Des travaux récents menés par le biologiste allemand Günter Albrecht-Buehler ont démontré que les cellules des organismes vivants sont également sensibles à la lumière. Ces travaux ont pour origine le constat que les migrations des cellules qui structurent le développement d’un animal pluricellulaire suivent des parcours très complexes qui doivent être minutieusement coordonnés dans le temps et l’espace. Or aucune théorie scientifique ne peut expliquer comment les cellules « savent » où elles doivent aller, comment connaissent-elles leur orientation et position par rapport aux autres cellules. Le biologiste Günter Albrecht-Buehler a montré que les cellules utilisent les rayonnements électromagnétiques, sous la forme de longueur d’onde spécifique – ici dans le domaine de l’infrarouge - , pour se localiser et déterminer leur coordonnées spatiales et leur orientation. Fait curieux, la lumière doit être pulsée et les pulsations doivent être de fréquences particulières pour que les cellules y réagissent. Ceci impose que les cellules doivent disposer d’un « organe » de perception et d’analyse de la lumière. Cet « organe », Albrecht-Buehler l’identifie dans les centrioles qui sont des structures denses, composées de tubes liés ensemble dans une orientation en spirale, formant ainsi une sorte de cylindre. Les centrioles sont des éléments des centrosomes dans les cellules de mamifères.