ÉTATS DIFFERENTS :
État de chute – de grâce – de patience et assistance – d’Absolu et de Divinité :
Votre conscience peut ainsi admettre qu’il y a deux champs atmosphiques, non pas l'un ici et l'autre
ailleurs, mais simultanément et existentiellement présents, de même qu'il y a deux champs électromagnétiques existentiellement présents. D'un côté, l'état de la chute et de la grâce, l'état de la patience et de l'assistance ; de l'autre, celui de l'Absolu et de la Divinité.
Ces deux états sont présents au même moment, dans le même espace, ici et maintenant. On ne peut montrer une place ou cette mer de Plénitude divine de vie ne soit présente. Le Royaume de Dieu et son atmosphère vitale - est plus proche que les pieds et les mains, oui, il est au-dedans de vous, Et les Grands qui témoignent de cette Plénitude divine de vie nous disent:
« Voici, je suis avec vous jusqu'à la consommation de votre monde! »
« Il (Cela) est au milieu de vous, que vous ne connaissez pas!»
«L'Eau-Vive est là et vous pouvez la boire gratuitement ». «Voulez-vous la boire, voulez-vous vivre et être dans cette autre atmosphère, alors, vous devez quitter votre propre monde incidentel, vous devez mettre un terme à votre monde présent. Allez, abandonnez tout ce que vous avez et suivez-Moi! »
Or, pour pouvoir abandonner la prison de votre propre monde incidentel, vous devez devenir Maître de la Pierre, vous devez poser la première pierre de la construction d'un nouveau Temple. Toutefois, avant d'être-Maître, il faut être compagnon, élève-constructeur du Temple!
H.N.V. 94
État primordial - État fâcheux - État de l’âme :
Il y avait dans la forme vivante plus affinée, un centre. Les six rayonnements dont nous avons parlé formaient dans ce centre un foyer et on appelait ce centre: l'âme. Chacun comprendra, cependant, que ce centre que nous appelons maintenant l'âme, existait déjà effectivement, quand commença le premier développement biologique. Or, un foyer, un point de départ, une base, doit nécessairement exister, avant que le développement initial ne s'amorce. Quand l'homme, ainsi pourvu, fut devenu un être raisonnablement et moralement conscient, le but final du développement biologique était-il atteint? L'homme avait acquis une conscience du moi. –76 - L'homme était devenu le porteur de l'image d'une Idée, Idée cosmique à l'aide de laquelle il pouvait oeuvrer, par des actes autonomes. A partir de ce moment, la création humaine, au sens terrestre, était parfaite. Et la Langue Sacrée pouvait de droit s'exprimer en ces termes : « Et Dieu, les Elohim, virent que c'était bien ». L'homme â ce moment aurait dû, sur la base de la conscience-moi, s'élever vers un bien supérieur, un développement ultérieur, ce qui aurait permis aux monades de fêter leur retour définitif à l'état primordial.
Hélas, une grande partie de l'humanité à cette prea-époque ne le fit pas. C'est encore la tragédie de. l'humanité actuelle, qu'elle s'est détachée de l'idée originelle, de la force d'idéation primordiale de l'ordre de secours.
Nous n'avons, nous, nulle idée de cet état fâcheux. Comprenez toutefois que, lorsque vous avez part à un processus de devenir qui s'accomplit par étapes et que vous obtenez à un moment donné un pouvoir, si vous employez ce pouvoir à perturber, à bloquer ce processus de devenir, il est évident que l'Idée doit vous lâcher, vous abandonner! ? Comprenez que l'inharmonie naît dans le macrocosme non seulement à votre égard, mais aussi à l'égard du rayonnement cosmique. Eh bien, c'est cela que nous appelons la Chute.
Résumons: nos aïeux, nos prae-ancêtres, devenus 'hommes' au sens absolu du mot; des hommes tels que « les Elohim virent que c'était bien », abusèrent du pouvoir que leur donnait leur état, perturbèrent le processus de devenir biologique du saint ordre de secours, ce qui eut pour conséquence la dénaturation de leurs descendants qui errent depuis lors ici-bas pourvus d'une conscience-moi, mais chargés d'un lourd héritage karmique monadique. – 77 -
Ils essayent de cultiver cette conscience-moi, de l'élever à un état supérieur. Or, cela est impossible du fait que le processus de devenir initial n'envisageait pas, comme couronnement final de l'oeuvre, la conscience-moi, mais que celle-ci n'était qu'une phase dudit processus. C'est pourquoi, celui qui se cramponne à la conscience-moi, découvrira un jour qu'elle ploie et retourne vers le passé.
Par conséquent, renoncer, abandonner la conscience-moi, ne signifie pas cultiver un état et parvenir à une certaine ligne de conduite: être aimable, modeste et silencieux, mais ce renoncement représente une volte-face absolue.
Il faut, premièrement, saisir à nouveau le Rayonnement Fondamental primordial pur; deuxièmement, s'élever à un état de conscience qui dépasse de loin tous les autres états connus de conscience-moi. Cet état de conscience, nous l'appelons la conscience de l’âme-.
L'Ecole Spirituelle de la Rose-Croix s'est donné pour but de vous faire parvenir à cet état d'âme.
M.V.M. 75 à 78
Etat mental, émotionnel – état de chute – état sanguin – état d’exprimant pas la pensée divine :
Puisque tant d’aspects, tant d’éléments et de rapports se présentent à celui qui entreprend une étude approfondie de l’ensemble du système microcosmique septuple de l’homme, nous devons tout d’abord parvenir à une certaine manière de réfléchir avant de pouvoir observer le tout d’une façon cohérente.
Et d’abord, nous devons déterminer ce que nous entendons par « parler un langage ». Chaque être vivant produit, au moyen du larynx, des sons plus ou moins articulés, qui reflètent l’état mental ou émotionnel de l’homme ou de l’animal. Toutes sortes d’émotions, de passions et de réflexions peuvent être traduites par un son. Mais ce son n'est pas un langage. Il n’est question de langage que lorsque quelqu’un arrive à expliquer par des mots ses humeurs, ses états émotionnels et mentaux, tout son état d’être, et à en présenter une image claire et précise, qui puisse être comprise par les autres. Mais le son est une forme très limitée dans beaucoup de cas. Le son est une vibration, tout comme la pensée ou le désir.
Dans le lointain passé, l’homme véritable du Royaume des Cieux, créait directement au moyen du son. Ainsi, le son était le «Fiat créateur » pour tout ce qui a été pensé et décidé. Mais nous, dans notre état actuel de chute, nous ne pouvons plus prétendre à une chose pareille. Aujourd’hui, le langage sert tout au plus à expliquer, à traduire un état momentané, il est une réalité brisée. Comme conséquence de notre chute dans la matière, les sons originels ne peuvent être émis, ce qui entraîne une totale confusion du langage dans ce monde dialectique. La sérénité, l’ordre, l’harmonie des couleurs et des sons, qui émanaient de l’Idée divine, de la Demeure Originelle, ont dégénéré par la chute de l’humanité dans la plus horrible disharmonie.
Essayez de vous tourner un instant vers votre être intérieur, au milieu d’une foule humaine ; vous vous sentirez comme écrasés par le chaos créé, entre autres, par l’emploi fautif du larynx, du mental, et par l’état sanguin émotionnel de cette foule. Nous ressentons que nous sommes bien loin de l’état dans lequel nous pouvions exprimer la pensée divine, que cet éloignement de la Vie originelle nous éloigne également du Prâna originel et qu’en conséquence, la Force universelle de dégénérescence fait son oeuvre. L’homme céleste s’est endormi et l’homme dialectique s'est levé.
La confusion des langues, comme à Babel, est toujours une contrainte scientifique historique. Car lorsqu’on tente de lier les Domaines et les Forces célestes au monde dialectique, il en résulte nécessairement une confusion totale, laquelle est en même temps une protection pour l’homme, qui autrement serait consummé par la vibration du feu qu’il ne pourrait supporter. C. de Pétri
Pent. 1978 n° 3
État de santé vos états et tendances morbides - état émorionnel -
La qualité de l’éther nerveux du moment, appelé archeüs par Paracelse, déternmine en particulier votre état de santé, votre force ou faiblesse éventuelles, vos états et tendances mobides, ainsi que la nature et la qualité de votre émotivité et toutes ses agitations.
En ce qui concerne la libération de l’homme n’est-il pas heureux et pleinement bénéfique – et c’est pourquoi Hermès dit que le Noûs est le bienfaiteur de l’âme – que tant que la qualité de votre archeüs demeure en dessous d’une certaine norme, toutes vos difficultés de quelque nature qu’elles soient subsistent ? Tant que vous n’avez pas résolu la grande énigme de votre vie, vos difficultés persistent et votre état émotionnel est donc pertubé jusqu’à ce que vous compreniez les causes de vos souffrances et les attaquiez à la racine.
G.O.E. 4 - 61
Reconnaître son état d’affliction et d’obscurité :
Humilité-Soumission. Humilité: ici, l’état de conscience dans lequel l’élève, en connaissance croissante de lui-même, prend conscience et éprouve : à quel point il est déchu; qu’il n’est essentiellement rien aux yeux de Dieu; qu’il ne sait rien, ne peut rien, ne possède rien à présent qui ait quelque valeur pour Dieu; et ainsi va, fermement décidé, le Chemin du dépérissement-du-moi, en tant que seule voie possible de réconciliation.
Soumission (ici) : de cet état-de-conscience et de cette décision résulte une disposition intérieure envers les semblables, dont on comprend et reconnaît comme sien l’état d’affliction et d’obscurité; envers lesquels on se sait coupable dans une mesure effrayante et dont on voit et accepte la libération comme étant indivisible de la sienne propre. (87)
Glossaire H.N.V. 337