Adam et Eve
Extrait de la Gnose originelle égyptienne t.1 chap. 6 (Place de l’ordre dialectique dans le septénaire cosmique)
« L’homme céleste était masculin-féminin et engendrait de lui-même. Ainsi la multitude de l’humanité céleste engendra d’elle-même sept sous-types, en concordance totale avec les sept Recteurs, avec les sept aspects du système solaire. Ces sept races-mères, comme les appelle l’Enseignement universel, peuplèrent non seulement la terre mais, dans leur immense gloire, l’univers entier, le système solaire entier. C’est ainsi que, pas à pas, l’humanité divine se lia à sa propre création et à ses propres créatures. Plus tard, un aspect sexuel s’atrophia dans l’homme tel qu’il était devenu et la séparation des sexes instaura la condition de l’homme que nous connaissons aujourd’hui. »
Extrait de « Philosophie élémentaire de la Rose-croix moderne » : chap. 9 (la composition de la terre et le champ de vie dialectique)
« A la genèse étaient présents dans l’atome-étincelle divin duquel les hommes sont sortis, deux énergies, deux entités qui étaient l’image réfléchie l’une de l’autre, contrairement polarisées : homme-femme, formant ensemble une double unité cosmique.
A l’aurore de notre création cet atome fut divisé. De formidables forces furent ainsi libérées. Les deux pouvoirs de l’atome durent apprendre à travailler ensemble en liberté et en perfection. C’est en liberté qu’ils auront à se rencontrer à nouveau ; non plus comme à l’origine, pour une liaison, mais pour la manifestation de l’Univers : l’homme-Dieu en eux.
Les deux énergies de l’atome-étincelle divin, en collaboration harmonieuse sont symboliquement exprimées par « l’arbre de vie » ; chacune ayant une activité dissidente par « l’arbre de la connaissance du bien et du mal ». Lorsque les deux énergies de l’étincelle divine sont libérées au cœur du cosmos planétaire, elles sont guidées vers le haut à travers les différents strata. Elles subissent, dans chaque stratum, un certain processus et accomplissent un travail déterminé au profit de l’ensemble.
Le processus final, le résultat, se développe dans le stratum le plus haut ou supérieur. Là, nous remarquons comment les deux énergies s’extériorisent une merveilleuse splendeur, en un résultat final bienheureux et immaculé : la double unité parfaite. Le plan tout entier qui se trouvait à la base du processus alchimique va révéler sa solution ».
« II y a en vous deux vies : la vie originelle et la vie de la forme naturelle. Et Pymandre l’exprime en disant : «L ‘homme est issu de la vie et de la lumière.» Grâce à la vie divine, l’homme véritable devient un être-âme et grâce à la lumière universelle, il devient un Noûs. C’est-à-dire un être sensible doté d’une âme exceptionnelle, reliée à l’Esprit. L’homme véritable possède un cœur pur ; il est le cœur. Il habite le cœur de la forme naturelle comme un dieu. L’homme véritable, nous le verrons par la suite, est bisexuel, quoique masculin ou féminin du point de vue de sa forme extérieure. Les formes naturelles, au contraire, furent séparées sexuellement. Ne perdez pas ce fait de vue si vous voulez comprendre ces choses. La forme naturelle est donc unisexuelle ; elle est soit mâle, soit femelle. On distingue donc des êtres-âmes masculins et des êtres- âmes féminins alors qu’ils ne sont pas distincts du point de vue sexuel. Mais la forme naturelle montre toujours la séparation des sexes telle que nous la connaissons. Pourquoi ? Afin que le plan de sauvetage s’accomplisse par l’expérience continuelle et la naissance continuelle de la forme naturelle. Grâce à ce broiement continu dans la nature de la mort, à cette vivification continuelle du microcosme, il existe toujours une possibilité concrète de participer de nouveau la vie originelle. »
Extraits de « La gnose chinoise » chap. 28-1 (le vallée du royaume) et 28-2 (la vertu constante)
« Les deux courants monadiques du pouvoir divin et de l’amour divin sont présents dans toute forme humaine. Toutefois, il va de soi que cette réalisation, bien qu’identique dans ses résultats, présentera des développements différents chez les deux sexes, en raison de la manière dont se réfléchissent les polarisations différentes de la monade ». «Le nouvel état d’être qui est celui des hommes qui vivent et agissent par les deux courants de la monade, la double force de la rose, est appelé dans la philosophie taoïste la vertu constante. C’est pourquoi il y est dit : « S’il est la vallée du royaume, la vertu constante ne le quittera pas et il retournera dans l’état simple et naturel de l’enfance ». Les deux courants de la monade, qui se libèrent dans le candidat et se mettent à agir, le rendent apte à poser le pied sur le chemin de la libération. Dès ce moment, il possède un pouvoir pratique utilisable pour s’élever hors de la nature de la mort, hors des expériences du nadir et pénétrer progressivement dans la nouvelle nature sur la courbe de l’évolution. Il en a désormais l’aptitude, la vertu. Il a de nouveau acquis la filiation divine. »
Extrait de « La fraternité de Shamballa » chap. 9 (les filles de la terre sainte)
« De la Fraternité Universelle partent deux rayons, l’un masculin, l’autre féminin. Un rayon est dirigé sur l’activité astrale des hommes, l’autre sur le feu spirituel spinal. Après tout ce que nous venons de vous dire, vous pouvez voir clairement qu’une exigence divine veut l’harmonie absolue dans la collaboration des forces spinales et astrales. Il est clair également que les frères et les sœurs de la Fraternité Universelle, si différents que soient leur travaux respectifs, ont dû pousser leur collaboration jusqu’au plus haut degré ».