Corps magnétique de la nature
L’humanité demeure en arrière dans le corps magnétique de la nature :
Cette division du champ de force en sept rayons est appelée « effusion du Saint-Esprit septuple » , ce qui signifie que les sept rayons vont se faire valoir en tous ceux qui habitent le champ de force. C'est pourquoi celui-ci devient, par l'effusion du Saint-Esprit, pour tous ceux qui s'y tiennent véritablement, un champ de vie qui devient un champ de Lumière, une sphère magnétique, une nouvelle Terre. Et tous ceux qui sont reliés à lui changeront fondamentalement et structurellement ; ils transfigureront. Ce nouveau développement n'avance que graduellement et harmonieusement, bien qu'à un rythme irrésistible. Aussi ceux qui veulent aller avec nous, qui veulent habiter avec nous dans le champ magnétique de l'École, doivent-ils tenir compte qu'ils sont entraînés dans ce rythme ; ou bien pour une résurrection ou, s'ils se montrent réfractaires, pour une chute.
Tandis que le reste de l'humanité demeure en arrière dans le corps magnétique ordinaire de la nature, tous ceux qui sont séparés d'elle dans le nouveau champ commencent un voyage au moment où s'amorce le grand processus de renouvellement. Un changement entre en jeu que l'on a désigné, à travers les siècles, par la notion « partir en voyage» . Il s'agit donc d'un adieu. Les deux groupes s'éloignent l'un de l'autre : en arrière restent les habitants de la nuit ; ceux qui cherchent le nouveau matin partent en voyage.
À un moment donné, le changement séparatif de ces groupes aura progressé de façon si radicale que les deux mondes disparaîtront comme au regard l'un de l'autre. Et dès un certain moment les entités de l'ancien ordre du monde ne pourront plus traverser jusqu'au nouveau. La distance sera devenue trop grande, la différence trop marquée. Aussi longtemps cependant que cette traversée reste possible, il est évident que l'École spirituelle transfiguristique doit faire les plus grands efforts pour faire passer le plus de chercheurs possible.
G.T.P. 212
CORPS NÉ de la NATURE :
Le corps né de la nature est donc toujours Dieu manifesté dans la chair :
Il n'y a pas de mort. Pensez de nouveau à la monade. La monade est-elle autre chose qu'un ensemble d'atomes vivants ordonnés par l'Esprit, par Dieu même. L'atome est vie; la monade, une concentration de vie enflammée par l'Esprit de Dieu.
Cette vie enflammée, aux éléments assemblés, coopérants, a un but, émane d'une Idée, d'un plan, plan qui se réalise par un rayonnement, par une multiplicité de forces-lumière. Le rayonnement qui émane de la monade, le rayonnement que nous avons désigné par le Noûs, crée dans le champ magnétique de celle-ci, au moment critique approprié, une image de l'Idée. Cette image ne saurait être, à son tour, autre chose qu'un rassemblement, qu'une combinaison d'atomes vivants, dont la: réunion doit exprimer cette image, l'intention de l'Idée. Ils forment donc l'incarnation de l'Idée.
L'idéation qui s'y déverse anime cette incarnation. Tout se passe comme si, entre l'idéation et l'incarnation, la lumière entretenait l'animation. Il en découle que l'incarnation, l'image de l'Idée vivante, doit être l'instrument destiné à exprimer l'Idée et à la confirmer. Le corps né de la nature est donc toujours, quoi qu'il en soit, Dieu manifesté dans la chair. Car, à l'arrière plan de cette prodigieuse activité du microcosme, se tient toujours l'Esprit, Dieu…
G.O.E.4/120, 121
Formation d’une image de l’idée, un corps :
…Ce développement s'accomplit selon diverses lois naturelles désignées dans l'antiquité comme les «cosmocrators», ce qui signifie: gouverneurs du monde. - 120 - Il existe ainsi une loi naturelle de cohésion, par laquelle le rayonnement de la monade assemble des atomes vivants pour former une image de l'Idée, un corps. La Loi de cohésion des atomes régit le processus…
G.O.E.4/120, 121
Si l’assemblage pour former un corps n’étaitilimité ce corps cristalliserait :
…Toutefois cette loi est limitée, car si l'assemblage des atomes vivants pour former un certain corps n'était pas limité, ce corps cristalliserait, se pétrifierait totalement, s'immobiliserait complètement, donc ne répondrait plus à son but…
G.O.E.4/120, 121
Chaque corps formé sous la loi de cohésion est contrôlé par la loi de dissolution :
…C'est pourquoi chaque corps formé sous la loi de cohésion est contrôlé et maintenu en harmonie avec l'Univers divin par l'activité d'une deuxième loi, la loi de dissolution.
G.O.E. 4/120, 121
La matière du corps se concentre toujours plus :
Or, à un moment donné, ce système tout entier, au cours du cycle astronomique, commence à se densifier. La matière du corps se concentre toujours plus; puis vient l'instant où le rayonnement du noyau ne régit plus tout à fait le système. En conséquence, il entre dans un état de repos forcé, à moins naturellement que l'entité incarnée, le porteur de l'image, ne veuille collaborer avec lui…
G.O.E. 4/123
Le corps n’étant lus nourrie par le centre microcosmique doit de reproduire par le processus de conservation des espèces :
…Le rayonnement du noyau s'affaiblit. Le Noûs se retire en lui-même, et l'image de l'Idée, le corps, n'étant plus nourrie par le centre microcosmique, doit désormais se reproduire par le processus connu de la conservation des espèces: la naissance incessante dans la nature…
G.O.E. 4/123
Nous parlons ici du corps de l’ordre de secours :
…Donc, aussitôt que le rayonnement du noyau ne contrôle plus l'incarnation, celle-ci se désagrège, puis est à nouveau reconduite dans le microcosme par le processus sexuel de la conservation des espèces: elle croît en vertu de la loi de cohésion puis se désagrège à nouveau en vertu de la loi de dissolution. Nous parlons ici du corps de l'ordre de secours. -
Par ce moyen, la monade est assurée de disposer continuellement d'une incarnation. Pourquoi? Dans quel but? Nous avons tenté de vous l'exposer dans nos précédents entretiens: dans le but de rendre l'incarnation, le porteur d'image que vous êtes, consciente de son état d'être, de sa vocation. Votre vocation, la nôtre, est de collaborer à nouveau avec le rayonnement du noyau de la Monade, avec l'Idée originelle du Logos, pour rétablir le processus originel.
G.O.E. 4/123