Souffrances
La souffrance provient de deux forces étrangères l’une à l’autre deux tensions différentes, deux pouvoirs électromagnétiques :
Vous avez ouvert le sanctuaire de votre cœur à une Force nouvelle, la Force du sixième domaine cosmique, la Force de l’état d’âme vivante. Cette Force pénètre en vous, pénètre dans votre sang, dans votre fluide nerveux et s’introduit dans le sanctuaire de votre tête ; elle remplit votre être entier et fait naître votre âme. Mais il y a aussi une autre force. Cette force provient du système vital de base, du feu du serpent, et elle fait en vous son chemin. Ce sont deux forces essentiellement différentes de nature qui allument en vous un feu brûlant. C'est ainsi que votre âme souffre, mais aussi votre moi. Ne croyez pas que la cause en soit à l’âme, ou que la cause en soit au moi. Non, la souffrance provient de ces deux forces essentielles étrangères l’une à l’autre, provient de deux tensions totalement différentes, provient de deux pouvoirs électromagnétiques qui se rencontrent dans votre être.
Que faire alors ? Vivre l’endoura. Ne laissez pas le moi s’immiscer dans le processus... Quand vous sentez et vivez la douleur au plus profond de vous, c’est le moment où la Force-Lumière gnostique s'occupe de vous le plus puissamment de la façon la plus dynamique. Il y a toujours des hommes qui considèrent la lutte vitale qu’impose le chemin comme une lutte au caractère personnel. Le moi ne doit s’occuper de rien, le moi doit devenir silencieux. Laissez la lutte, laissez l’incendie de la purification faire rage.
G.O.E. 2 ch XI 83 à 85
La créature purement animale est sensible à la douleur mais ne connaît pas la vraie souffrance :
Que doit faire une créature soumise à la nature, donc à la mort? C'est l'évidence: réveiller, rendre active l'âme-esprit latente, l'âme raisonnable. Cette âme n'a pas pu mourir puisqu'elle est immortelle; mais elle a été réduite à une totale impuissance du fait que le moi corporel n'a voulu suivre que l'âme naturelle grossière, dégénérant ainsi existentielle ment et se condamnant à des souffrances incommensurables. Mais à chaque malheur correspond un bonheur. Tout ce qui souffre acquiert de l'expérience. L'expérience est le fruit de la souffrance et souvent d'une douleur intolérable. Cette douleur et cette souffrance - que vous connaissez d'expérience - sont les signes irréfutables de l'immortalité originelle fondamentale. Car une créature purement animale, bestiale, est bien sensible à la douleur mais ne connaît pas la vraie souffrance. La sensation de douleur est toujours une expérience physique. Elle n'influe que temporairement sur l'état intérieur…
G.O.E. 2 - 90
La souffrance est toujours associé à l’âme. La souffrance est une plainte de l’âme :
…Quiconque éprouve une douleur change brusquement ; sous l'empire de la douleur, la brute peut temporairement devenir une créature docile. La maladie accompagnée de douleurs rend calme et accommodant un homme agité et coléreux.
Mais la souffrance est toujours associée à l'âme. La souffrance est une plainte de l'âme. Il n'est pas exclu qu'un homme affligé de douleurs physiques éprouve en même temps de la souffrance. Mais celui qui ne ressent que des douleurs retournera à l'ancienne nature aussitôt que les douleurs auront disparu. La nature ne se renie pas…
G.O.E. 2 - 91
…Une souffrance réelle fait une blessure profonde et agit dans le sens d'une purification.
C'est pourquoi l'expérience de la souffrance, avec la douleur qui en résulte, s'avère, en l'état d'être actuel de l'homme - la seule méthode pour contraindre l'âme naturelle à faire appel à sa soeur, l'âme-esprit, à l'éveiller de la tombe des morts vivants et à lui donner la direction de sa vie selon les intentions du plan de sauvetage, en sorte que l'être originel immortel puisse se démontrer à nouveau par la transfiguration.
Lorsque vous éveillez l'Âme-esprit et lui transmettez la direction de votre vie, vous n'avez plus à vous demander, poussé par le doute, si votre existence est soumise à la mort. En effet vous possédez alors la vraie vie. Être pieux mène de nouveau l'âme-esprit à la vie et la fait entrer, par la purification, dans la triple alliance de la manifestation universelle: Dieu, le Cosmos et l'Homme véritable. Nous espérons ardemment que vous pourrez entrer bientôt dans cette triple alliance. «Bienheureux les pauvres en esprit car le royaume des cieux est à eux.» L'homme qui a reconduit l'âme raisonnable, l'âme-esprit, à la vie parfaite, trouve le repos véritable. Nous pouvons réellement accepter cette sentence comme un axiome hermétique. Ecoutez ce que tente de nous suggérer le cinquième livre d'Hermès:
Le Noûs est en Dieu ; la raison est en l'homme ; la raison est dans le Noûs. Le Noûs est insensible à la souffrance…
G.O.E. 2 - 91
Sinon la souffrance demeurent en vous, car la douleur et la souffrance font partie du mal :
…Parfois dans l’École, certains remarquent ou bien nous écrivent : « Il nous est très difficile de vivre en unité de groupe, d’entrer dans l’unité de groupe telle que l’École la comprend. » Une remarque de ce genre est absurde et celui qui la fait donne à entendre que son âme n’est pas encore née. Si votre âme est née, il y a une petite étincelle du nouvel état d’âme en vous, l’unité n’est plus un problème. Vous ne pouvez même plus vous empêcher d’entrer dans le groupe. Existentiellement, l’âme est absolument une avec toutes les autres âmes. Telle est la splendeur de la grande Communauté des âmes .
Dès que, dans la jeune Gnose, la force des âmes nouvelles a été suffisamment grande, aussitôt s’est établie une liaison avec la grande Communauté des Âmes de la Chaîne gnostique universelle. Nous ne l’avons pas cherchée, nous ne l’avons pas demandée, nous ne nous sommes pas écrit à ce propos : Nous nous sommes rencontrés les uns les autres ! Et de nombreux frères et sœurs en sont témoins. Une communauté d’âme n’a pas besoin d’être formée, elle est ! C’est pourquoi, allez le Chemin !
Quand au reste pensez aux avertissements connus de la Langue sacrée : « Soyez fidèle et ne vous fiez à personne. » - « N’ayez pas foi en tout esprit mais éprouvez les esprits pour savoir s’ils viennent de Dieu. » dit Jean. Ce sont là deux conseils hermétiques. Si vous vous y tenez, rien de mal ne vous arrivera. Sinon la douleur et la souffrance demeureront en vous, car douleur et souffrance font partie du mal.
G.O.E. 3 – 35, 36
Toutes les tensions, ce torrent de souffrances glissent sur vous :
Considérez que dans votre personnalité existent deux organes de conscience directeurs : un organe que vous connaissez, qui vous fait dire “moi” et un organe beaucoup plus puissant que vous ne connaissez pas. C’est à ce deuxième moi, l’âme, l’alter-ego, que vous devez maintenant transmettre la direction. Vous le pouvez. Et, si vous le faites vous n’aurez plus besoin de vous agiter. Toutes ces tensions épuisantes, ce torrent de souffrances et de misères glissent sur vous. Vos problèmes se résolvent d’une tout autre manière. Vous, le moi de la nature, vous n’avez plus besoin de vous agiter, car l’Autre s’active en vous.
G.C. 66
Souffrance et chagrin seule moisson des champs de vie de l’homme terrestre :
Qu’est-ce que le monde, qu’est-ce que l’humanité, et quelle est sa destination ?
Pourquoi les Mystères de la vie et de l’Univers sont-ils si insondables ? Comment peut-on arriver à la connaissance ? Comment recevoir l’illumination qui nous délivre des ténèbres et met fin à notre errance dans le champ de vie matériel ? Peu de gens ont trouvé, pour l’instant la voie de l’illumination effective, alors que la foule est innombrable de ceux qui cherchent dans toutes les directions possibles. Comme il est difficile qu’interminablement la souffrance et le chagrin soient la seule moisson des champs de vie de l’homme terrestre ! De nombreuses rondes de temps ont été nécessaires à l’édification de la conscience et de la compréhension, qui, jusqu’à présent, n’ont pu s’affranchir du statut matériel de l’existence humaine. Dans le même temps la Terre sainte se déployait à partir du septuple cosmos. L’homme ne peut-il arriver à comprendre cela ?
Pen,t. 4 2004 - 3
La cause de sa souffrance et de sa satagnation était en elle-même :
Elle ne pouvait pas encore entrer à cause de la douleur que des trois forces triples, Authadès, lui avait infligée. La cause de sa souffrance et de sa stagnation était en elle-même. . Authadès est la volonté humaine personnelle, le triple principe de la volonté de l'âme mortelle. La volonté est l'instrument magique de l'âme et ses effets, conséquences de la volonté, sont donc toujours au plus haut point contraignants. On peut désirer et imaginer les choses mais dès qu'on les veut, désirs et pensées deviennent des phénomènes concrets qui lient au monde où ces phénomènes se manifestent.
P.S. 146, 147
Happé par la souffrance aux larmes brûlantes :
La voix qui nous avertit parle d'une pratique que tous les humains connaissent bieLn. La vie de l'homme de la nature présente d'innombrables hauts et bas. Quand il est jeune, fort et bien portant, et qu'il a, on dit, le vent en poupe, donc qu'il «baigne dans les rayons du soleil de la vie», il chante dans «la chrysalide »» de son corps matériel; et qui le lui reprocherait ?
Mais il arrive bientôt le moment où il se rend compte qu’il est prisonnier de son « château d'illusion». Tantôt il s’absorbe entièrement dans le tumulte du monde; tantôt il écoute la voix tonitruante de la grande illusion, happé par la souffrance aux larmes brûlantes, et les innombrables cris de misère et de détresse qui montent jusqu'à lui l'assourdissent. Tantôt il a donc des raisons d’aller dans l'optimisme à la rencontre de la vie, tantôt il est comme écrasé par la grande épouvante.
P.V. 86
Souffrances et expériences variées :
Dans la marche infernale de ce monde et torturée par le feu de l’enfer… - Maintenant, comment éprouve-t-on toutes ces souffrances et expériences multiples et variées ? Pourquoi faut-il les traverser et les endurer ? Pourquoi se gravent-elles si profondément dans l’être humain ? – La cause en est le feu. Chaque expérience, oui, toutes vos expériences sont provoquées par le feu astral. C’est par le feu astral que vit l’homme, c’est par le feu astral que vit également l’âme mortelle. Ce feu astral maintient le moi en état. Quand l’homme se glorifie de son moi et que tout ce qu’il fait est centré sur son moi, il démontre qu’il vit du feu infernal et par le feu infernal. Et le jour le rendra toujours manifeste.
P.V. 234,235
La souffrance n’est pas la dernière chose :
La foi est confiance vivante, courageuse et inébranlable dans la Grâce et l’Amour de Dieu.
Soyez donc convaincu que, auprès de l’Amour de Dieu, la souffrance n’est pas la dernière chose. Dieu demeure là où on Le laisse entrer.
Let. 59
Toute souffrance est due au fait que l’homme se cramponne à l’irréel :
La personnalité de la nature diffère du microcosme en ce que, dans la phase actuelle de son existence, elle est mortelle et que le microcosme ne l’est pas. Les expériences de chaque personnalité sont déposées et gravées dans l’être aural, c’est-à-dire dans la mémoire de la lipika, l’univers microcosmique des foyers magnétiques. Ainsi le microcosme acquiert à la longue, un énorme bagage d’expériences, principalement tirées de la dialectique, dont les caractéristiques sont la fugacité, l’inconstance, donc le manque total de fondement et de réalité. Cette irréalité a naturellement une finalité. Elle démontre que l’intention du Logos n’est certainement pas de transformer l’irréel en réel, c’est-à-dire de lui donner une destination, un but. Chaque fois qu’une entité s’y essaye, apparaît une cristallisation, un durcissement, qui, nous le savons, doit être brisé et finit, en effet, par être brisé ! Ce brisement nous l’appelons « mort », parce que c’est le développement ultime, plein d’incidents, de la nature dialectique. Toute souffrance, dans son essence profonde, est due au fait que l’homme terrestre se cramponne à ce qui est de nature irréelle. Nous espérons que vous le comprendrez tous. On peut donc se poser la question : quel est le but du microcosme né de la nature et de la personnalité née de la nature tels qu’ils se manifestent dans le grand champ de la nature ? – (voir Terre, Monde de l’âme vivante)
N.A. 2 - 146,147
La manière de vivre ne suscite que divisions, souffrances et désillusions :
C’est le feu astral de ce monde qui détermine entièrement la vie dialectique. Tous les hommes nés de la nature en procèdent et en vivent, ainsi d’ailleurs que l’âme mortelle. Mais tous les hommes éprouvent aussi que cette manière de vivre ne suscite que divisions, souffrances et désillusions.
Tant que ce n’est pas par le Feu de la Grâce divine que l’homme vit, oeuvre et désire, tant qu’il n’en vient pas au revirement fondamental et ne s’efforce pas d’être en harmonie avec la Force astrale gnostique, avec le Feu de la Grâce divine, il n’est pas question de vie véritable telle qu’elle fut conçue à l’origine.
L’élève qui commence à prendre conscience de ce fait ressent une profonde douleur, une douleur d’un caractère tout à fait différent des peines de ce monde. C’est une douleur qui le pousse vers un nouveau savoir afin de mettre fin si possible, à la situation fondamentalement disharmonieuse qu’il discerne intérieurement de façon très nette, à cette série apparemment sans fin de « monter, briller, descendre »
Ce savoir, ce savoir libérateur auquel l’élève aspire, cette science de la délivrance est là pour tous. Cette connaissance est venue avec une incroyable puissance parmi les hommes..
Ch. 20 - P.V. 123
Acceptation de la souffrance de l’effort et du sacrifice :
Il est du plus haut intérêt que tout étudiant des mystères comprenne cette loi : l’initiation et la spiritualisation ne s’accomplissent pas dans le salon familial ou le cabinet de travail. Considéré d'un point de vue supérieur il ne peut y avoir la moindre croissance spirituelle, si l’élève n’accepte pas volontairement la souffrance, l’effort et le sacrifice de la mission Jupitérienne et cela sans réserve, dans un parfait amour du prochain, sans rien attendre en retour et sans aucune crainte.
L’élève qui élude cette loi commet un adultère spirituel. Il pénètre éventuellement comme un invité indésirable, dans l’École Spirituelle; c’est un Charlatan spirituel et le mieux qui puisse lui arriver, c’est d’être renvoyé vide,« avec une gorgée d'oubli».
D.G.I. 115
Ceux qui sont encore plongés dans l’abîme de souffrances et du malheur :
Le résultat de la progression du Logos dans la substance originelle est une vie absolument divine.
C’est ainsi, et pas autrement, que le deuxième Dieu procède du Logos. Afin que ce secret ne vous paraisse pas invraisemblable, faites attention à ce qui suit.
De tous temps il y eut des hommes envoyés par la Gnose qui, enflammés par l’Amour de Dieu, avec une grande compassion intérieure sont allés vers ceux qui demeuraient prisonniers de leur désordre mental et astral, n’ayant pas encore mené leur âme à la double renaissance et demeurant encore plongés dans l’abîme de la souffrance et du malheur.
De tels travailleurs commencent toujours avec un Plan, engagés qu’ils sont dans une intense activité mentale. Puis ils projettent ce Plan à l’extérieur. Et tandis qu’ils agissent, ils savent que jamais ils ne pourront échapper à ce Plan, en raison de la loi naturelle établie des forces mentales et astrales et leurs conséquences, la loi qui veut que le Créateur ne laisse pas périr l’œuvre de Ses mains. Là
vaut aussi la sainte Loi : « Ce qui est en bas est semblable à ce qui est en haut ». Lorsqu’un Plan de ce genre est conçu dans la sphère d’un corps gnostique, lorsqu’un tel Plan est édifié à partir des Forces mentales de la Lumière du Monde, de la Chaîne universelle qui est parfaitement unie au Logos de la Planète on peut facilement s’imaginer ce qu’il va se passer. Dans l’espace du champ de vie où les travailleurs opèrent, le champ de ceux qui vivent encore dans le désordre, le Plan projeté va engendrer un principe puissant, une Idée, dont la conséquence sera d’attirer des atomes comme l’aimant attire la limaille de fer. C’est ainsi que se crée dans la nature de la mort une sphère de nature atomique mais non encore vivifiée : un champ de travail très particulier. Les travailleurs sortent alors vers ceux qui cherchent, qui gémissent et soupirent. Ils leur disent : « Bienheureux ceux qui aspirent à l’Esprit, car le Royaume des cieux est à eux ». Ils conduisent tous ceux qui cherchent véritablement vers la sphère préparée, de nature mentale si particulière. Ils couvrent les chercheurs des forces de cette sphère comme d’un manteau et ils accordent avec le champ mental les pensées et les aspirations de ceux qui sont rassemblés, au moyen d’allocutions, rituels et prières, de manière gnostique magique.
Que va-t-il se passer maintenant ? Lorsque ceux qui aspirent vraiment s’approchent et entrent dans cette sphère mentale, ils ouvrent véritablement leur cœur, et dans leur vie, dans leur microcosme se déroule le processus mental et astral que nous venons d’indiquer avec tout ce qui s’ensuit dans le sens de la dissolution et de la transfiguration. Vous pouvez ainsi vous représenter la marche du processus entier qui a lieu dans une École spirituelle de bonne foi.
G.O.E. 2 261, 262
Comprendre les causes de vos souffrances et les attaquer à la racine :
La qualité de l’éther nerveux du moment, appelé archeüs par Paracelse, détermine en particulier votre état de santé, votre force ou faiblesse éventuelles, vos états et tendances morbides, ainsi que la nature et la qualité de votre émotivité et toutes ses agitations.
En ce qui concerne la libération de l’homme n’est-il pas heureux et pleinement bénéfique – et c’est pourquoi Hermès dit que le Noûs est le bienfaiteur de l’âme – que tant que la qualité de votre archeüs demeure en dessous d’une certaine norme, toutes vos difficultés de quelque nature qu’elles soient subsistent ? Tant que vous n’avez pas résolu la grande énigme de votre vie, vos difficultés persistent et votre état émotionnel est donc perturbé jusqu’à ce que vous compreniez les causes de vos souffrances et les attaquiez à la racine.
G.O.E. 4 - 61
Aucune entité n’échappe à la souffrance provoquée par l’action purificatrice de la double panacée :
C'est pourquoi, grâce au comportement, à des actes positifs et conséquents, à une morale élevée, l'âme et le corps doivent passer intégralement dans la sphère du rayonnement de l'âme. Dès que vous misez entièrement sur l'âme, l'emprise de la fatalité diminue et finit par cesser.
Ensuite il faudra confier la totalité du système au troisième ordre de rayonnements, celui de l'Esprit Septuple Lui-même.
Dans le grand processus de développement, aucune entité n'échappe à la souffrance provoquée par l'action purificatrice et déchirante de la double panacée. C'est pourquoi Hermès Trismégiste dit pour finir, au verset 15 :
«Il est impossible d'échapper au changement non plus qu'à la naissance; mais qui possède le Noûs peut se libérer du mal. »
C'est ce chemin que nous devons tous prendre.
Et si, fermement résolu, vous persévérez dans le combat, vous rentrerez réellement à la Maison.
G.O.E.4/ 82, 83
Le conflit et la souffrance de l’apprentissage :
Il y a donc d’abord le noyau et son rayonnement, ce que l’on appelle ici le « Noûs ». À un moment donné le rayonnement de ce noyau anime le cœur de la créature et celle-ci est tenue d’y réagir.
Il y a donc un mouvement immatériel, un rayonnement qui émane du noyau du microcosme, et quelque chose qui est mû, à savoir, le corps, la personnalité.
Chez l’animal le cœur ne s’oppose pas au rayonnement du noyau, et le rayonnement émanant du cœur ne rencontre aucun obstacle dans le corps.
Il en va tout autrement chez l’homme. Le rayonnement du noyau, à son entrée dans le cœur, rencontre toujours une opposition, souvent très grande.
Dans de nombreux cas, il ne parvient même pas à pénétrer dans le coeur, lequel est comme pétrifié, aride vide, « enrobé de graisse » selon l’expression biblique. Et si quelque chose du rayonnement du noyau parvient à y pénétrer, après un temps très long, puis de là atteint la personnalité, cela engendre souvent un grave conflit, une grande souffrance : le conflit et la souffrance de l’apprentissage.
G.O.E. 4 -94, 95
La souffrance passée a exercé une puissante influence sur l’archeüs,
sur la sécrétion interne et sur le sang ; elle a ouvert plus ou moins le cœur… Souvent la souffrance du passé est suffisante pour pousser l’intéressé à entreprendre un effort sérieux pour réagir aux rayonnements de l’âme originelle… Et la passion qui doit nous mouvoir, nous qui voulons être au Service de Dieu et de l’humanité, sera une profonde compassion à l’égard de tous ceux qui sont encore au fond de l’abîme afin de voir un jour voir poindre l’Aurore ».
G.O.E. 4 – 98,99
S’opposer à la Vérité aggrave le souffrances de l’humanité :
En second lieu, il s'agit maintenant de ce qu'on appelle «le combat dans le ciel». Cette expression signifie que, dans la Manifestation universelle et dans le champ planétaire, certaines forces actives tentent toujours de mettre un terme au va et vient des contraires, tandis que d'autres empêchent la Vérité de se faire connaître. On se demande avec étonnement comment il est possible de s'opposer si totalement à la Vérité ; premièrement, c'est inutile et, deuxièmement, cela aggrave les souffrances de l'humanité.
Nous qui nous posons objectivement cette question philosophique, nous ne sommes pas surpris d'apprendre que toutes les créatures sont, ou seront, souvent très facilement et rapidement victimes de ce que nous appelons «l'illusion». L'illusion naît de la conscience-moi animale.
Si vous percevez la Vérité, que vous en recevez une suggestion, alors surgit une représentation. Si celle-ci est pure, juste et authentique, elle est et reste liée à l'Unique Vérité, et tout va bien.
Cependant combien de fois notre représentation, par une perception erronée ou très incomplète de la Vérité, perd-t-elle de sa pureté! Notre représentation, coupée des forces de la Vérité, devient alors une illusion, une chimère de la conscience qu'il faut laisser se développer pour en mesurer les conséquences.Si vous avez une opinion ancrée en vous astralement et électromagnétiquement, rien ni personne ne vous en fera démordre. L'expérience seule vous instruira.
En outre l'illusion, opérant comme influence astrale, est hautement contagieuse et se répand comme une épidémie. Et parce que le champ astral, est notre champ de vie, notre champ de respiration, notre ciel, «le combat dans le ciel» est un processus qui obéit aux lois de la nature. 250
C'est pourquoi Hermès dit au verset 4 :
«Quand l'apparence reçoit l'influence d'En Haut, alors elle est une imitation de la Vérité ; mais sans la force d'En Haut, elle reste un mensonge, une non-vérité.»
On peut donc, partant d'une illusion née dans l'astral, empoisonner son entourage, perdre autrui par le même poison, passer des accords, faire des lois, établir un ordre, et forcer absolument les autres à y adhérer. La conséquence en est une aggravation du jeu des contraires, et une évolution dramatique des processus vitaux. Mais une telle folie peut-être produire autre chose?
L'illusion revêt bien des fois un tout autre caractère et dégénère souvent en une lutte quasiment désespérée pour maintenir le non-vrai en dépit de tout, ou faire renoncer soudain à ce qui, pendant des siècles, avait été considéré comme une haute vérité. On ne peut attendre que cela de ce qui est fondamentalement mensonge.
G.O.E. 4 – 250, 251
Aussi longtemps que l’humanité ignorera le But divin de l’existence, la souffrance, le chagrin et les maux physiques accompagneront cette vie dramatique :
Le cancer dans votre corps, ou éventuellement une autre affection, vos malaises nerveux par exemple, ou votre nervosité, ou vos maladies de coeur, sont des preuves de la vérité de la philosophie transfiguristique. Les réactions physiques aux douze forces cosmiques démontrent que l’humanité entière est saisie par un brisement négatif du temple humain. Et aussi longtemps que l’humanité ignorera le But divin de l’existence, la souffrance, le chagrin et les maux physiques accompagneront cette vie dramatique.
La prolifération du cancer prouve que l’homme est pris dans un processus auquel il ne participe ni consciemment ni intelligemment, et qu’il réagit fautivement à une force qu’il ne connaît pas. La prolifération du cancer est le reflet caricatural, la parodie sanglante, douloureuse et infecte de la reconstruction du temple humain
La seule possibilité d’échapper aux fléaux dialectiques causés par cette violente révolte est la transfiguration: transfiguration fondamentale, mystique et structurelle. Par la renaissance fondamentale, l’élève établit une liaison consciente avec le dodécuple Logos cosmique.
Par la renaissance mystique, le Logos descend harmonieusement dans le système du feu spinal.
Par la renaissance structurelle, la construction du nouveau temple s’accomplit suivant de nouvelles lois. Alors le cancer n’a plus le sens de maladie « cancer », mais est la Pierre Angulaire d’une nouvelle construction, la demeure du Saint-Esprit Comprenez bien que le cancer qui ronge les membres est néanmoins la preuve d’une certitude éternelle. Si vous voulez comprendre Jésus-Christ, la Pierre Angulaire d’un nouvel édifice inébranlable sera posée dans votre microcosme. La Pierre Angulaire de la demeure du Saint-Esprit.
Gde R. 123
Voie douloureuse pleine de souffrance et de chagrin :
Vous comprenez aisément que ce genre de personnes qui ne voient pas réellement la Lumière ne peuvent pas non plus comprendre la Gnose. S’il leur arrive d’approcher la Gnose et ses manifestations, elles sont amenées aux interprétations les plus sottes, aux explications les plus saugrenues, aux plus extravagantes conclusions.
Ce comportement a toujours été pour les serviteurs de la Gnose, un grand danger. La manifestation de l’Esprit est répandue sur toute chair, mais toute chair hélas ! ne peut réagir et voir de la seule manière profitable. Les réactions sensorielles ne conduisent que trop souvent à des situations impossibles.- 61, 62 –
Il en est de même pour l’ouïe. L’oreille droite travaille avec l’œil droit, comme l’oreille gauche avec l’œil gauche. Ce que l’oeil voit, l’oreille le perçoit.
D’autre part, nous savons que la lumière a une vibration plus haute et plus intense que le son;. la première détermine la seconde. Nous voyons d’abord la lumière de l’éclair avant d’entendre le tonnerre.
En ce qui concerne l’intervention gnostique envers les hommes, c’est le plus souvent l’ordre contraire qui se présente. Les hommes insensibles à la Lumière peuvent être touchés par la voix. Cette voix n’est cependant pas encore celle de la Lumière même, mais celle de l’École spirituelle, de ses serviteurs et de ses servantes. Quand l’oreille droite n’est pas suffisamment réceptive pour comprendre, tout est perçu par l’oreille gauche, donc communiqué à l’œil gauche, donc au moi naturel. - 62 - Vu l’état biologique naturel des hommes, vous comprendrez la nécessité de la Gnose d’employer la méthode qui consiste à envoyer ses serviteurs de par le monde. Ceux-ci en effet doivent traduire, pour tous les hommes, la signification de la <Voix> et du <Nom>, c’est-à-dire la signification de la Force et de l’Intention de la Lumière, en dépit de la voie douloureuse pleine de souffrance et de chagrin que cette mission représente pour eux. La parole apportée, la clef offerte, celle de la vraie perception sensorielle sont contestées, controversées. Le travail des serviteurs éveille la haine et l’opposition. Ceci est toujours le cas quand ceux qui sont sur le chemin de droite s’adressent à ceux qui sont sur le chemin de gauche et s’accrochent à ce chemin. » .
P. E.V. ch. VIII - 61 à 63
Que faut-il pour calmer la souffrance humine et la faire disparaître ?
Au cours de notre exposé sur la Huitième Heure du Nycthéméron, nous vous disions que tout homme parle le langage des rayonnements magnétiques qu’il émet. Ces rayonnements sont la traduction fidèle, l’indiscutable vérité de sa nature et de son être et ce sont eux qu’il envoie dans l’espace autour de lui. L’Âme-esprit apprend à déchiffrer la cause dans la racine des rayonnements, c’est-à-dire dans le troisième Mystère de la Neuvième Heure. L’homme naturel, nous le savons, parle un langage impie et antidivin. Celui qui, chez autrui peut scruter la cause, autrement dit la racine de cette impiété et peut pénétrer dans le tréfonds de cette cause, est alors à même d’aider la personne en question.
Le Mystère des forces de la Neuvième Heure réside dans l’élément à base d’utilité qu’il renferme, c’est-à-dire dans son aspect de service.
Que faut-il pour calmer la souffrance humaine et la faire disparaître ? Que faut-il pour élever l’homme sur le chemin du salut ? Afin de pouvoir réaliser ce travail salutaire, les Mystères de la Neuvième Heure sont dévoilés.
C’est à cette fin que la connaissance de la racine des rayonnements est révélée. Il est clair que s’il y a une racine fondamentale à la base du déclin de la génération humaine dialectique, il existe également, à la base de chaque microcosme, une racine d’un caractère propre à chacun, du fait de son enchaînement aux rotations de la roue de la naissance et de la mort. Il est donc question d’une racine individuelle des rayons magnétiques. L’initié qui détient le troisième Mystère de la Neuvième Heure peut être une bénédiction pour ceux qui ont besoin d’aide.
Nyc.A.T. 9° H. - 84, 85
S’écarter par une voie magique de perdition dans des souffrances infinies
L’Idée de Commune, celle de Bellamy, l’Idée Juive, la foi en la Pyramide, etc…sont des parodies sur le plan horizontal de l’unité originelle de l’âmr avec la Lumière universelle, unité grâce à laquelle chaque âme possédait des chances égales, des valeurs égales et des forces égales. Cette idée et ses manifestations dialectiques sont des réactions scientifiques-naturelles à l'impulsion de Christ, qui se fait valoir atmosphériquement.
Constatant dès lors la complète inégalité du standard de vie-âme de chaque être en comparaison d'un autre, nous constatons en même temps que des situations chaotiques de notre image-de-vie doivent aussi être présentes dans l'atmosphère. En effet, toute âme est nourrie par l'atmosphère et y trouve par conséquent tout ce qui est nécessaire à ses besoins personnels. Nous attirons particulièrement votre attention sur ce fait.
Notre image sanguine démontre l'état direct de notre état-d'être du moment. Chaque cellule de notre corporéité y est conforme, et notre système nerveux comme notre feu du serpent parlent le même langage.
Le fait que notre microcosme continue d'exister prouve irréfutablement que les forces du monde autour de nous doivent être pour le moins de la même espèce, de la même qualité. Consternante découverte ! Si la corruption est en nous et autour de nous, il ne peut être question d'un état statique. Ce qui est sujet à la corruption se corrompra toujours de plus en plus et créera toujours davantage de corruption autour de soi.
C'est pourquoi ce fait scientifique-naturel a toujours provoqué de violentes catastrophes cosmiques que l'on ne doit pas considérer comme des châtiments mais comme des événements absolument nécessaires pour tenir en état le courant de vie et empêcher que le fléau ne s'étende au delà d'un domaine déterminé. – 119 -La conservation d'un courant de vie comme le nôtre part nécessairement du principe universel d'Amour qui doit tenter, toujours et à nouveau, de reconduire le perdu, le déchu, vers la gloire originelle.
Alors, pour ce faire, quand la corruption du sang aura atteint des proportions sataniques et que le courant de vie séjournera comme dans un gouffre infernal, la plus grande partie des systèmes microcosmiques seront vidés, non par une catastrophe mortelle mais par une explosion atomique intercosmique à la suite de laquelle l'homme ne meurt pas, mais cesse simplement d'être, en ce qui concerne la plus grande partie de son microcosme. Une telle situation s'appelle nuit cosmique.
Plus tard, après une formidable purification et une renaissance totale du champ de vie planétaire tout entier, le courant de vie en question est remis en mouvement, porté à la manifestation afin de lui faire trouver, de bas en haut, le Chemin du Salut.
Il y a maintenant des forces provenant de notre courant de vie, qui peuvent échapper à cette catastrophe humaine universelle. Elles peuvent s'en écarter, non par la voie du salut mais par une voie magique de perdition. Elles possèdent une sorte de statut-d'éternité, non en divinité et dans la gloire rayonnante de la Manifestation Universelle, mais dans un grand asservissement et des souffrances infinies.
Dans notre philosophie, nous désignons ces forces comme étant la hiérarchie dialectique, sans jusqu'ici nous y étendre davantage. Ces forces partent de l'hypothèse que, lorsqu'elles pourront élever tout le courant de vie humain jusqu'à leur état-d'être, jusqu'à leur gloire clinquante, elles-mêmes seront délivrées de leurs souffrances et l'humanité sera sauvée.
N.S. 119,120
Il n’y a qu’un moyen d’échapper à la souffrance de l’humanité et de la soulager à la fois,
c’est d’aller le Chemin de la Sangha, le Chemin de la sanctification, de la guérison universelle.
H.N.V. 181
Le « moi » ne peut pas être participant au service.
Le serviteur s’offre en holocauste impersonnel pour la foule, même pour les adversaires, dans un état de non-moi absolu. Cet état, lire de satisfaction personnelle, l’immunise également contre la souffrance qui pourrait résulter de l’ingérence du « moi ».
L’Esprit alors devient le Saint-Esprit et le restera.
L’Esprit reconstituant sera en permanence sur l’élève.
Et cet Esprit sera Esprit guérisseur.
Ce service impersonnel à l’humanité est axé sur les lois de la Vie libératrice et généré par elles : service si impersonnel qu’il exclut la joie aussi bien que la tristesse, la satisfaction aussi bien que la souffrance.
La manifestation de l’Esprit a lieu souvent comme une aide pour parvenir à la vraie Vie divine. Ce secours, ces encouragements ne sont absolument libérateurs que lorsque :
Le service à la Gnose est « un » avec le service à l’humanité, et
Le service à l’humanité « un » avec le service à la Gnose.
Cela étant, il y a des Moissonneurs !
Sc. R. 21, 22 »
Eteindre le feu satanique du moi d'autrui cause, en effet, des blessures, apporte à votre vie la souffrance.
Pourtant celui qui persévère et mène ce travail à bien est un véritable frère, une véritable soeur, rempli d'amour au sens gnostique.
« : Vous êtes mes amis si vous faites ce que je vous commande », dit Jésus le Seigneur. Forgeons donc ensemble cette chaîne magnifique de frères et de soeurs, afin que l'Amour de Dieu, qui dépasse toute compréhension humaine, devienne notre partage et demeure en nous.
Offrons ce sacrifice fraternel à chacun et pour le bien de chacun. Non pas en courbant le front sous la pensée de la tâche ardue, pénible, mais en se sentant pénétré d'une joie profonde, cette joie qu'exprime la Gnose dans ces paroles de Jésus le Seigneur : « que ma joie soit en vous, et que votre joie soit parfaite ».
Il est d'une extrême importance de saisir le sens profond du mot « joie » tel que l'emploie 1'Evangile de Jean. Pour la Gnose, la joie est un état d'être permanent; c'est l'état de la Vie nouvelle, laquelle pénètre d'un véritable état de joie celui qui y entre.
Dans notre vie, nous connaissons la joie; mais ce n'est certes pas la joie statique. Notre joie n'est-elle pas sans cesse mêlée de tristesse, de dépression, d'indifférence, du fait des variations de la vie qui la troublent sans répit. Nous savons que la joie humaine n'est qu'un sentiment passager, sentiment qui ne correspond pas toujours à la réalité. Cette joie peut être en effet une fausse joie, une erreur; elle peut devenir même une tragédie.
Par contre, il y a dans la Gnose une joie permanente, une joie qui est. C'est un état d'être en relation absolue avec le système humain tout entier, joie immobile qui communique sa vibration à chaque cellule.
C'est une joie sereine, indestructible; elle ne nous quitte pas, même au cours des expériences éventuellement fort douloureuses. -70 -
C'est, en effet, une peine profonde, une expérience amère pour les Libérés de la Lumière: de voir des chercheurs errant dans la nuit en arriver à un comportement profondément regrettable, pitoyable même. Pourtant la « joie » de ces grands n'en est pas, pour autant, perturbée.
Cet état de joie est, pour nous, un état existentiel encore inconnu. Mais il nous est promis; il nous attend.
Celui-là y entrera, qui va le Chemin et en accomplit les conditions. Cet état deviendra le sien, demeurera en lui. Cet état deviendra parfait en lui.
SC. R. 69 à 71