ÉTAT ÊTRE :
Voir aussi état de conscience :
Un état bien de ce monde, mais qui n’est pas de ce monde : la nouvelle conscience
La Connaissance dialectique est elle aussi la conséquence d’un pouvoir. Dans l’état dialectique animal, l’homme dispose du pouvoir de la pensée par lequel il accède plus ou moins à la connaissance, à une connaissance très mutilée, relative. Quand Poïmandrès prend possession de nous, nous sommes dans un état où la connaissance devient un pouvoir. Nous n’arrivons pas à cette connaissance par un entraînement intellectuel, cette connaissance fait partie de notre être. – citation d’Hermès - …
Quand, de l’Esprit-Saint et par Lui se réalise le nouvel état d’être et que le candidat est relié à son Poïmandrès, il entre dans un état de vie nouveau. Car tel état de conscience, tel état de vie. Lorsque les sept Rayons du Logos touchent de cette façon positive les sept cavités cérébrales et y pénètrent, l’état de l’âme ayant été purifié, qu’Osiris rencontre Isis, c’est-à-dire que l’Esprit va à la rencontre de l’âme, jaillit, de cette rencontre, le Fils de l’éternelle Plénitude, le nouvel état de conscience, un état bien dans ce monde, mais plus de ce monde.
G.O.E. 2 – 154, 155
Se perdre dans les buts insondables dans notre état d’être
L’Amour universel qui est de Dieu cherche toujours à prendre forme :
Son but le plus haut est le devenir, et du devenir, de la naissance, une élévation jusqu’à Lui-même afin que ce qui est né dans l’Amour goûte et propage le bonheur le plus haut, le plus exquis, le plus beau, et finalement se perde entièrement dans l’Amour de Dieu, dans des buts insondables dans notre état d’être
C’est parce que l’Amour de Dieu cherche à prendre forme que l’éternité produit le monde. Dit Hermès Trimégiste.
GO.E. 1 – 225
Si vous connaissez cet état d’être, cette inquiétude du cœur :
Le prologue de l'Evangile de Jean aussi enseigne nettement l'existence de deux champs de vie: «la Parole» et «les ténèbres». Parce que les ténèbres n'ont pas compris la Parole, le messager de la Parole vient dans les ténèbres. Et sans cesse nous voyons que c'est justement le messager de la lumière et ses serviteurs qui, aujourd'hui comme hier, sont persécutés par le groupe des théologiens en place. Jésus le Seigneur fut persécuté et mis à mort par l'église de son temps avec l'accord des autorités. Tant que durera le monde dialectique, la nature de la mort, aucun changement n'aura lieu dans ce domaine.
Vous remarquerez que les grandes calamités qui, depuis le début de notre ère, déferlent sur notre champ de vie ne sont pas le fait de ce que nous avons l'habitude d'appeler «la religion» mais exclusivement de ce que l'on prend pour une science: la théologie. Reposant sur une accumulation de données de nature intellectuelle, elle n'est que le produit de l'intellect, c'est pourquoi elle ne peut mener qu'au désastre comme toutes les autres sciences, à moins qu'elle ne soit fondée sur la sagesse universelle et découle de la source des eaux vives. Toutes les sciences dont le développement n'a pas cette source pour origine ont invariablement suscité des désastres à travers l'histoire du monde.
Il serait très important que les hommes comprennent l'unique exigence qui leur est imposée. D'abord, au milieu de la dégradation de la vie actuelle, il faut que le coeur exprime le désir de résoudre les tracas et les problèmes qui écrasent de plus en plus le monde et l'humanité. L'élan du coeur, le désir qui porte le coeur vers la sagesse est la matrice de la véritable religion et de la vraie science. Si vous connaissez cet état d'être, cette quiétude du coeur, cette aspiration, cette impulsion du coeur qui fait que l'on cherche à résoudre les problèmes de la vie, le désir de sagesse naît en vous.
G.C. ch 25-I/ 275
Tournez-vous vers votre état d’être :
Le résultat eest que vous êtes toujours de nouveau récupéré par votre véritable état d'être. Et les secondes choses sont pires que les premières. Vous échangez une chose contre une autre, et vous ne progressez pas d'un millimètre. Faut-il donc accepter le jeu de la vie tel qu'il se présente à l'instant même? Oui! Mais cette vie n'est-elle pas pleine d'amertume et de dissonances, n'est-elle pas hautement condamnable lorsque nous la plaçons dans la Lumière divine? Oui!
Quand on voit le chemin d'une part, et notre vie d'autre part, ne faut-il pas renoncer à parcourir le chemin? Non! Mais ce que le chemin exige, n'est pas ce que nous désirons nous-mêmes! Vous voulez en sortir, vous voulez partir, vous voulez forcer la situation. Alors vous êtes encore totalement de l'ancienne nature. Vous voulez briser sans construire. Vous êtes un Caïn, un révolté, qui tue et incendie tout autour de lui. Le fait d'avoir conscience du nouveau ne vous place pas encore dans le nouveau, et vous n'appartenez pas encore au nouveau.
Tournez-vous vers votre état d'être. Placez-vous devant le jeu de la vie, devant la réalité de votre état particulier. Vous avez conscience «qu'il faut agir autrement», que vous ne pouvez plus supporter tout cela, que vous êtes spirituellement à bout de souffle. C'est une grâce. Mais que faire maintenant? le Sermon sur la Montagne dit alors: «Si ton oeil droit est pour toi une occasion de chute, arrache-le et jette-le loin de toi; car il est avantageux pour toi qu'un seul de tes membres périsse et que ton corps entier ne soit pas jeté dans la géhenne. Et si ta main droite est pour toi une occasion de chute, coupe-la et jette-la loin de toi; car il est avantageux pour toi qu'un seul de tes membres périsse, et que votre corps entier ne soit pas dans la géhenne.
L.M. 46
Le fléau de l’ignorance est inhérent à l’état d’être né de la nature
Hermès vous supplie : voyez nettement les pièges que le fléau de l’ignorance vous dresse :
« Tel est le funeste vêtement dont vous êtes couverts, ce vêtement qui vous empêche de respirer, vous abaisse et vous identifie à lui pour que vous ne puissiez jamais plus voir, et qu’au spectacle de la beauté, de la vérité et du bien qu’elle recèle, vous ne puissiez plus haïr ce fléau et découvrir les pièges et embûches qu’il vous dresse. Car il rend vos sens insensibles, vous enferme dans un amas de matière et vous emplit de délices impies, afin que vous n’entendiez pas ce qu’il faut entendre et que vous ne voyez pas ce qu’il faut que vous voyez. »
Ce langage est clair. C’est pourquoi pas de mal entendu ! De même qu’il est question d’un <Dieu-en-vous> de même il est question du <Mal-en-vous>. Et par ce mal qui vit en vous vous reniez le Dieu en vous prisonnier du microcosme. Acceptez-le, bien qu’il ne soit pas agréable d’y penser. Acceptez que le fléau que vous subissez vient de l’intérieur de vous-même et non d’une personne extérieure. Comprenez que sans votre coopération personne ne peut vous faire de mal. Le mal qui se manifeste en vous et le mal qu’un autre vous fait sont parfaitement conformes aux forces du mal qui est en vous.
Le fléau est en tous, c’est le propre de la personnalité. Il vous gouverne, il vous gouvernera, et vous en tirez, hélas, de la satisfaction tant que vous agissez de par votre culture sanguine.
Si vous ne vous ressaissez pas vous-même, complètement, radicalement, vous restez en suspens dans la même situation, situation qui vous rabaisse et vous maintient très bas. Il faut que le fleuve de vie coule à travers la ville de jade, à travers le sanctuaire de la tête. Alors le pouvoir des sens est rendu réceptif à la Lumière, la matière se dissipe et les délices impies disparaissent.
Hermès n’a pas en vue, ici, la licence ou la corruption sexuelle. Il n’en est pas question dans ce discours si profondément sérieux. - 37 -
Le mot « délices » a deux significations comme dans le Psaume 36 : « Ils s’abreuvent au torrent de tes délices » et ailleurs : « Dieu a fait en nous ses délices ».
Les délices impies indiquent ici, en particulier, le plaisir, la satisfaction que l’on retire de ses propres actions et pensées en tant que témoignages de sa propre culture sanguine ; les actions et pensées qui résultent du type sanguin et le maintien joyeux de cette vie. Qui se livre à son type et sa culture sanguine est sensoriellement, complètement prisonnier, fait le mal en croyant faire le bien et en est satisfait. Telle est l’ivresse fatale des délices impies. Vous ne pouvez pas reprocher à Hermès Trismégiste de parler obscurément.
Si vous comprenez profondément combien le fléau de l’ignorance est inhérent à l’état d’être né de la nature et entraîne l’obscurcissemet de la conscience caractérisant la vie dialectique, vous vous demandez comment échapper à cet état ?
G.O.E. 2 - 36 à 38
Dans cet état d’être le cœur a racheté sa faute capitale envers la tête :
L’homme qui va ce chemin conquiert l’Âme et donc l’Esprit. S’il s’ouvre quelque peu à l’Âme il est tenu de recevoir aussi l’Esprit. Il subit l’épreuve des sept poids. Les sept poids sont remis à leur place. Dans sa tête, l’Eau Vive inonde les sept sources de la conscience et il ne peut faire autrement que de boire cette Eau, donc de vivre par Elle et d’agir par Elle. Aussitôt le processus de la transfiguration commence, c’est le début de la phase mercurienne, phase comportant trois aspects l’Esprit, l’Âme et le corps. – Il vaudrait mieux dire : l’Âme, l’Esprit et le corps. Car, dans ce processus c’est l’âme qui vient en premier. C’est l’Épouse qui attend l’Époux. Et, quand l’Âme, l’Esprit et le corps sont portés les uns vers les autres et que le candidat devient le vivant symbole de Mercure, l’escalier en spirale s’ouvre, le passage royal unique et direct entre la tête et le cœur, dont à un moment donné le chakra du cœur est la porte ouverte – 138 -… Au commencement du quatrième jour apparaît un état absolument différent. Auparavant il n’était pas question d’une véritable manifestation de Mercure. C’est que, chez l’homme né de la nature, le sanctuaire de la tête est un temple que le cœur, c’est-à-dire les instincts naturels, profane entièrement. Quant à son intelligence, elle est uniquement occupée à résoudre les problèmes de la conservation de soi et de la lutte pour l’existence. Lorsque la philosophie hermétique qualifie l’homme né de la nature d’homme animal, donc d’être animé sans plus, elle a totalement raison. – Mais, dans l’état d’être que décrit le passage analysé ici, le cœur a racheté sa faute capitale envers la tête par l’abandon total de tout désir instinctif. – Le cœur s’est ouvert sous l’effet des sept rayons du cœur central du microcosme. L’âme s’est renouvelée, une nouvelle nuée astrale se déploie dans le champ de la respiration et l’Esprit peut toucher le chandelier à sept branches du sanctuaire de la tête. Le sacrifice du sang a frayé de force le chemin vers le haut. – Et voici qu’une nouvelle porte s’ouvre. Un équilibre s’instaure entre la tête et le cœur, entre l’Âme et l’Esprit. Ce qui se trouve dans le cœur est aussi dans la tête, le sanctuaire supérieur. La toison d’or en fait foi.
N.A. 2 – 138 à 139
Il y a, en vertu de son état d’être deux considérations provenant du cœur :
Connaissez-vous, lecteur, ce combat entre deux natures ?
Dans le coeur de l'élève ennobli à ces processus, il y a, en vertu même de son état d'être, deux considérations provenant du coeur, comme aussi deux considérations émanant de la raison. Il y a la Voix intérieure de la Gnose et la voix de la nature ordinaire.
« Par la foi, la vertu » : le nouveau trouble de l'âme, et « par la vertu, la connaissance » la nouvelle activité de la pinéale. Par conséquent, l'intense lutte intérieure, cette grâce infinie, l'inévitable dualité.
Que faire alors ? Monter la troisième marche!
« Par la connaissance, la maîtrise de soi. » Existentiellement, une nouvelle force opère en vous. Eh bien! suivez cette force ! Suivez la trace qu'elle vous indique ! Car il n'est pas question ici de pratiquer la maîtrise de soi naturelle qui consiste à brider les douze forces de cette nature en provoquant des suites maléfiques et des effets qui lient à la terre, mais il s'agit de suivre de façon conséquente la Voix de la Lumière existentiellement allumée en vous par l'Esprit de Dieu.
Et vous le pouvez, sans aucune peine. Il suffit de vous détourner de la voix et de la poussée de la nature en vous, pour vous tourner, corps et âme vers cet Autre, ce Nouveau en vous : c'est cela, la maîtrise de soi! Et vous remarquerez bien vite que la vieille nature progressivement se tait, progressivement meurt.
La maîtrise de soi comprise selon la septuple et sainte loi signifie donc : s'orienter soi-même sur la base de la vraie vertu et de la véritable connaissance et suivre la Nouvelle Voix intérieure. Cette maîtrise de soi est la troisième étape du Chemin.
« Mais - vous demanderez-vous peut-être - comment savoir si notre maîtrise provient de l'attouchement de la nouvelle nature ? - 187 - Ne se pourrait-il pas que nous soyons, une fois de plus, dupe et victime du refoulement habituel et de ses conséquences explosives ? »
La réponse apparaîtra sur la quatrième marche: « Par la maîtrise, la persévérance. »
Celui qui persévère jusqu'à la fin, qui peut persévérer jusqu'à la fin, celui-là, selon la parole de l'Apocalypse, «deviendra bienheureux ».
H.N.V. 187,188
Sa bonté est l’expresson d’un état d’être absolu :
La béatitude que nous décrivons ici :« Bienheureux les miséricordieux, car ils leur sera fait miséricorde », est essentiellement différente de ce que l'on croit généralement ; car lorsqu'un homme est un vrai chrétien, lorsqu'il vit la pure essence du Christianisme, les oeuvres spontanées de sa bonté intime ne peuvent plus être expérimentales ; sa bonté est l'expression d'un état d'être absolu.
L'homme intelligent ne demande pas : « Quelle forme de bonté dois-je exercer ? » mais « Comment arriverai-je à cet état d'être qui rayonne, tout naturellement, la vraie bonté ? »
Il ne demande pas non plus : « Quelle foi est la mienne, quels actes dois-je accomplir ? Suis-je pour la manière de Paul ou pour celle de Jacques ? » mais : « Comment parviendrai-je à l'état d'être où, sur un plan évident d'égalité, foi et oeuvres opèrent dans un sens libérateur. »
« Bienheureux sont les miséricordieux! »
Il y a une miséricorde qui ne « rend » pas bienheureux, mais est la preuve de la béatitude. Le dicton : « qui le bien fait, le bien rencontre » émane d'une science ancestrale perdue, science en contradiction avec l'astronomie. - 102 - Les astronomes supposent que le soleil, après avoir répandu pendant des millions d'années, son énergie dans le système solaire, s'éteindra et cessera d'être un soleil. Mais l'antique sagesse nous enseigne clairement que l'énergie solaire, en s'offrant pour ses planètes, reçoit en retour une énergie supérieure plus magnifique et plus majestueuse. Et cette Loi cosmique universelle est valable aussi pour la parole de Christ : « Celui qui voudra perdre sa vie pour Moi, La conservera.»
Si donc il y a une miséricorde : preuve rayonnante de béatitude d'un état d'être absolu, il doit lui être répondu de la même manière. Rayonner la miséricorde, engendre la miséricorde ! C'est une loi.
Nulle fraction d'énergie n'est perdue dans le cosmos. Quand en vertu d'une idée, de l'énergie est engendrée puis transmuée en un certain résultat, l'élaboration finale de ce résultat retourne à la source d'énergie en réponse dynamique…
M.B. 101 à 103
Si tel est votre état d’être personnel, vous vous porter à la rencontre de la Monade :
Nous vous avons parlé du dodécuple champ de rayonnement pyramidal du zodiaque. Depuis l'éclipse du vingt juin 1963, il est de plus en plus actif. Durant l'année qui vient, ce champ de rayonnement augmentera de jour en jour jusqu'à se relier indéfectiblement à notre champ de vie, entraînant toutes sortes de conséquences. Ce nouveau champ de rayonnement s'orientera littéralement sur le sanctuaire de la tête de chaque être humain, plus spécialement vers le sommet, vers le cercle de feu de la pinéale. Il reste alors à savoir si le processus de changement, auquel seront soumis tous les hommes sans exception, touchera ceux-ci dans un sens positif ou négatif. Tout dépend de leur capacité de réaction actuelle. Nous allons vous donner quelque idée de ce processus et vous pourrez ainsi établir vous-même combien il diffère pour les uns et les autres; comment il deviendra pour les uns une résurrection, une élévation, mais pour les autres une chute absolue. Supposons donc, premièrement, que votre vêtement de lumière soit suffisamment préparé (à ce propos, pensez à l'Evangile gnostique très détaillé de la Pistis Sophia). Vous avez entièrement accordé votre volonté à la Volonté divine. Votre vêtement de lumière entier s'efforce de recevoir le Souffle de Dieu et de comprendre Sa Volonté. Et vous êtes prêts intérieurement à prendre toute mesure et à apporter tout changement nécessaire pour votre apprentissage. Bref, vous vous êtes accordés autant que possible aux nouvelles influences du rayonnement qui vous entoure. Si tel est votre état d'être personnel, vous vous portez sans doute, dans une grande ouverture, à la rencontre de la Monade, car le champ de rayonnement a pour ainsi dire comblé toutes les lacunes encore existantes. (La Monade est l'Esprit Lui-même, l’aspect le plus haut et le plus divin de l'homme. La Monade est le véritable enfant de Dieu, l'Etincelle divine elle-même). A l'instant même commence pour le candidat le nouveau matin. –
Vt L.H.N. 32
L’élève doit réfléchir aux effets de la Lumière, il sera en sécurité et vivra conformément à son état d’être:
Il vaut mieux axer la pensée sur les éléments du système universel de force-lumière, les lois de rayonnements cosmiques, et se fier au simple système des rayonnements fondamentaux de la lumière, qui font vivre et exister toutes les créatures.
Ce ne sont pas les créatures, donc les personnifications, qui viennent en premier, mais les forces-lumière. – 510 - Derrière les créatures devenues éternelles, se placent les lumières universelles. L'élève doit réfléchir avant tout aux effets de la lumière et partir de là; grâce à cela il sera toujours en sécurité et vivra conformément à son état d'être…
P.S. ch 51/510, 511
Ainsi entrera-t-il lui-même en contact avec les groupes de créatures correspodants à son état d’être:
Ainsi entrera-t-il lui-même en contact avec les groupes de créatures correspondant à son état d'être.
Le combat qu'il doit mener, la tâche qu'il a à faire, ne sont pas contre «la chair et le sang», mais contre les rayonnements qui ne sont pas en harmonie avec le chemin. C'est pourquoi Paul dit: «Notre combat n'est pas contre la chair et le sang, mais contre les esprits méchants qui sont dans l'air. » Cet ennemi est toujours un rayonnement, il est donc sans forme et, assurément, non personnifié. Ces esprits méchants sont des rayonnements de nature opposée au plan de rayonnement du renouvellement. Ils ne sont donc pas méchants au sens de mauvais, corrompus, ou diaboliques, mais au sens de perturbateurs.
P.S. ch 51/510, 511
Dans notre état d’être tout ce que nous concevons de notre terre n’est qu’au septième aspects des quarante neuf états du Los terrestre :
« Les secrets de l’Atlas »
Ces derniers mois, dans nombre d'exposés destinés à des groupes d'élèves de la Rose-Croix, nous avons représenté à plusieurs reprises notre planète, l'antique Terre-Mère, comme un immense globe de sept planètes tournant les unes dans les autres. Chacune des planètes de ce corps septuple constitue un ensemble comportant sept états, sept sphères, sept dimensions. Dans notre état d'être, tout ce que nous concevons de notre terre, que nous soyons de ce côté-ci du voile ou de l'autre, n'a trait qu'au septième aspect des quarante neuf états du Logos terrestre.
Il vous paraîtra évident sinon logique qu'entre ces sept fois sept aspects de notre planète, soit quarante neuf, il y ait constamment collaboration, interaction, cohérence, en sorte d'assurer le développement de l'ensemble jusqu'au but prévu par le plan.
Il vous paraîtra tout aussi logique qu'à chaque perturbation ou cristallisation d'une partie quelconque de cet organisme très complexe, l'ensemble collabore afin de corriger la perturbation. Une étude détaillée nous a fait comprendre, cet été, qu'une telle perturbation apparaît dès que l'humanité vivant sur la partie du septuple cosmos planétaire qui est la nôtre, se cramponne à son domaine d'existence et ne comprend pas quel est le but divin de sa vie.
Pent. Juillet Août 1984 / 39 à 43