Mani, le don de la Lumière
Symposium sur Mani, 7 mai 2005, Centre de Conférence de Renova, Bilthoven
Mets ta croix sur tes épaules, Dépouille-toi du monde, Libère-toi des liens du sang, Soumets-toi le vieil homme, Edifie l’homme nouveau, Accomplis la sainte loi, Fais place à la colombe aux blanches ailes,
Ne de pose aucun serpent prés d’elle [...]
Réjouissez-vous mes bienaimés

Ceux qui pressentent qu’il y a une vérité profonde sous-jacente à tout ce qui existe, reconnaissent en Mani un messager et un propagateur de la vérité divine. En 1938, Jan van Rijckenborgh, traitant de façon exhaustive de l’enseignement de Mani, déclara: Cet enseignement correspond exactement à la finalité et à l’essence du christianisme prêché par les Rose-Croix à travers les siècles. Ainsi Mani est-il l’une des principales sources de leur inspiration.
Au cours du préambule d’ouverture, ces paroles d’un précédent symposium furent reprises: Nous sommes venus pour vivre quelque chose d’authentique; pour respirer le parfum de la vérité vivante, qui jaillit de la seule et unique source originelle. Il ne s’agit pas d’un processus rationnel, ni d’un objet de réflexion, mais d’une chose toujours nouvelle, étincelante, inattendue. De ce parfum Mani parle dans ses chants:
« J’atteignis la porte du jardin des vivants,
le parfum des arbres se répandit sur moi. Et,
Au bord de l’Euphrate
un jeune homme était assis
et jouait de la musique,
environné du parfum de la Vie. »
Tel est le rayonnement de la Vie authentique.
Dès sa jeunesse, vers douze ans, Mani se sait enveloppé de ce parfum. Son compagnon divin lui apparaît, qu’il désigne comme le Paraclet:
« Quand mon corps se fut développe,
survint devant mon visage,
de façon tout à fait inattendue,
un reflet splendide et magnifique de moi-même. »
Alors le Paraclet me dévoila tout ce qui e tait, tout ce qui sera, tout ce que œil voit, ce que l’oreille entend, et tout ce que la pense e pense. Par lui j’appris toute chose, je vis le Tout, je devins un seul corps et un seul esprit.
Paroles qui contiennent la promesse, la vision d’une autre vie, d’une vie plus haute, consolation de tous ceux qui savent qu’il y a un monde supérieur et y aspire profondément. Les paroles de Mani se font l’écho d’une telle nostalgie. Mani signifie «perle de lumière», la semence divine enfouie dans le cœur humain, ou selon son expression: «la première rose du Père».
De même, la Rose-Croix parle de la rose du cœur qui doit être de livre de son emprisonnement pour s’épanouir.
«Allumez vos lampes,» dit Mani, «et dé lions-nous promptement les chaînes du corps afin de délivrer l’homme nouveau.»
L’évangile de Mani
J.van Oort, co-auteur de l’ouvrage consacré au Keulse Mani Codex (le manuscrit manichéen de Cologne), fit la première conférence intitulée L’évangile de Mani:
«Mani naquit en 216, près de l’actuelle Bagdad. Il n’y a rien de certain sur ce nom de Mani. D’après le codex de Cologne, il semble qu’il grandît dans une sorte de communauté juive, comparable à celle des Esséniens de la Mer Morte, mais très dogmatique et reconnaissant Jésus comme le Messie, le Sauveur (sotèr).
C’étaient donc des judéo-chrétiens. Ils s’en tenaient à l’idée que Dieu est la cause de tout, y compris du mal, assertion contre laquelle le jeune Mani se révolta violemment. Il s’affranchit de ce milieu dogmatique où l’on était contraint de pratiquer rites, purifications et ablutions. Selon van Oort, le codex montre comment la gnose manichéenne se développa à partir de l’appel au Soi divin lancé par Mani.
Mani parle de sa «syzygie», son «jumeau céleste», son vrai Soi, dont il dit: «Je le reconnus et compris qu’il était mon être véritable, dont je fus jadis séparé.» Les conceptions gnostiques de Mani dépeignent un chemin qui mène à la compréhension du mystère du bien et du mal, compréhension qui dépasse de beaucoup un simple dualisme. Cette doctrine associe étroitement la connaissance de soi et la connaissance de Dieu. On découvre des parallèles frappants entre le manichéisme et l’islam, en tout cas avec le Coran. On y retrouve, à l’origine, un important élément gnostique comme dans tant de sources, telles celles du judaïsme et du christianisme. Les rapports sont évidents entre le «compagnon divin» ou «jumeau» de Mani (syzygie), le «Gabriel» de Mahomet et le «Christ» éternel.
«Mon fils, à travers tous les prophètes, j’ai attendu que tu viennes pour me reposer en toi. Car tu es le lieu de mon repos, tu es mon fils premier né, qui règne jusque dans l’éternité.» Ce fragment essentiel et pénétrant de l’Evangile des Hébreux, en témoigne. De façon surprenante les courants «hérétiques» sont souvent révélateurs du judéo-christianisme originel, ce que l’on retrouve dans les évangiles canoniques et particulièrement dans l’Evangile de Jean.
Lors de son baptême dans le Jourdain, Jésus devient le fils de Dieu: il prend conscience d’être appelé en tant que Christ: «Tu es mon fils, aujourd’hui, je t’ai engendré.» Cet appel intérieur à l’évolution de la conscience se retrouve dans l’Evangile de Judas, nouvellement découvert: «Et dès que j ’eus été baptisé (c’est Jésus qui parle), voici, une nuée lumineuse m’environna [...] et sortant de la nuée j ’entendis une voix retentir: O Allogène, (un être différent des autres, un étranger dans le monde transitoire, l’ homme spirituel, ici : Je suis la voix de ta prière est entendue et moi (le Christ céleste) je te suis envoyé .»
A son baptême Jésus reconnaît sa vraie vocation, alors le Christ descend sur lui: son image éternelle, sa «syzygie» impérissable. Le Christ éternel descend sur Adam, image originelle et arche type de l’homme selon Mani. Il en est de même de Seth, Hénoch, Noé ... Mais c’est la plénitude de l’Esprit Saint qui s’épanche sur Jésus. Ainsi que le conçoit Mani, qui s’intitule «apôtre de Jésus-Christ».
Dans le codex manichéen de Cologne, il déclare:
«Moi, Mani, apôtre de Jésus-Christ par la volonté de Dieu, le Père de la vérité, de qui je suis né, qui vit et demeure dans l’éternité où il était avant toute chose et demeurera après toute chose. Ce qui a été, et sera, existe par sa Puissance. De lui je suis né .Je suis de par sa Volonté. Par lui toute sa Vérité m’a été manifestée, et je procède de sa vérité. Ce que Dieu m’a révélé je l’explique à ceux qui aspirent à la vérité.»
Mani marche dans les traces de Jésus. Son évangile doit être réalise intérieurement, il s’agit de la rencontre avec le Christ intérieur, le soi véritable, après quoi l’on parvient à la vraie compréhension, à la «connaissance» ou «gnose». Mani reprend les paroles de Paul qui déclare :»Si je vis, ce n’est plus moi qui vis (mon ancien moi, mon égo), c’est le Christ qui vit en moi.» (Galates 2, 20)
Le manichéisme s’étendit de l’océan Atlantique à l’océan Pacifique; ce fut une église chrétienne gnostique, mondiale, comportant des millions de fidèles, une ecclésia reliée au champ de manifestation du Christ universel et œuvrant par lui. Il se trouve que Mahomet, sous plus d’un aspect, a été le dernier témoin de la théologie chrétienne primitive, et que l’islam a conservée, l’idée de l’éternel retour du vrai prophète de la tradition chrétienne, qui veut que Jésus ait été le plus important de tous. Perspective magnifique, propre à inspirer de l’espoir. Si l’universalité du Christ était reconnue, beaucoup de conceptions religieuses se rejoindraient, et l’on surmonterait un grand nombre de différends.
Le codex manichéen de Cologne et l’Evangile de Judas
Après cette conférence traitant des fondements gnostiques christiques du manichéisme, le professeur Quispel prit la parole pour présenter le livre écrit par lui et Van Oort «Le Codex manichéen de Cologne». Ce manuscrit fut retrouvé en Egypte en 1969. L’endroit exact de la de couverte n’est pas certain. Acquis auprès d’antiquaires, il était de dimensions telles qu’il ne de passait pas 3,5 centimètres. En fait, dit Van Oort, c’était une vilaine «masse confuse» de parchemin, qui fut achetée par l’université de Cologne, d’ou' son nom. Ce minuscule petit livre, dont l’antiquité ne fait aucun doute, date de la fin du IVème siècle, et compte environ 192 pages écrites en majuscules grecques. Les feuillets parcheminés s’étaient comme coagulés. Les lettres mesurent moins d’un millimètre!
Ce manuscrit relate la vie de Mani qui, au troisième siècle après le Christ, posa les fondements d’une religion gnostique mondiale. La première phrase en est: «De la naissance de son corps» ce que l’on peut interpréter comme «La naissance et le développement d’un corps gnostique», autrement dit l’ecclésia manichéenne. Il décrit la naissance de Mani, ses années de jeunesse et son premier voyage de missionnaire.
«L’avenir, chers auditeurs, est aux couleurs de la Gnose». C’est par ce trait que le professeur Quispel commença son intervention, brève mais intense. Après avoir un moment retenu notre attention sur l’Evangile de Thomas et sur l’édition en deux volumes d’un Dictionary of Gnosis and Western Esoterism, il en vint à évoquer le manichéisme. Ce ne fut pas la religion d’un peuple, comme le judaïsme ou L’hindouisme, dit-il, mais une religion mondiale comme le bouddhisme. Iln’en est pas de plus simple: l’âme se de livre de la matière par l’Esprit. Cette religion chrétienne, sans division, qui dura mille ans, était gnostique « la Gnose est une religion mondiale » comme cela apparaît dans le Codex manichéen de Cologne.
En tout être humain vit une étincelle divine qui doit être sauvée «afin que la blessure de la chute se ferme et que, de nouveau, Dieu enferme tout en lui. Pour la Gnose, pour les gnostiques, Dieu est l’être en mouvement. Puis Le professeur Quispel fait le lien entre le manuscrit de Cologne et l’Evangile apocryphe de Judas, ou' Seth, troisième fils d’Adam et le prototype de l’homme spirituel, est aussi qualifie d’allogène. «Il s’agit bien ici de Seth, l’allogène, et de la description de son ascension alors qu’il est environne d’une nuée lumineuse. De même, selon la Bible, Moïse monte sur le Sinaï jusqu’aux «ténèbres» ou' se trouve Dieu; Moïse, initie et archétype du mystique, s’élève au-dessus du temps et de l’espace, dans la nuit des sens et dans la nuit de l’â me, et fait l’expérience de Dieu.»
C’est bien là le thème principal de la mystique chrétienne postérieure: en rentrant en soi-même, l’on s’élève au-dessus du mental pour rejoindre l’Un. Les rapprochements que Quispel établit sont étonnants et permettent une bonne vision des racines profondes et insoupçonnées de notre civilisation chrétienne. Il conclut: «Pour nous, hommes de la postmodernité, n’est-t-il pas extraordinaire que l’athéisme soit un gigantesque coup d’épée dans l’eau et que Dieu, ce vieillard barbu, ne puisse plus nous convaincre. Mais n’y aurait il pas, effectivement, quelque chose qui soit à l’origine de tout et donne un sens à notre existence ?»

Le miracle manichéen
François Favre est l’auteur d’un livre sur Mani abondamment documenté : Mani, Christ d ’ Orient, Bouddha d ’ Occident. Sa contribution au symposium a été traduite de façon précise par Madame Y.de Vries sous le titre : Le miracle manichéen.
C’est un vaste panorama qui s’ouvre, dramatique et inspirant, tragique et lumineux. D’un côte : l’aspect intérieur, ésotérique, de l’enseignement de Mani; sa cosmologie où la lumière et les ténèbres, le divin et le mal, sont radicalement séparée s, mythe saisissant de l’homme de chair soumis à l’action des puissances ténébreuses, de l’offrande de la lumière, de son alchimie dans la matière, de la libération de l’âme de lumière, une transmutation intérieure représentée dans cet ouvrage en paroles, symboles, diagrammes et illustrations.
D’un autre côte : l’envol du manichéisme vers de nombreuses contrées et sa terrible persécution. On est surpris de la grande vitalité de l’église de Mani, une vitalité qui, malgré les féroces oppositions, répressions et oppressions des diverses orthodoxies (le bloc des prêtres chrétiens, bouddhistes, taoïstes...), s’épanouit pendant mille ans et sut procurer à d’innombrables âmes la joie éternelle de la Lumière du Christ universel. Passe grandiose qui se révèle encore de nos jours. Car la force spirituelle à laquelle l’église mondiale de Mani donna forme ne s’est pas perdue, elle est indéracinable. Pour celui qui y est sensible se dresse la croix de lumière: Mani, apôtre de Jésus-Christ, sauveur, âme de lumière, âme du monde.
Le mélange de la matière et de la lumière
La dernière conférence de ce jour mémorable débuta par les paroles célèbres: «Moi, Mani, apôtre de Jésus-Christ, [...] cette vérité je l’ai révélée aux pèlerins, mes compagnons.» L’orateur, Monsieur R. Goud, souligne que tous les gnostiques puisent à une seule et même source. Cependant, ce qui se manifeste en symboles après la renaissance de l’âme, ils le traduisent en paroles et en images compréhensibles pour l’époque ou ils effectuent leur travail. Ils possèdent, pour ainsi dire, un fil conducteur intérieur qui leur fait reconnaître et ressentir l’actualité de l’enseignement de Mani.
Ce qui est caractéristique pour le gnostique c’est le dualisme tant de l’homme que de la création, ainsi que la signification à donner au Christ. Dans la doctrine manichéenne, la création est à la fois lumière et matière ou ténèbres, principes absolument séparés l’un de l’autre; il faut remarquer que la matière (hyle) est consciente et dispose d’une intelligence. Le règne de la Lumière y est représenté par l’arbre de la Vie, et celui des ténèbres par l’arbre du mal.
Mani affirme que Lumière et matière sont mélangées. Comment cela se fait-il? Voici: le prince des ténèbres, ne trouvant nulle satisfaction en lui-même, est jaloux du règne de la Lumière dont il essaye de franchir la frontière avec sa horde de démons. Dieu, qui règne dans la Lumière, le «Père de la Grandeur», origine et source de tout amour, ne veut pas combattre. Il fait plutôt une offrande. Il engendre le premier homme, «son fils plein de force» qui, équipé de cinq puissances, s’engouffre dans le royaume des ténèbres. Ces cinq puissances constituent l’âme de Lumière ou vêtement de Lumière, image qui s’exprime brillamment dans Le Chant de la Perle. Alors le prince des ténèbres et ses cinq fils engloutissent l’Ame vivante et les cinq fils de celle-ci. Dans les textes manichéens, il est précisé que les cinq fils de la Lumière rampent dans les entrailles des fils des ténèbres, captifs de la matière mais hors d’atteinte. Dès lors, s’est introduit dans les ténèbres un élément lumineux, salvateur et libérateur. Dans ces conditions, la lutte contre les ténèbres ne s’effectue ni par un combat ni par la force mais par l’offrande de la Lumière.
La cosmologie de Mani dépeint dans toutes ses nuances l’offrande de ces éléments lumineux et leur libération du règne des ténèbres. Les étincelles divines sont prisonnières de l’homme de cette nature, l’homme de matière, lequel n’a pas le pouvoir de les libérer par ses propres forces, ce que ne peut pas davantage l’âme humaine de Lumière. En fait, cette dernière, vaincue par la sombre matière, ignore tout de son origine divine.
De même que l’homme du commencement a une âme quintuple, l’homme matériel, hylique, a aussi une âme quintuple, mais formée des forces des ténèbres. L’âme de lumière est plongée dans un sommeil de mort; il s’agit de la réveiller et de réanimer ses cinq aspects : persévérance, foi, perfection, amour et sagesse. Mais ces vertus ne peuvent s’épanouir qu’en recevant les forces du règne de la Lumière. Comment réveiller l’âme de Lumière?
Mani s’exprime alors:
«Mon sauveur, que dois-je faire afin de vivre?
Donne repos à ta main,
Revêts-toi de la pureté de la vérité,
Fais don de l’Amour à ton intelligence,
Offre la Foi à ta raison, Donne la Perfection à ta pensée,
Donne la Persévérance à ta résolution,
Et la Sagesse à ta réflexion [...]
Ainsi tu vivras, ô âme.»
L’orateur évoque une nouvelle activité de Jésus, lui-même éclat du soleil: l’effusion du Paraclet, l’Esprit Saint des maîtres et fondateurs de tous les courants religieux.
Leur tâche est de réveiller les âmes de Lumière, confirmant ainsi les êtres humains dans la vérité et la Lumière. Aussi longtemps que l’âme demeure dans la sphère de la matière, elle est vulnérable et exposée aux assauts des ténèbres. Mais lorsque, totalement libérée de la matière, elle est admise dans l’éon lumineux « un espace compris entre le monde de la dualité et le royaume de la Lumière » elle est délivrée de tout mal. Dans l’évolution suivante, l’éon lumineux se fond dans le royaume de la Lumière. L’âme de Lumière du premier homme en fait partie, il est l’un des innombrables êtres de Lumière et de perfection.
La collectivité rassemblant les éléments lumineux de chaque être humain, forme ce qu’on appelle «l’âme du monde». Comme l’offrande du premier homme correspond au sacrifice du fils du Père de la grandeur, l’âme souffrante du monde est comparée à Jésus sur la croix, une croix de Lumière.
Pour Mani, le Père de la Grandeur est Dieu. Mais Dieu et l’Amour ne font qu’un. La doctrine de Mani repose tout entière sur l’offrande de soi faite par amour, et sur l’idée que les êtres humains doivent constituer une longue chaîne d’offrandes dans l’amour du Père de la Grandeur. Car c’est par amour qu’il a engendré le premier homme, Christ. Tout ce qui est arrive par la suite: le sauvetage du premier homme, la création du monde et de tous les règnes de la nature, peuvent être considérés comme autant d’émanations, influx ou offrandes du Père. De même l’homme ne peut il se libérer que par l’offrande de lui-même.
Voici ce que dit Mani de sa vie d’apôtre de la Lumière:
«Je n’ai qu’un seul sujet de tristesse:
ces âmes auxquelles manque l’espérance, et qui ne se sont pas fortifiées intérieurement dans la vérité .
Pour leur éviter la mort finale,
les apôtres, pères et vrais prophètes qui se manifestent de par Dieu,
ont fait l’offrande d’eux-mêmes avec de grands efforts, dans la nécessite terrible de sauver ces âmes de la deuxième mort.
Pas un seul apôtre n’a voulu recevoir sa récompense sur cette terre. Ils ont passé tout leur temps en peines et en souffrances et accepte le crucifiement de leur corps pour sauver ces âmes
de la grande perdition,
dans l’espoir qu’elles s ’e lèveraient
dans le nouvel e on
jusque dans la paix éternelle.»
Bibliographie :
Oort, J.van, De Keulse Mani Codex, Amsterdam, 2005.
Favre, François, Mani, Christ d ’ Orient, Bouddha d ’ Occident, Ed. du Septénaire, rue Tourtel Frères, 54116, Tantonville, France.