ÉTAT DE VIE :
Voir aussi : État de Joie -
Le nouvel état de vie n’est pas réalisé :
Il est peut être important d’attirer votre attention sur cette affirmation expresse de l’Enseignement universel : tant que le moi ou l’égoïsme en tant qu’état de conscience, ne s’est pas complètement dissout dans ce que l’on appelle l’âme, le nouvel état de vie n’est pas réalisé et ne le sera pas. Pourtant personne ne peut partir de l’idée qu’il faut commencer par anéantir le moi. Car, tant que l’instrument supérieur de conscience, l’âme, ne grandit pas encore en vous, vous avez toujours besoin de l’instrument de conscience inférieur pour la cohésion des véhicules de la personnalité en tant que tri-unité.
Le moi, par son sacrifice doit avant tout conduire la personnalité à travers la nuit, jusqu’à l’aurore du jour où l’âme peut prendre la direction de la personnalité.
Voyez-le donc clairement : une tâche est impartie à l’homme-moi, à l’homme égocentrique. C’est pourquoi les Écrits sacrés nous avertissent qu’au cours du pèlerinage du moi inférieur, du moi terrestre, le voyageur ne parvient jamais au but situé sur l’autre rive.
G.C. 268
Quand l'homme accède au nouvel état de vie et que sa conscience septuple,
qui a subi la mort par l'endura, cherche la résurrection, l'image éthérique du nouvel état de vie commence par se graver en lui, ce qui provoque dans la cavité frontale l'apparition d'une cristallisation, la perle précieuse, avec tous les effets qui en découlent. Si le signe sur le front ne change pas, c'est que le nouvel état de vie n'est pas encore réalisé. - 257 - La langue populaire est souvent le moyen d'expression d'un savoir intuitif et ce n'est pas pour rien que l'on dit de quelqu'un qui n'a pas encore appris la grande leçon de l'existence qu'il «se cogne la tête contre les murs.»…
N.A. 2 257, 258
État planétaire…C’est de cette manière que naquit un état de conscience et un état de vie :
…Ce fut l'éther le plus dense, le plus lent, qui opéra le premier. On vit apparaître, grâce à cet éther, de lourdes formes monstrueuses, de nature matérielle éthérique. On ne pouvait pas encore dire que ce furent des formes de vie. C'étaient de puissantes et grossières réactions à la première activité polaire du rayonnement fondamental, au moyen du premier éther. Ce résultat n'était pas toujours obtenu par une monade, il en fallait parfois beaucoup, une sorte d'unité de groupe par conséquent.
Ces essais furent à leur tour l'occasion d'un développement de chaleur encore plus grand, de vibrations plus rapides. A cet effet la force éthérique suivante, la seconde entra en jeu, en activité. De nouvelles formes apparurent, des formes éthériques qui tentèrent de réagir au courant d'idéation du Rayonnement Fondamental. On essaya dès lors de sculpter la forme, de la parfaire en concordance avec l'idée planétaire. Les formes prirent une allure plus humaine, selon l'acception que nous donnons à cette idée.
Grâce à la chaleur et à l'élévation du taux vibratoire obtenu par ces essais, le troisième éther devint actif. Et personne ne peut décrire l'effarante horreur qui naquit alors, quand nous examinons cette période en nous basant sur notre vie affective du moment.
Or, ce qui arrivait n'était simplement que la continuation logique, conséquente, d'un processus de développement biologique dans une apparence éthérique. Pendant la période que nous tentons de vous décrire, la vie en plein développement démontra la convoitise, le désir, une convoitise toutefois si gigantesque, si vaste, à tel point massive, qu'on pouvait la qualifier d'illimitée, d'infinie. Illimitée dans ce sens, que cette manifestation se rapportait à son tour à l'état planétaire et ses courants.
Les formes sculptées et raides de la période précédente se mirent à vivre d'une vie qui n'était encore qu'une simple convoitise aveugle. Elles s'affrontaient dans de monstrueux corps à corps, s'entredévoraient et s'égorgeaient, se rossaient mutuellement poussées par des instincts aveugles et déchaînés.
Ceci engendra la peur. Une peur si effrayante et si démesurée que l'activité inconsciente du plexus sacré en porte encore la trace.
Or, la peur éveilla des sentiments individuels et c'est de cette manière que naquit et se propagea l'idée de l'individualisation, de la différentiation des individus. – 75 - C'est ainsi que la vie apparaissait et disparaissait en sauvages tourbillons: les contrastes se démontraient. La chaleur devint si intense qu'elle engendra la lumière. L'atrocité fut matériellement visible. Une densification plus grande de la forme se manifesta. C'est ainsi que, sur cette base d'horreur, se libéra le quatrième éther, l'éther réflecteur, en conséquence de quoi, l'être-animal humain put devenir un être pensant, un individu. Au cours d'un temps indiciblement long, au cours de nombreuses étapes de développement biologique, l'homme enfin apparut, capable d'assimiler par la pensée l'idée; capable d'aimer cette idée et par la volonté, de la concrétiser en acte. C'est de cette manière que naquit dans le champ de la manifestation des monades, un état de conscience et un état de vie…
M.V.M. 74 à 76
Le Soleil du nouvel état de vie se lèvera sur vous :
Mais vous comprenez que vous ne pouvez rester avec un pied dans la nature dialectique et l'autre dans la barque céleste, le Corps Vivant. C'est pourquoi nous vous demandons de vous déclarer dans les plus brefs délais.
Comme cellule vivante, nous vous demandons de vous vouer au Corps Vivant; que le Corps Vivant soit votre Corps. Nous vous demandons de tout faire pour, que le corps du salut, l'union de tous, puisse accomplir la tâche à laquelle il est appelé de par Dieu. Si vous êtes prêt, le soleil d'un nouvel état de vie se lèvera sur vous. Tout est préparé pour vous faire vivre ce nouveau lever de soleil.
G.O.E. 2/ 185
État de vie déterminé de l’homme physique :
Or il existe trois groupes, trois ordres de rayonnements, de courants d'énergie. L'un de ces ordres concerne l'homme physique, un autre, l'homme-âme et le troisième l'homme spirituel.
L'homme physique se trouve donc dans un état de vie déterminé par lequel s'accomplit sa destinée physique. C'est pourquoi nous sommes sous l'emprise de certains rayonnements et nous suivons ainsi irrévocablement notre destin. Il ne s'agit pas du destin qui commence à notre naissance, mais de celui qui est depuis longtemps déjà inscrit dans notre microcosme. Car la pinéale a une forte emprise sur le corps physique et entretient une liaison particulière avec le corps éthérique et le corps astral, ainsi qu'avec l'être aural. Tout ce qui a été inhalé dans une existence antérieure, tout ce qui a été mis en œuvre dans la personnalité qui vivait alors dans notre microcosme, a été restitué à l'être aural à la fin de la vie.
C'est à partir de ce passé, donc suivant une ligne préétablie, que s'est développée à notre naissance la respiration de la pinéale. La destinée, la destinée de l'homme né de la nature est ainsi prédéterminée. Transgresse-t-il les lois naturelles élémentaires qui prévalent pour lui en tant qu'homme physique, alors ces lois le corrigent et le destin devient pour lui fatal. Une puissance inéluctable agit sur lui et le met dans une situation, ou un état d'être, indésirable.
Quand vous, élève, entrez dans le règne de l'âme, que vous reliez donc votre être à un tout autre ordre de rayonnements, et que les rayonnements du monde de l'âme commencent à vous influencer, ceux-ci perturbent et affaiblissent les rayonnements conformes aux lois du monde physique. - 82 -
Si vous tenez bon, si vous persévérez jusqu'à la fin, vous dites adieu au destin du moment, et la fatalité est anéantie. Mais si vous continuez, d'une part, à vivre entièrement la vie de l'homme physique et que, d'autre part, vous laissez les radiations de l'âme perturber votre système physique, suscitant l'agitation intense dont nous avons parlé, vous alourdissez votre destin. Alors se développe telle ou telle tension que vous avez vous-même fait naître.
C'est pourquoi, grâce au comportement, à des actes positifs et conséquents, à une morale élevée, l'âme et le corps doivent passer intégralement dans la sphère du rayonnement de l'âme. Dès que vous misez entièrement sur l'âme, l'emprise de la fatalité diminue et finit par cesser.
Ensuite il faudra confier la totalité du système au troisième ordre de rayonnements, celui de l'Esprit Septuple Lui-même.
Dans le grand processus de développement, aucune entité n'échappe à la souffrance provoquée par l'action purificatrice et déchirante de la double panacée. C'est pourquoi Hermès Trismégiste dit pour finir, au verset 15 :
«Il est impossible d'échapper au changement non plus qu'à la naissance; mais qui possède le Noûs peut se libérer du mal. »
C'est ce chemin que nous devons tous prendre.
Et si, fermement résolu, vous persévérez dans le combat, vous rentrerez réellement à la Maison.
G.O.E.4/ 82, 83
Prendre part au nouvel État de vie en accomplissant la Loi gnostique
Avant tout nous attirons votre attention sur la fin de ce texte : « Car le témoignage de Jésus-Christ est l’Esprit de la prophétie. »
Ceci contient dans sa plénitude la signification historique de toute la Langue sacrée. La signification historique de la Doctrine universelle gît en ceci, qu’elle doit être expérimentée dans le « Présent Vivant » En tant que pure donnée historique, la Langue sacrée est le plus souvent plus ou moins maladroite et très certainement incomplète, souvent en contradiction avec elle-même ; - (16) - ne concordant pas non plus avec les faits, constatables aussi par d’autres moyens.
Cependant si, des informations de la Langue Sacrée, nous extrayons toujours l'Esprit de la Prophétie', prophétie qui se confirme sans cesse au cours des temps en ceux qui cherchent la Gnose, alors tout ce qui est vague et incomplet tombe immédiatement et nous possédons un trésor, une abondance de données, d’indications et de directives.
C’est ainsi que ladite clé historique de la Langue Sacrée ne être comprise en ce sens: « tel événement s'est produit tel jour de telle année, dans les circonstances suivantes », mais comme ceci: « un homme ou un groupe prit part au Nouvel Etat-de-Vie en accomplissant la Loi Gnostique. »
Que savons-nous de Jésus, au sens historique dialectique?
Beaucoup de rapports le concernant se contredisent et l’humanité se divise, par suite, en de nombreux camps. Et pourtant tous s’émerveillent de l’événement dialectiquement inconnaissable - (17) - d’il y a deux mille ans, et pourtant l’on se perd dans ces innombrables rêveries mystiques et l’on continue plein de dévotion ces adorations, ces génuflexions.
Cependant, la Langue Sacrée lance cette exclamation: « Garde-toi de le faire! - le témoignage de Jésus est l’Esprit de la prophétie. »
« Fais, dans le présent, ce qu’Il fit. Accomplis, toi aussi, la Sainte Loi.
Nous ne sommes pas des dieux, nous sommes des hommes comme toi, mais nous nous tenons dans le Champ de la Résurrection où, toi aussi, tu peux être.
Entre dans le Nouveau Règne Gnostique. Car les Noces de l’Agneau sont, maintenant et pour toi aussi, arrivées. Son épouse s'est parée elle-même de fin lin, éclatant, pur. »
Peut-être comprendrez-vous ces paroles.
Le champ de la résurrection est en ce jour aussi préparé. Le Corps Vivant de l’Ecole s'étend sur toute une partie du monde. Il est prêt pour recevoir tous ceux qui veulent parcourir le Chemin des Noces Chymiques de Christian Rose-Croix. - (18) -
Que ce nouveau champ soit pur, et étincelle de pureté lumineuse comme un lin éclatant, nous le comprendrons. C’est pourquoi nous devons être profondément heureux et pleins de joie de ce qu’une Bonté aussi sereine, aussi prodigieuse nous soit témoignée, que des possibilités aussi formidables soient ouvertes.
Ainsi donc, vous pourrez concevoir parfaitement qu’un élève sérieux tourné positivement vers le Chemin de la Libération et respirant entièrement dans la Gnose, sachant ainsi que le témoignage de Jésus est l'Esprit de la prophétie, goûtera pour ainsi dire, à un moment donné, le Champ de la Résurrection, l’entendra comme une vibration d’allégresse, l’éprouvera comme le murmure de la véritable Eau-Vive.
Eh bien! C’est de cette manière que vous pouvez vibrer à l’unisson de cette joie impérissable que le Champ de la Résurrection est un «Présent vivant». Et louez la Gnose comme de véridiques serviteurs et servantes.
7 V.P. 16 à 19