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DES TEMOIGNAGES ACCABLANTS
Plus de 30 personnes ont défilé le vendredi 3 mars pour raconter leur histoire
- Ici, c'est un homme en larmes qui déclare qu'après avoir vu sa carrière de chercheur brisée suite à une dénonciation de l'ADFI, les invités ont refusé de venir à son mariage.
- Là, c'est une femme qui raconte comment les services sociaux lui ont arraché son bébé qui était encore au sein.
- Puis, c'est cette chanteuse populaire, élue pour représenter la France à l'Eurovision dont tous les contrats furent rompus après une campagne de presse diffamatoire l'accusant d'être dans une secte, qu'elle avait quittée, mais qu'elle a rejointe depuis, en jurant de proclamer haut et fort sa foi.
- Un professeur de yoga raconte comment l'ADFI l'a dénoncé comme étant un ami de Luc Jouret du Temple Solaire, alors qu'il ne l'a jamais rencontré. La preuve de l'ADFI ? Un document antisecte affirme que " la naturopathie est dangereuse car Luc Jouret était médecin naturopathe". Ce professeur de yoga parlait de "corps énergétique comme Luc Jouret", précise-t-on. Son association ne pouvait donc qu'être une filiale de l'Ordre du Temple Solaire ! On touche ici le fond de l'absurde et de la dérision.
- Un chef d'entreprise en communication raconte comment sa société a été fichée comme secte parce qu'il avait dénoncé le système des pots de vin en honneur dans l'administration. N'ayant pas voulu se laisser corrompre en entrant dans le jeu des fausses factures, il a été classé comme filiale d'une secte. Car l'accusation de secte sert à réduire au silence tous ceux qui dérangent. Depuis, ce chef d'entreprise perd ses contrats, et ses relations le suspectent.
- Une femme, cadre dans un service scientifique fut accusée de "donner une mauvaise image de son service" à cause de ses idées religieuses dont elle ne fit pourtant jamais état. Exilée en Amérique, elle n'a plus le droit de voir ses enfants tant qu'elle ne renie pas son mouvement spirituel. (Des personnes sont réfugiées au Québec depuis 1996. D'autres ont choisi l'Espagne, l'Angleterre ou l'Inde).
- Une autre femme ne peut contenir son émotion, après avoir été jetée en prison pendant 8 mois pour pratique illégale de la médecine. Elle demande justice et dénonce un véritable complot orchestré par les antisectes.
- Une autre explique qu'elle est membre d'un groupe spirituel accusé d'être une "secte guérisseuse parce qu'on tend la main pour diffuser les ondes célestes".
- Un homme raconte pourquoi il a perdu ses droits parentaux, car il mettrait en danger ses enfants à cause de sa pratique de méditation.
- Une femme a perdu sa capacité d'accueillir des enfants en nourrice car un enquêteur social a découvert un petit autel japonais en bois dans sa chambre.
- Un homme raconte comment l'expert psychiatre qui l'a interrogé lors d'une enquête pour son divorce, ne s'est basé que sur les éléments fournis par l'ADFI pour le déclarer inapte à conserver ses droits parentaux.
- Un cadre d'entreprise est dénoncé comme membre d'une association spirituelle. Bien que son patron ait affirmé que son collaborateur était irréprochable, il sera licencié grâce aux pressions des antisectes. Il fut mis en examen, et jeté dans la cave d'un hôtel de police où grouillaient des rats.
- Une institutrice parfaitement notée, est dénoncée comme membre d'une secte, sans qu'on puisse trouver un reproche objectif. La suspicion suffit, lui dit-on.
Pendant des heures, les témoignages se sont succédés dans la dignité et le calme, sans que les témoins n'expriment de ressentiment. Un observateur américain ne pouvait s'empêcher de murmurer : "Incredible..." Oui, incroyable, mais vrai.
UN CAS DE PERSECUTION ORDINAIRE
PARMI les nombreux témoignages recueillis au cours de la journée mémorable du 3 mars, relevons celui de Marc G. car il est représentatif d'une persécution "ordinaire" consistant, après un divorce, à déchoir un des deux époux de son droit de visite pour "appartenance a une secte".
Marc G. commence sa quête spirituelle en adhérant d'abord à l'AMORC, puis au CIRCES, un groupe dissident de l'Amorc. Il s'oriente ensuite vers l'hindouisme en suivant les enseignements de Mère Meera, puis ceux d'un autre maître hindou.
Il entame une procédure de divorce avec sa femme et en 1995 le divorce est prononcé dans des conditions habituelles : il obtient la garde de ses enfants un week-end sur deux et la moitié des vacances. Plus tard, souhaitant obtenir aussi la garde pendant un mercredi sur deux, il demande une révision du jugement. Mal lui en prend. Son ex-femme, qui a été hospitalisée en psychiatrie, contacte l'ADFI. Une enquête sociale est alors demandée.
L'enquêteur se laisse convaincre par les arguments de l'ADFl qui accuse Marc G. d'appartenir à un mouvement ayant des liens souterrains avec I'OTS, ce qui, dans son cas, est absurde. Commence alors l'escalade des petits gestes anodins réinterprétés par les antisectes en autant de signes maléfiques d'appartenance sectaire. On lui reproche de pratiquer la méditation devant ses enfants. La bague acheté à son fils dans un magasin exotique se transforme brusquement en symbole d'appartenance à une secte. Une banale fête de patronage à laquelle il emmène ses enfants se transforme en séance d'embrigadement. Après l'enquête sociale qui se fait exclusivement à charge, le jugement d'appel est prononcé et Marc G. perd tous ses droits de visite ! Un père de famille jusqu'alors sans problèmes, cherchant sa voie au sein de mouvements spirituels qui ne figuraient même pas dans le premier rapport parlementaire, n'a plus le droit de voir ses propres enfants après l'avis donné par les antisectes à l'un des époux. Un bel exemple de la défense de la famille à méditer !
Sources : http://omnium.chez.com/temoigna.html
Date de création : 15/08/2009 • 11:08
Dernière modification : 15/08/2009 • 12:27
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