La Foi
La foi n’est pas la confession ou l’acceptation d’une doctrine :
Mais la Langue Sacrée de tous les temps nous fait comprendre que la foi n'est pas la confession ou l'acceptation d'une doctrine ou d'une église, d'une école ou d'un dieu, mais qu'elle se rapporte à une possession dont il faut être essentiellement conscient, une possession qui doit être éprouvée dans le sanctuaire du cœur, qui doit y «établir sa demeure », en d'autres termes ; que l'Atome primordial, l'Atome-étincelle d'esprit doit être revivifié.
H.N.V. 169
L’Évangile du Verseau, - chapitre XVII - verset 130 –
relate que neuf des disciples de Jésus avaient essayé de guérir un enfant épileptique et possédé; ils avaient échoué et la population attendait l’arrivée du Seigneur. Le Père de l’enfant dit à Jésus :
« Je crois que tu peux prononcer la Parole et guérir mon fils. Jésus dit : <La foi est le pouvoir de Dieu. Tout est possible à qui croit dans son cœur.> Il prononça la Parole de pouvoir et l’enfant fut guéri ».
« Les neuf disciples demandèrent : <Seigneur, pourquoi n’avons nous pas pu guérir cet enfant ? Nous avons prononcé la Parole, mais elle-même fut impuissante.>
« Jésus dit : <Votre grande réussite dans tous vos travaux antérieurs vous a rendu négligents, et vous avez oublié de reconnaître le pouvoir de Dieu. Dépourvue de son esprit, la Parole ressemble à une histoire futile. Vous avez oublié de prier. Aucune foi n’existe sans la prière de la foi. La foi constitue les ailes de la prière, mais les ailes seules ne peuvent voler. Par la prière et la foi vous pouvez abattre les cimes des montagnes et les précipiter dans la mer. Les petites collines bondiront ça et là comme des agneaux à votre commandement. Votre échec peut vous être utile> ».
Évangile Verseau Chap. XVII - Verset 130 -
La foi sans la charité est morte :
Beaucoup vont me dire: Seigneur, Seigneur, nous avons été zélés pour ta vérité. Mais je leur dirai: non, mais vous avez été zélés pour que les autres voient comme vous voyez, sans autre vérité par ailleurs. La foi sans la charité est morte. L'Amour est l'accomplissement de la Loi.
13. Comment la foi en ce qu'ils reçoivent profitera-t-elle à ceux qui la gardent à mauvais escient ? Ceux qui ont l'amour aiment toutes choses; et sans amour il n'y a rien qui vaille. Que chacun garde en amour ce qu'il voit être la vérité, en sachant que sans amour la vérité est lettre morte et ne sert à rien.
Évang. Des douze 206
La foi qui doit faire de vos cœurs sa demeure :
Connaître au sens de l’Enseignement universel, veut dire : obtenir – sur la base d'un atome-étincelle d'esprit actif - la vue claire d'un état de fait : celui du chemin et de la vraie Vie, de même que de tous les facteurs coopérants mis au service du candidat. Cette connaissance acquise, l'élève peut passer à l'auto-activité. C'est à cette auto-franc-maçonnerie libératrice que l'Ecole Spirituelle voudrait tant vous voir participer.
La nouvelle race humaine ne naîtra pas par miracle, mais chaque entité qui en fera partie devra s'intégrer dans ce groupe par des activités auto-libératrices. Vous devez vous initier vous-même par « l'étroit sentier » de l'auto-franc-maçonnerie. Le Seigneur de toute Vie dit : « Travaillez à votre salut avec crainte et tremblement », ce qui veut dire
« Travaillez à votre libération en renonçant à votre moi. » Et - si vous y croyez - vous réussirez, le succès couronnera infailliblement vos efforts.
Croire, au sens de la Fraternité, veut dire : savoir intérieurement. Ce « savoir intérieur » est l'activité de l'atome primordial, activité que Paul désigne par: « la foi dans vos coeurs ». Il n'entend par là rien de sentimental, ce n'est pas une croyance traditionnelle biblique ou cléricale, mais la vibration fervente de l'atome divin dans le ventricule droit du coeur. C'est là la foi, qui doit faire de vos coeurs sa demeure. Vous êtes admis dans le Parvis de l'Ecole Spirituelle pour acquérir cette foi, pour éveiller cette vibration, et ne croyez pas que l'Ecole Spirituelle puisse ou fasse quelque chose pour vous, avant que, sur la base de cette vibration nouvelle et particulière de foi, « vous ne déplaciez des montagnes ».
Nous disions que vous étiez admis dans l'Ecole Spirituelle, en premier lieu pour éveiller la vibration de l'atome-étincelle d'esprit, ou, mystiquement parlant :« pour libérer la foi dans vos coeurs ». - 48 -Ceci n'est trop souvent qu'une formule, un slogan que l'on entend partout et de tous, et qui n'exprime que trop peu de chose quand on le voit superficiellement. II se pourrait que, lorsque nous vous disons
« Vous êtes dans 1'Ecole Spirituelle pour libérer la foi dans vos coeurs », ceci vous donne, au début, une sorte de tranquillité bourgeoise, le sentiment d'être enfin arrivé à bon port. Ne vous y trompez pas : entrer dans cette Ecole n'est pas synonyme d'être arrivé à bon port ! Car la tâche de l'Ecole est de vous troubler, attendu que vous devez donner « de l'élan » à votre vie.
Celui qui ici se croit déjà au port ne possède pas un atome-étincelle-d'esprit actif. Il faut en arriver à ce que l'atome, c'est-à-dire l'atome-étincelle d'esprit, «souffre dans l'égo », selon la citation de Lao-Tseu au chapitre précédent. Celui qui ressent cette souffrance particulière dans son être propre, ressent la même souffrance par rapport au monde dans lequel il vit et un désir sans mesure naît, de la Patrie originelle perdue. En accord avec ce désir, un élan est donné alors à votre vie.
Comment la science naturelle explique-t-elle le désir, l'aspiration ? Le désir est une force, une attraction, une force de gravitation, un pouvoir magnétique ; et comme dans l'aimant, il y a encore un autre pôle, un pôle magnétique qui repousse. Quand notre désir, l'un des pôles magnétiques, se tourne vers une chose, l'autre pôle magnétique repousse l'opposé de cette chose. Ceci étant d'importance capitale, veuillez y réfléchir!
H.N.V. 48, 49
Joindre à la foi la vertu, à la vertu … :
Celui qui veut parcourir le chemin du renouvellement doit en connaître les conditions et les remplir s'il veut parvenir à son but.
Ce chemin comporte sept conditions.
Vous les trouverez stipulées au début de la deuxième Lettre de Pierre, où nous lisons:
« Faites tous vos efforts pour joindre
à votre foi, la vertu,
à la vertu, la connaissance,
à la connaissance, la maîtrise de soi,
à la maîtrise de soi, la persévérance,
à la persévérance, la piété,
à la piété, l'amour fraternel,
à l'amour fraternel, l'Amour.
« Si ces conditions sont en vous, elles ne vous laisseront point stériles. Appliquez-vous donc à les réaliser car ainsi l'entrée dans le Royaume éternel, immuable de notre Seigneur vous sera pleinement accordée ».
Nombreux sont ceux qui, au cours des siècles, ont lu ces paroles et ont entrepris la tâche, sans toutefois obtenir aucun résultat positif.
H.N.V. 165
« Par la foi la vertu » :
Connaissez-vous, lecteur, ce combat entre deux natures ?
Dans le coeur de l'élève ennobli à ces processus, il y a, en vertu même de son état d'être, deux considérations provenant du coeur, comme aussi deux considérations émanant de la raison. Il y a la Voix intérieure de la Gnose et la voix de la nature ordinaire.
« Par la foi, la vertu » : « le nouveau trouble de l'âme, et « par la vertu, la connaissance » la nouvelle activité de la pinéale. Par conséquent, l'intense lutte intérieure, cette grâce infinie, l'inévitable dualité.
Que faire alors ? Monter la troisième marche!
« Par la connaissance, la maîtrise de soi. » Existentiellement, une nouvelle force opère en vous. Eh bien! suivez cette force ! Suivez la trace qu'elle vous indique ! Car il n'est pas question ici de pratiquer la maîtrise de soi naturelle qui consiste à brider les douze forces de cette nature en provoquant des suites maléfiques et des effets qui lient à la terre, mais il s'agit de suivre de façon conséquente la Voix de la Lumière existentiellement allumée en vous par l'Esprit de Dieu.
Et vous le pouvez, sans aucune peine. Il suffit de vous détourner de la voix et de la poussée de la nature en vous, pour vous tourner, corps et âme vers cet Autre, ce Nouveau en vous : c'est cela, la maîtrise de soi! Et vous remarquerez bien vite que la vieille nature progressivement se tait, progressivement meurt.
La maîtrise de soi comprise selon la septuple et sainte loi signifie donc : s'orienter soi-même sur la base de la vraie vertu et de la véritable connaissance et suivre la Nouvelle Voix intérieure. Cette maîtrise de soi est la troisième étape du Chemin.
« Mais - vous demanderez-vous peut-être - comment savoir si notre maîtrise provient de l'attouchement de la nouvelle nature ? - 187 - Ne se pourrait-il pas que nous soyons, une fois de plus, dupe et victime du refoulement habituel et de ses conséquences explosives ? »
La réponse apparaîtra sur la quatrième marche: « Par la maîtrise, la persévérance. »
Celui qui persévère jusqu'à la fin, qui peut persévérer jusqu'à la fin, celui-là, selon la parole de l'Apocalypse, «deviendra bienheureux ».
H.N.V .187,188
La foi dont témoigne le monde dialectique est abstraite.
Les véritables athées sont rares en ce monde. Dans la nature dialectique la croyance en Dieu est ou bien l'intuition métaphysique ou bien la conclusion intellectuelle qu'il y a un Logos. Mais ce qui est concret, c'est la confrontation directe
avec Poïmandrès.
Pour vous, par la nouvelle possibilité apparue dans le Corps Vivant de la jeune Gnose, c'est en premier lieu une rencontre avec le Poïmandrès du Corps Vivant. Vous devez rencontrer directement votre Poïmandrès. Mais vous n'en n'êtes pas encore là. Même la confrontation avec le Poïmandrès
de I 'Ecole n'aurait en fait, dans la situation où vous vous savez, aucun sens. Et il n'en est encore nullement question pour le moment. Si vous pouviez voir, avec les yeux de votre coeur, l'image que le septième livre d'Hermès esquisse pour vous, cette image vous conduirait elle-même vers ce but. Il n'est donc nullement question de vous mettre en relation avec l'unité de l'Esprit par l'intermédiaire d'un événement qui vous dépasse de loin, car vous ne pourriez pas maintenir cette liaison. – 179 -
Mais ce que la plénitude du Corps Vivant révélé permet, de nous pousser mutuellement vers un tel état d'être que cette liaison devienne possible; qu'un contact magnétique s'établisse et que cette attraction magnétique vous conduise vers le but.
Cette image, si l'on se tourne intérieurement vers elle, a ceci de particulier qu'elle retient prisonniers en son pouvoir ceux qui se sont tournés vers elle et, comme l'aimant attire le fer, qu'elle les attire vers le haut.
Autrement dit, il émane du Corps Vivant de la jeune Gnose une septuple attraction magnétique nouvelle, une impulsion magnétique nettement différente de celle de la nature ordinaire. Ceux qui peuvent entrer en contact avec cette force magnétique sont tout simplement conduits vers le but dans cette nouvelle situation. Ceux-ci n'ont plus besoin de s'arrêter aux autres processus de développement dans la jeune Gnose qui découlent harmonieusement de l'unité. Il s'agit tout d'abord, dans les possibilités nouvelles qui sont apparues au-dessus de nous, de retourner vers cette unité. Tel est le sens du septième livre d'Hermès.
Il nous reste à exposer comment l'élève peut établir ce contact magnétique. Puis nous devrons préciser comment il peut être maintenu. Ensuite quelles conséquences et quels résultats en découlent. Car l'acte doit suivre la compréhension. Nous parcourons le chemin dont nous avons longuement parlé, les uns pour les autres et les uns avec les autres, afin de vaincre la mort ensemble en tant que groupe gnostique. Car tel sera l'un des premiers résultats de la liaison magnétique établie avec l'Esprit unificateur et vivificateur: la victoire concrète sur la mort Et c'est dans notre vie présente que cette tâche peut être menée à bonne fin.
Ch. XXVI - G.O.E. 2 - 180
Avoir la foi dans la limite de sa Force d’âme :
Les processus du grand changement de tous les êtres humains avance plus vite que jamais. Et avec la grandiose Fraternité mondiale il nous faut accomplir ce profond revirement.
Vous vous rendez bien compte tous les jours de la nervosité des gens. La situation est telle qu'ils sont presque inabordables! Ils sont tous psychiquement fortement perturbés, et surtout plus gravement malades qu'auparavant sous certains aspects: le coeur ou la tête, ou les deux, sont attaqués. La grande Fraternité mondiale a donc besoin de nous plus que jamais pour établir le contact avec l'humanité en général, cette humanité qui est prise dans les processus de fermentation du grand changement, sans en être clairement consciente. La Fraternité a donc besoin d'une communauté qui s'en rende bien compte, donc qui vive et agisse en conséquence. C'est à cela que nous sommes appelés tous ensemble. C'est à cela que chacun de vous est appelé.
Réussirons-nous? Savez-vous ce que vous avez à faire en qualité de travailleur de l'Ecole Spirituelle de la Rose-Croix d'Or?
On a fait l'impossible ces dernières années pour annihiler nos travailleurs et détruire notre travail, aussi bien de l'extérieur que de l'intérieur. Nous connaissons la destruction extérieure, il va sans dire, mais connaissez-vous aussi les processus de destruction intérieure, causes de tant de difficultés?
Autrement dit nous affrontons le choc entre la conscience grandissante de l'âme et la nature humaine ordinaire. La foi, la force de la foi émane de l'âme; tandis que la simple nature n'est rien de plus qu'animale. La situation est donc complexe. Quelqu'un peut avoir la foi dans la limite de sa force d'âme. Pour le reste, il est toujours dans la confusion. Nous vous lançons donc un appel: soyez avec nous en cette heure d'importance mondiale, au service de la Fraternité de la Vie dans la mesure où le permet votre force d'âme. Et vous l'avez déjà montré!
Nous nous trouvons donc devant une nouvelle période de travail. Maintenant il s'agit de donner la preuve de la parole: Si vous aviez de la foi comme un grain de sénevé, vous diriez cette montagne: transporte-toi d'ici et elle se transporterait. Nous envisageons par là la magie qui s'appuie sur la force de la foi. C'est pourquoi vous devez toujours vous demander: «De quelles armes est-ce que je dispose en m'appuyant sur la foi?»
Les paroles qui vous ont été adressées vous ont sans aucun doute montré clairement que vous êtes tous devant une période critique. Il est certain que vous ne pourrez vous mettre au service de tous ceux qui vous sont confiés que grâce à l'invincible 'amour impersonnel!.
En outre il faut rester au-dessus de tout ce qu'on essaie de vous infliger. Alors vous pourrez bien être fatigué et avoir des ennuis: en utilisant vos forces de façon intelligente et réfléchie, et par l'effet de retour magique des basses influences que l'on vous envoie éventuellement, vous triompherez. Une telle offrande d'amour ne signifie nullement votre perte mais votre victoire. Il faut d'abord veiller à ce que personne ne puisse vous faire de tort. Or cela est possible!
P.V. 193, 194
Avoir la foi dans la Vie nouvelle c’est aimer cette Vie :
Mais une réaction provenant du fait de s’être immergé dans la compréhension, c’est cela que nous appelons la foi. Avoir la foi dans la Vie nouvelle, c’est aimer cette vie. Le candidat est ainsi saisi d’un désir infini. –
Cet état est magnifique, indescriptiblement beau, car, remarquez-le bien quand la Gnose vous appelle et vous attire, et que vous laissez tout derrière vous en un puissant désir de La trouver, ce n’est pas seulement la Gnose qui vient vers vous, c’est vous aussi qui vous élancez vers Elle. Ô merveille divine, cet élan mène à une rencontre, à une rencontre physique, à une découverte claire et lumineuse. –
Ne pensez surtout pas ici à quelque Maître ou adepte vénérable. L’essence d’une telle rencontre est « une descente de force », c’est une Pentecôte de Feu divin, l’étape suivante sur le Chemin. Cette rencontre, dans notre vocabulaire, est dénommée « révélation » -
Cette liaison directe apporte au candidat une connaissance individuelle de la vraie nature de la Gnose. Cette connaissance de la révélation lui donne alors un moyen de contrôle. Comme dit la Pistis sophia, il est béni plus que tous les hommes sur terre ! La révélation c’est la connaissance sans préparation intellectuelle. La révélation c’est la connaissance qui pénètre jusqu’à l’essence la plus profonde, alors que le savoir ordinaire ne permet que de s’arrêter à l’extérieur des choses. Il s’agit ici de la connaissance jupitérienne, dont certains ont fait mention. Dès que cette conscience de l’épanouissement commence à luire devant le candidat, celui-ci se retrouve face à un dernier choix, le choix définitif du chemin de l’homme-Jean. Ce choix décisif a lieu dans ce que nous appelons la cinquième phase…145,146 –
Quand le candidat peut entrer dans la phase de la révélation que nous venons de décrire, donc qu’il obtient réellement un savoir personnel, une preuve personnelle; quand la subordination à l’autorité et aux dogmes fait place en lui à la conception directe et que l’appel est donc compris et assimilé; quand il a la capacité de prendre personnellement la responsabilité d’un choix, une tempête magnétique vient bouleverser l’ensemble de son système microcosmique…
P.S. 145 à 148
Il expérimente que l’antinomie entre foi et science est irréductible :
«LA FERMETURE DU CHEMIN DE LA VÉRITÉ»
Chestov qualifie la science moderne de tumeur cancéreuse. «La science gagne du terrain d’heure en heure, et épaissit les nuages autour du mystère originel. » Comme tous les authentiques explorateurs des frontières, il ressent intensément le mur de séparation contre-nature qui se dresse entre soi et l’insondable. De cet emprisonnement, il dit: « C’est comme si une force avait résolu, dès avant la création du monde, de fermer la voie de la vérité. » Depuis, la raison erre sur des chemins obscurs. « Ou bien notre construction du monde est fausse, ou bien nous avons tous pris le mauvais chemin pour aller à la vérité! »
Chestov ne réprouve pas la pensée, mais il se retourne contre sa domination, qui provoque toutes sortes de déviations, de telle manière que l’intellect le plus subtil ne se comprend plus lui-même. L’homme cherche en vain l’harmonie entre le coeur et la tête. Pour Chestov, la conscience est enveloppée de voiles. « L’homme vit entouré d’un nombre infini de mystères (...) La façon dont il s’est séparé de son origine, de la source de sa vie, reste une énigme. » Il est convaincu que des forces immenses sommeillent dans l’âme humaine, et qu’elles seules peuvent induire l’expérience
directe de la «profondeur insondable»
En 1898, dans l’Idée du Bien, il indique comment cela peut arriver: « L’amour fraternel n'est pas Dieu. Il faut plutôt chercher ce qui dépasse la compassion, la commisération, le bien. Il faut chercher Dieu!» Sa recherche commence là où la voie passe au-delà de la raison et de la morale. Depuis la publication de ses oeuvres, Chestov est considéré comme le représentant le plus important de la « Renaissance religieuse » en Russie. Quels sont les points culminants de sa recherche? Il expérimente que l’antinomie entre foi et science est irréductible…
Pent. 1 – 2004 - 17
Par sa foi, il a reçu des révélations intérieures
… En outre, il éprouve que, par sa foi, il a reçu des révélations intérieures; que la révélation est absolument différente du savoir; qu’elle n'a lieu que sur la montagne ». Il voit Moïse sur le SinaÏ et Jésus sur le Mont des Oliviers; il présente cette image à ses frères humains pour qu’ils y réfléchissent. Les efforts intellectuels intensifs ne concernent que les domaines inférieurs de la vie; les vérités matérielles ainsi atteintes ne sont pour lui qu’« erreurs incarnées ». Il ressent sa philosophie comme une « musique supérieure », au sens où l’entendait Platon.
La Foi a récolté ses fruits et sur cette base on peut progresser vers un bien supérieur :
Le centre de l’âme est - tout élève le sait - situé dans la tête. Ce centre de l’âme, ce noyau de l’âme est le principe le plus dynamique de tout l’être humain, principe d’où sortent toutes les activités directrices de la vie. Par suite on peut dire que lorsque l’âme d’un homme est renée il a acquis une nouvelle tête, qu’il est devenu, compris selon l’ancienne nature, un homme décapité.
Le principe-âme central avec lequel le travail a commencé ne peut être plus longtemps utile au processus, il est remplacé par une autre tête, à savoir la tête de l’homme né-Jésus.
La foi a récolté ses fruits, et, sur cette base, on peut progresser vers un bien supérieur.
7.V.P. 87
La foi est confiance vivante, courageuse et inébranlable :
La foi est confiance vivante, courageuse et inébranlable dans la Grâce et l’Amour de Dieu.
Soyez donc convaincu que, auprès de l’Amour de Dieu, la souffrance n’est pas la dernière chose. Dieu demeure là où on Le laisse entrer.
Let. 59
État de foi – Ainsi demeure la Foi, l’Espérance et l’Amour :
Un homme possédant dans ce sens une grande âme verse toujours la consolation à l’affligé, l’aide à l’égaré et éveille l’espoir chez l’abattu. Cet homme est toujours dans la vie celui qui apporte la nourriture.
De lui émane une nourriture merveilleuse vers tous ceux qui sont dans le désert, très éloignés ainsi de la Maison.
On peut comprendre cette nourriture ; ses causes et ses effets s’expliquent logiquement. C’est pourquoi dans Matthieu 14, dans le récit relatif à l’état de foi, se place maintenant le poème de l’Espérance, que cette nourriture apporte aux cinq mille hommes sans compter les femmes et les enfants …
À celui qui est ainsi rafraîchi et nourri de cet espoir impérissable, à celui-là il est dit : « Va maintenant le Chemin. Fais-le aujourd’hui même ! accomplis la Loi de la délivrance ! » Poussés par le Feu de l’Espérance, tous ceux qui veulent être disciples sont pour ainsi dire forcés de monter dans la barque et de naviguer vers l’autre Rive, vers le Champ de la Résurrection, par le processus du Saint Graal. – Celui qui le fait, celui qui répond positivement à cet appel, celui qui va le Chemin vers la Vie nouvelle doit immanquablement se défendre contre sa propre nature. Il doit naviguer sur la mer de la vie alors que la tempête de sa propre nature se présente de plus en plus, vent debout, en adversaire. Qui pourrait tenir contre cela ? 89
Qui pourait résister à cette violence ? - Mais personne ! Cependant, toute âme en laquelle brille réellement l’Espérance, en tant que nourriture merveilleuse peut vaincre, à condition que ne se développe aucune pusillanimité ; à condition que l’élève continue à démontrer une orientation unique et tienne solidement en main le gouvernail. Alors, au moment le plus critique, l’Amour divin viendra au-devant de nous sur les vagues furieuses de la mer de la vie pour aider, pour sauver, pour redresser, jusqu’à ce que soit atteinte l’autre Rive du Champ de la Résurrection.
Ainsi demeure : la Foi, l’Espérance et l’Amour, mais le plus grand des trois est l’Amour.
7 V.P. 88 à 90
Avec la même foi effective les candidats témoignent de leur profonde consécration :
…parce que le soi astral, en lui, (l’élève) est occupé à se dégager du système foi-rate et à monter, tout en luttant, jusque dans le cœur.
Avec ce point de départ comme base, il est le bienvenu dans l’École. Il doit entrer alors dans le grand chantier du sanctuaire du cœur pour y effectuer, par une vie d’action persévérante, la naissance sidérale. C’est ce dont témoigne l’un de nos rituels : « Nous consacrons aujourd’hui notre Rose afin qu’elle puisse devenir une couronne que tu poseras, ô Gnose, sur notre tête. »-124 -
Ce rituel fut employé par toutes les Fraternités précédentes. De même, avec la même foi effective, les candidats sérieux, les entités combattantes dans l’École, témoignent par un effort journalier, résolu, de leur profonde consécration.
La couronne attire l’attention sur un nouvel état de conscience. La consécration de la Rose du cœur au grand et saint Travail du processus gnostique, au Chemin de la Pistis Sophia en nous, n’est donc pas seulement une chose désirable, une possibilité qu’on nous offre en prespective, mais une nécessité pour quiconque veut se manifester avec fruit dans l’École de la Jeune Gnose, pour quiconque veut s’élever du foyer violent des tensions jusqu’à la libération. Mais vous devez alors empoigner ce processus de toute votre force. – Êtes-vous, selon votre conscience astrale en vous, haussé dans le cœur ? Vous êtes alors l’objet de l’intervention de deux mondes : l’ancien et le nouveau. Ils vous saisissent et cette situation est de plus en plus difficile à supporter à cause des tensions qu’elle apporte. Il vous faut alors prendre sur les épaules votre croix, votre ‘rose-croix’ et aller le Chemin qui conduit de Bethléem à Golgotha, afin qu’un jour vous marchiez dans la nouvelle Lumière, comme Lui est dans la Lumière.
Dans ce but il est tout d’abord nécessaire que le soi-astral-en-vous ne retourne plus durant les heures de repos du corps, durant la nuit, dans la sphère astrale de la nature de la mort. C’est le premier problème. Si vous réussissiez pendant une ou deux nuits à vous dégager de la sphère astrale dialectique, vous éprouveriez l’immense bénéfice qui en découle.
C’est pourquoi vous devez mettre en œuvre vos nouvelles possibilités, en vivant d’elles, en agissant compte tenu d’elles à chaque heure du jour. Il ne faut pas vous laisser entraîner dans l’habituel tumulte des activités des hommes, ni seul, ni en compagnie des autres, mais vous orienter désormais sur le grand But et porter votre être en harmonie avec ce But.
G.O.E. 1 – 124 à 126
La foi s’acquiert en écoutant :
Ce que l'écoute rend possible, au mieux, est la foi. C'est la raison pour laquelle il est dit dans l'Ecriture Sainte : lafoi s'acquiert en écoutant. Mais ensuite, il faut parcourir le chemin. Car, nous le répétons, «Dieu et le Noûs ne se laissent ni exprimer par la parole ni saisir par l'oreille.» Certains parmi vous ont entendu parler de Dieu depuis leur jeunesse. Cela ne leur a rien fait d'autre que leur donner tout au plus une certaine dose de foi, que les orienter vers la foi. Que tout cela vous encourage à parcouru effectivement le chemin, car c'est seulement en allant le chemin que Dieu, que le Noûs, peut prendre forme en nous. Lorsque nous découvrons donc que la parole de l'Ecole n'a aucun effet sur un élève, qu'il poursuit le cours de sa vie normale naturelle comme au auparavant, et qu'aux paroles du Temple ne se manifestent en lui aucune émotion, aucun changement, aucune tentative pour remettre une partie de lui-même sur le droit chemin, c'est que, chez un tel élève, l'usage des fonctions créatrices supérieures est faussé, vicié et qu'avec lui le contact est irrévocablement rompu. - 185 - C'est pourquoi il est dit dans le Sermon sur la Montagne, ce qui est peut-être un peu rude mais évident: «Ne donnez pas les choses sacrées aux chiens, et ne jetez pas de perles aux pourceaux.» Les Rose-Croix ajoutent: «Ne jetez pas de roses aux ânes.»
Ceci étant, portez maintenant votre attention sur le verset 30:
«Tous les êtres, ii est vrai, ont des sens, faute de quoi ils ne pourraient pas exister. Mais la connaissance vivante de Dieu est nettement distincte de la perception sensorielle. En effet, la perception sensorielle naît d'influences ou d'impressions ayant prise sur nous.
Or la Gnose est la plénitude de la Connaissance, la Connaissance qui est un don de Dieu.»
Chez tous les êtres, il existe des incitations à l'action, appelées «tendances» ou traits de caractère. Ces stimulations sont des forces astrales qui nous aiguillonnent et sont entretenues par le mouvement en circuit fermé. Ainsi existe-t-il une certaine orientation de vie très étroitement liée aux pouvoirs sensoriels de l'individu. Or cette orientation sensorielle générale de l'homme dialectique détermine la perte de la maîtrise de soi, dit Hermès.
G.O.E. 3 – 185, 186
La foi raisonnable… Tout autre foi est cruelle, intelligente :
« Voilà pourquoi, négligeant tous les autres motifs, nous devons déjà, si nous sommes persuadés de l’existence d’un Dieu d’Amour, de perfection et de justice, être convaincus d’une existence précédente, dans laquelle se trouvent les causes de notre situation actuelle et, en outre, qu’une existence nouvelle doit suivre celle-ci. Cette foi raisonnable nous permet seule de ne faire aucune violence à notre sentiment du religieux. Tout autre foi est cruelle, inintelligente et un danger pour l’humanité...
« ...La réincarnation est une loi provisoire, une conséquence de notre Chute. C’est une loi dure, mais cependant clémente du fait qu’elle tient l’homme en état de manifestation et le place devant une tâche qui n’est pas trop dure...
« ...Le processus de régénération doit commencer là où la dégradation fut perpétrée…
« Ce n’est que lorsque l’homme a appris à construire son corps céleste et qu’il progresse dans cette construction, qu’arrive le moment où il est libéré de la roue. Sa mort représente alors une résurrection dans le Royaume des Cieux, l’Ordre de Dieu et non pas l’entrée dans une autre sphère du stratum dialectique. L’au-delà est pour lui tout au plus un passage, avant son entrée dans la véritable liberté de l’Ordre de Dieu.
Posséder la foi vivante
– Sa Foi s’élève jusqu’à la connaissance - Le sublime savoir de la foi :
25. Si tu peux concevoir ces choses, Asclépios, tu les reconnaîtras comme vraies; situ ne les comprends pas, elles te paraîtront peu dignes de foi. Car comprendre vraiment, c'est posséder la Foi Vivante, tandis que manquer de Foi, c'est manquer de pénétration intérieure.Ce n'est donc pas l'intellect qui atteint la Vérité, mais c'est l'Ame reliée à l'Esprit qui a le pouvoir, une fois guidée dans cette voie par l'intellect, d'avancer en hâte vers la Vérité; et quand, dans une vision universelle, Elle médite sur l'Univers entier et découvre combien tout est conforme à ce que l'intellect éclairé par la pénétration intérieure lui suggérait, sa Foi s'élève jusqu'à la Connaissance, et dans ce sublime savoir de la foi, Elle trouve son repos.
26. A ceux qui saisissent intérieurement les paroles que j'énonce ici, et qui sont de Dieu, elles seront objets de foi; mais à ceux qui manquent de compréhension vivante, elles seront objets d'incrédulité.
Voilà ce que j'avais à dire sur l'intellect et les sens. (Onzième Livre Hermès)
G.O.E. 3 - 62
Avoir foi en la Lumière,
foi à l’entrée dans le Champ nouveau, foi en votre âme, foi en l’Amour de Dieu :
Comment comprenez-vous ce que la Lumière, la Lumière de la Gnose, vous apporte ? Et bien, la Vertu au sens hermétique, est un comportement conséquent, en accord avec ce que vous éprouvez, avec ce que vous ressentez, pénétrez, comprenez. Et par ce comportement qui se révèle donc à votre vue intérieure, vous allez vous mettre à croire. Il faut se consacrer à ce comportement avec un désir très intense. Vous devez aspirer à ce comportement de tout votre être selon la parole des Béatitudes : “Bienheureux ceux qui aspirent à l’Esprit car le Royaume des Cieux est en eux.” Connaissez-vous déjà ce désir puissant, consumant tout, de vivre en accord avec ce qui est transmis à votre âme ? Lorsque vous assistez à une Conférence, ou un Service de Temple il se passe bien quelque chose en vous ! Votre âme, votre être profond, votre coeur sont émus par la Force Lumière de la Gnose ! Lorsque vous recevez la Parole, lorsque la Force-Lumière vous pénètre, vous désirez du plus profond de votre être vivre en accord avec ces choses. Et lorsque vous pratiquez réellement cette Vertu, une puissante liaison s’établit en vous avec la Force Astrale de l’Origine, avec la Force du Feu astral dans lequel le Logos a introduit l’idée de la création de l’homme. Il s’agit maintenant d’avoir foi en la Force-Lumière qui vous touche, foi en votre entrée dans le nouveau champ de vie, car si vous avez ce désir, cette aspiration et cette foi, foi en votre âme et en vos possibilités, foi en l’Amour de Dieu, foi en l’Impulsion divine qui fait naître de la vraie naissance, alors vous êtes entraîné par réaction vers d’autres pensées, parce que vous aspirez au Royaume nouveau.
- Lorsqu’un homme désire quelque chose ses pensées se tournent toujours vers cette chose. - Celui qui se tourne entièrement vers le nouvel état de vie, arrive par suite à concevoir d’autres pensées. Et au moment même où vos nouvelles pensées vous purifient, les liaisons astrales avec tous les démons de la destruction se rompent. Quant à vos démons personnels, ils disparaissent totalement, et quant aux démons créés par la collectivité et entretenus, vous en êtes entièrement libéré. À cette lumière, méditez sur la Vertu hermétique, sur le nouveau comportement dont nous avons parlé. –
G.O.E 3 - 92, 93
Cette foi raisonnable permet de ne faire aucune violence à notre sentiment religieux :
« Voilà pourquoi, négligeant tous les autres motifs, nous devons déjà, si nous sommes persuadés de l’existence d’un Dieu d’Amour, de perfection et de justice, être convaincus d’une existence précédente, dans laquelle se trouvent les causes de notre situation actuelle et, en outre, qu’une existence nouvelle doit suivre celle-ci. Cette foi raisonnable nous permet seule de ne faire aucune violence à notre sentiment du religieux. Toute autre foi est cruelle, inintelligente et un danger pour l’humanité...
« ...La réincarnation est une loi provisoire, une conséquence de notre Chute. C’est une loi dure, mais cependant clémente du fait qu’elle tient l’homme en état de manifestation et le place devant une tâche qui n’est pas trop dure...
« ...Le processus de régénération doit commencer là où la dégradation fut perpétrée…
« Ce n’est que lorsque l’homme a appris à construire son corps céleste et qu’il progresse dans cette construction, qu’arrive le moment où il est libéré de la roue. Sa mort représente alors une résurrection dans le Royaume des Cieux, l’Ordre de Dieu et non pas l’entrée dans une autre sphère du stratum dialectique. L’au-delà est pour lui tout au plus un passage, avant son entrée dans la véritable liberté de l’Ordre de Dieu. »
Pratiquer une ouverture par la foi et par la vie, par une vie magique, directe, positive :
Sur ce fondement, vous êtes maintenant invité à entreprendre, avec force et à bref délai, deux tâches
I - un comportement de foi entièrement en accord avec la nouvelle situation,
2 - un comportement de vie entièrement en accord avec la nouvelle situation.
Examinez bien ce triple rapport : vous désirez une nouvelle respiration magnétique mais votre système cérébral reste encore fermé, ce qui fait que votre état de vie ne concorde pas encore avec cette nouvelle possibilité – 44 - Aussi allez-vous pratiquer une ouverture par la foi et par la vie, c'est-à-dire par une vie magique directe, positive. Vous n'êtes pas suffisamment magique dans la pratique de votre vie. Vous pouvez intervenir beaucoup plus magiquement dans votre propre vie. Si vous avez foi dans le but de l'Ecole Spirituelle, agissez intelligemment, directement et en fonction de cet état de foi. Pratiquez ainsi la quatrième Gnose, la Gnose du nouveau comportement. Si vous le faites, vous réussirez, vous marcherez jusqu'à la victoire. C'est la clef pour prendre part à la nouvelle période.
« Mais » , demandera peut-être un lecteur, « n'est-ce pas de nouveau une phrase, une belle parole, pour contenter l'homme un moment?»
Examinons cela. Prêtez attention au début du Sermon sur la Montagne. Les pèlerins gravissent la montagne de l'esprit. Nous sommes, comme eux, des pèlerins. Nous aussi, nous essayons de nous approcher de la cime du salut. Et la première parole qui nous est adressée est « Bienheureux ceux qui sont pauvres en esprit et qui, par suite, aspirent à l'esprit, car le Royaume des Cieux est à eux »
Si vous croyez véritablement au but élevé de l'Ecole Spirituelle, si vous pouvez dire, dans la profondeur de votre être : « J'y aspire, j'ai foi et j'espère » ; si du sanctuaire de votre coeur éclate un cri de désir, tel un appel magnétique, rayonnant sans cesse, alors la félicité, la perfection de la plénitude gnostique vous est offerte; alors tout le potentiel de la vie universelle s'offre à vous. Si vous aspirez véritablement à l'Esprit et comprenez pleinement votre pénurie totale, tout vous vient gratuitement. Alors vous êtes mis en pleine possession de votre héritage, la grâce divine, la grâce du Royaume immuable. Alors le règne du Saint-Esprit est autour de vous, est chez vous et à vous. Alors la Gnose entre dans la rose du coeur. C'est le premier résultat magique : l'héritage de la Gnose, le feu divin accordé à votre compréhension, à votre fréquence vibratoire personnelle.
G.T.P. 43 à 45
Ce que Paul appelle la foi : s’élancer vers le but grandiose :
Nul n'arrive à cette négation qui ne porte en lui, dans le cœur, un atome-étincelle d'esprit. Celui qui possède cette signature de la vie primordiale est appelé, attiré, et, s'il le veut, élevé au-dessus des contingences du monde; il n'a plus qu'à «aller ». Sa négation est conséquente, positive, mais en fonction de l'Appel.
Or, subir la force attractive de l'Appel, et, par négation consciente de tout ce qui est de ce monde, y réagir positivement, c'est ce que Paul appelle « la foi »: c'est s'élancer vers un but grandiose inconnu qui apparaît brillant à l'horizon de la vie; c'est aller vers une force de lumière qui, de loin, vient à nous et nous enveloppe de son amour. C'est un processus qui remplit le candidat de la force et de l'irrésistible joie de l'espérance, et le fait chanter dans la camisole de force du dépérissement.
H.N.V.21
Joindre à votre foi la vertu :
«Faites tous vos efforts pour joindre à votre foi, la vertu; à la vertu, la connaissance; à la connaissance, la maîtrise de soi; à la maîtrise de soi, la persévérance; à la persévérance, la piété; à la piété, l'amour fraternel; à l'amour fraternel, l'Amour. » Ce sont là les conditions du septuple Chemin. Celui qui veut gravir ces sept marches doit, avant tout, en posséder la clé. Celle-ci consiste en la foi et nous avons découvert que « croire », au sens de la Langue sacrée, n'est pas accepter ou confesser un enseignement, une église, une école ou un Dieu, mais signifie: avoir conscience de posséder l'Atome primordial dans le sanctuaire du cœur et en faire l'expérience. Cet Atome primordial est-il mis en action et le candidat se rend-il à lui, ceci représente une revivification du sang. Cette revivification du sang forme la première marche du septuple Chemin, appelée dans la lettre de Pierre, la vertu. Avoir la vertu, c'est, sur la base d'une possession nouvelle du sang, suivre spontanément les directives de la Gnose. Celui qui ne possède pas cette base dans le sang n'aura pas encore la vertu du Chemin et prouvera ainsi qu'il est au cas le plus favorable, toujours occupé à en forger la clé, c’est-à-dire la foi.
H.V N.173, 174
Cette clé est dans la foi
– Vous devez posséder la foi :
Il en est aussi parmi nous qui s'attachent à une certaine éthique, assouvissent leur faim intellectuelle de philosophie, démontrent pleine maîtrise et patience, pratiquent une piété dans le sens décrit et exercent en dilettantes l'amour fraternel et l'exaltation. Tout cela ne servira à rien. Leur liberté sera bientôt une illusion ; leur liaison, une meule au cou et leur béatitude, une montée dans le monde des fantômes. Tout cela, parce qu'ils ne se sont pas donné la moindre peine véritable pour forger la clé du septuple chemin.
Cette clé est dans la foi.
« Faites tous vos efforts pour joindre à votre foi la vertu. »
Vous devez posséder la foi.
Cette notion, à notre époque, a perdu tout éclat et toute chaleur. On entend par là, l'acceptation et la confession d'une certaine doctrine. On est un croyant orthodoxe si cette acceptation se rapporte à un enseignement calviniste austère, on est large et très libéral dans le cas contraire. Et c'est ainsi qu'on est croyant dans des modes divers, ou éventuellement incroyant.
H.N.V. 169
Sur la base de la vrai foi les sept conditions du chemin acquièrent un son nouveau :
Il n'est pas, il ne peut pas être question de foi avant que cet Atome ne soit éveillé ; tout n'est avant cela que parlotes dialectiques, imitation, religion naturelle.
Par contre, nous remarquons que sur la base de la vraie foi, les sept conditions dont parle Pierre acquièrent un son tout nouveau et tout autre en même temps que hautement scientifique.
H.N.V.169
Parvenir à la foi, amener à ces actes libérateurs qui font s’allumer l’étincelle de l’Atome primordial :
Nos livres ont pour but de guider votre recherche, de vous aider à parvenir à la foi, de vous amener à ces actes auto-libérateurs qui font s’allumer l’étincelle de l’Atome primordial. Car si ces actes demeuraient absents, la connaissance de votre philosophie resterait pour vous extérieure et vos essais sur cette base ne dépasseraient pas l’occultisme mystique ; la bénédiction se changeant een malédiction le résultat serait un enclouement à la roue.
H.N.V. 171
Sa foi dans le Pays divin du Royaume immuable est devenue pleine et entière :
Pour l’homme de la troisième phase, l’homme à la conscience spirituelle, la séparation qui s’est produite chez l’homme à la conscience de l’âme naturelle se développe pour devenir un drame intense. Cet homme ne vit plus, il souffre; il éprouve profondément l'état de dégradation de son être. En vertu de son degré de conscience, il connaît, il se remémore la Vie originelle; il voit le lumineux pays comme dans le lointain, mais il n'en fait pas partie. Sa foi dans le pays divin du Royaume immuable est devenue pleine et entière…
C.U. ed. 1996 - ch 1/ 14/17 – ed. 1975 ch 2/ 27 à 33
« La foi est une ferme assurance des choses qu’on espère
et une démonstration de celles qu’on ne voit pas » Épître aux Hébreux 11/1 :
Cette citation de l'Épître aux Hébreux, chapitre 11 , s'adresse à lui; «La foi est une ferme assurance des choses qu'on espère, et une démonstration de celles qu'on ne voit pas.»…
C.U. ed. 1996 - ch 1/ 14/17 – ed. 1975 ch 2/ 27 à 33
Dans cette foi et par elle
il est en mesure d’accomplir de nomvrreuses choses et développer des dons naturels :
Dans cette foi et par elle, il est en mesure d'accomplir de nombreuses choses et de développer des dons naturels que beaucoup admirent…
C.U. ed. 1996 - ch 1/ 14/17 – ed. 1975 ch 2/ 27 à 33
Dans l’Épître les témoins de la foi énumérés,
il peut renoncer au monde, faire offrande de son sang par amour pour l’humanité et s’imposer des effets en vue du Grand Œuvre :
De même que les témoins de la foi énumérés dans cette même Epître, il peut renoncer au monde, faire l'offrande de son sang par amour pour l'humanité et s'imposer des efforts extraordinaires en vue du Grand Œuvre…
C.U. ed. 1996 - ch 1/ 14/17 – ed. 1975 ch 2/ 27 à 33
Tous ces témoignages de la foi,
tous ces héros de la foi n’ont pas reçu ce qui leur était promis, il l’ont seulement vu et salué de loin :
Cependant tous ces témoignages de foi, tous ces héros de la foi n'ont pas «reçu ce qui leur avait été promis; ils l'ont seulement vu et salué de loin,» comme l'exprime l'Epître aux Hébreux. Et c'est là ce qui est dramatique…
C.U. ed. 1996 - ch 1/ 14/17 – ed. 1975 ch 2/ 27 à 33
Pourquoi cet effort reste-il vain
d ‘après les l’expérience qu’en font les forts dans la foi et selon les paroles de l’Écriture sainte ?
Pourquoi, se demande-t-on, pourquoi cet effort reste-t-il vain d'après l'expérience qu'en font les forts dans la foi et selon les paroles de l'Ecriture Sainte? Parce que la conscience spirituelle est enfermée dans une prison, dans la prison de l'homme dialectique. Parce qu'il manque à la conscience spirituelle une personnalité, un organisme capable d'entreprendre le voyage vers le Royaume immuable*, de le poursuivre et de l'accomplir. Parce que la conscience spirituelle demeure dans un temple impur, prisonnière du sang de la nature.
C'est pourquoi chez un tel homme le conflit s'intensifie et s'exprime dans cette unique question: «Comment me libérer, fondamentalement et structurellement, de mon sang et de ses sombres emportements?»
Ici les fêtes bruyantes, les feux de Pâques, les illusions mystiques, les ivresses musicales ne sont d'aucune aide. Ici la théologie morale n'est d'aucun secours…
C.U. ed. 1996 - ch 1/ 14/17 – ed. 1975 ch 2/ 27 à 33
Se trouver devant l’alternative :
Où mourir dans la foi en contemplant la vie nouvelle dans le lointain et se maintenir dans cette foi afin de faire une nouvelle tentative par la suite :
L'élève se trouve devant l'alternative: ou mourir dans la foi en contemplant la vie nouvelle dans le lointain, et se maintenir dans cette foi afin d'avoir l'occasion de faire une nouvelle tentative par la suite – …
C.U. ed. 1996 - ch 1/ 14/17 – ed. 1975 ch 2/ 27 à 33
Se borner simplement à avoir la foi
soit de tenter l’aventure avec la Rose-Croix universelle, une percée jusqu’à la vie nouvelle :
ou bien, par le revirement, par une révolution personnelle positivement menée, pénétrer jusqu'à la vie nouvelle dans le Royaume immuable. Il s'agit soit de se borner simplement à avoir la foi; soit de tenter l'aventure avec la Rose-Croix universelle. Pareille révolution, pareille percée jusque dans la vie nouvelle est-elle possible? Comment l'élève obtient-il la conscience microcosmique? Les écoles spirituelles authentiques de tous les temps ont toujours connu et indiqué cette voie, ce chemin. Il est pour cela nécessaire de démolir l'ancien temple de la nature inférieure, de liquider totalement la personnalité dialectique et de construire une nouvelle personnalité, un nouveau temple. La conscience cosmique ne peut demeurer que dans le nouveau temple. Ceux qui possèdent cette nouvelle conscience et habitent la nouvelle demeure «Sancti Spiritus» désignent les trois points culminants du processus qui mène à cette victoire par la triple formule:
«Enflammés par l'Esprit de Dieu,
Anéantis en Jésus le Seigneur,
Renés par l'Esprit Saint.» Ces paroles sont écrites dans l'éloge du Livre T trouvé dans le temple funéraire de Christian Rose-Croix…
C.U. ed. 1996 - ch 1/ 14/17 – ed. 1975 ch 2/ 27 à 33
L’élève nanti de la conscience spirituelle
est enflammé par l’Esprit de Dieu, rempli de connaissance et de foi :
L'élève nanti de la conscience spirituelle est enflammé par l'Esprit de Dieu. Il est rempli de connaissance et de foi. Il voit, selon son état d'être, luire à l'horizon la vie nouvelle dans ses moindres détails. Afin de trouver la porte qui ouvre sur cette vie nouvelle, l'attention de l'élève est attirée sur son propre système vital, puisqu'il doit «s'anéantir en Jésus le Seigneur.» - 15 - Il doit porter son regard sur son propre être sanguin, sur sa personnalité naturelle. Cette personnalité, tout ce système vital, doit «disparaître». Non à l'aide de pénitences, de flagellations ou de tourments corporels mystiques, choses si largement pratiquées dans le passé, mais par l'emploi de l'alchimie magique, par une méthode spontanée et directe qui fut toujours enseignée dans toutes les écoles de conscience supérieure, et l'est encore. En pratiquant cette méthode, en accomplissant cette réalisation supérieure, l'élève reçoit une Force divine appelée, dans le Langage sacré de l'Evangile, le «Sang du Christ». C'est à l'aide de cette Force que l'élève meurt pour pouvoir vivre. Il ne meurt pas de la mort presque inutile de la nature, pour émigrer ensuite, avec ses pauvres restes, dans la sphère réflectrice. Non, il meurt d'une mort structurelle et progressive en Jésus le Seigneur…
C.U. ed. 1996 - ch 1/ 14/17 – ed. 1975 ch 2/ 27 à 33
« Qui dans la foi se porte vers Jésus ne craint ni la mort ni l’enfer » :
Il faut bien comprendre tout ceci. D'après un verset mystique: «Qui, dans la foi, se porte vers Jésus ne craint ni la mort ni l'enfer.»…
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La foi immunise contre les soucis, l’angoisse, la peur,
mais ce n’est qu’un commencement, non une solution en elle-même :
C'est vrai, la foi immunise contre les soucis, l'angoisse, la peur. La liaison de la foi est vraiment une force puissante, mais ce n'est qu'un commencement.. Elle n'est pas une solution en elle-même…
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L’élève dans sa foi ne doit pas seulement se porter vers Jésus,
il doit aussi s’anéantir dans cette force, rendre possible le processus alchimique de la renaissance:
L'élève, dans sa foi, ne doit pas seulement «se porter vers Jésus,» il doit aussi s'anéantir dans cette force, et par là rendre possible le formidable processus alchimique de la renaissance. Là où le mystique stagne, le Rose-Croix va plus loin.
C'est pourquoi la Fraternité de la Rose-Croix, qui proposa ce processus de salut bien avant la naissance de I'Eglise, et bien avant que le premier pasteur eût accompli son suicide théologique, est non pas un esprit trompeur mais un espit conducteur…
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Des millions d’individus tendent vers Jésus par la foi,
chantent des hymnes de foi et de savoir ; ils n’en restent pas moins liés à la nature terrestre :
Des millions d'individus tendent vers Jésus par la foi; ils sont religieux sous tous les rapports; ils chantent des hymnes de foi et de savoir. - 16 - Ils n'en restent pas moins liés à la nature terrestre. Ils voient bien mais ne construisent pas, et ils pataugent jusqu'aux chevilles dans le sang humain et l'épouvante mondiale, dont ils sont co-responsables…
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D’autres qui dans leur foi se tournent vers Jésus, …
saisissent la main tendue et célèbrent leur adieu :
Mais il y en a d'autres qui, dans leur foi, se tournent vers Jésus sans se joindre à cette foule. Ils cherchent une solution - une échappée - ils saisissent la main tendue et célèbrent leur adieu…
C.U. ed. 1996 - ch 1/ 14/17 – ed. 1975 ch 2/ 27 à 33
L’élève n’en reste pas à la phase de la foi,
il ouvre son propre être sanguin à la Substance de vie de la Nature divine, le Sang de Christ qui est purificateur, lave de tous les péchés :
C'est pourquoi l'élève n'en reste pas à la phase de la foi; il cherche le chemin, il cherche la méthode à l'aide de laquelle ouvrir son propre être sanguin naturel à la Substance de Vie de la Nature divine - le sang du Christ - qui, en tant que feu purificateur, lave de tous les péchés. L'homme qui découvre en lui ce secret est admis dans le processus de la recréation alchimique. Derrière le voile, il a ouvert la porte et il entre dans le Royaume immuable. Ainsi nous nous entraînons mutuellement à mourir à la nature. Et Lui, que vous devez saisir de tout votre être après avoir tourné vos regard vers Lui, prononce ces paroles:
«Je suis la porte... la porte derrière le voile rouge-sang de l'illusion.»
C.U. ed. 1996 - ch 1/ 14/17 – ed. 1975 ch 2/ 27 à 33
L’influence de la Lumière gnostique originelle éveille la foi et l’enseignement du salut,
c’est par cette foi et cette compréhension que l’homme parle, œuvre et agit :
Ainsi y a-t-il une Force-Lumière auprès de chacun, et chacun doit bien le comprendre. Cette Force-Lumière est l'Atome originel échoué au centre du microcosme, qui correspond au cœur de l’homme et donc agit sur lui.
Par cette induction surgit maintenant l'influence, que nous connaissons bien, de la Lumière gnostique originelle. Cette influence éveille la foi en l'enseignement du salut, et c'est par cette foi, par cette compréhension, que l'homme parle, qu'il œuvre et fait offrande… - 474 -
P.S. ch 46 – 474 –476
Nous prenons ce chemin non sur la foi d’une autorité extérieure,
mais parce que nous ne pouvons rien faire d’autre :
L'élève de la Rose-Croix sait qu'il ne parcourt pas le chemin de la renaissance spirituelle, le chemin de la transfiguration, pour parvenir au repos et à la béatitude, en abandonnant ses semblables à leur amer et cruel destin. Nous prenons ce chemin, non sur la foi d'une autorité extérieure quelconque, mais parce que nous ne pouvons plus rien faire d'autre. Nous apprenons beaucoup de choses sur « la sphère réflectrice », le « brisement du moi », l'égo, la conscience cérébrale et le « tout Autre ». La sphère réflectrice, par exemple, n'a pas toujours été ce qu'elle est actuellement, c'est-à-dire hantée de forces obscures et remplie d'âmes qui se cramponnent au monde dialectique.
Pent. Décembre 1983/17 -
La foi donne la confiance, mais la foi a aussi ses étapes.
D'abord vient la foi historique, ensuite la foi morale et puis la foi divine, et, enfin, la foi vive. La progression est la suivante:
La foi historique commence quand nous apprenons à connaître, par l'histoire et la révélation qu'un homme a existé, qu'il s'appelait Jésus de Nazareth; et que cet homme était un homme tout à fait particulier, qui aimait extraordinairement les hommes, les combla de grands bienfaits et mena une vie extrêmement vertueuse; en un mot qu'il était un des hommes les plus moraux et les meilleurs, et qu'il mérite toute notre attention et notre amour.
Par cette foi simplement historique en l'existence de Jésus-Christ arrive la foi morale dont le développement fait que nous acquérons, voyons et trouvons réellement du plaisirr dans tout ce qu'enseignait cet homme; trouvons que sa doctrine simple est pleine de sagesse et son école pleine d'amour, qu'il avait des intentions droites envers l'humanité, e: qu'il souffrit volontairement la mort pour la vérité. C'est ainsi que la foi de sa personne et par celle-ci se développe la foi de sa divinité.
Ce même Jésus-Christ qui nous est si cher dans sa personne, qui nous devient si vénérable par Sa vie et Sa doctrine; ce même Jésus-Christ nous dit maintenant qu'il est le Fils de Dieu. Il fortifie ce qu'il dit par des miracles, guérit les malades, ressuscite les morts, ressuscite lui-même de la mort et
demeure avec ses disciples pour les instruire dans les mystères les plus élevés de la nature et de la religion, quarante jours après sa résurrection.
Ici la foi naturelle et raisonnable de Jésus-Christ se change en FOI DIViNE. Nous commençons à croire qu'il est Dieu fait homme. De cette foi résulte que nous prenons pour vrai tout ce que nous ne comprenions pas encore et qu'il nous ordonne de croire.
Par cette foi en la divinité de Jésus, par cet abandon entier à Lui et la fidèle observation de Ses lois,
ÉCLOT ENFIN LA FOI VIVE, par laquelle nous vérifions, PAR EXPERIENCE INTÉRIEURE, tout ce que nous avons cru jusqu'à présent par <une confiance d'enfant>. CElTE FOI VIVANTE ET VÉCUE est la plus haute de toutes.
Quand notre coeur, par la foi vive, a reçu, EN LUI, Jésus-Christ, alors cette Lumière du monde naît en lui comme dans une pauvre étable, (Extrait de : La Nuée sur le sanctiaure » de Karl Von Eckartshen).
Pent. 14ème an. N° 1
La pureté de notre foi…
La pureté de nos désirs, la pureté de nos motivations, la pureté de notre foi, de notre espérance, de notre amour, sont pour nous des exigences capitales.
Et chacun peut commencer par cela, même s'il n'a encore qu'à peine posé un premier pas hésitant sur le chemin. C'est la Rose du cœur qui rend cela possible. Car cette Rose n'est pas seulement sensible aux impulsions gnostiques qui viennent de l'extérieur, mais elle l'est aussi aux cris de détresse du centre de notre âme. Lorsque la conscience, éprouvant sa détresse, soupire après la libération, la Rose en éprouve comme un choc magnétique. Elle transmet un écho de ce cri de détresse au sternum. Et la force de la Rose se fore un passage dans le sanctuaire du cœur. C'est la première réponse de la Gnose qui nous parvient au moyen de la Rose.
A ce moment, chaque enfant des hommes doit poursuivre sa construction et tendre tout d'abord à la purification du cœur
Car par cette purification nous ouvrons toujours davantage notre système au processus du salut. C'est pourquoi toute Ecriture sainte insiste tellement sur cette purification et guérison du cœur « O Dieu crée moi un cœur pur» est le cri d'une âme qui aspire véritablement et qui comprend: le mur des désirs égocentriques doit être renversé.
Celui qui met sans cesse en pratique cette méthode de purification sans être jamais satisfait de lui-même en éprouvera les conséquences libératrices dans sa vie entière. Ainsi ce premier pas sur le chemin est en même temps le témoignage et l'application de l'indispensable vie selon le Sermon sur la Montagne.
«Bienheureux les cœurs purs car ils verront Dieu. » - Extrait allocution de Catharose de Petri -
Pent. 1999 n°2 10
La clef de la compréhension est la Foi
– fondement de la Foi authentique - La foi triomphe de la mort :
Les textes retrouvés à Nag Hammadi donnent de la Création divine de l'esprit, de l'âme et du corps une version différente de celle de la Bible. Cette extraordinaire révélation oblige à admettre que le livre de la Genèse de l'Ancien Testament ne relate pas la toute première phase du développement de la manifestation universelle mais une seconde beaucoup plus tardive. La clef de la compréhension de cette double conception est la « Pistis », la Foi.
La teneur du présent article est fondée sur deux écrits de Nag Hammadi Le Livre secret de Jean et Les Origines du Monde.
La première phase de la Création émane directement de l'Esprit immuable. La création de cette première phase est nommée Plérôme ou Ogdoade c'est le monde de l'Esprit se manifestant en un mouvement. Le Livre de la Genèse, lui, présente la création du monde, de la matière et de l'âme, comme émanant du chaos : elle est l'œuvre des éons, et parmi eux du plus grand: le dieu de l'Ancien Testament. Ce dieu courroucé et vengeur n'est pas le Dieu suprême, l'Indicible, l'Unique, l'Origine du premier commencement, mais il est « la force à tête de lion ».
Comment une telle connaissance est-elle restée cachée si longtemps ? Quelles en ont été les conséquences ? Les mortels, prisonniers de la matière, ignorants de la première Création, oublièrent qu'ils possédaient en eux un noyau spirituel et par là oublièrent également le fondement de la Foi authentique. Ils n'eurent plus connaissance de l'Homme primordial, de l'image spirituelle originelle participant du Plérôme, l'Adam de Lumière.
Mais s'ils redécouvrent le noyau spirituel de leur cœur et vivent dans sa résonnance, alors la foi triomphe de la mort. L'Adam de Lumière se lève de la tombe (la matière) et commence aussitôt son ascension dans le Plérôme.
Pent. n° 6/2007 - 38
Définition des quatre étapes de la foi :
d'abord la foi historique, puis la foi morale, ensuite la foi divine et enfin la foi vive.
Par cette foi à la divinité de Jésus, par cet abandon entier en lui et la fidèle observation de Ses lois, éclot enfin la foi vive, par laquelle nous vérifions, par expérience intérieure, tout ce que nous avons cru jusqu'à présent par une confiance d'enfant, et cette foi vivante et vécue est la plus haute de toutes. Quand notre coeur, par la foi vive, a reçu en lui Jésus-Christ, alors cette Lumière du monde naît en lui comme dans une pauvre étable.
Karl von Eckhartshausen
FOI née de la contemplation :
La foi née de la contemplation éveille la joie :
La foi née de la contemplation éveille au contraire la joie, un bonheur rayonnant, puisqu'un tel homme va à la rencontre de la vie nouvelle. Il mène, en harmonie avec ce chemin, une vie très active; mais sa signature est qu'il ne se préoccupe plus d'aucun problème social ou autre, de nature dialectique. Lorsqu'on perd tout intérêt pour certaines choses, celles-ci cessent de vous poser des problèmes.