoi il est dit: « Le sang de Jésus Christ nous purifie de tous péchés. »
Le sang est essentiellement composé d'eau, de cellules, de corpuscules et de substances dissoutes; s'y trouvent, en outre, de l'information et de l'énergie inconnues dans la nature matérielle. L'eau est l'expression matérielle de 1'éthérique; elle charrie également de l'information. Comme le sang, elle a la faculté d'assimiler et d'enregistrer l'information et l'énergie émises par certaines radiations et substances. Le sang contient toute l'essence de ce que nous sommes dans ce champ de vie; c'est pourquoi nous associons le sang à l'âme. Cependant, la transmission de l'information et de l'énergie à l'eau est soumise à certaines conditions. C'est dans l'eau en mouvement qu'elle s'opère le mieux. Un courant rectiligne, comme dans les tuyaux et les conduites d'eau, est artificiel et donc inadapté à la vitalisation de l'eau. L'eau adopte naturellement un mouvement ondulatoire ou tourbillonnant. Or, il y a une forme de mouvement très particulière, appelée lemniscate, représentée par un huit horizontal, dessinant deux courants en spirale de sens inverse et qui se croisent. En mathématiques, le lemniscate est le symbole de l'infini, et en philosophie celui de l'éternité. '
Il symbolise aussi pour nous une chose abstraite qui relève d'une autre dimension. Les symboles ne sont pas arbitraires. Celui du lemniscate signifie qu'il est possible de passer dans une autre dimension puisqu'il relie deux mondes.
Pent. 2005 N°3 - 7
L’eau courante symbolise la lune dominante, l’éphémère et le devenir, donc le mercure inférieur :
L'EAU GELÉE ET L'EAU COURANTE
Tout comme les principales religions, l'alchimie part de l'idée que la double unité n'est plus celle de l'origine. (cercle point central) - L'alchimiste n'a pas besoin de se poser la question, il cherche la voie qui, à partir de la dualité, mène à l'unité, l'union des contraires.
Pour exprimer finalement que, dans la dualité, domine toujours un des deux principes, les alchimistes distinguent deux états, l'eau gelée et l'eau courante.
L'eau courante symbolise la lune dominante, l'éphémère et le devenir, donc le mercure inférieur: la nature dans laquelle nous vivons s'explique donc par l'activité de l'eau courante, les forces lunaires qui nous influencent. Dans la transmutation alchimique, cette force est utilisée dans le processus de la dissolution (solve), suivi de la concentration ou stabilisation (coagula). Dans le langage de Jacob Boehme ce phénomène est comparable « à l'hiver quand un grand froid transforme l'eau en glace.» Sous ce rapport, les alchimistes parlent du feu froid ou du feu brûlant. Lorsqu'une seule de ces forces agit apparaît une interruption, un changement, par exemple, une dissolution ou une stabilisation.
Pent. 2008 n°6 – 33, 34