ÉTATS DE DÉVELOPPEMENT :
Trois états dans le champ qui enveloppe notre terre :
À un moment donné il apparaîtra que vous possédez, par rapport à la conception « ciel », dont il est parlé dans la Langue sacrée, une notion toute nouvelle. L’humanité est tellement familiarisée avec l’idée « ciel » et l’associe si étroitement à la sphère réflectrice de notre domaine de vie, qu’il est quelque peu difficile et étrange d’arriver, sous ce rapport, d’arriver à une compréhension différente et plus large.
Un ciel est un champ d’enveloppement tracé autour d’une certaine création.
Lorsqu’il y a un ciel, il y a aussi une terre. Cette terre vit et existe de et par son ciel ou ses cieux. -71 - Étant donné que dans l’univers ordinaire, tous les corps célestes diffèrent les uns des autres, toutes les constellations célestes sont également différentes entre elles. Si nous étudions la constellation céleste avec laquelle les élèves ont, de toute évidence énomément à faire, nous découvrons qu’en ce qui la concerne on ne peut parler ou écrire simplement d’un « ciel » mais très expressément de cieux.
Si nous réfléchissons ensuite aux trois Mystères décrits dans la littérature de l’École spirituelle, nous comprenons alors que ces trois Mystères correspondent aux trois cieux, aux trois états dans le champ qui enveloppe notre nouvelle Terre. Au total on distingue dans ce champ sept aspects, correspondant absolument à l’Esprit septuple de la Gnose universelle…
R.C.O. 71 à 72
Sept Mystères ou états de développement :
…Ces sept champs de rayonnement sont souvent appelés, dans la Langue sacrée, les sept anges et ils se rattachent à sept Mystères ou états de développement.
Tout élève sérieux qui entre dans l’École spirituelle, qui est axé sur le But de l’École et tient compte de ses exigences, est admis dans le Corps vivant de l’École et, comme tel, entre directement dans le premier Mystère.
Vous devez tâcher de comprendre qu’un tel élève est ainsi incorporé ou élevé dans le premier des cieux du nouveau Champ de Vie. Cela signifie qu’il devient sensible à un champ de rayonnement de nature gnostique, s’adaptant entièrement à son état d’être. C’est ainsi qu’un tel élève n‘est plus touché par un champ de rayonnement gnostique appelant de nature générale, dirigé vers les chercheurs pour les toucher, mais qu’il est alors admis dans un champ de rayonnement grâce auquel il est lié au nouveau Corps par un système bien déterminé. Les anciens Rose-Croix appelaient cela « être enflammé par l’Esprit de Dieu ». C’est véritablement éveiller la Rose.
Celui qui accepte réellement cette liaison et est prêt à en tirer les conséquences, est, de ce fait, emmené immédiatement dans le deuxième ciel, autrement dit un champ de rayonnement plus fort le conduit au chemin de croix, afin que puisse devenir possible la naissance de la Lumière, une nouvelle résurrection.
Nous comprenons donc que c’est seulement alors, par cette entrée dans le deuxième de ces cieux, que cet élève devient un véritable Rose-Croix. Il attache la Rose à la Croix. Il suit le Chemin du Fils, il est, ou devient, un vrai chrétien. Il va à la mort en Jésus le Seigneur, avec Jésus le Seigneur, pour ensuite réellement ressusciter.
Et ainsi, - et il ne peut en être autrement – s’ouvre le troisième ciel, l’ascension dans le troisième Mystère. C’est la Force céleste qui fait véritablement s’éveiller et vivre dans le nouveau Champ de Vie. Cette Force céleste rend possible le réellement « voir » de l’âme ainsi que son état de conscience tout entier.
En ce qui le concerne, Paul, parle avec la plus grande modestie de cette grandiose et sublime expérience dans la seconde épître aux Corinthiens chap. 12 verset 1 à 4 :
« Il faut se glorifier… cela n’est pas bon : J’en viendrai néanmoins à des visions et à des révélations du Seigneur.
Je connais un homme, en Christ, qui fut, il y a quatorze ans, ravi jusqu’au troisième ciel – si ce fut dans son corps, je ne sais, si ce fut hors de son corps, je ne sais, Dieu le sait.
Et je sais que cet homme – si ce fut dans son corps, ou sans son corps, je ne sais, Dieu le sait – fut ainsi enlevé dans le paradis et qu’il entendit des paroles inéffables, qu’il n’est pas permis à un homme d’exprimer. »
R.C.O. 71 à 74