Souffrance Christique
Participation à la souffrance – votre vie intimement liée à la souffrance du Christ :
Et il est attendu de chacun de vous de n’être pas trouvé endormi, comme les disciples de Gethsémani, au moment le plus important et le plus actuel de l’École spirituelle. C’est pour ces raisons que sont continuellement posées des exigences pressantes de manière dynamique et positive. – Vous devez, par exemple, percevoir profondément votre unité en tant que Communauté de la Tête d’Or et ne vivre que de cela. Tout doit être soumis à cette unité. Il faut nous comporter comme des vrais frères et sœurs, avec toutes les conséquences bouleversantes que cela implique.
Sur la base de cette unité totale et selon les critères d’une amitié effective, pure et élevée, vous avez été relié au cinquième champ de travail d’une manière sacramentelle, au Champ de la Fraternité des Âmes immortelles. Cela implique directement que par votre liaison, vous participez également à la souffrance de Christ, parce que la participation à cette souffrance suppose en même temps que l’on se lie de plein gré à l’humanité pour la sauvegarde de la foi et du salut. Il vous est donc confié une tâche :
Rester fidèles les uns aux autres, dans l’unité en dépit de tout. Tel est votre chemin de croix, tel est votre calvaire où a lieu, corporellement, un déclin total et par lequel votre vie est intimement liée à la souffrance du Christ. C’est uniquement par cette offrande que vous allez alléger le sacrifice Christique, que vous allez aider le Christ, la Hiérarchie christique, et que vous contribuez à l’illumination de l’Âme-Esprit, aussi bien pour vous-même que pour votre prochain.
P.V. 280, 281
Le cri de douleur de celui qui souffre :
ainsi que nous servons Celui qui est, qui était et qui sera, le Seigneur de la Vie, le Christ. Celui qui accomplit le tout, le début et la fin de toute réalisation Rose-Croix, ce Christ s’est, selon l’éternelle loi d’Amour universelle, fait prisonnier de la terre. Le sang de ce Saint se déverse maintenant goutte à goutte, avec une monotone régularité dans le Jardin de Gethsémani ; la lutte a recommencé.
Et l’humanité continue à dormir tranquillement. Le cri de douleur de Celui qui souffre ébranle le monde entier : « Ne pouvez-vous pas veiller une heure avec Moi ? » bientôt suivi du terrible sarcasme divin : « Continuez à dormir : voyez, celui qui doit me trahir est proche. »
T.F.R.C. 57, 58