Ecole Rose-Croix d'Or
Copywrite © Lectorium Rosicrucianum
LA REALITE DE L'HOMME
NOUVEAU
Nous entrons dans l'ère du Verseau.
Tous ceux qui ont quelques connaissances ésotériques, ou simplement scientifiques, savent quel immense réseau d'influences lie chacun de nous à l'humanité, à la planète, au système solaire et au cosmos tout entier.
Comme à la fin de chaque ère zodiacale, les valeurs et structures religieuses, artistiques et sociales s'effritent. Beaucoup sentent l'immanence d'un chaos, impression confirmée par l'incroyable somme d'actes inconséquents, de sentiments désordonnés et d'idées aberrantes prouvant que l'humanité et ses dirigeants ignorent totalement où va l'homme et ce qu'il devient.
Car ce qui commence à se manifester n'est pas le résultat d'une évolution économique ou scientifique, mais d'une révolution que l'on peut qualifier de cosmique en ce que les influences planétaires et autres, dans lesquelles baigne notre terre, apportent des éléments tout nouveaux qui donnent à cette période, à cette fin de cycle, une importance particulière.
C'est le début de la moisson, époque où, sous l'influence des « planètes des Mystères », Uranus, Neptune et Pluton, un nouveau type d'homme s'épanouit, capable de se libérer du champ de vie terrestre et de développer les possibilités encore latentes des trois sanctuaires du temple intérieur.
Une nouvelle révélation est en cours.
Depuis quelques dizaines d'années, un cinquième éther s'ajoute aux quatre éthers nourrissant la personnalité, les éthers chimique, vital, lumière et réflecteur. Cet éther, l'éther feu ou éther christique, provient de la surnature et n'est pas destiné à la personnalité terrestre mais au germe divin qui est en elle.
A partir de maintenant et pendant des siècles, cet éther sera l'instrument de la nouvelle évolution prévue par le Plan : la croissance de la personnalité céleste dans le microcosme. Une fois éveillée à la vie, cette personnalité céleste attire les forces nécessaires à la Transfiguration, les quatre éthers divins, les quatre Nourritures Saintes.
Donc, le « retour du Seigneur sur les nuées du ciel » correspond à une double réalité :
une manifestation cosmique extérieure : le développement de l'éther christique
une manifestation microcosmique intérieure : l'éveil de la stature céleste, le Christ
intérieur.
Sous l'influence croissante de ce double phénomène, les conceptions, les rapports, les idées vont totalement changer — nous commençons à nous en rendre compte — à tel point que l'humanité devra choisir entre deux chemins :
celui de la croissance de l'homme vrai, en unité avec le champ de vie gnostique
celui du déclin de l'homme-moi, dans les contradictions du champ de vie dialectique.
Cette révolution cosmique n'est rien moins que la rencontre entre le champ de conscience gnostique, immuable, infini, absolu, omniprésent, et notre champ de conscience dualisé, borné et soumis aux lois contraignantes de l'espace-temps. De cette rencontre doit naître le nouveau type humain.
Réagirons-nous positivement ou négativement à l'ère nouvelle ?
Irons-nous, le coeur ouvert, la conscience renouvelée, le chandelier allumé, au-devant de l'aurore nouvelle, au-devant de Christ qui revient dans le ciel de notre microcosme ?
Ou bien allons-nous tomber dans les pièges multiples de la conscience-moi bornée, figée, butée, en suivant un chemin imitant le vrai chemin, en espérant le retour spectaculaire d'un Christ à notre image, ou en croyant au « progrès » de notre personnalité de la nature ?
Les forces éthériques du renouvellement purifient l'atmosphère terrestre en dissipant peu à peu les créations mentales et astrales qui l'encombrent, ainsi que le panthéon d'esprits, de maîtres et d'initiés de toute sorte qui se cramponnent à la sphère réflectrice. Or, pour ne pas disparaître, ceux-ci s'évertuent à entretenir un fort courant d'intérêts pour leurs domaines invisibles, c'est-à-dire une activité émotionnelle et mentale propre à maintenir leur emprise sur le cerveau et le coeur des hommes.
Si vous voulez parcourir le chemin libérateur, vous devez déceler leurs manœuvres, qui consistent surtout :
• en incitations à entrer en contact avec l'au-delà, présenté comme le séjour d'entités très élevées, soucieuses du progrès spirituel de l'humanité
• en incitations à faire des prières, à pratiquer des exercices et utiliser des techniques soi- disant spirituelles, ou à tenter une « expansion » de la conscience-moi.
Nous affirmons avec force qu'aucun de ces comportements ne vous reliera jamais et en aucune façon à la Fraternité de l'Autre Royaume.
L'Autre Royaume n'est pas perceptible par la conscience ordinaire de la nature de la mort.
Toute activité qui n'est pas basée sur le principe d'unité de la Rose du Coeur est vouée à l'échec, c'est-à- dire reste du domaine des activités fragmentaires du monde dialectique.
Une de vos tâches est de découvrir, de comprendre et de neutraliser ce qui appartient au domaine morcelé de la nature dialectique.
Quand vous vous connaîtrez vous-même.
Alors vous serez connu
Et vous saurez que vous êtes le Fils du Père, le Vivant.
Mais si vous ne vous connaissez pas vous-même,
Alors vous êtes dans la pauvreté
Et vous êtes la pauvreté.
(Evangile Gnostique de Thomas, Illème siècle)
Croyez-vous que vos spéculations stériles, vos petites transformations, vos artifices techniques vous feront approcher de l'Homme Nouveau ?
Ne voyez-vous pas que ces autorités, ces exercices et ces constructions mentales auxquels vous tenez tant font partie de votre illusion de vivre, résultent de votre crainte d'être trouvés trop légers ?
Comprenez que le fait de vouloir, vous, homme terrestre, être l'Homme Nouveau, est justement ce qui en empêche la naissance.
Pour pouvoir saisir les choses de la Vie Nouvelle, véritable et Originelle, il est nécessaire d'avoir une conscience en rapport avec elle, de posséder l'organe capable de comprendre.
Or, tant que votre sanctuaire de la tête reçoit seulement les forces magnétiques du champ de conscience ordinaire, tant que votre système cérébro-spinal ne s'est pas transformé, du sacrum à la pinéale, en véritable serpent de feu gnostique, tant que vos chakras captent simplement les éthers du champ de vie dialectique, en raison de votre comportement inchangé, vous n'êtes pas en possession de cet organe nouveau : la conscience gnostique.
C'est pourquoi nous parlons d'une conscience dialectique et d'une conscience gnostique, par conséquent de deux types d'homme de nature si différente qu'en réalité, ils ne vivent pas dans le même monde.
A chacun il faut un champ de vie différent, un champ de respiration différent, un champ de vibration différent.
Aussi, de temps en temps, dans l'histoire du monde, y a-t-il séparation entre l'homme à la conscience du champ de vie terrestre et l'homme à la conscience du nouveau champ de vie. C'est la séparation des justes et des injustes, des Fils de la loi de l'Unité et des Fils de la perdition.
C'est grâce à la « ressouvenance » que la Fraternité de l'Autre Royaume de vie peut entraîner un certain type d'homme dans le processus de génération.
Plus l'oeuvre de régénération s'étend, plus le nombre d'hommes réagissant positivement ou négativement s'accroît. La neutralité n'est plus possible.
En toute logique, cette situation conduit à une crise spirituelle, à un partage de l'humanité en deux groupes s'éloignant de plus en plus l'un de l'autre, l'un restant dans l'ordre de nature ordinaire, l'autre entrant dans le nouveau champ de Vie préparé par la Fraternité.
Actuellement, l'humanité va vers un tel partage. C'est pourquoi on commence à distinguer nettement ces deux états de conscience, qui créent une inévitable confusion de langue.
La ligne de partage passe à travers familles, groupes, sympathies, séparant irrésistiblement les hommes.
Beaucoup n'ont pas encore choisi définitivement et sont influencés par les deux groupes. D'une part la Fraternité, ou Hiérarchie du Christ, les appelle à une vie fondamentalement nouvelle ; d'autre part, l'adversaire les empêche d'y répondre en les rivant à la vie terrestre par toutes sortes de pièges, manœuvres et artifices, souvent difficiles à déceler.
C'est pourquoi nous mettons tellement en garde contre la vie émotionnelle et intellectuelle, qui n'ont aucune valeur libératrice. S'en tenir à la religiosité mystique naturelle, ou à l'entendement intellectuel ordinaire de la nature biologique, en rester là, c'est s'illusionner, c'est s'aveugler, c'est se cramponner au champ de vie de la nature de la mort.
Or, la condition fondamentale de toute croissance spirituelle véritable, c'est-à-dire de toute révélation spirituelle véritable, est la destruction entière de tout ce qui constituait le moi ancien, l'ancienne personnalité.
Voici ce qu'une école libératrice exige.
Détruire l'ancien, anéantir le moi, voilà une clé. Savoir utiliser cette clé vous dirige vers le nouveau, vous ouvre la porte de la vie nouvelle.
Cet anéantissement peut être vécu, ce chemin de croix peut être parcouru dans la joie et la compréhension claire, si vous vous reliez au champ de conscience nouveau. Car toutes vos souffrances, toutes vos difficultés ont pour origine votre défaut de participation à ce nouveau champ de vie.
La Gnose ne s'adresse donc pas à vous en tant que personne, elle ne s'adresse pas à votre sentimentalité ou à votre intellect, elle s'adresse à l'âme non encore éveillée en vous, afin de faire naître la nouvelle conscience et le nouveau penser nécessaires à la liaison avec le nouveau champ de Vie.
Lechemin est si fantastique et répond à des choses si profondes en vous qu'aucune philosophie ne saurait le contenir tout entier, qu'aucune doctrine ne saurait l'embrasser dans toute son étendue. Rien ne peut l'enfermer, le définir, le dépeindre.
Il est la Vie. Il est la Force, il est la Lumière qui entraîne vers la Vie, car la Vie naît de la Lumière. Si le chemin reste hors de votre compréhension, quelque chose en vous participe pourtant de cette Force, vit de cette Lumière.
L'Ecole spirituelle transfiguristique vient à vous avec la Gnose.
La Gnose n'est pas une philosophie s'adressant à vos facultés intellectuelles, ce n'est pas une religion s'adressant à vos capacités émotionnelles. Si vous l'approchez d'abord sous une forme sonore ou écrite, ne prenez pas le vêtement de la Gnose pour la Gnose elle-même. La Gnose ne peut pas être consignée par écrit, la Gnose ne peut pas être transmise par la parole. Elle n'approche personne par une méthode, elle ne donne pas de maître à un particulier.
La Gnose est Force, Rayonnement, Lumière. La Gnose est une radiation du Royaume Immuable que vous devez recevoir, dont votre microcosme doit vivre. La Gnose est omniprésente. La Gnose appelle et touche chacun de nous.
La Gnose ne vient pas pour vous réveiller, vous, homme terrestre, personnalité de cette nature. C'est une radiation qui n'est pas de ce monde et votre nature est incapable de la recevoir, de travailler avec elle ou de vivre d'elle.
La Gnose vient chercher en vous ce qui était perdu. Elle rayonne sur le monde afin d'éveiller à la vie ce qui est de sa nature, la Rose, le germe spirituel, l'Atome-étincelle d'Esprit.
Sitôt éveillé, ce qui appartient en vous à la nature divine entre en lice avec ce qui appartient à la nature dialectique et qui domine dans le microcosme. Cette réaction directe et positive est un acte immédiat, une réaction spontanée à l'activité de l'Esprit.
Il ne s'agit pas d'une prise de position intellectuelle ou d'un état émotionnel, simple culture du moi ou affirmation de la personnalité.
Celui qui, à un moment donné, n'accepte pas de mourir selon le moi de la nature ordinaire, n'entre jamais vraiment dans l'Ecole Spirituelle et sa régénération est hors de question.
« A celui qui l'accepte, la Gnose donne la possibilité de redevenir enfant de Dieu. » C'est le chemin de retour dans le Royaume Originel, le chemin de la Transfiguration. Les deux personnalités, la terrestre et la divine, doivent être interverties ; ainsi disparaîtra la dysharmonie née de la chute. La personnalité-moi de cette nature doit être neutralisée, la personnalité céleste, l'Homme Originel est alors régénéré.
Sur ce chemin de transfiguration, l'élève travaillera avec un intérêt profond, collaborera intensément, dans un effort continu. Car les exigences de la Vie nouvelle déclenchent un conflit aux phases multiples, tout au long duquel doit, peu à peu, dépérir l'être-moi par une attitude conséquente de l'élève, selon les directives de l'Ecole Spirituelle et les lois du champ de Force auquel il se relie.
Cette tâche exige une orientation minutieuse et de plus en plus profonde : un nouveau champ de Vie et de Service doit être créé.
Ce qu'apporte la période nouvelle où nous entrons intéresse intensément tous ceux qui y sont sensibles.
On pressent de nouvelles possibilités, on entrevoit de grandioses perspectives, on comprend obscurément que la vie, aussi bien celle de l'humanité que celle de l'individu, doit totalement changer de direction. Lorsque les anciennes valeurs sur lesquelles on basait sa vie disparaissent, on cherche des valeurs « nouvelles » pour échapper au désarroi, des attitudes « nouvelles », des activités « nouvelles », en accord avec une orientation nouvelle, qu'on tente confusément de définir.
Tiraillés entre les influences des deux domaines de vie, nous cherchons désespérément des repères, un sol stable, une certitude. Mais comme nous partons à la recherche avec notre conscience-moi, gouvernés par nos habitudes et tendances émotionnelles et intellectuelles, mentales et mystiques, nous ne trouvons rien que l'illusion. De plus, le manque d'unité entre le coeur et le cerveau voue à l'échec toute tentative de recherche.
En effet, la conscience-moi, dans le foyer de la tête, est totalement coupée de l'étincelle d'Esprit, dans le foyer du coeur. Le foyer de conscience de la tête ne réfléchit plus la Lumière Spirituelle, qui éclairait et vivifiait l'Ame.
Il est difficile de comprendre et d'admettre que nous ne vivons pas vraiment ; que nous n'avons pas de but fondamental dans la vie tant que nous sommes uniquement des âmes dialectiques ; qu'il nous est impossible de sortir du champ de vie terrestre ; qu'après un tour de roue, notre conscience illusoire disparaît, que nous soyons mystique, occultiste, intellectuel ou matérialiste ; que le « quelque chose » redevient néant.
En cette époque de trouble, nous nous évertuons à saisir le nouveau avec la vieille conscience dialectique, en redoublant d'application et en multipliant les réflexions, les méditations, les exercices. Mais nous répondons à l'appel de la Gnose par une illusion complète et une agitation parfaitement vaine.
C'est pourquoi l'Ecole spirituelle transfiguristique s'adresse à vous:
« Allez-vous continuer encore longtemps comme cela ?
Ne désirez-vous pas vraiment changer ?
Ne comprenez-vous pas qu'il faut briser le cercle vicieux de vos idées sans envergure pour laisser parler la voix de l'Ame ?
Ne voyez-vous pas que le chemin n'admet aucune compromission, qu'il exige le don total de vous- même ?
Accepterez-vous de disparaître, vous et votre ignorance, pour que le Tout Autre, celui qui sait en vous, guide le vrai devenir humain ? »
Ces questions vous touchent, ces évocations du chemin vous parlent peut-être d'une façon particulière.
Par la force qu'elles recèlent, elles font appel à l'étincelle d'Esprit dans le sanctuaire de votre coeur.
Celui en qui vibre l'Atome Divin ne peut pas rester insensible à l'appel. S'il accepte d'être troublé, la certitude illusoire de sa conscience-moi est ébranlée et le pouvoir rénovateur du germe christique du coeur engendre alors une toute nouvelle activité dans le sanctuaire de la tête : la conception progressive de l'image de l'Homme Nouveau, de l'Homme Céleste primordial.
L'unité de la tête et du coeur se rétablit en union avec l'Esprit.
Serez-vous capable de prendre la bonne décision, de vous délester irrévocablement de tout ce que vos coeurs et vos têtes ont entassé ?
Car il faut purifier votre temple et ne jamais oublier que le chemin libérateur est un chemin de franc- maçonnerie autonome.
Peut-être croyez-vous que vous rencontrerez des maîtres, des adeptes ? Non. C'est le Rayonnement cosmique christique, fondamental et universel, que vous devez rencontrer.
C'est cette radiation, éternellement présente et pareille à elle-même, qui vous trouble, vous inquiète, vous appelle et qui, seule, doit vous guider vers le Royaume Immuable.
La Renaissance, la Transfiguration peut et doit s'accomplir entièrement par cette radiation universelle.
De même que le soleil matériel dirige tous les processus de croissance sur terre, de même les radiations du Soleil spirituel vivifient, font croître et s'épanouir le germe de l'Immortel dans votre coeur, et cela de façon impersonnelle et informelle.
Quand vous oubliez cette loi primordiale de la délivrance, vous vous livrez à la sphère réflectrice, à ses hordes de maîtres et divinités, de forces-idées reçues et de formes-pensées stéréotypées.
Voilà ce qui doit apparaître clairement à votre compréhension :
Il existe deux états de conscience :
celui de la nature ordinaire dialectique, dont nous vivons, qui explique notre état et notre conscience, car le chandelier à sept branches du sanctuaire de la tête y allume ses lumières
celui de la surnature, de la Gnose, auquel vous accédez en tant que porteur de l'image de l'Homme primordial, mais à condition que ce soit la Lumière de la Gnose qui embrase le chandelier de votre conscience et non plus la lumière de la nature de la mort.
Une loi puissante maintient dans de strictes limites la manifestation du champ de vie terrestre, et nous avec lui.
Ou bien nous nous conformons à cette loi, par obéissance religieuse surtout, ou bien nous luttons désespérément contre cette loi de toutes les façons possibles, des plus stupides aux plus intelligentes et subtiles. Le résultat de cette opposition est toujours la violence, et nous l'éprouvons.
Une réflexion profonde sur le chemin gnostique fait reconnaître que pas plus l'acceptation que le refus d'être captif dans le monde dialectique ne donne un sens véritable à la vie, car ces deux attitudes ne remettent pas en cause la réalité de cette captivité.
Vous qui cherchez la Lumière, la Vérité, la Rédemption, souvenez-vous que, de même qu'il y a des nécessités dialectiques, il y a des possibilités gnostiques.
Si nous prenons congé de l'ancienne vie en faveur d'un comportement différent, nous pourrons trouver le nouveau champ de vie : la nouvelle période du Verseau et le déversement de ses forces nous y incitent.
Cela n'aurait aucun sens de profiter de l'annonce de l'ère nouvelle pour acquérir un nouveau savoir théorique, résultat d'un intérêt passager. Adhérer à une théorie n'entraîne pas une pratique au sens gnostique.
D'ordinaire, on étudie la théorie puis on passe à la pratique une fois le savoir emmagasiné. Au sens de la Gnose, la pratique est toujours l'effet d'un état de conscience.
Soyez donc conscient de la période nouvelle, où seul un état de conscience peut devenir et être un état de vie.
La réalité de la conscience crée la réalité de la vie : l'intérieur rayonne à l'extérieur.
Si nous devenons conscients de la nouvelle période, une décision intérieure logique entraînera des actes exprimant cette conscience, une conduite en harmonie avec elle.
Or notre état de conscience dépend totalement du champ magnétique où nous vivons. Ce qui existe dans ce champ se projette dans notre cerveau par l'être aural et devient notre conscience.
D'après nos tendances et nos désirs, nous captons de quoi alimenter notre conscience-moi dans le champ astral terrestre, mais pas la moindre valeur libératrice, évidemment.
Si l'on veut échapper au champ astral terrestre et se libérer de la conscience-moi, il faut donc trouver un autre champ astral offrant les forces et valeurs nécessaires à la croissance de la conscience nouvelle, née du désir primordial du coeur.
Dans ce nouveau champ de force, ce qui existe se projettera dans le sanctuaire de la tête, si l'ancienne conscience accepte de se retirer. C'est pourquoi l'enseignement d'une Ecole Spirituelle gnostique est avant tout un champ de rayonnement. On peut le comparer à une échelle à sept échelons.
Dans l'univers, les rayonnements électromagnétiques et cosmiques de ce genre sont innombrables, mais pour nous, hommes terrestres, la plénitude de rayonnement nous est envoyée par les Fraternités Gnostiques qui nous ont précédés sur le chemin de la Transfiguration.
Mission d'une Ecole Spirituelle transfiguristique
A présent, la mission d'une Ecole Spirituelle transfiguristique est de montrer le chemin, de le rayonner, d'immerger l'élève dans les forces éthériques nouvelles présentes dans l'atmosphère et concentrées dans les foyers de l'Ecole, de permettre à l'élève d'attirer, dans son champ de respiration, les matériaux nécessaires à la croissance de l'Ame nouvelle, à la reconstruction du Temple intérieur.
Elle s'adresse donc à tous ceux qui souffrent parce qu'ils se sentent étrangers dans ce monde et pressentent qu'il doit exister un autre monde ; elle s'adresse à la jeune génération qui, peut-être plus sensible que les précédentes à l'appel vibrant sur l'humanité, entrevoit les possibilités nouvelles comme une certitude.
A tous est présentée l'Idée gnostique libératrice, le chemin de la Transfiguration.
Quand on sait qu'il y a un champ de vie de la liberté, impossible à saisir par le mental et la sensibilité ordinaire, on comprend qu'en tant que Fils du Père, il ne reste qu'une seule conduite à suivre, qu'une seule chose à faire : changer, dans tous les sens du terme, la direction de notre vie en se tournant de tout notre être vers la Transfiguration de l'âme.
L'Homme Nouveau naîtra d'actes engendrés par une pensée, un désir et une volonté entièrement tournés vers Lui, dirigés vers Lui comme la seule réalité, entièrement axés sur le principe d'éternité en nous. Cela n'est possible que par une foi qui ne soit pas la foi aléatoire du moi.
Tous les enseignements, toutes les initiations, toutes les philosophies, même celle de la Rose-Croix, ne vous serviront de rien si vous n'allumez pas en vous cette foi véritable, basée sur la « ressouvenance » de l'Homme Primordial, sur la ressouvenance de la Patrie perdue, le Royaume des cieux, qui est en vous. Enflammez cette ressouvenance, faites naître cette foi par la rencontre entre les rayonnements du septuple champ de Force gnostique et la septuple Rose du coeur, adoptez un comportement conséquent où votre coeur, votre âme, votre dévouement, votre foi, votre intelligence, vos pouvoirs, votre moi entier se donnent à la seule réalité : celle de l'Homme Nouveau qui vient.
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ROSE-CROIX D’OR LA GNOSE – 12 BROCHURES D’INFORMATION
Brochure
n°1
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