Souffrance et pesonnalité
La souffrance est par essence inhérente à cette nature :
Après sa mort, les restes de sa personnalité se désintègrent complètement au bout d'un temps plus ou moins long. Cet être de ténèbres dans cette nature de ténèbres court au néant. Il soupire parce que la souffrance est, par essence, inhérente à cette nature.
Dans cette situation il est saisi par la première émanation en provenance du Plérôme: l'émanation de la Pistis. Elle s'adresse à votre mental, à votre pouvoir de l'intelligence et à votre conscience. Elle vous parle: «Tu souffres; tu es ténèbres; tu es né pour rien. Pourquoi es-tu ici et quel est le sens de ta vie? »
P.S. ch 46 – 472, 473
Il en résulte que cette souffrance augmente :
Il en résulte que la souffrance augmente. Car lorsqu'on fait voir à quelqu'un la désespérance de sa condition, son tourment n'en est que plus grand.
L'homme de la nature ténébreuse, dans sa douleur intense, cherche alors aide, guérison et compréhension, et, après maintes expériences et tentatives, il découvre le chemin de la délivrance, qui offre la perspective d'un autre état de vie.
Que va faire maintenant cet homme? Il devient l'élève d'une école spirituelle quelconque, et reçoit toutes sortes de forces et de pouvoirs. L'idée de la délivrance le console déjà quelque peu, mais c'est en fait une maigre consolation car tout cela est illusoire. En effet, la nature ténébreuse, en elle-même et par elle-même, court à sa perdition. Le moi provient de cette nature ténébreuse et s'explique entièrement par elle.
P.S. ch 46 – 472, 473
Une telle offrande ne fait pas disparaître la vraie souffrance :
Cette nature ténébreuse comporte deux aspects: bien et mal. Et comme l'homme ne possède encore rien d'autre, il engage tout ce qu'il a potentiellement de «bien », lequel bien est le produit de cette nature ténébreuse; et à partir de ce bien, il fait l'offrande de son temps, de ses capacités et de ce qu'il possède.
Une telle offrande donne bien quelque consolation et joie, mais ne fait pas disparaître la vraie souffrance et ne fait pas approcher pour autant de la vraie délivrance.
P.S. ch 46 - 472, 473