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Vers une réhabilitation de l'éther
En 1881, Albert Michelson (1852-1931) commença une série de travaux dont le but était de vérifier une des hypothèses fondamentales qu’Augustin Fresnel (1788-1827) avait proposée au début du 19ème siècle, à savoir : il existe un éther dont le mouvement est stationnaire par rapport à la Terre. Pour Fresnel, cette hypothèse permettait de lever un paradoxe qui ruinait régulièrement l’élaboration d’une théorie cohérente de la propagation de la lumière. En ce sens, Fresnel s’inscrivait dans le même courant de pensée qu’Ampère, Gauss ou Weber en Allemagne, dont les recherches sur le magnétisme et l’électricité soulevaient de curieux paradoxes qui furent balayés par les critiques réductionnistes de leurs contemporains, tel Maxwell. L’idée de Michelson consistait à utiliser le phénomène d’interférence pour détecter de très petites différences dans le trajet de deux rayons lumineux dont l’un se déplace dans la direction du mouvement orbital de la Terre, donc à travers un éther supposé stationnaire, et l’autre perpendiculaire à ce mouvement. En 1887, alors associé à Edward Morley, Michelson obtint des résultats qui très curieusement furent reportés, jusqu’à nos jours, comme étant nuls. Or l’effet mesuré n’était pas nul quoique que sensiblement inférieur à ce que les expérimentateurs avaient prévu. Malheureusement, Michelson n’eut pas la possibilité de continuer ses expériences. Puis la notoriété croissante de la théorie de la relativité, qui supposait l’invariance de la vitesse de la lumière et la non existence de l’éther, fit sombrer dans l’oubli cette hypothèse. Cependant quelques dizaines d'années plus tard, le Professeur Maurice Allais, passionné de physique et par ailleurs prix Nobel de sciences économiques, convaincu que la propagation des actions de gravitation et des champs électromagnétiques s’effectuent à travers un milieu intermédiaire –l’éther – entrepris de mener, avec une grande rigueur, une série d’expériences (1954-1960) basées sur l’observation du mouvement d’un pendule. Des résultats étonnants furent obtenus qui démontrèrent des anomalies de mouvement qu’aucun effet connu n’était susceptible d’expliquer. Maurice Allais en conclut que la vitesse de la lumière n’est pas la même dans toutes les directions et proposa ses conclusions à l’Académie des Sciences qui mit plus de deux ans pour accepter une publication dans ses Comptes Rendus. Depuis, sous l’impulsion de plusieurs laboratoires internationaux, « l’effet Allais » a été largement confirmé, en particulier pendant l’éclipse solaire du 11 août 1999. En effet, durant une éclipse, l’intensité de l’effet d’anisotropie croît très sensiblement.
Cet effet, M. Allais, l'attribua à l'existence de l'éther.
Réhabilitation de l'éther: conséquences
La conclusion tirée par Maurice Allais de l'analyse des résulats de Michelson et Morley et de ses propres expériences est que l'existence de l'éther ne peut plus être niée.
"Si les résultats du Dr Miller venaient à être confirmés, la Théorie de la Relativité restreinte, de même que la Théorie Générale dans sa forme actuelle, s'écroule. L'expérience est le juge suprème. Seule demeure l'équivalence de l'inertie et de la masse, ce qui conduirait à une Théorie complètement différente".
Ce sont les propos d'Einstein lui-même, publiés dans la revue Science en 1925, comme le rappelle M. Gendrot, dans une allocution présentée lors du colloque Michel Allais du 22 mai 2006 (http://allais.maurice.free.fr/Laius.htm).
Une autre conséquence, soulignée par M. Allais, est la relation entre électromagnétisme et gravitation. Dans l'une de ses expériences du 8 mai 1953, M. Allais a démontré l'influence d'un champ électromagnétique sur le mouvement d'un pendule. A propos de cette série d'expériences, il écrit: "La conviction qu'un champ magnétique correspond à une rotation locale de l'éther m'a amené à réaliser en 1953 des expériences très significatives mettant en évidence l'action d'un champ magnétique sur le mouvement d'un pendule oscillant à l'intérieur d'un solénoïde" (http://allais.maurice.free.fr/media17-2.htm).
Ces conclusions ouvrent des perspectives considérables. En effet, s'il existe un éther qui remplit l'univers, que les mouvements de rotation de cet éther produisent des champs électromagnétiques, et que ceux-ci ont également une influence - et peut être même une origine - dans le phénomène de gravitation, alors une grande partie des processus à l'origine de la vie et de son développement doivent leur émergence à l'existence de l'éther.
Les 4 éthers - l'éther lumière
La réhabilitation de l’existence de l’éther est fondamentale. Mais ses propriétés restent cependant totalement inconnues. Or dans de nombreuses équations décrivant l’évolution de divers systèmes le raisonnement scientifique doit utiliser des paramètres empiriques (constantes par exemple) pour que la modélisation représente approximativement la réalité du phénomène. Cette démarche traduit l’ignorance - du monde scientifique - des multiples champs de force qui influencent les systèmes observés. Pour en découvrir certains aspects, il nous faut en effet quitter le champ de la science officielle pour entrer dans celui de l’ésotérisme. L’approche ésotérique nous présente l’éther comme une quadruple composition : éther chimique, vital, lumière et réflecteur. Cette quadruple composition constitue un ensemble de champs électromagnétiques complexes qui permet la structuration, le développement et l'expression de toute forme de manifestation, du minéral à l'homme. Ainsi, de même que l’homme a besoin d’une nourriture matérielle pour croître et subsister, qui représente l’aspect le plus dense de l’éther chimique, de même les 3 autres éthers lui sont indispensables bien qu’il n’en ait pas conscience.
L’éther lumière est un champ électromagnétique dont le spectre de fréquences est en dehors du spectre électromagnétique du rayonnement visible. A ce titre, on ne confondra pas la classique notion de lumière, correspondant au rayonnement visible (de l’infrarouge à l’ultraviolet,en passant par toutes les fréquences du spectre 400nm à 800nm) et la notion de lumière comme champ électromagnétique aux propriétés encore inconnues des milieux scientifiques que nous appelerons: éther lumière. L'éther lumière est le milieu fondamental qui permet l’organisation de toute forme de manifestation : du cristal à la galaxie, en passant par les organismes biologiques. L'éther lumière véhicule une information, un plan, qui permet aux atomes de s’organiser selon une structure cohérente. A titre d’exemple, nous pourrions citer dans le monde minéral les 7 systèmes cristallins. Un article récent (La Recherche octobre 2005 – L’asymétrie des biomolécules vient de l’espace) démontre que l’homochiralité (différence de proportion entre deux formes chirales, c’est-à-dire deux formes dont l’une est le miroir de l’autre donc non superposables) des protéines trouve son origine dans l’influence de rayonnements cosmiques de lumière polarisée. Dans cet exemple la lumière polarisée modifie l’équilibre des protéines qui existaient avant l’apparition de la vie.
Sources: http://gnoseetscience.blogspirit.com/rehabilitation_de_l_ether/
Date de création : 22/01/2010 • 10:07
Dernière modification : 22/01/2010 • 10:12
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