Changements et rotations observés dans le microcosme et macrocosme :
L'étude de 1' Ecriture Sainte nous présente deux notions différentes: la première concerne une chute cosmique catastrophique dans la nature de la mort, dans l'univers dialectique, impliquant la croissance et le déclin de toutes choses. La deuxième a trait au candidat qui recommence à voir le véritable Univers divin originel en vertu d'une nouvelle conscience. Ces deux données sont souvent confondues et interprétées comme si, un ciel ayant disparu à la suite d'une catastrophe, un nouveau ciel devait réapparaître ensuite.
Mais ce qui disparaît et réapparaît concerne les changements et rotations de la nature dialectique que nous observons dans le microcosme et le macrocosme, ainsi que dans l'ensemble de la nature de la mort. La parole que nous lisons au chapitre 21 de l'Apocalypse: « Et je vis un nouveau ciel et une nouvelle terre, et le premier ciel et la première terre avaient disparu» se rapporte à l'homme qui, par la transfiguration, voit l'univers de l'illusion disparaître tandis qu'il s'élève dans l'Univers de Dieu.
L'Ecole Spirituelle et la Fraternité mondiale veulent vous pousser à vivre le même événement
« dans le présent». Par quelle voie?
Eh bien, vous savez déjà clairement comment devenir, vous aussi, une Pistis Sophia. L'Univers originel, nous l'avons vu, procède d'une Idée. Il possède un noyau fondamental, un soleil, donc un champ de rayonnement, une radiation magnétique.
P.S. 154
Le macrocosme est dirigé par douze courants magnétiques de nature astrale.
Le macrocosme est dirigé par douze courants magnétiques de nature astrale. Chacun d’eux influence et gouverne une partie de chaque microcosme et l’âme mortelle qui l’anime. De plus, ils conduisent le processus des naissances, de vie et de mort et le processus résultant de la dissolution et de la constitution de chaque âme mortelle. Ces douze courants sont aussi responsables de l’élaboration des triples forces de l’âme mortelle : la volonté, l’intellect et le désir. L’ensemble de ces trois forces détermine la conscience ou moi. Chacune a trois pouvoirs : attraction - répulsion - neutralisation. - Ces trois pouvoirs en coopération donnent à l’âme la possibilité d’un nombre infini d’activités et les comportements qui en sont la conséquence déterminent l’état de vie individuel avec ses hauts et ses bas. Dotée de ces trois pouvoirs l’âme mortelle peut agir de façon extraordinaire, puissante et créatrice, par exemple créer des images mentales. –
On peut finir par classer la foule des images mentales de la foule des âmes humaines en douze catégories : quelque chose dans l’étendue de ce tissu mental, répond fondamentalement à l’un des douze grands courants de nature astrale. Aussi vous pouvez vous imaginer que selon les lois vibratoires générales, la totalité des images mentales de tous les humains se rassemblent en douze forces puissantes, créées et entretenues par eux. D’un côté elles sont nourries par les douze courants macrocosmique, et, de l’autre, par les courants de pensées ininterrompus de l’humanité. - Ainsi l’interaction des douze forces astrales et des âmes mortelles engendre douze anomalies, douze monstruosités qui s’expliquent de façon scientifique et qui souillent et illusionnent toujours plus l’univers dialectique tout entier. C’est pourquoi un grand nettoyage et un jour de manifestation sont régulièrement nécessaires. Les microcosmes doivent être chaque fois libérés de l’emprise des douze monstruosités qu’ils ont eux mêmes formés. Si un tel nettoyage n’avait pas lieu, le sauvetage des microcosmes stagnerait pour toujours et le macrocosme dialectique entier se figerait comme Dante le constate dans l’enfer de la Divine Comédie.
P.S. 344
Le macrocosme peut être attaqué :
Par conséquent si une autre force magnétique a prise sur nous, si notre « centre de gravité » se situe dans une autre champ de force de pesanteur, la suite ne peut être qu’une révolte cosmique. Le microcosme est coupé du premier champ magnétique. Forme, vie, conscience, pouvoirs sensoriels, manifestation structurelle des cellules qui s’expliquaient de ce champ magnétique disparaissent et font place à une autre vie totalement nouvelle, avec d’innombrables conséquences. Bref, il s’accomplit une transfiguration. Un processus de déclin et de remontée, un adieu et une rencontre. Un processus auquel nous vous convions depuis des années. Un processus qui dans un avenir proche se dressera devant vous, plus absolu et plus impérieux qu’il ne fut jamais. – Pourquoi ? – Parce que le Fils de l’Homme est apparu sur les nuées du ciel. Si vous ne comprenez pas cette Parole exactement nous vous la traduirons. Elle signifie que de même qu’un microcosme peut être saisi, appelé à un autre champ magnétique, de même un macrocosme, un monde, peut être attaqué lui aussi. Nous désignons ce processus de révolte cosmique. Et cette révolte cosmique nous place devant un choix inéluctable : en tant que manifestation de forme dans un champ magnétique, participer entièrement au destin naturel de ce champ – ou bien – suivre, à temps et résolument, le Chemin de la Transfiguration et s’élever ainsi dans une autre champ magnétique.
N.S. 164,165
Les sept sphères ou principes du macrocosme :
L’activité salvatrice du Prana est désignée comme sainte Lumière septuple. Quand vous lisez le commencement du Livre de la Révélation de Jean, l’homme qui se dirige à nouveau vers l’Universel Esprit d’Amour, c’est-à-dire vers le Prana originel, vous remarquez comment ce Frère est mis en face d’un Mystère septuple. Il voit sept chandeliers d’Or et au milieu de ces chandeliers, la stature humaine originelle avec sept étoiles dans la main droite. Il reçoit la mission de s’adresser aux sept communautés qui sont en Asie et de transmettre à chacune d’elles un message de l’Esprit septuple. – Ce mystère dirige l’attention sur le fait que le microcosme, dans son ensemble, possède sept aspects et que chacun de ces sept aspects se différencie à son tour de façon septuple. Nous parlons bien des sept sphères ou principes du macrocosme, mais le microcosme possède aussi sept sphères. – (voir Microcosme – Processus ) -
G.U. 117
La saint Fleur ne désigne pas seulement le macrocosme mais aussi le microcosme
Nous évoquons devant votre conscience l'image de la rose stylisée, ce symbole du Septénaire Cosmique de la véritable planète Terre divine. Ne pensez pas à cet égard aux sept planètes de notre système solaire, ni aux diverses sphères de notre champ de vie, mais voyez-la exclusivement comme le signe de la Sainte Terre Divine, telle qu'elle était auparavant et telle qu 'elle est encore aujourd'hui. Il est question ici d'un système qu'on peut décrire au mieux comme composé de sept sphères s'interpénétrant dans un mouvement giratoire autour d'un cœur commun.
L'on comprend pourquoi les anciens, afin de donner une belle image de cette réalité divine éternelle, choisirent une fleur pure: rose, lys ou lotus. Parfois c'est une seule fleur, parfois aussi une couronne de sept fleurs exprimant toujours la même idée: la Terre Septuple Divine, procédant et existant éternellement du Fondement primordial de l'univers.
Telle est la Terre véritable, tel doit être aussi l'Homme véritable. En conséquence la Sainte Fleur ne désigne pas seulement le Macrocosme mais aussi le microcosme. Pour rendre au microcosme tombé son état originel, l'homme doit passer de haute lutte par deux processus, il doit suivre deux chemins. Un chemin d'adieu, de brisement, de mort totale par l'endura, représenté par la branche horizontale de la croix, et un chemin de remontée, de développement nouveau, de renaissance, de transfiguration représenté par la branche verticale. - 11 - La Fleur, la Rose doit irrévocablement former une unité avec la croix.
La branche verticale de la croix est plantée dans les ténébreuses profondeurs de la terre comme preuve du fait glorieux que le chemin de la transfiguration peut être effectivement entrepris ici-bas, dans le monde des contraires et des changements, du «monter, briller, descendre». La branche horizontale de la croix, le chemin du brisement de la nature n'a aucun rapport direct avec les fondements de la nature dialectique. C'est qu'en effet cet adieu est très contre nature, cet adieu est jugé folie. Toutefois ce qui est considéré comme folie absolue selon les normes de la compréhension naturelle ordinaire, devient Sagesse divine quand on suit le chemin de l'endura.
Nos mains sont, avant tout, les instruments directs de l'action. Lorsque le candidat aux Mystères christiques suit le chemin de l'endura, son activité dialectique naturelle est graduellement arrêtée; ses mains sont clouées à la croix. Ses pieds ne peuvent davantage suivre les allées et venues de tous les jours. Donc ses pieds, au sens de l'ancienne nature, sont également cloués au bois.
Au cœur de la croix, que le candidat a érigée en lui-même, va s'ouvrir une fleur, la fleur merveilleuse, « le joyau précieux dans le lotus»: l'atome-étincelle d'Esprit, un des atomes les plus petits, inimaginablement petit, de la même manière que la semence de la fleur contient en puissance l'embryon inimaginablement petit de la plante et de son développement. Et le candidat jubile: «O joyau précieux dans le lotus; ô rose qui s'épanouit la croix; Eloï Eloï, lama sabachtani! »( ô, Elohim, comme tu m'as exalté). Et enfin retentit l'appel libérateur: «Consummatum Est» (tout est consommé). Extrait d’un H.N.V. de Jan van Rijckenborgh
Pent. 1999 n° 2/11, 12