Humanitarisme
« Adultères que vous êtes, ne savez-vous pas que l’amour du monde est inimitié devant Dieu ?
Celui qui veut être l’ami du monde se rend ennemi de Dieu ».
- Jacques 4/4 -
L’humanitarisme n’est pas un signe d’évolution :
Cette façon de voir prenait l’humanitarisme, la civilisation, l’intellectualisme, l’intérêt pour les choses ésotériques, etc., pour des signes d’évolution. Cette manière d’envisager les choses est en contradition absolue avec la réalité et provient d’une fausse inteprétation de la sagesse originelle, par suite d’une connaissance incomplète ou de seconde main.
P.E.69
Rejette l’humanitarisme, bannis le savoir, le peuple retrouvera l’amour :
Vous avez les yeux tournés vers le But de l’École spirituelle, vous savez donc ce que l’on attend de vous. Mais vous êtes aussi axé journellement sur la vie ordinaire avec toutes ses émotions. Souvent vous ne savez que faire. Vous en arrivez donc à commettre des fautes susceptibles d’entraîner un sort fâcheux., Aussi, dans la vie courante, en qualité d’élève ayez un comportement réfléchi. Ne dites pas : «La vie ordinaire ne m’intéresse pas. Je n’ai rien à en faire. Mon compte avec elle est réglé. »
Il serait stupide de parler de la sorte. Car le fait que vous soyez sur cette terre prouve que la vie n’a justement pas réglé son compte avec vous. C’est pourquoi, en tout état de cause, il vous faut choisir des conduites pratiques sur le plan horizontal. Or Lao Tseu vous éclaire sur le sujet.
En premier, à propos de la vie ordinaire : rejetez la sagesse et banissez le savoir. Rayonnez seulement la lumière de votre âme. Cela signifie que si vous allez au-devant de vos semblables chargé de la connaissance et de la sagesse de la Gnose, ils vous trouveront insupportable. Vous éveillerez la haine. Vous déchaînerez la résistance. Vous allumerez la guerre. - 183 - Toutefois, avec un peu de connaissance des hommes, un peu de connaissance de la vie et un peu d’amour, vous ferez merveille, porté par la nouvelle lumière de l’âme. De cette façon, vous rendrez les humains heureux autour de vous. Et, dans cette atmosphère d’harmonie et de bonheur, ils s’ouvriront plus que jamais à votre orientation spirituelle.
Aussi Lao Tseu dit-il : <Rejette la sagesse, bannis le savoir, agis aussi naturellement que possible, le peuple sera cent fois plus heureux. Et vous suivez aussi le Chemin de la moindre résistance.
L’aspect suivant de cette importante question est celui-ci : l’humanitarisme et la justice jettent partout le trouble dans le monde. D’innombrables mouvements sur le plan dialectique veulent aider l’humanité par le biais de la philantropie et du droit. Penser à tous courants religieux humanitaires et politiques agissant sur le plan de la nature. Ils envoient leurs objurgations et leurs publications dans le monde entier. Ils ont leur presse et leur organisation. Ils vous appellent et vous font signe dans toutes les directions, avec la louable intention de convertir, dans la geôle, le désordre en ordre, éventuellement en ordre divin.
Ne vous moquez pas d’eux ! Ne les attaquez pas n’opposez pas vos conceptions aux leurs. Considérez tout cela très sérieusement, car les hommes ne peuvent faire autrement. Ne vous laissez pas prendre. Libérez-vous éventuellement. N’en attendez rien, et agissez avec tact. Si un groupe excerce une influence, c’est bien le groupe gnostique grâce à son champ de force. Si l’ensemble du groupe de l’École spirituelle se libère de la violente agitation mondiale, il sera un puissant levier dans le rétablissement final de la grande famille humaine unifiée. Les efforts humanitaires sur le plan humain seront alors remplacés par la réalité du plan vertical. -184 -
Nous accélérerons ainsi la venue de la période connue sous le nom du « règne des mille ans »
C’est le processus que doivent suivre les Écoles spirituelles de la septuple Fraternité mondiale :
Donc : Rejette l’humanitarisme, bannis la justice, le peuple retrouvera l’amour.
Nous ne sommes encore qu’au début de ce développement, mais si vous voulez y participer vous découvrirez combien tout cela deviendra important.
Nous vous avons entretenu de l’attitude de l’élève envers ses semblables et, dans le paragraphe social, de ses rapports avec la société. Cependant il y a encore beaucoup à dire à ce sujet.
G.C. 183 à185
Le Christ n’a pas été envoyé dans un essai humanitarisme – fignolage humanitariste -
La chance s'offre à tous les hommes de réaliser l'âme nouvelle. Telle est la fin dernière de toute existence en ces temps qui s'annoncent. Dans toutes les religions, les cinq propriétés de l'âme sont présentées. Le Bouddha lui-même l’a enseigné:
- la première de ces qualités est le calme, état de neutralité et d'harmonie avec la nature divine, sans agressivité ni convoitises, sans mensonge ni vindicte, sans peur et sans critique;
- la seconde est la bienveillance qui fait régner l'harmonie avec les lois de la Nature divine, et permet à chaque homme d'avoir sa part de respect et de compréhension;
- la troisième est l’amour : de l'âme nouvelle émane un courant d'amour qui n'exclut rien ni personne et donne sans compter;
- la quatrième est la connaissance du bien et du mal, la faculté de discerner une doctrine juste d 'une fausse, la vérité du mensonge;
- la cinquième est la joie. Par l'Esprit, l'homme nouveau connaît la suprême créativité.
Les cinq qualités énumérées forment le pentacle qui, depuis les temps les plus reculés, est le symbole de l'âme nouvelle. Il correspond aux cinq fluides de l'âme dont précisément parle l'Ecole Spirituelle de la Rose-Croix d'Or:
• le calme correspond au sang renouvelé et synthonisé aux vibrations du monde divin (nouvel éther chimique);
• la bienveillance correspond au nouveau fluide hormonal (nouvel éther vital);
• l'amour correspond au nouveau fluide nerveux (nouvel éther-lumière);
• le discernement du bien et du mal correspond au nouveau feu du serpent (nouvel éther mental);
• la joie correspond au rayonnement de la conscience mercurienne (éther-feu). Aussitôt la lèpre le quitta et il fut purifié.
L’événement se déroule à Capharnaüm ou près de là, c’est-à-dire dans le ‘village des consolations’. Si l’effroyable société lépreuse dans laquelle nous vivons s’identifiait consciemment avec les lois élémentaires de la vie, ainsi qu’elles prennent forme dans le Christianisme, la purification définitive, la guérison serait absolue, parfaite. Voilà la consolation absolue que nous offre le Christianisme. Grâce à ses valeurs, nous pouvons guérir très vite et directement de ces blessures. L’humanité pourrait très vite être sauvée.
Le Christianisme est une culture intérieure, une réforme intérieure, un revirement intérieur, il apporte la possession d’une lumière intérieure. C’est pourquoi le Christianisme ne peut être morcelé. Le Christ ne vous a pas été envoyé pour atteindre un but particulier, dans un essai humanitariste ou autre, pour améliorer quelques commodités dans le monde où nous vivons : le Christ nous a été envoyé pour annoncer l’Évangile, pour que sa croix ne soit pas rendue vaine et ne soit pas dépouillée de sa force.
Cette croix est l’intégralité du sacrifice véritable, l’élimination de soi et l’abnégation absolue, le non-savoir et le non-vouloir, c’est la solitude du Jardin de Gethsémani - c’est la folie de la croix.
<La somme de tout savoir est que nous ne savons rien.>
Aussi longtemps que nous n‘avons pas été saisis par cette folie notre Christianisme n’est qu’un jeu, un fignolage humanitariste, un paganisme chrétien. Pour ceux qui vont le ‘chemin’ sans comprendre, cette parole est pure folie, mais pour ceux qui savent, cette parole est une force, un mantram.
Pentag. n° 4 – année 2003 page 26
Le Christ ne nous a pas été envoyé dans un essai humanitariste ou un autre :
…Aussi longtemps que vous n'avez pas été saisi par cette folie, votre christianisme n'est qu'un jeu, un fignolage humanitariste, un paganisme chrétien. Et maintenant, vous ne pourrez plus laisser passer sans intérêt la parole de la Fama: ... pour que chaque chrétien sache quels gens de foi et de confiance nous sommes, nous professons donc la connaissance de Jésus-Christ, comme elle est répandue en termes clairs et nets pour ces derniers temps.
Dans le Temple de la Lumière il existe à cet égard une unanimité de témoignage, née de la magie de l'angoisse, et ensuite élevée à la folie de la croix. Il y a là une unité parfaite, d'esprit et d'opinion. Le Christ n'y est pas morcelé. Les valeurs chrétiennes ne peuvent pas se développer ici et là en tant qu'unités indépendantes; - 286 - l'enseignement de la sagesse occidentale emprunte sa force à sa cohésion, à sa concentration de sens et d'opinion, à son inébranlable dynamique, à sa force brisante.
Lorsque cette magnifique unité, fondée sur la bonté, la vérité et la justice et élevée à la folie de la croix, consciemment voulue, n'est pas présente, le manque d'unité de la multitude touchée par le Christianisme se développe et les hommes se perdent dans «la pluralité des idées», ainsi que le dit un rituel des Rose-Croix d'Or. À ce moment la vérité se morcelle, et les hommes ne vont saisir que des fragments, ici et là, cajolés par les mains humaines. Ne pensez pas que nous apprécions les fragments de ce calice du Graal brisé: nous voulons confesser Jésus-Christ dans sa perfection!
C'est pourquoi, au nom de Jésus-Christ notre Seigneur, nous vous prions d'être unanimes dans votre témoignage, pour qu'il n'existe aucun schisme parmi vous; formez au contraire un tout solidement uni, par un seul esprit et une seule opinion. Le Christianisme ne peut pas être morcelé. Le Christ ne vous a pas envoyé pour atteindre un but particulier, dans un essai humanitariste ou un autre, pour pourvoir de quelques commodités l'enfer où nous vivons. Le Christ vous a été envoyé pour annoncer l'évangile; non point avec grandiloquence mais comme un témoignage, pour que la croix du Christ ne soit pas rendue vaine et ne soit pas dépouillée de sa force.
Cette croix est l'intégralité du sacrifice véritable, l'élimination de soi et l'abnégation absolue, le non-savoir et le non-vouloir. Pour ceux qui vont leur chemin sans comprendre, cette parole est pure folie, étant irresponsable du point de vue économique; bref, trop fanatique, pas assez souple; mais pour ceux qui savent, cette parole est une force, un mantram. –
A.F. 286, 287 -